En
1900, une jeune intellectuelle qui se pique de politique est
considérée comme un bas-bleu. Pourtant, bien que ravissante,
Francesca Cahill refuse de se marier et prône des réformes sociales
qui effraient son entourage.
En 1900, une jeune
intellectuelle qui se pique de politique est considérée comme un
bas-bleu. Pourtant, bien que ravissante, Francesca Cahill refuse de
se marier et prône des réformes sociales qui effraient son
entourage. Bientôt, un événement dramatique va susciter sa
curiosité. Le fils d'un riche voisin est kidnappé. Seul indice, un
message sibyllin qui commence par ces mots : F comme fourmi...
Qu'est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, Francesca entame sa
propre enquête au nez et à la barbe de Rick Bragg, le nouveau
préfet de police, exaspéré par ce détective en jupon qui n'a peur
de rien.
Une série rééditée pour la énième fois en espérant cette fois fois-ci qu'elle le soit entièrement.
J'ai
lu ce livre, il y a plusieurs années.
Une
valeur sure en matière de romance historique.
Une série rééditée pour la énième fois en espérant cette fois fois-ci qu'elle le soit entièrement.
J'ai
vraiment adoré.
Ce personnage de
femme forte, fragile, intelligente, indépendante mais aussi
marginale au vue de ses aspirations m'a vraiment captivée. Je l'ai
littéralement dévoré ainsi que la suite. J'ai vraiment été très
frustré que la série ne soit pas intégralement publiée.
De
fait, j'en garde une certaine amertume quant à cette série.
— Je...
j'espère que je ne vous dérange pas.
Elle
avait tout oublié du discours qu'elle avait si soigneusement
préparé, et sa nervosité allait croissant. Elle jeta un regard à
sa gauche, et aperçut un petit salon avec un piano et des meubles
victoriens, puis à sa droite, là où s'ouvrait une salle à manger
intime. Il devait y avoir deux ou trois chambres à l'étage,
supposa-t-elle.
— Comment
pourriez-vous me déranger ?
Il
souriait à peine et son accent texan était un peu plus prononcé
que de coutume. D'une douceur de miel. Presque hypnotisant.
— Il
n'est guère courant de se présenter chez un gentleman à cette
heure matinale, débita-t-elle d'une traite.
— Il
n'y a rien de courant chez vous, Francesca.
Il
la fixait sans ciller, et son léger sourire n'avait pas disparu.
— Vous
m'apportez un nouvel indice ? hasarda-t-il.
Elle
se répéta sa phrase précédente, essayant d'en décrypter le sens.
Devait-elle y voir un compliment?
— Malheureusement
non, répondit-elle avec un temps de retard.
— Je
suis déçu.
Elle
battit des paupières. Quelque chose n'allait pas...
Il
se décida enfin à s'approcher d'elle.
Elle
ne parvenait pas à quitter son visage des yeux. Elle était à
présent si tendue qu'elle respirait avec difficulté. Il sourit
davantage, révélant des fossettes, puis soudain il fut près d'elle
et tendit les mains.
Elle
sentit ses genoux se dérober sous elle, mais il la retint par les
épaules, et, l'espace d'un instant, elle se retrouva dans ses bras.
Toutes sortes de pensées folles se bousculaient dans sa tête.
— Francesca...
Elle
leva les yeux vers lui.
— Oui
? fit-elle d'une voix étranglée.
— J'essaie
de prendre votre manteau.
Elle
comprit tout à coup qu'il voulait simplement la débarrasser de son
vêtement pour le remettre à Peter dont elle avait complètement
oublié la présence. Elle sursauta et, rougissante, se hâta de se
dévêtir. Alors qu'elle ôtait son chapeau, deux longues épingles à
cheveux s'échappèrent de son chignon, et tombèrent sur le sol.
Comme tous deux se penchaient pour les ramasser, leurs mains se
rencontrèrent.
Elle
se redressa d'un bond.
Il
récupéra les épingles et les tendit à Peter, qui s'éclipsa
aussitôt.
Francesca
se sentait aussi mûre qu'une gamine de douze ans...
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