Ce
qui l'attirait par-dessus tout, c'était l'idée qu'un jour, pour
l'homme qui trouverait la caresse appropriée et les mots justes, ce
regard impénétrable s'animerait d'une passion brûlante.
Une situation
désespérée a conduit Vérity Ashton à changer de nom et à fuir
sa famille : elle est désormais Soraya, la courtisane la plus
désirée de Londres. Le duc de Kylemore décide d'en faire sa femme,
et faisant fi de la société, il l'enlève. Malgré son désir
d'indépendance, Vérity a du mal à résister à cet homme qui lui
offre sa tendresse.
Le duc de Kylemore la connaît sous le nom de Soraya, la plus célèbre courtisane de Londres. les hommes se battent en duel pour obtenir un moment en sa compagnie. Et seul lui est presque parvenu à la dompter, ou presque. Défiant la société de son époque, il a voulu en faire son épouse ; puis, elle a disparu complètement de la surface de la terre.
Des circonstances très dures ont contraint Verity Ashton à vendre son innocence et à changer de nom. Mais Kylemore a détruit ses plans d’une vie respectable quand il a découvert sa cachette. Il la kidnappe et la conduit à son pavillon de chasse en Ecosse, où il veut la faire se soumettre.
Là, il la séduit de nouveau. Verity passe nuit après nuit avec lui, dans son lit... et bien qu’elle rêve encore d’indépendance et de fuite, elle sait qu’elle ne pourra jamais échapper à l’amour inattendu et inopportun qu’elle éprouve pour son amant.
Le duc de Kylemore la connaît sous le nom de Soraya, la plus célèbre courtisane de Londres. les hommes se battent en duel pour obtenir un moment en sa compagnie. Et seul lui est presque parvenu à la dompter, ou presque. Défiant la société de son époque, il a voulu en faire son épouse ; puis, elle a disparu complètement de la surface de la terre.
Des circonstances très dures ont contraint Verity Ashton à vendre son innocence et à changer de nom. Mais Kylemore a détruit ses plans d’une vie respectable quand il a découvert sa cachette. Il la kidnappe et la conduit à son pavillon de chasse en Ecosse, où il veut la faire se soumettre.
Là, il la séduit de nouveau. Verity passe nuit après nuit avec lui, dans son lit... et bien qu’elle rêve encore d’indépendance et de fuite, elle sait qu’elle ne pourra jamais échapper à l’amour inattendu et inopportun qu’elle éprouve pour son amant.
J'ai beaucoup ce
livre qui dépeint la passion de nos deux héros de manière
originale. Justin le héros comprend la profondeur des sentiments
qu'il porte à sa maîtresse lorsqu'il la perd.
Il décide de la
récupérer par tous les moyens.
Chapitre
1
Londres,
1825
Justin
Kinmurrie, duc de Kylemore, jeta un coup d'œil à la femme qui
gisait, épuisée, au milieu des draps en désordre. Il soupçonnait
fortement cette fatigue d’être feinte, mais il avait pris trop de
plaisir pour tenir rigueur à sa maîtresse de cette légère
exagération.
Il
délaissa un instant le nœud compliqué de sa cravate pour
contempler le corps magnifique, les longues jambes, l'arrondi
voluptueux des hanches, le ventre délicatement bombé, les seins
splendides entre lesquels s'était niché le somptueux rubis
cœur-de-pigeon qu'il lui avait offert deux heures plus tôt pour
célébrer le premier anniversaire de leur liaison.
Son
regard s'attarda un délicieux instant sur les deux globes d'albâtre
couronnés de deux mamelons roses avant de remonter jusqu'au visage à
l'innocence digne d'une madone de la Renaissance.
Même
après tout ce temps, le contraste entre la sensualité de ce corps
de courtisane et l'angélisme de ce visage virginal suscitait en lui
une émotion toute masculine.
Elle
était belle à damner un saint.
C'était
la femme la plus célèbre de Londres, et elle lui appartenait.
Elle
constituait pour lui un signe extérieur de richesse, au même titre
que son élégante garde-robe, ses tableaux de prix, ses célèbres
écuries et ses vastes domaines.
— Voulez-vous
que j'appelle Ben Ahbood pour vous aider à vous habiller?
suggéra-t-elle.
Comme
toujours, son magnifique regard gris clair, limpide comme un
ruisseau, restait aussi impassible que son ravissant visage. Il se
demandait parfois si le charme fascinant qu'elle exerçait sur lui -
en dehors de ses qualités de courtisane -ne résidait pas dans le
suprême détachement qu'elle affichait en toutes circonstances.
Non,
il y avait plus, beaucoup plus...
Ce
qui l'attirait par-dessus tout, c'était l'idée qu'un jour, pour
l'homme qui trouverait la caresse appropriée et les mots justes, ce
regard impénétrable s'animerait d'une passion brûlante. Jusqu'à
présent, le duc ne s'était pas bercé d'illusions. Il savait
parfaitement qu'il n'était jamais parvenu à entamer cette réserve
d'airain et, depuis un an qu'il était son protecteur, il commençait
à croire qu'il n'y parviendrait jamais.
Comprenait-elle
à quel point son détachement était attirant? Le contraire l'aurait
surpris. Dissimuler ses émotions ne l'empêchait pas d'être aussi
intelligente qu'une renarde.
— Milord
?
— Ce
n'est pas la peine, merci.
À
la vérité, le colosse muet qui servait de factotum à sa maîtresse
et que la rumeur publique présentait comme un eunuque le mettait mal
à l'aise, mais il aurait préféré se couper un bras plutôt que de
l'avouer.