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dimanche 4 janvier 2015

Charley Davidson Tome 6 : Au bord de la sixième tombe de Darynda Jones





Des fois, j’ajoute  
« boire du café »
  à ma liste de tâches juste pour avoir l’impression d’avoir accompli quelque chose.







Reyes Alexander Farrow (Darynda Jones Fan Club)Peu de choses dans la vie peuvent se mettre entre une faucheuse et son café, mais le sexy fils de Satan est bien l'une d'entre elles. Maintenant que Reyes Farrow l'a demandé en mariage, Charley Davidson sent qu'il est temps d'en apprendre plus sur son passé, mais Reyes est réticent à s'ouvrir à elle. Quand le dossier du FBI de son enlèvement alors qu'il était enfant atterrit dans les mains de Charley, elle décide de conduire sa propre investigation dans le dos de son cher et tendre. Car, après tout, que pourrait-il bien arriver de mal ? Malheureusement, elle reçoit aussi une autre affaire - une aux dangereuses conséquences. Des hommes très insistants veulent que Charley traque un témoin devant témoigner contre leur patron, un pion majeur dans le syndicat du crime local. Si Charley ne revient pas avec une adresse dans 48 heures, ses proches commenceront à disparaître.

Ajoutez à cela un homme désespéré à la recherche de l'âme qu'il a perdue dans un jeu de cartes, une mère déterminée à trouver le fantôme de son fils, et un jeune et beau garçon hanté par une nouvelle faculté de voir les morts aussi clairement que les vivants, et Charley se retrouve les mains pleines. Le fait que Reyes découvre son affaire ne fait que raviver le brasier qu'il est déjà. Heureusement pour Charley, elle est habituée à multiplier les tâches et elle est toujours prête pour un challenge... surtout quand ce dernier se trouve être Reyes Farrow... 



 
Alors là, je suis très embêtée !


J'adore Darynda Jones. Je suis vraiment ce qu'on appelle une fan et le personnage de Reyes Farrow est juste le book boyfriend que je préfère (jusqu'au prochain...).



Je ne me sens pas capable de faire une critique négative de cette auteure tant je l'adore. Ici sa plume est toujours autant savoureuse. Un pure régal....Malheureusement, je pense ce tome n'est pas un des meilleurs de la série (ça y est je l'ai dit).

Pourquoi ?

Essentiellement à cause de la trame du roman que j'ai trouvé décousu et faible. J'ai eu l'impression de lire une multitude d'histoires qui n'avaient pas forcément de liens entre elles. Certes, on retrouve toute la gallérie des personnages de « l'univers Charley » et on y prend plaisir mais l'ensemble manque de cohésion. Il y a plusieurs histoires mais pas UNE HISTOIRE. C'est comme s'il manquait une unité à l'ensemble pour que je puisse vraiment adhérer.

Ce que j'apprécie vraiment dans cette saga c'est que pour un secret révélé, il y en a un autre qui le remplace. Le lecteur est toujours ainsi en tension mais là je dois dire que même la chute ne m'a pas frustré. Il n'y a pas de crescendo dans l'intrigue (puisque pas d'intrigue...)

Bref

Je suis déçue mais...MAIS il reste un univers addictif et au final j'ai pris énormément de plaisir à retrouver tout ce petit monde et le style de cette auteure inimitable ...et qui me laisse toujours un sourire aux lèvres !



L'extrait :
J’étais quelqu’un d’indécis.

Maintenant, je ne sais plus trop.




L'extrait :
J’ai perdu ma virginité, Mais j’ai gardé l’emballage.




L'extrait :

Il s'agit de la même scène vue alternativement par Charley et Reyes.

Je me demandais s’il pouvait ressentir mes émotions à travers le mur quand sa chaleur commença à effleurer la pulpe de mes doigts et à remonter le long de ma paume comme si c’était fait exprès. Comme s’il avait quelque chose en tête.

Reyes pouvait faire des choses incroyables avec son essence. Il pouvait la projeter. Lui faire parcourir mon corps. L’enfouir au plus profond de moi jusqu’à ce que je me torde de plaisir. Je me demandais si je serais capable de faire pareil.

J’avais déjà quitté mon corps. J’avais même tué un homme. Cette expérience m’avait appris que j’étais capable de la même prouesse, mais serais-je en mesure de me contrôler aussi bien que Reyes ? Il était venu à moi des centaines de fois, même lorsque nous grandissions, avant que je sache qui, ou ce qu’il était. Mon essence, mon esprit, avait elle aussi quitté mon corps à une occasion depuis lors. Pourrais-je réitérer cet exploit ? Au moment où ça s’était produit, j’étais en danger. Ce n’était pas le cas actuellement. Un peu stressée, peut-être. Un peu confuse après ce qui s’était passé avec le Dealer, après tout ce qu’il nous avait raconté, mais définitivement pas en danger.

Quoi qu’il en soit, j’étais la Faucheuse. Il fallait que je me ressaisisse. Que je comprenne comment ces conneries fonctionnaient avant de me faire déchiqueter par un chien de l’enfer. Je devais découvrir ce dont j’étais capable ou non, et il fallait que j’apprenne à le contrôler. Quel meilleur sujet que quelqu’un qui était pratiquement indestructible ? Je pourrais jouer les scientifiques fous et Reyes serait mon cobaye. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

Je relevai la main sur la paroi en fermant les yeux. La sensation de feu se fit plus pressante tandis que je faisais courir le bout sensible de mes doigts sur le crépi. Je la laissai passer. Je l’accueillis, lui demandant de se rapprocher, l’absorbai jusqu’à ce qu’elle pénètre ma peau, baigne mes os jusqu’à la moelle et remonte le long de mon bras. Elle effleura ma nuque, embrasa mes joues en une douce caresse, s’enroula autour de ma clavicule en descendant vers mes seins et inonda ma poitrine d’une chaleur mordante. Danger et Will se débattirent dans les confins de mon tee-shirt, leurs tétons pointant, la texture du tissu ne servant qu’à les durcir encore plus. La friction provoqua un éclair de plaisir qui se répercuta dans tout mon être, poussant la chaleur plus bas dans mon ventre, jusqu’à ce qu’elle consume chaque molécule de mon corps.

Mais c’était mon tour. C’était moi le scientifique fou dans ce scénario. Je voulais lui rendre la pareille, pénétrer son corps et son âme de la même manière qu’il le faisait avec moi. Je me débattis contre le plaisir inimaginable qui coulait dans mes veines et me concentrai. Je poussai. Je propulsai mon énergie, la laissai glisser le long de mes terminaisons nerveuses pour la faire remonter mon bras jusqu’à ce qu’elle traverse le mur qui se trouvait entre nous. Je ne pouvais toujours pas voir Reyes, mais je le sentais. Je le sentais même très bien.

Je laissai mon énergie déferler sur lui. Je la laissai explorer ses muscles sinueux à mesure qu’ils se contractaient ou se relâchaient sous mon toucher. Je ressentis la douceur de sa peau, la fermeté de sa chair au-dessous, la tension dans son ventre. Je descendis de plus en plus bas, jusqu’à ce que je sois récompensée par une poussée sanguine sans équivoque.

Reyes aspira l’air entre ses dents serrées tandis que je caressais son érection. Le sentiment de satisfaction était enivrant, mais j’en voulais plus. Je voulais entrer en lui comme il était entré en moi. Je voulais le faire jouir de l’intérieur. Je voulais qu’il se torde de plaisir. Qu’il supplie pour que je le libère. Mais il opposait de la résistance. Il avait installé une barrière mentale quelconque. Il était toujours inquiet à l’idée de ce que je pourrais voir s’il me laissait entrer.

Ce n’était pas très équitable.

J’aiguisai mon toucher. Je laissai mes ongles griffer sa peau. L’amadouai et le suppliai de me laisser entrer. Ses bras reposaient au-dessus de sa tête, il avait serré les poings. Sa mâchoire était crispée.

Dutch, dit-il sur un ton d’avertissement.

Je ne répondis rien. J’ignorais si j’en serais capable. Mais je poussai de nouveau, écartant ses jambes, et laissai mon énergie puiser sur son corps en vagues électriques. Sa tête partit vers l’arrière, s’enfonçant dans l’oreiller tandis que ses doigts se fondaient dans les draps qu’il serrait.

Et il baissa sa garde.

J’entrai en lui à l’instant où cela se produisit. Nos énergies s’entrechoquèrent, me procurant un sentiment de joie intense, les atomes créant une friction explosive. Il courba le dos et essaya de me repousser, et chacun de nous se battit pour garder le contrôle, pour faire perdre pied à l’autre en premier.

Il m’explorait pendant que je l’explorais. Il me fallut un moment pour prendre conscience qu’une partie de ce que je ressentais était ma propre peau, qu’il caressait. Mon propre feu, qu’il attisait. Son énergie me cajolait, m’enveloppait et me pénétrait comme une fumée liquide, se fondant avec chaque particule de mon corps tandis qu’il remuait les braises de ma fièvre. Je ressentais sa faim, chaude et pressante entre mes jambes, brute et puissante. L’air me manqua lorsqu’une série de spasmes se mit à m’agiter, gagnant en intensité à chaque battement de mon cœur, m’attirant de plus en plus près du précipice jusqu’à ce qu’un orgasme dévastateur éclate au plus profond de mon être.

Je m’étais perdue dans mon propre désir grandissant, mais il semblait que mon orgasme était tout ce que Reyes attendait pour se laisser consumer à son tour par une tempête de feu. Ses muscles se contractèrent autour de moi alors que je ressentais la douce piqûre de son plaisir se répandre sur son ventre.

Je le sentis déchirer les draps tandis que l’orgasme le faisait trembler, ne diminuant qu’une fraction de seconde avant de repartir de plus belle, accélérant son pouls. Après quelques secondes insoutenables, il s’évapora lentement, ne laissant que la respiration laborieuse de Reyes derrière lui. Il tenait toujours les draps d’une poigne de fer. Il démêla ses doigts et se les passa sur le visage avant de le recouvrir d’un bras.

Il me parla à ce moment, sa voix profonde et rauque, épuisée.

Viens dormir avec moi.

Comme je ne répondais pas, pas sûre d’en être capable, il se leva pour aller se nettoyer. Je pouvais le voir plus clairement, à présent, mais mon toucher était encore plus sensible que ma vision dans cet état. C’était une chose sur laquelle je devrais travailler, que je devrais renforcer comme s’il s’agissait d’un muscle.

Je restai auprès de lui jusqu’à ce qu’il se remette au lit et tire la couverture n’importe comment sur ses jambes. Il posa ensuite une main contre le mur et ferma presque aussitôt les paupières. Juste avant que je ne parte, il murmura de nouveau :

Viens dormir avec moi.




L'extrait :
Je la ressentis à cet instant. Elle traversa la barrière entre nous, tâtonnant, cherchant. Je me tendis, me demandant à quoi elle jouait. Elle avait été blessée quelques semaines auparavant, et je m’étais juré de lui laisser assez d’espace et de temps pour guérir. Peut-être qu’elle allait mieux. À en croire ce qui émanait d’elle en ce moment, elle allait même bien mieux.
La sensation qui provenait d’elle gagna en intensité. Elle essayait de m’atteindre avec son esprit, un jeu auquel j’étais champion. Je ne pus m’empêcher d’envoyer ma propre essence en réponse, amusé. Je quittai mon corps physique et me glissai à travers le mur comme s’il n’existait pas.
Sa paume était posée contre la paroi alors qu’elle essayait de m’atteindre, de me toucher de la manière dont j’étais en train de la toucher à présent. Je ne me matérialisai pas. Au lieu de ça, je laissai mon regard couler le long de ses bras, de ses joues, de son cou, jusqu’à ce que je me retrouve sur elle. Elle inspira abruptement, sa poitrine se soulevant doucement dans le mouvement, me faisant vibrer au plus profond de mes tripes. Je pris un de ses seins si plein et si alléchant en coupe. Elle gémit sous mes caresses et se tordit de plaisir alors que la friction me faisait durcir contre elle. Elle était honnêtement la femme la plus sexy que j’avais jamais vue, et j’en avais vu un paquet.
Mais elle s’arrêta. Elle ouvrit les yeux, leurs éclats d’or scintillant comme une étendue d’eau sous la lune, et se concentra, me combattant mentalement, luttant pour inverser nos positions. C’était toujours moi qui quittais mon corps pour la rejoindre. Je prenais autant de plaisir à être avec elle sous forme éthérée que physique. Mais l’idée qu’elle fasse la même chose provoqua un éclair de plaisir à la base de ma queue. Le sang se précipita dans cette région à la vitesse de la lumière dès que je la sentis se frotter contre moi.
Elle projeta son essence, laissant la chaleur de son énergie mentale explorer mon corps. Personne ne m’avait jamais touché de cette manière. Son essence était chaude et aussi douce que de la soie. Elle parcourut chaque centimètre carré de mon corps, faisant courir ses doigts sur mon ventre, puis - presque timidement - autour de ma queue. Je serrai les dents et crispai les doigts lorsque je sentis sa bouche coulisser sur moi, encerclant mon érection. Ses lèvres glissèrent, ses dents éraflant ma peau sensible à cet endroit. Mais elle en voulait plus. Je pouvais le sentir. Je ne pouvais pas la laisser s’approcher aussi près. Aller si loin. Un pas de plus, et elle pourrait voir des choses que je ne voulais pas qu’elle voie.
Alors je l’arrêtai. J’érigeai une barrière pour limiter son exploration aux endroits visibles à l’œil nu. Mais, encore une fois, c’était de Dutch qu’il s’agissait, la plus redoutable créature de sa race à avoir vu le jour en un millénaire. Elle aiguisa son toucher, griffa ma peau, enfonça ses ongles dans ma chair. J’étouffai un juron.
Dutch, dis-je à haute voix en guise d’avertissement.
Mais il était impossible de lui résister. Elle était trop puissante, et elle traversa rapidement mes barrières.
Sa chaleur imprégna mes muscles et mes os avant d’exploser en moi. Un sentiment que je n’avais jamais éprouvé auparavant se répandit dans tout mon corps. La sensation était aussi chaude que de la lave et me brûlait de l’intérieur, coulant dans mes veines, vrillant mes terminaisons nerveuses. Elle écarta mes jambes, se pressa contre moi, et le plaisir qui ricocha dans tout mon corps faillit me faire tomber du lit.
Nos énergies entrèrent en collision en une friction intense. Chaque battement de son cœur décuplait ma faim dévorante. Elle me caressait, je la caressais. Son énergie dévorait ma queue en longues et puissantes poussées jusqu’à ce que j’inverse la pression pour lui faire subir le même traitement. Je sentis son orgasme enfler en elle comme une mer déchainée. Je l’embrassai et m’enfonçai en elle si fort et si rapidement qu’elle explosa en une cascade d’étincelles. Mon orgasme me ravagea à l’instant où elle jouit. Sauf que je n’étais pas réellement en elle. Je n’étais même pas vraiment sur elle. J’avais joui sur mon ventre, la mâchoire serrée, les muscles se contractant à chaque spasme de plaisir.
Lorsque l’orgasme s’évanouit, je me passai une main sur le visage et écoutai le bruit que produisait ma respiration laborieuse. C’était une des choses les plus extraordinaires qui m’était jamais arrivées.
Je me projetai de nouveau vers elle, vers cette énigme qui était connue dans l’univers en tant que fille de la lumière.
Viens dormir avec moi, lui dis-je.
Elle ne répondit pas, mais j’entendis les doux soupirs qui s’échappaient d’elle alors qu’elle était allongée sur son oreiller, haletante. Je me levai pour aller me nettoyer. Je sentais qu’elle me surveillait. Je souris. Elle continua à m’espionner jusqu’à ce que je retourne me coucher. Comme la fatigue me gagnait rapidement, je répétai :
Viens dormir avec moi.



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