C’est
drôle qu’il m’ait fallu toutes ces années et toutes ces
souffrances pour comprendre que garder un secret ne change pas le
passé. Le secret ne corrige pas nos erreurs, ne répare pas les
choses que nous avons brisées. Il ne fait que maintenir ouvertes les
blessures de nos cœurs et bloque la lumière qui permettrait au
bonheur de s’épanouir.
À
seulement 21 ans, la jeune Maggie – trop belle, trop libre, et
dotée d’un magnétisme auquel peu d’hommes résistent – refuse
le conformisme ambiant et annule le mariage qui devait l’unir à
William Bailey le seul homme qui croyait que son cas n’était pas
désespéré. Un an plus tard il s’apprête à épouser sa soeur. À
moins que Maggie ne lui demande d’y renoncer…
Toujours sous le charme de son ex-petit ami et mari de sa soeur, elle rencontre Asher Logan, star de rock excessif, qui l’attire irrésistiblement. Il est l’un des rares à percevoir ses fêlures sous son masque, et la pousse à cesser de faire semblant. Asher va prendre un malin plaisir à explorer les préférences de Maggie en matière d’érotisme. Mais, entrer dans cette spirale amoureuse avec lui, conduirait Maggie à lui révéler ses secrets les plus vils et à lui pardonner les siens.
Avec le poids que son passé fait peser sur ses épaules, va-t-elle choisir l’homme qui la soutient ou l’homme qui l’autorise enfin à lâcher prise ?
Toujours sous le charme de son ex-petit ami et mari de sa soeur, elle rencontre Asher Logan, star de rock excessif, qui l’attire irrésistiblement. Il est l’un des rares à percevoir ses fêlures sous son masque, et la pousse à cesser de faire semblant. Asher va prendre un malin plaisir à explorer les préférences de Maggie en matière d’érotisme. Mais, entrer dans cette spirale amoureuse avec lui, conduirait Maggie à lui révéler ses secrets les plus vils et à lui pardonner les siens.
Avec le poids que son passé fait peser sur ses épaules, va-t-elle choisir l’homme qui la soutient ou l’homme qui l’autorise enfin à lâcher prise ?
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le site Blue-moon.fr, vous pourrez lire en exclusivité le 1er
chapitre. Cliquez sur la couverture Vf pour vous y rendre.
Une
très belle histoire mais qui ne m'aura pas plu pour les raison que
j'attendais.
D'abord
on a l'impression d'un triangle amoureux à la manière de la romance
New Adult de ces derniers temps comme le très réussi Indécise de
S.C Stephens. Il n'en est rien ou plutôt si. Les trente premières
pages laissent envisager un triangle amoureux compliqué. La
narration se fait à trois voix ce qui renforcent ce sentiment mais
très vite, on voit bien qu'il n' y a pas vraiment de choix et il n'y
a vraiment qu'une seule narration et c'est celle de Maggie.
J'ai
donc trouvé que la voix de William est un peu superficiel surtout
qu'elle s'efface au fur et à mesure que l'histoire entre Asher et
son ancienne fiancée se dessine.
Ce
sera le reproche que je ferai à ce livre. Il y a des
invraisemblances ou des grosses ficelles – au choix. C'est ce qui
m'empêche d'en faire un coup de cœur.
Cependant
moi qui suit plutôt portée sur les héros, je dois dire qu'ici
c'est vraiment l'héroïne qui aura retenu mon attention. Il s'agit
d'un très beau personnage que la vie a vraiment esquinté et que
l'auteure dévoile dans toute sa fragilité, son honnêteté et sa
difficulté à se projeter dans une vie qui l'a si durement frappée.
Asher
est un personnage de Bad boy « thérapeute » qui permet à
l'héroïne de se reconstruire mais si on voit bien comment Maggie
tombe amoureuse de lui, l'inverse est plus compliquée. On a
l'impression qu'il tombe raide dingue d'elle très vite sans qu'on
sache pourquoi. Surtout qu'il est décrit comme un homme à femmes
qui ne veut pas s'attacher. Ça c'était une des grosse ficelles dont
je parlais plus haut.
Je
le conseille quand même surtout pour le personnage de Maggie qui m'a
vraiment touché et qui est une belle héroïne qu'on avait pas
l'habitude de lire.
Je mets aussi la
playlist musicale proposée par Lexi Ryan, à la fin de l'article.
Je
pose la main sur sa main blessée.
– J’ai
toujours été incapable de te détester, Maggie. Pas plus lorsque tu
étais la petite peste d’à côté que quand tu m’as brisé le
cœur en me quittant.
Elle
lève sa main valide jusqu’à mon visage, les yeux rivés sur les
miens.
– J’ai
été idiote.
Elle
se penche vers moi et nos lèvres se frôlent.
Une
bouffée de désir, impérieuse, me traverse comme une décharge
électrique.
– Me
demanderais- tu de la quitter ? Me le dirais-tu si tu avais
toujours besoin de moi ? je murmure sur ses lèvres.
Elle
tressaille comme si je l’avais frappée.
– Je
ne peux pas lui faire ça.
L'extrait
Je
tends la main vers lui, je caresse les muscles durs de son torse et
je descends le long de son ventre, mais il saisit brusquement mon
poignet, m’empêchant de le prendre dans ma main.
– Laisse-moi faire,
grogne-t-il, en immobilisant mes mains sous les siennes.
Sa
bouche se fraie un chemin le long de mon cou et entre mes seins. Il
appuie sa langue sur mon nombril et remonte en léchant jusqu’au
pouls qui bat dans le creux de mon cou. Je suis exposée, et mon
excitation se concentre entre mes jambes, créant une tension
douloureuse et merveilleuse à la fois.
Lorsque
je rejette la tête en arrière en fermant les yeux, je sens son
souffle sur mon oreille.
– Ouvre
les yeux. Regarde-moi.
Je
lui obéis. Il pose ses lèvres sur un de mes seins puis sur l’autre,
faisant durcir mes tétons. Puis il se penche plus bas et ouvre la
bouche contre mon ventre. Il passe les mains derrière mes genoux et
fait plier mes jambes sur le côté, bandant les muscles de ses
épaules, jusqu’à ce que mon intimité soit complètement offerte
à son regard. Ma respiration haletante s’accorde au rythme rapide
auquel sa poitrine se soulève quand il s’arrête pour me regarder.
Quand je ne peux plus soutenir son regard posé sur la partie la
plus intime de mon anatomie, je serre les genoux. Il arrête mon
geste en appuyant des pouces sur l’intérieur de mes cuisses.
– Tu
es belle, murmure-t-il, en levant enfin les yeux pour croiser les
miens. Si belle que je ne vais pas te laisser te cacher de moi.
Il
baisse la tête et envoie un souffle frais sur mon sexe exposé.
Un
petit cri s’échappe de mes lèvres.
– Laisse-moi
t’embrasser là. Laisse-toi faire.
– Asher…
Sa bouche est si près, mon corps vibre, presque douloureusement.
Il
baisse la tête et pose ses lèvres sur moi. Son souffle, ses lèvres,
sa langue sur moi et contre moi. Et c’est si bon, si
extraordinaire. La vue de sa tête brune entre mes jambes, la façon
dont ses muscles se tendent. Je regarde, je ressens et je me laisse
engloutir dans le plaisir que sa bouche me donne en s’activant,
titillant et m’explorant.
À
un moment, il lâche une de mes jambes et glisse deux doigts
profondément en moi pendant que ses lèvres se referment sur mon
clitoris. Je pense que je crie et je relève les hanches, me
balançant sous l’action de ses doigts et de sa bouche. Ses doigts
se crispent sur mes cuisses et il repousse mon genou encore plus
loin, m’ouvrant encore plus pour laisser entrer ses doigts et sa
bouche. Et je vole en éclats, mon sexe palpitant sur ses doigts,
gonflé et repu contre sa bouche.
À
peine ai-je repris mes esprits qu’il se lève, renversant la chaise
dans sa hâte. Il enfile un préservatif sur son sexe et me pénètre
doucement. Les mains serrées sur mes hanches, Asher me regarde droit
dans les yeux tandis que je me balance sur lui. Je voudrais fermer
les yeux – me laisser emporter par la sensation qui
envahit la totalité de mon sexe tendre –, mais je ne le fais
pas. Pour lui. Pour moi.
L'extrait
Je
bats en retraite d’un pas hésitant. La femme pose sur moi un
regard furieux et je comprends immédiatement que je ne devrais pas
me trouver là. La jalousie qui s’affiche sur ses traits ne fait
aucun doute, pas plus que le mépris que je lis dans ses yeux quand
elle me dévisage.
– Qu’est-ce
que vous venez
faire ici ? s’exclame-t-elle avec une moue dédaigneuse.
Elle
ne semble pas du tout gênée par sa nudité, alors que je croise les
bras sur mon soutien-gorge en reculant instinctivement.
– Hé,
c’est quoi toutes ces bougies ? Tu veux foutre le feu à la
maison ?
La
femme ouvre de grands yeux et son visage me fait penser à une fleur,
fermée en me voyant et qui s’épanouit en entendant sa voix.
– Je
suis au lit, bébé, crie-t-elle, son regard calculateur toujours
rivé sur le mien. Mais tu vas devoir sortir les ordures avant qu’on
commence.
Asher
tourne le coin et s’immobilise en voyant la femme sur le lit.
J’attends
qu’il clarifie la situation. Qu’il lui demande ce qu’elle fout
dans son lit. Qu’il la flanque à la porte.
– Juliana,
dit-il, et son regard va et vient entre elle et moi.
Juliana ?
La mère de sa fille ? Ils sont toujours ensemble ?
– Je
suis revenue à la maison, dit-elle d’un ton mielleux. Tu ne viens
pas embrasser ta petite femme ?
– Ta
femme ?
Je
fais un autre pas en arrière en faisant tomber une bougie. De la
cire fondue m’éclabousse le pied et s’étale sur le parquet
ciré. Merde ! Je fais un bond de côté, je me suis brûlée.
– Juliana,
habille-toi !
Puis
il se tourne vers moi.
– Je
croyais que nous ne devions nous retrouver que dans deux heures.
Je
le regarde, médusée. Je dois rêver. Ce n’est pas possible
autrement. C’est un affreux cauchemar. Il y a une femme nue dans
son lit qui prétend être sa femme et il me parle comme si c’était
de ma faute parce que je suis arrivée en avance ?
– Tu
es marié ?
– Bien
sûr qu’il est marié, dit Juliana en venant vers nous.
Ses
seins sont ronds et fermes et ses hanches saillent sur sa silhouette
effroyablement mince.
Je
secoue la tête.
–
C’est
une plaisanterie ?
Ou
un rêve. Une mauvaise blague ou un mauvais rêve. Mais la cire qui
refroidit en durcissant sur mon pied est bien réelle et je pense que
l’homme que j’aime ne me ferait pas une blague aussi cruelle.
– Maggie,
dit Asher d’une voix douce. Juliana est la mère de Zoé. Je t’ai
parlé d’elle.
– Tu
ne m’as pas dit que tu étais marié avec elle.
Son
regard va de l’une à l’autre rapidement et il serre les dents un
moment avant de répondre.
–
On
ne peut plus parler de mariage. C’est juste un détail technique.
J’ai
l’impression de tomber et d’être brutalement arrêtée dans ma
chute. Je suis suspendue dans le temps.
Juliana
lui passe un bras autour de la taille et il la repousse.
– Tes
vêtements !
gronde-t-il.
J’arrive
à peine à respirer. Ça y est. J’ai la preuve que je resterai
toujours une pute briseuse de ménages.
J’ignore
combien de temps je reste plantée là, les yeux rivés sur elle
tandis qu’elle sort un t-shirt de son tiroir comme si elle était
chez elle, puis les yeux rivés sur lui qui me répète :
– Maggie,
écoute-moi.
Quand
Juliana revient vêtue du t-shirt à l’effigie du groupe, celui-là
même avec lequel j’ai fait la visite de la maison la semaine
dernière, j’ai envie de vomir. Elle a les bras croisés sous sa
poitrine.
– C’est
à cause d’elle que tu me quittes ?
Qu’il
la quitte ?
– C’est
la mère de ton enfant, dis-je pour essayer de clarifier la
situation, pour comprendre ce qui se passe.
Seigneur,
qu’est-ce que j’ai fait ?
– Nous
ne sommes plus ensemble, explique Asher. Nous sommes séparés depuis
plus d’un an. Nous sommes en train de divorcer.
Juliana
me regarde ironiquement.
– C’est
à cause de vous qu’il m’a envoyé ces papiers de divorce ?
Hein ? Il me quitte pour une espèce de gamine sortie d’un
trou paumé !
Je
ne lui dis pas que je ne suis plus une gamine. Je ne lui dis pas que
je ne savais pas qu’il était marié.
Je
ne dis rien parce que je n’ai plus aucune excuse et je n’en
trouve pas de nouvelle qui vaille la peine.
Je
me dirige en trébuchant vers la porte.
– Maggie,
ne t’en va pas.
Je
secoue la tête.
À
Juliana ? À Asher ? À moi-même ?
– Je
ne vais pas laisser une espèce d’étudiante dépravée briser mon
mariage, crie Juliana.
La
colère suinte de chacun de ses mots. Et elle a le droit d’être en
colère. Je mérite sa colère.
Asher
me suit en m’appelant, mais je cours et quand j’arrive dans
l’escalier, je l’entends derrière moi, il se rapproche, il est
plus rapide que moi. Je perds l’équilibre et je descends les
dernières marches sur les fesses. Je pousse un cri en atterrissant
sur les dalles du hall, mais je me relève et je tends la main vers
la poignée de la porte.
– Maggie,
ne t’en va pas. Pas comme ça.
Il
pose la main brutalement sur la porte, m’empêchant de l’ouvrir.
– Parle-moi.
J’ai
les mains qui tremblent, mais je réussis à lâcher la poignée et à
redresser les épaules. Quand je lui fais face, son visage angoissé
est tout près de mien et je déteste l’envie que j’ai de me
blottir contre lui. Je me déteste d’avoir envie d’écouter ses
explications, d’être tentée de trouver des excuses. Pour lui.
Pour moi.
– J’ai
cru que tu savais, dit-il doucement.
– Comment
voulais-tu que je sache ?
Seigneur,
ça me fait mal de parler, tellement j’ai la gorge encombrée par
les bribes de mon orgueil blessé. De mon cœur brisé.
– Ça
n’a jamais été un secret, Maggie. Tu ne me l’as jamais demandé,
alors j’ai supposé que tu étais au courant.
– Ce
n’était pas à moi de poser la question.
Les
larmes me montent aux yeux. Des larmes. Qu’il
aille se faire foutre !
– Juliana
et moi ne vivons plus ensemble depuis des années, mais nous n’étions
pas prêts, ni elle ni moi, à admettre que tout était fini entre
nous.
Il
me caresse le visage. Je le laisse faire parce que
je suis une conne. Du pouce, il me soulève le menton jusqu’à ce
que nos regards se croisent.
– J’étais
trop apathique pour prendre la décision. Jusqu’à ce que je te
rencontre.
Une
seule larme chaude roule sur ma joue.
– Asher,
dis-je doucement.
– Dis-moi
ce que tu attends de moi, Maggie. Je ferai ce que tu veux. Tu le
sais. Tout ce
que tu veux.
– Je
veux que tu sois honnête avec moi.
– Je
ne t’ai jamais menti.
– Es-tu
marié, oui ou non ?
Son
visage se tord de douleur.
– Oui,
mais…
Je
pose un doigt sur ses lèvres.
– Non,
fais-je en secouant la tête. J’ai entendu assez de mais comme
ça. Je ne suis plus la fille crédule qui croit tout ce qu’on lui
dit. Je ne serai pas cette femme-là pour toi. Je ne serai plus cette
femme – pour personne.
– Mais
tu n’es
pas cette
femme. Je suis amoureux de toi, Maggie. Mon mariage n’existe plus.
– Ils
disent tous ça, dis-je en éclatant d’un rire hystérique avant de
poursuivre : Et le plus ironique, c’est que c’est toi qui
m’as permis de ne plus y croire en me donnant la possibilité
d’avoir de l’estime pour moi-même.
– Ne
me mets pas dans le même sac que les autres, dit-il les mâchoires
serrées. Je ne suis pas comme eux.
– Laisse-moi
partir, Asher. Si tu m’aimes vraiment, ne me demande pas de rester.
Ne me rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne sont déjà.
Il
me regarde intensément pendant un long moment, comme s’il pouvait
me forcer à voir les choses de son point de vue. Quand il baisse la
main et s’écarte de la porte, je sors en courant avant de changer
d’avis.
L'extrait
– Tu
sais bien que ce n’est pas la seule chose qui m’arrête.
– Tu
en sais trop sur moi, dis-je en murmurant. Je comprends que tu ne
veuilles pas de moi. Tu as trop réalisé qui je suis vraiment.
Seigneur,
c’est tellement pathétique que je n’ai pas besoin d’attendre
d’être au matin pour me détester.
Il
pousse un grognement et me serre contre lui tellement fort que je
sens son érection contre mon ventre.
– Maggie.
Sa
bouche est tout contre mon oreille et je sens la chaleur de son
souffle quand il dit mon nom.
– Tu
crois que je ne désire pas la même chose que toi ? dit-il à
voix basse pour que je sois seule à l’entendre, et un frisson de
plaisir me traverse tout le corps.
– Tu
crois que je ne ferme pas les yeux pour me souvenir de la sensation
exacte que ça me procure de glisser ma main entre tes jambes pour te
trouver toute mouillée et gonflée juste pour moi ?
Ces
mots me coupent le souffle et mon cœur bat la chamade. Je baisse les
yeux, incapable de le regarder quand il dit ces choses-là. C’est
trop intense.
– Tu
crois que je n’ai pas imaginé ce que ce sera d’écarter tes
jambes et de te goûter.
Ma
respiration devient sifflante et, quand je lève les yeux, je croise
son regard brûlant de désir.
– J’ai
envie d’être en toi, Maggie. Je te veux dans mes bras et dans mon
lit, et c’est là que je te prendrai.
Il
enroule une mèche de mes cheveux sur ses doigts et tire doucement
pour me faire lever le menton et m’obliger à le regarder dans les
yeux de nouveau.
Je
déglutis.
– Qu’est-ce
qui t’en empêche ?
Il
parcourt le bar du regard et je ne suis pas étonnée de le voir
s’arrêter sur Will. Will est un habitué de cet endroit. Est-ce la
raison pour laquelle je continue à y venir ? Parce que je sais
qu’il ne manquera pas d’y faire une apparition ?
– Tu
m’as vue l’embrasser, dis-je. Pourquoi ne me détestes-tu pas ?
Asher
arrête le balancement de ses hanches pendant une fraction de seconde
avant de recommencer à danser comme si je n’avais rien dit.
– Je
l’ai embrassé. Tu n’as pas vu ? J’étais venue avec toi
et je l’ai embrassé.
Il
passe les doigts sur ma taille, frôle mon ventre de son pouce, passe
le bout des doigts sur la courbe de mes hanches.
– Il
y a des choses que tu sais, dis-je en m’écartant pour l’obliger
à m’écouter. Tu sais certaines choses que personne d’autre ne
sait. Que personne d’autre n’a le
droit de
savoir. Est-ce que tu comprends ça ? Tu ne devrais pas avoir
envie d’être avec moi. Tu devrais avoir envie d’être avec
quelqu’un… de mieux.
– Je
n’en ai rien à foutre de ce qui serait mieux. Je te veux, toi.
Il
repose les mains sur moi et j’ai l’impression d’être au bord
d’un précipice, comme si j’allais glisser et perdre tout
contrôle.
– Je
me demande sans arrêt quand tu vas disparaître, dis-je. Quand tu
vas laisser tomber.
– Tu
veux que je laisse tomber ? Parce que si j’en juge à la façon
dont il te regardait la semaine dernière, Maggie, je peux t’assurer
que si tu le veux, il est à toi.
Je
bats des paupières. Krystal m’a dit exactement la même chose,
mais ils ne comprennent pas que ce n’est pas si simple.
– Et
si c’est toi que je veux ? je lui demande doucement.
– Je
suis là, non ?
– C’est
vrai. Tu reviens toujours. Pourquoi ? C’est quoi, ce qu’il y
a entre nous ?
Il
me glisse tendrement la main dans les cheveux et attire ma tête
contre lui.
– C’est
ce que tu veux que ce soit, ma beauté. À une exception près.
– Laquelle ?
– Ce
n’est pas une simple histoire de sexe. Et c’est justement pour
çaque
je ne veux pas coucher avec toi. Je ne veux pas que ce ne
soit qu’unehistoire
de sexe.
Cela
me fait sourire.
– Pourquoi
moi, Asher ? Je ne suis qu’une petite pute provinciale qui
traîne un tas de valises. Tu pourrais avoir n’importe qui.
Je
sens son cœur battre contre ma joue, et son rythme régulier ne fait
qu’augmenter ma perplexité.
– Pourquoi
moi ?
– Mon
chou, quand tu auras la réponse à cette question, nous ne parlerons
plus.
Je
m’écarte de lui et je le regarde en clignant des yeux.
– Tu
seras parti ?
Il
ébauche un sourire.
– Je
serai en toi.
Ani
DiFranco, « 32 Flavors »
Nine
Inch Nails, « Perfect Drug »
P!nk,
« Slut Like You »
Cold
Play, « Fix You »
The
Fray, « How to Save a Life »
P!nk
featuring Nate Ruess, « Just Give Me a Reason »
Muse,
« Madness »
Nine
Inch Nails, « Hurt »
Ani
DiFranco, « Gratitude »
Labrinth
featuring Emeli Sandé, « Beneath Your Beautiful »
Rihanna
featuring Mikki Ekko, « Stay »
Ani
DiFranco, « Amazing Grace »
Josh
Radin, « When You Find Me »