C'EST
ARRIVÉ À LAS VEGAS.
Je
ne peux pas être tenue pour responsable. Ce qui se passe à Vegas
est censé y rester, non ?
Non ?
Ouais.
Pas vraiment.
Non ?
Ouais.
Pas vraiment.
Andie est à quelques jours de se passer la corde au cou, mais il y a juste un tout petit problème. Apparemment, elle est déjà mariée. Ou quelqu'un qui porte son nom est marié à un gars de l'Oregon, et le palais de justice ne veut pas lui délivrer une licence de mariage jusqu'à ce que tout cela soit éclairci. Patauger dans la bouse de vache au son de musiques country pour rencontrer un homme qui ne se déplace qu'à dos de cheval est loin d'être l'idée qu'elle se fait d'un bon moment, mais si elle veut se marier, devenir associée au sein du cabinet où elle travaille, et avoir deux enfants et demi avant d'atteindre ses trente-cinq ans, il lui faut aller au bout de cette pagaille et l'arranger rapidement... avant que son fiancé le découvre et que tout ce pour quoi elle avait travaillé se transforme en cendres
Une
romance qui vaut le détour...
La
sauce n'a pas pris instantanément. Peut-être est-ce du à moi mais
je trouve que tout ne devient intéressant que lorsque nos deux héros
se rencontrent. Avant, tout à l'air superficiel et les personnages
très stéréotypés.
Les
points forts
Ce
petit bémol écarté, j'ai vraiment adoré. Andy est un personnage
haut en couleur et vraiment drôle. Elle devient très vite
attachante avec son plan de vie qui montre indirectement sa
fragilité.
Mack...et
bien l'héroïne salive et bien nous avec !
Que
dire...Elle a coup de foudre sous alcool et oublie son beau cow-boy
mais
pas nous !
L'histoire
est simplissime mais tout ça fonctionne car la plume de l'auteure
est vraiment gourmande, drôle, touchante...
J'attends
le deuxième tome qui met en avant Ian, le frère de Mack.
— Ne
détourne pas les yeux,
dit-il. Regarde-moi.
Je
tournai mon visage pour faire ce qu’il demandait. Ses
yeux bleus lumineux plongèrent dans les miens, gonflant mon cœur
d’une émotion écrasante. Il bougea en moi, lentement, dedans et
dehors, sans jamais détourner le regard.
Je
baissai les paupières alors que la passion enflait dans mon corps.
— Ouvre
les yeux, Andie, regarde-moi. Je veux te voir jouir.
Je
forçai mes paupières à s'ouvrir même si elles voulaient oublier
sa beauté. Je n'avais jamais regardé un homme me faire l'amour, et
c'était trop intense. Trop tout. Parce que c'était Mack.
Des
larmes apparurent alors même que mon désir augmentait.
Son
rythme s'accéléra et ma poitrine rebondit tandis que ses coups
devenaient plus insistants, plus rapides. Il ne rompit jamais le
contact visuel avec moi, même si son visage montrait l'extrême
contrôle qu'il exerçait sur son désir. Il se retenait pour moi,
attendant pour que je puisse jouir avec lui. Je soulevai encore plus
les hanches, le prenant plus profondément en moi.
J'étais
fascinée. Il marquait mon cœur au fer rouge, me montrant qu'il
allait m'aimer que je le veuille ou non, et que j'étais à lui et à
personne d'autre. Personne n'avait jamais insisté pour m'aimer comme
ça avant. Les larmes coulèrent de mes yeux jusqu'à mes oreilles
tandis que l'orgasme se formait. J'étais au bord du précipice d'un
grand abîme, un endroit où je pourrais facilement me perdre et ne
jamais retrouver mon chemin.
— Je
t'aime, Andie Marks MacKenzie. Je ne vais pas te laisser partir.
Je
sanglotai, mais ne détournai pas le regard. De la sueur coula de son
cou et atterrit sur mes seins, chatouillant ma peau en glissant vers
mes côtes. Je soulevai mes jambes et plaçai mes mains sur ses
fesses pour pouvoir l'enfoncer plus profondément en moi. Je voulais
sentir chaque centimètre de lui remplir le besoin que j'avais de
lui. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Nous étions en train de ne
faire plus qu'un, et je ne voulais pas manquer ça. Ce serait la
seule et unique fois de ma vie que j'aurais ça. Aucun homme ne
pourrait jamais se mesurer à la norme que venait de fixer Mack.
Son
expression devint orageuse. Ses sourcils se rapprochèrent et ses
lèvres se serrèrent en une ligne mince. La sueur perlait sur son
front et coulait de son visage sur le mien. Il gémit, son corps se
déplaçant rapidement, son membre s'épaississant.
La
sensation d'être étirée et le glissement facile jusqu'au plus
profond de mon être, combinés à son intense concentration et ses
mots d'amour... c'était trop. Trop pour mon corps et trop pour mon
âme.
Les
sensations de chaleur et de flottement entre mes jambes où nos corps
étaient joints prirent la relève, laissant tous mes réticences,
mes doutes et mes soucis derrière moi. Je m'accrochais à lui alors
que je criai son nom sans cesser de pleurer.
—
Regarde-moi !
grogna-t-il en descendant sur ses coudes et prenant chaque côté de
ma tête dans ses grandes mains.
J'étais
piégée dans sa vie, son visage à quelques centimètres du mien.
— Je
ne peux pas ! Je ne peux pas ! soufflai-je, mon visage se
tordant sous l'effort de gérer en même temps le chagrin et
l'orgasme.
Il
écrasa ses lèvres sur les miennes puis se raidit, son corps tout
entier devenant rigide pendant une seconde avant qu'il commence à me
marteler avec des coups durs et rapides. Sa bouche se durcit contre
la mienne, me forçant à tourner la tête.
—
Andie ! Bon
sang,
Andie !
Il
soufflait contre mon visage comme un train de marchandises tandis
qu'il jouissait en moi.
S'il
dit autre chose, je ne l'entendis pas. J'étais partie trop loin pour
entendre ou dire quelque chose de concret ; tout ce que je
pouvais faire, c'était ressentir. J'étais en train de me noyer.
L'amour, la douleur, l'espérance et un sentiment de perte se
mélangeaient dans un grand tourbillon d'émotion.
— Mack !
criai-je en m'accrochant à son dos avec chaque once de force qu'il
me restait, convulsant sous lui jusqu'à ce que les sensations
deviennent insupportables.
Mes
cris se transformèrent en larmes silencieuses que je laissai
couler.
Il
s'effondra sur moi, m'étouffant avec son poids et me distrayant de
ma tristesse. Quand j'arrivai au point où j'eus des difficultés à
respirer, il roula sur le côté, se dégageant brusquement de moi.
Je tendis la main et le giflai doucement sur le visage.
L'extrait :
—
Pourquoi
ne me laisses-tu pas tout simplement partir ?
demandai-je en le suppliant presque.
C'était
l'endroit le plus stupide au monde pour avoir cette conversation,
mais je suppose que c'était typique de moi. Aussi imprudente qu'on
pouvait l'être.
— Je
ne peux pas te laisser partir parce que tu es à moi. Et parce que je
ne supporte pas de te voir triste. Je vais arranger ça. Tu es sûre
que tu n'as pas besoin de moi là-dedans ? Je pourrais te
remonter très vite le moral, je te le promets.
Je
m'imaginai parfaitement le sourire diabolique sur son visage et je ne
pus m'empêcher d'y répondre en adéquation.
L'extrait :
S'il
voulait me voir torse-nue,
qui étais-je pour le contredire ? Tendant les bras derrière
moi, je détachai la seule chose qui empêchait mes seins d'être
exposés au monde entier. Je ne m'étais jamais retrouvée sans
vêtements à l'extérieur auparavant et je m'attendais à détester
ça, mais alors que l'air touchait ma peau, je me sentis soudain
libre et sauvage ; comme si je prenais un risque et en aimais
chaque seconde.
— Seigneur,
tu as un superbe coffre.
Je
ris.
— Un
beau coffre ?
Waouh, c’est sexy. Je suis quoi, un meuble ?
L'extrait :
Maintenant,
nous étions face à face, les
yeux dans les yeux, et nez à nez. Ses yeux bleus plongeaient dans
les miens, la passion et l'émotion impossible à rater.
— Tu
es ma femme, dit-il à seulement quelques centimètres de moi, son
souffle chaud vacillant sur mes lèvres. Tu m'as épousé à Las
Vegas il y a deux ans. — Oui.
— Et je suis ton mari.
Je
hochai la tête, des larmes glissant de mes yeux.
Il
serra les dents et grogna.
— Et
ceci, c'est nous en train de consommer notre mariage.
Il
s'enfonça en moi et me rapprocha en me poussant par le bas de mon
dos, s'assurant que je sois parfaitement collée contre la base de
son sexe. Il commença à se balancer, frappant en moi et me
remplissant, me faisant basculer en quatre poussées énergiques.
— Oh,
Mack ! criai-je en m'accrochant à ses épaules. — Ahh ! Putain ! rugit-il, penché sur moi et me pilonnant, ses cheveux chatouillant mon nez tandis qu'il mordait mon épaule.
Je
plantai mes ongles dans son dos pendant que je chevauchai les vagues
de l'orgasme. Juste au moment où je pensais que j'en avais terminé,
il se poussa encore une fois en moi et m'envoya à nouveau dans un
autre spasme de plaisir. J'étais perdue et je ne voulais pas
revenir. J'étais étourdie et confuse, errant dans un kaléidoscope
de couleurs, ne sachant plus où ni qui j'étais.
Il
passa ses bras autour de moi, me tenant dans ses bras puissants. Il
frissonna à plusieurs reprises, la respiration haletante dans mon
oreille comme un taureau furieux. Je laissai l'émotion m'emporter au
loin, entendant seulement les bruits de sa respiration et rien
d'autre. C'était réconfortant. Et dangereusement séduisant.
Après
ce qui sembla être une éternité, lorsqu'il s'arrêta enfin de
bouger et que mon corps cessa de me trahir, mes cris de passion se
transformèrent en gémissements avant de se dissoudre en larmes.
Il
prit une profonde inspiration et détacha ses dents de ma peau,
appuyant son front dans mon cou en poussant un profond soupir.
— Je
t'aime, dit-il simplement, son souffle chatouillant mon oreille.
Mon
cœur se serra douloureusement dans ma poitrine.
— S'il
te plaît, ne dis pas ça, murmurai-je, les larmes menaçant de
couler à nouveau. — Ouais, dit-il d'une voix rendue rauque d'émotion. Je comprends.
Il
retira son sexe ramolli de moi et se retourna, la main déjà sur la
porte.
— Où
vas-tu ? demandai-je, ma voix révélant de la douleur et de la
confusion.
Je
m'affaissai contre le miroir.
— Loin.
Je te parlerai demain à neuf heures.
Et
il partit. La porte se referma derrière lui, me laissant seule dans
la salle de bain témoin de notre passion débridée. Je restai
assise là pendant longtemps, réalisant enfin ce que l'on ressentait
lorsque son cœur se brisait. Je pensais que je le savais. Lorsque
Tommy avait rompu avec moi par message et que d'autres personnes
m'avaient laissé tomber quand j'étais enfant, cela m'avait fait
mal. Beaucoup. Mais j'avais eu tort au sujet de ces moments
douloureux. Oui, ils avaient meurtri mon cœur. Mais ce que je
ressentais maintenant ? C'était une vraie douleur. C'était un
vrai chagrin d'amour.
Je
sus sans aucun doute possible que l’homme qui passait cette porte
pour signer les papiers de divorce était le seul qui pourrait me
faire sentir de cette façon, et cela me causa un chagrin comme aucun
autre. Je me souviendrais de ce voyage à Baker City, Oregon, en
sachant que Gavin MacKenzie était l'homme qui avait brisé mon cœur
en mille morceaux. Et j'allais simplement le laisser faire. Je
n'avais pas d'autre choix.