Je t’aime, Ella May. C’est plus fort que moi. Tu auras beau me repousser, m’insulter, changer de pays et d’identité… Je t’aimerai toujours.
(traduction réealisée par Althéa et trouvée sur Booknode.com. Merci à elle!)
Ella
et Micha sont les meilleurs amis du monde depuis l'enfance. Cependant
une nuit tragique a fait voler en éclats leur amitié et leurs
vies.Ella avait pour habitude d'être une briseuse de règles avec un caractère explosif qui portait son coeur en bandoulière. Mais elle a tout laissé derrière elle lorsqu'elle est partie pour l'université et s'est transformée en quelqu'un qui suit les règles à la lettre, maîtrise tout, et cache tous ses problèmes. Mais c'est maintenant les vacances d'été et elle n'a nul part où aller à part retourner chez elle.
Ella a peur que toutes les choses qu'elle a travaillé dur pour cacher remontent à la surface, particulièrement avec Micha vivant juste à côté. Si Micha essaie de tenter l'ancienne Ella pour qu'elle resurgisse, elle sait qu'il sera dur de résister.
Micha est sexy, intelligent, sur de lui, et peur faire sortir Ella de ses gonds comme personne d'autre. Il sait tout ce qu'il y a à savoir sur elle, même ses plus sombre secrets. Et il est bien déterminé à faire revenir sa meilleure amie, et la fille dont il est amoureux, peu importe le prix à payer.
L'avis :
Mauvaise
nouvelle : encore une histoire où les héros ont vécus de
réels traumatismes.
Bonne
nouvelle : j'ai adoré le livre.
Micha
aime Ella de manière définitive, inconditionnelle et contre tout
depuis des années. Ella est trop brisée par la vie pour
l'accepter.
L'auteure
décrit des personnages avec des vies terribles. Elle le fait très
bien mais je commence à en avoir assez de ce type de personnage qui
semble répondre à des codes New Adult et Young Adult : une vie
chaotique pour les deux héros avec un rejet des sentiments de
l'autre.
Certes
l'histoire entre les deux héros est vraiment un concentré de
passion comme je les affectionne mais j'ai l'impression de lire
depuis quelques temps la même variation de livre.
Cependant,
j'ai vraiment accroché. Les personnages sont bien campés,
attendrissants. J'ai craqué pour la fidélité, la loyauté de Micha
qui est juste magnifique.
L'extrait :
— Mais
ça ne coûte rien d’essayer ! J’ai fait tellement de
conneries, Grady… Tu me connais bien. J’étais carrément
irresponsable. Ce soir-là, j’ai touché le fond… Je me suis…
Je… J’ai failli me suicider.
— Tu
n’aurais jamais sauté. Je le sais. Tu voulais juste essayer de
régler tes problèmes. Et c’est ce que tu fais encore aujourd’hui.
L'extrait :
— Attends…
murmure-t-elle. Est-ce que c’est… Oui, c’est lui ! Ella,
je pense que c’est le mec de ton dessin. Je pense que c’est
Micha !
Je
jette mon sac par terre et je m’accroupis pour me cacher, tout en
réfléchissant aux différentes issues possibles. M’étaler
sous la voiture ? Courir jusqu’à la maison ?
— Salut,
lance-t-il à Lila. Tu ferais mieux de garer ta voiture ailleurs. Tu
risques de te la faire braquer.
Le
simple fait d’entendre sa voix me fait frissonner. Moi qui croyais
que ces huit mois passés loin de lui changeraient quelque chose…
Mais non, c’est même l’inverse : les sentiments que j’ai
enfouis au plus profond de moi n’ont pas disparu. Ils se sont
multipliés.
Je
me rapproche du coffre de la voiture en faisant mine d’être
captivée par un carton, tout en maintenant mon visage dans l’ombre.
Visiblement
séduite par Micha, Lila glousse comme une idiote.
— Ma
voiture ne risque rien. C’est la maison de ma copine.
— Ta
copine ?
Il
est en train de faire le lien. J’arrive à peine à respirer.
Je
referme le coffre d’un coup sec. Lorsque ses yeux se posent sur
moi, Micha a la même expression que quand sa mère lui a annoncé
que son père ne reviendrait jamais.
Son
étonnement est vite remplacé par de la colère.
— Qu’est-ce
que tu fais ici ? Je pensais que tu étais à Las Vegas.
J’ai
du mal à trouver mes mots. L’avoir là, en face de moi… J’en
perds tous mes moyens ! Micha a toujours été incroyablement
beau. Il a un teint de porcelaine, des yeux turquoise et des cheveux
blonds légèrement ondulés. Ses lèvres pulpeuses sont percées
d’un anneau en argent. Ce soir, il porte une chemise rouge à
carreaux, un jean foncé et des bottes noires.
— J’étais
à la fac, dis-je avec la voix lisse que j’utilise depuis huit
mois. Je suis juste de retour pour l’été. Tu savais que j’étais
à Las Vegas ?
Je
parais sereine, mais ce n’est qu’une façade. À l’intérieur,
je bouillonne. Mon cœur s’emballe. Je suis autant attirée par lui
que le jour où je l’ai quitté.
Il
passe par-dessus le grillage qui sépare nos jardins, et il se plante
devant moi. Contrairement à la plupart des garçons, Micha est plus
grand que moi. Je suis obligée de lever la tête pour le regarder
dans les yeux.
— Je
l’ai appris ce matin, m’explique-t-il. Il m’a fallu du temps
pour te
retrouver, vu que tu n’as dit à personne où tu allais…
retrouver, vu que tu n’as dit à personne où tu allais…
La
douleur qui se dégage de sa voix me brise le cœur. Mon portable,
toujours dans ma poche, semble peser encore plus lourd.
— Je
suis désolée. J’avais besoin de prendre du recul. J’étais…
Les choses étaient devenues… Enfin, tu comprends.
— Non,
je ne comprends pas, lance-t-il en s’appuyant contre la voiture.
Il
faut que je bouge d’ici avant qu’il me touche. Avant de perdre
mon calme. J’attrape mon sac et je lui fais au revoir de la main.
— Ravie
de t’avoir parlé, mais on a fait douze heures de route et j’ai
vraiment besoin de dormir.
— Mais
je ne suis pas fatiguée, moi ! intervient Lila.
Je
la fusille du regard, et elle comprend très bien ce que j’essaie
de lui dire.
— En
fait si… reprend-elle en faisant semblant de bâiller. Je suis
crevée, moi aussi.
J’avance
d’un pas, mais Micha me bloque le passage en posant son bras contre
la voiture. Il aspire son piercing en me regardant avec passion, comme s’il était sur le point de m’embrasser.
la voiture. Il aspire son piercing en me regardant avec passion, comme s’il était sur le point de m’embrasser.
Pendant
une seconde, j’espère qu’il va le faire.
Il
se penche vers moi et pose sa bouche contre mon oreille.
— Reste
avec moi, s’il te plaît. Ça fait huit mois que je t’attends…
Huit mois que je veux te parler.
Sa
voix réveille mon corps tout entier… et ça me fait peur.
— Je
ne peux pas, Micha, dis-je en ravalant mes larmes.
Je
n’ai pas pleuré depuis un an, et je refuse de craquer aujourd’hui.
Je
passe à côté de lui pour rejoindre la maison, et il n’essaie pas
de me retenir. Ce n’est pas son genre. Mais je sens son regard me
transpercer jusqu’à ce que je ferme la porte derrière moi.
Une
fois de l’autre côté du battant, je respire à nouveau.
Le
book trailer :