Retiens
ton souffle,
je vais agir en homme adulte pour la première et probablement la
dernière fois de ma vie. Garde les yeux bien ouverts.
Sean
McCloud doit protéger la femme qu’il n’a
jamais cessé d’aimer :
Liv Endicott. Il y a bien des années, Sean
a dû la repousser pour sauver la vie de la jeune femme. Mais les
voilà de nouveau proches, très
proches… pour la même raison.
Le jour même où un pyromane met le feu à la librairie de Liv dans une petite ville des montagnes de l’état de Washington, elle découvre que le destin n’en a pas fini avec elle. Au milieu de la fumée, des décombres et des larmes apparaît Sean McCloud, appelant son nom. Il ressemble en tous points à l’homme qu’il était autrefois – cet homme qu’elle désire encore. Mais le désir ne veut pas dire faire confiance, et elle n’ose le laisser trop approcher. Mais un tueur impitoyable est sur ses traces, et elle mourra à moins qu’ils ne joignent leurs forces pour déterrer une terrible vérité – tout en succombant l’un pour l’autre dans une brûlante passion.
Le jour même où un pyromane met le feu à la librairie de Liv dans une petite ville des montagnes de l’état de Washington, elle découvre que le destin n’en a pas fini avec elle. Au milieu de la fumée, des décombres et des larmes apparaît Sean McCloud, appelant son nom. Il ressemble en tous points à l’homme qu’il était autrefois – cet homme qu’elle désire encore. Mais le désir ne veut pas dire faire confiance, et elle n’ose le laisser trop approcher. Mais un tueur impitoyable est sur ses traces, et elle mourra à moins qu’ils ne joignent leurs forces pour déterrer une terrible vérité – tout en succombant l’un pour l’autre dans une brûlante passion.
Je
suis fan de cette auteur même si du coup j'ai lu Brûlant comme
la braise et que je peux dire que tous ses livres ne se valent
pas. En tout cas avec la série des frères McCloud, je n'ai jamais
été déçu.
Il
intègre la collection passion intense aux éditions j'ai lu et il a
bien sa place dans cette collection. Le héros ne pense qu'au sexe.
Trop.
On est pas loin de la pathologie, du réflexe compulsif.
Malgré
cela, je l'ai bien aimé.
Pourquoi ?
C'est
un héros atypique qu'à brossé l'auteure. Il est loin du macho
inébranlable et incapable de communiquer avant la toute fin du
livre (héros trop récurrents!)
Sean
est beau, marrant, très (trop) porté sur le sexe mais c'est aussi
un peu looser et obsessionnel. Il n'est pas forcément le héros à
qui tous les mecs voudraient ressembler mais l'auteure nous le rend
vraiment attachant à cause de sa sensibilité exacerbée.
Je
le conseille !
Une belle histoire d'amour.
— Retiens
ton souffle, je
vais agir en homme adulte pour la première et probablement la
dernière fois de ma vie. Garde les yeux bien ouverts.
— Arrête,
tu es ridicule…
— C’est
ce que j’essaie de faire, dit-il. Mais j’ai besoin de ton aide.
Dis-le clairement et simplement, avec des mots que même un idiot
comme moi peut comprendre. Dis : sors de ma chambre, Sean, et ne
m’approche plus jamais.
Elle
déglutit pour tenter de dénouer sa gorge.
— Et
tu partiras ?
— Et
je partirai.
Les
secondes s’égrenèrent. Il la fixait en silence.
L'extrait
:
Il
écarta son visage.
— Trop
tard pour me snober. Nous avons passé le point de non-retour il y a
à peu près… trois orgasmes.
— N’essaie
pas de t’imposer par la force, espèce de brute !
— Sinon
quoi ? Tu appelleras papa et maman ou encore ce faux-cul de
Blair Madden pour te sauver ? J’aimerais te voir leur
expliquer pourquoi tu es nue et couverte de sueur.
— Va
au diable, Sean !
Il
déposa une pluie de baisers sur ses seins, puis sur son ventre.
— Si
je me mettais à genoux pour recueillir encore un peu de ce fluide
royal.
Liv
se débattit en vain. Il avait plaqué les mains sur ses hanches et
embrassait son sexe, glissant sa langue experte entre ses lèvres
humides.
— Arrête,
le supplia-t-elle. Je ne peux plus le supporter…
Il
écarta son visage pour la regarder.
— Lorsque
tu auras joui tout ton soûl, tu seras en position de m’éjecter.
L'extrait
:
Il
s’était lentement retiré avant de se pencher sur elle pour
glisser sa langue sur son sexe humide. Elle haleta, les muscles
tendus à se rompre.
— Qu’est-ce
que tu… Seigneur, Sean, arrête ça !
— Ne
me punis pas, la supplia-t-il. Cruelle princesse. Je ferai tout ce
que tu voudras. Ne me laisse pas sur le côté, c’est tout ce que
je te demande. Votre Majesté, je vous en supplie…
— La
ferme !
Elle
se tortilla pour lui échapper.
Il
sourit. Les yeux de Liv étincelaient et il pouvait deviner qu’elle
se retenait pour ne pas exploser de rire. C’était bon signe.
— Alors ?
demanda-t-il doucement.
Elle
détourna le regard, les joues enflammées.
— Comment
veux-tu le faire ?
— À
toi de décider. Par-derrière, à quatre pattes. Contre le mur.
Chevauche-moi comme un cow-boy. Tout ce que tu voudras. Honneur aux
femmes.
— Je
ne tiens plus suffisamment sur mes jambes pour me lancer dans de
folles acrobaties, dit-elle timidement.
Il
lui tendit la main.
— Alors
allonge-toi sur le lit, suggéra-t-il.
L'extrait
:
Il
se força à déglutir pour avaler le nœud qui s’était formé
dans sa gorge. Puis il se retira et se détourna d’elle, en quête
du sac plastique où il déposa son préservatif.
— Sean ?
Est-ce que… Est-ce que ça va ?
Le
son de sa voix n’était qu’un murmure étouffé.
— Ça
va très bien, dit-il d’une voix épaisse. Tu es un super coup,
princesse.
Sur
ces mots, il disparut dans la salle de bains et s’aspergea les yeux
d’eau jusqu’à faire disparaître ses larmes.
Ensuite,
il reprit son masque d’indifférence avant de retourner dans la
chambre. Il enfila son jean et sa chemise sans accorder un regard à
Liv, puis reprit les armes qu’il avait déposées sur la table de
chevet. Toujours en silence, il entreprit de remettre ses bottes.
Elle le regardait, immobile, sa robe de chambre étroitement refermée
sur son corps.
— Sean ?
dit-elle d’une petite voix.
Il
l’ignora et attrapa son téléphone, posé sur la commode.
— Qu’est-ce
que tu fais avec mon portable ?
— J’enregistre
mon numéro dans tes contacts. Si tu es en manque, envoie-moi un SMS.
Je serai là dans la minute, prêt à rendre service.
— Pourquoi
es-tu aussi froid ? murmura-t-elle.
Il
se tourna vers elle, les sourcils froncés.
— Quoi ?
Je n’ai pas été assez chaud pour toi ?
— Ce
n’est pas ce que… Oh, je vois. Tu te métamorphoses de nouveau.
Tu te transformes en horrible Sean, c’est ça ?
Il
haussa les épaules.
— Peu
importe, je serai toujours dur pour toi. Tu me trouveras à la lettre
O, comme objet sexuel, dans ton répertoire.
Il
reposa l’appareil sur la commode et ouvrit la porte.
L'extrait
:
Mauvaise
idée. Il s’appuya à la rambarde de sécurité et vomit, les
poings serrés, les yeux remplis de larmes. Ça craignait vraiment un
max ! Il était du genre souple, mais toute cette gymnastique
émotionnelle ne faisait pas partie de son répertoire.