Des
fois, j’ajoute
«
boire du café »
Peu
de choses dans la vie peuvent se mettre entre une faucheuse et son
café, mais le sexy fils de Satan est bien l'une d'entre elles.
Maintenant que Reyes Farrow l'a demandé en mariage, Charley Davidson
sent qu'il est temps d'en apprendre plus sur son passé, mais Reyes
est réticent à s'ouvrir à elle. Quand le dossier du FBI de son
enlèvement alors qu'il était enfant atterrit dans les mains de
Charley, elle décide de conduire sa propre investigation dans le dos
de son cher et tendre. Car, après tout, que pourrait-il bien arriver
de mal ? Malheureusement, elle reçoit aussi une autre
affaire - une aux dangereuses conséquences. Des hommes très
insistants veulent que Charley traque un témoin devant témoigner
contre leur patron, un pion majeur dans le syndicat du crime local.
Si Charley ne revient pas avec une adresse dans 48 heures, ses
proches commenceront à disparaître.
Ajoutez à cela un homme désespéré à la recherche de l'âme qu'il a perdue dans un jeu de cartes, une mère déterminée à trouver le fantôme de son fils, et un jeune et beau garçon hanté par une nouvelle faculté de voir les morts aussi clairement que les vivants, et Charley se retrouve les mains pleines. Le fait que Reyes découvre son affaire ne fait que raviver le brasier qu'il est déjà. Heureusement pour Charley, elle est habituée à multiplier les tâches et elle est toujours prête pour un challenge... surtout quand ce dernier se trouve être Reyes Farrow...
Ajoutez à cela un homme désespéré à la recherche de l'âme qu'il a perdue dans un jeu de cartes, une mère déterminée à trouver le fantôme de son fils, et un jeune et beau garçon hanté par une nouvelle faculté de voir les morts aussi clairement que les vivants, et Charley se retrouve les mains pleines. Le fait que Reyes découvre son affaire ne fait que raviver le brasier qu'il est déjà. Heureusement pour Charley, elle est habituée à multiplier les tâches et elle est toujours prête pour un challenge... surtout quand ce dernier se trouve être Reyes Farrow...
Alors
là, je suis très embêtée !
J'adore
Darynda Jones. Je suis vraiment ce qu'on appelle une fan et le
personnage de Reyes Farrow est juste le book boyfriend que je préfère
(jusqu'au prochain...).
Je
ne me sens pas capable de faire une critique négative de cette
auteure tant je l'adore. Ici sa plume est toujours autant savoureuse.
Un pure régal....Malheureusement,
je pense ce tome n'est pas un des meilleurs de la série (ça
y est je l'ai dit).
Pourquoi ?
Essentiellement
à cause de la trame du roman que j'ai trouvé décousu et faible.
J'ai eu l'impression de lire une multitude d'histoires qui n'avaient
pas forcément de liens entre elles. Certes, on retrouve toute la
gallérie des personnages de « l'univers
Charley »
et on y prend plaisir mais l'ensemble manque de cohésion.
Il y a plusieurs histoires mais pas UNE
HISTOIRE.
C'est comme s'il manquait une unité à l'ensemble pour que je puisse
vraiment adhérer.
Ce
que j'apprécie vraiment dans cette saga c'est que pour un secret
révélé, il y en a un autre qui le remplace. Le lecteur est
toujours ainsi en tension mais là je dois dire que même la chute ne
m'a pas frustré. Il n'y a pas de crescendo dans l'intrigue (puisque
pas d'intrigue...)
Bref
Je
suis déçue
mais...MAIS
il reste un univers addictif et au final j'ai pris énormément de
plaisir à retrouver tout ce petit monde et le style de cette auteure
inimitable ...et qui me laisse toujours un sourire aux lèvres !
L'extrait :
J’étais
quelqu’un d’indécis.
Maintenant,
je ne sais plus trop.
L'extrait :
J’ai
perdu ma virginité, Mais j’ai gardé l’emballage.
L'extrait :
Il
s'agit de la même scène vue alternativement par Charley et Reyes.
Je
me demandais s’il pouvait ressentir mes émotions à travers le mur
quand sa chaleur commença à effleurer la pulpe de mes doigts et à
remonter le long de ma paume comme si c’était fait exprès. Comme
s’il avait quelque chose en tête.
Reyes
pouvait faire des choses incroyables avec son essence. Il pouvait la
projeter. Lui faire parcourir mon corps. L’enfouir au plus profond
de moi jusqu’à ce que je me torde de plaisir. Je me demandais si
je serais capable de faire pareil.
J’avais
déjà quitté mon corps. J’avais même tué un homme. Cette
expérience m’avait appris que j’étais capable de la même
prouesse, mais serais-je en mesure de me contrôler aussi bien que
Reyes ? Il était venu à moi des centaines de fois, même lorsque
nous grandissions, avant que je sache qui, ou ce qu’il était. Mon
essence, mon esprit, avait elle aussi quitté mon corps à une
occasion depuis lors. Pourrais-je réitérer cet exploit ? Au moment
où ça s’était produit, j’étais en danger. Ce n’était pas
le cas actuellement. Un peu stressée, peut-être. Un peu confuse
après ce qui s’était passé avec le Dealer, après tout ce qu’il
nous avait raconté, mais définitivement pas en danger.
Quoi
qu’il en soit, j’étais la Faucheuse. Il fallait que je me
ressaisisse. Que je comprenne comment ces conneries fonctionnaient
avant de me faire déchiqueter par un chien de l’enfer. Je devais
découvrir ce dont j’étais capable ou non, et il fallait que
j’apprenne à le contrôler. Quel meilleur sujet que quelqu’un
qui était pratiquement indestructible ? Je pourrais jouer les
scientifiques fous et Reyes serait mon cobaye. Qu’est-ce qui
pourrait mal tourner ?
Je
relevai la main sur la paroi en fermant les yeux. La sensation de feu
se fit plus pressante tandis que je faisais courir le bout sensible
de mes doigts sur le crépi. Je la laissai passer. Je l’accueillis,
lui demandant de se rapprocher, l’absorbai jusqu’à ce qu’elle
pénètre ma peau, baigne mes os jusqu’à la moelle et remonte le
long de mon bras. Elle effleura ma nuque, embrasa mes joues en une
douce caresse, s’enroula autour de ma clavicule en descendant vers
mes seins et inonda ma poitrine d’une chaleur mordante. Danger et
Will se débattirent dans les confins de mon tee-shirt, leurs tétons
pointant, la texture du tissu ne servant qu’à les durcir encore
plus. La friction provoqua un éclair de plaisir qui se répercuta
dans tout mon être, poussant la chaleur plus bas dans mon ventre,
jusqu’à ce qu’elle consume chaque molécule de mon corps.
Mais
c’était mon tour. C’était moi le scientifique fou dans ce
scénario. Je voulais lui rendre la pareille, pénétrer son corps et
son âme de la même manière qu’il le faisait avec moi. Je me
débattis contre le plaisir inimaginable qui coulait dans mes veines
et me concentrai. Je poussai. Je propulsai mon énergie, la laissai
glisser le long de mes terminaisons nerveuses pour la faire remonter
mon bras jusqu’à ce qu’elle traverse le mur qui se trouvait
entre nous. Je ne pouvais toujours pas voir Reyes, mais je le
sentais. Je le sentais même très bien.
Je
laissai mon énergie déferler sur lui. Je la laissai explorer ses
muscles sinueux à mesure qu’ils se contractaient ou se relâchaient
sous mon toucher. Je ressentis la douceur de sa peau, la fermeté de
sa chair au-dessous, la tension dans son ventre. Je descendis de plus
en plus bas, jusqu’à ce que je sois récompensée par une poussée
sanguine sans équivoque.
Reyes
aspira l’air entre ses dents serrées tandis que je caressais son
érection. Le sentiment de satisfaction était enivrant, mais j’en
voulais plus. Je voulais entrer en lui comme il était entré en moi.
Je voulais le faire jouir de l’intérieur. Je voulais qu’il se
torde de plaisir. Qu’il supplie pour que je le libère. Mais il
opposait de la résistance. Il avait installé une barrière mentale
quelconque. Il était toujours inquiet à l’idée de ce que je
pourrais voir s’il me laissait entrer.
Ce
n’était pas très équitable.
J’aiguisai
mon toucher. Je laissai mes ongles griffer sa peau. L’amadouai et
le suppliai de me laisser entrer. Ses bras reposaient au-dessus de sa
tête, il avait serré les poings. Sa mâchoire était crispée.
— Dutch,
dit-il sur un ton d’avertissement.
Je
ne répondis rien. J’ignorais si j’en serais capable. Mais je
poussai de nouveau, écartant ses jambes, et laissai mon énergie
puiser sur son corps en vagues électriques. Sa tête partit vers
l’arrière, s’enfonçant dans l’oreiller tandis que ses doigts
se fondaient dans les draps qu’il serrait.
Et
il baissa sa garde.
J’entrai
en lui à l’instant où cela se produisit. Nos énergies
s’entrechoquèrent, me procurant un sentiment de joie intense, les
atomes créant une friction explosive. Il courba le dos et essaya de
me repousser, et chacun de nous se battit pour garder le contrôle,
pour faire perdre pied à l’autre en premier.
Il
m’explorait pendant que je l’explorais. Il me fallut un moment
pour prendre conscience qu’une partie de ce que je ressentais était
ma propre peau, qu’il caressait. Mon propre feu, qu’il attisait.
Son énergie me cajolait, m’enveloppait et me pénétrait comme une
fumée liquide, se fondant avec chaque particule de mon corps tandis
qu’il remuait les braises de ma fièvre. Je ressentais sa faim,
chaude et pressante entre mes jambes, brute et puissante. L’air me
manqua lorsqu’une série de spasmes se mit à m’agiter, gagnant
en intensité à chaque battement de mon cœur, m’attirant de plus
en plus près du précipice jusqu’à ce qu’un orgasme dévastateur
éclate au plus profond de mon être.
Je
m’étais perdue dans mon propre désir grandissant, mais il
semblait que mon orgasme était tout ce que Reyes attendait pour se
laisser consumer à son tour par une tempête de feu. Ses muscles se
contractèrent autour de moi alors que je ressentais la douce piqûre
de son plaisir se répandre sur son ventre.
Je
le sentis déchirer les draps tandis que l’orgasme le faisait
trembler, ne diminuant qu’une fraction de seconde avant de repartir
de plus belle, accélérant son pouls. Après quelques secondes
insoutenables, il s’évapora lentement, ne laissant que la
respiration laborieuse de Reyes derrière lui. Il tenait toujours les
draps d’une poigne de fer. Il démêla ses doigts et se les passa
sur le visage avant de le recouvrir d’un bras.
Il
me parla à ce moment, sa voix profonde et rauque, épuisée.
— Viens
dormir avec moi.
Comme
je ne répondais pas, pas sûre d’en être capable, il se leva pour
aller se nettoyer. Je pouvais le voir plus clairement, à présent,
mais mon toucher était encore plus sensible que ma vision dans cet
état. C’était une chose sur laquelle je devrais travailler, que
je devrais renforcer comme s’il s’agissait d’un muscle.
Je
restai auprès de lui jusqu’à ce qu’il se remette au lit et tire
la couverture n’importe comment sur ses jambes. Il posa ensuite une
main contre le mur et ferma presque aussitôt les paupières. Juste
avant que je ne parte, il murmura de nouveau :
— Viens
dormir avec moi.
L'extrait :
Je
la ressentis à cet instant. Elle traversa la barrière entre nous,
tâtonnant, cherchant. Je me tendis, me demandant à quoi elle
jouait. Elle avait été blessée quelques semaines auparavant, et je
m’étais juré de lui laisser assez d’espace et de temps pour
guérir. Peut-être qu’elle allait mieux. À en croire ce qui
émanait d’elle en ce moment, elle allait même bien mieux.
La
sensation qui provenait d’elle gagna en intensité. Elle essayait
de m’atteindre avec son esprit, un jeu auquel j’étais champion.
Je ne pus m’empêcher d’envoyer ma propre essence en réponse,
amusé. Je quittai mon corps physique et me glissai à travers le mur
comme s’il n’existait pas.
Sa
paume était posée contre la paroi alors qu’elle essayait de
m’atteindre, de me toucher de la manière dont j’étais en train
de la toucher à présent. Je ne me matérialisai pas. Au lieu de ça,
je laissai mon regard couler le long de ses bras, de ses joues, de
son cou, jusqu’à ce que je me retrouve sur elle. Elle inspira
abruptement, sa poitrine se soulevant doucement dans le mouvement, me
faisant vibrer au plus profond de mes tripes. Je pris un de ses seins
si plein et si alléchant en coupe. Elle gémit sous mes caresses et
se tordit de plaisir alors que la friction me faisait durcir contre
elle. Elle était honnêtement la femme la plus sexy que j’avais
jamais vue, et j’en avais vu un paquet.
Mais
elle s’arrêta. Elle ouvrit les yeux, leurs éclats d’or
scintillant comme une étendue d’eau sous la lune, et se concentra,
me combattant mentalement, luttant pour inverser nos positions.
C’était toujours moi qui quittais mon corps pour la rejoindre. Je
prenais autant de plaisir à être avec elle sous forme éthérée
que physique. Mais l’idée qu’elle fasse la même chose provoqua
un éclair de plaisir à la base de ma queue. Le sang se précipita
dans cette région à la vitesse de la lumière dès que je la sentis
se frotter contre moi.
Elle
projeta son essence, laissant la chaleur de son énergie mentale
explorer mon corps. Personne ne m’avait jamais touché de cette
manière. Son essence était chaude et aussi douce que de la soie.
Elle parcourut chaque centimètre carré de mon corps, faisant courir
ses doigts sur mon ventre, puis - presque timidement - autour de ma
queue. Je serrai les dents et crispai les doigts lorsque je sentis sa
bouche coulisser sur moi, encerclant mon érection. Ses lèvres
glissèrent, ses dents éraflant ma peau sensible à cet endroit.
Mais elle en voulait plus. Je pouvais le sentir. Je ne pouvais pas la
laisser s’approcher aussi près. Aller si loin. Un pas de plus, et
elle pourrait voir des choses que je ne voulais pas qu’elle voie.
Alors
je l’arrêtai. J’érigeai une barrière pour limiter son
exploration aux endroits visibles à l’œil nu. Mais, encore une
fois, c’était de Dutch qu’il s’agissait, la plus redoutable
créature de sa race à avoir vu le jour en un millénaire. Elle
aiguisa son toucher, griffa ma peau, enfonça ses ongles dans ma
chair. J’étouffai un juron.
— Dutch,
dis-je à haute voix en guise d’avertissement.
Mais
il était impossible de lui résister. Elle était trop puissante, et
elle traversa rapidement mes barrières.
Sa
chaleur imprégna mes muscles et mes os avant d’exploser en moi. Un
sentiment que je n’avais jamais éprouvé auparavant se répandit
dans tout mon corps. La sensation était aussi chaude que de la lave
et me brûlait de l’intérieur, coulant dans mes veines, vrillant
mes terminaisons nerveuses. Elle écarta mes jambes, se pressa contre
moi, et le plaisir qui ricocha dans tout mon corps faillit me faire
tomber du lit.
Nos
énergies entrèrent en collision en une friction intense. Chaque
battement de son cœur décuplait ma faim dévorante. Elle me
caressait, je la caressais. Son énergie dévorait ma queue en
longues et puissantes poussées jusqu’à ce que j’inverse la
pression pour lui faire subir le même traitement. Je sentis son
orgasme enfler en elle comme une mer déchainée. Je l’embrassai et
m’enfonçai en elle si fort et si rapidement qu’elle explosa en
une cascade d’étincelles. Mon orgasme me ravagea à l’instant où
elle jouit. Sauf que je n’étais pas réellement en elle. Je
n’étais même pas vraiment sur elle. J’avais joui sur mon
ventre, la mâchoire serrée, les muscles se contractant à chaque
spasme de plaisir.
Lorsque
l’orgasme s’évanouit, je me passai une main sur le visage et
écoutai le bruit que produisait ma respiration laborieuse. C’était
une des choses les plus extraordinaires qui m’était jamais
arrivées.
Je
me projetai de nouveau vers elle, vers cette énigme qui était
connue dans l’univers en tant que fille de la lumière.
— Viens
dormir avec moi, lui dis-je.
Elle
ne répondit pas, mais j’entendis les doux soupirs qui
s’échappaient d’elle alors qu’elle était allongée sur son
oreiller, haletante. Je me levai pour aller me nettoyer. Je sentais
qu’elle me surveillait. Je souris. Elle continua à m’espionner
jusqu’à ce que je retourne me coucher. Comme la fatigue me gagnait
rapidement, je répétai :
— Viens
dormir avec moi.