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jeudi 12 juin 2014

Les Fils de la Pleine Lune Tome 1 : Dangereuse tentation de Eileen Wilks

- Vous préfériez que nos rapports restent professionnels, dit-il en hochant la tête et en reculant sa main. C'est parfaitement compréhensible, vu votre position. Mais je dois vous dire que j'ai du mal à garder mes distances avec une femme qui m'attire.

-Encore une qualité qui vous fait défaut, je suppose. Ne désespérez pas : il n'est jamais trop tard pour s'améliorer. Commencez donc à vous entraîner.










Le résumé :
Lily Yu est une détetive de la police de San Diego. Chargée d'enquêter sur une série de meurtres étranges, elle doit infiltrer les clans de loups-garous de la région.

Un seul homme peut l'aider: Rule Turner, le prince des lupins, dont la seule présence la trouble au plus profond d'elle-même. Son instinct lui dicte de s'en méfier, mais dès qu'ils sont ensemble, leur attirance est immédiate,intense, incontrôlable.

Pour traquer le mal. Lily doit se rentre en territoire ennemi. Elle sera mise à l'épreuve comme jamais auparavant, et n'aura pour seul soutien, qu'un homme dont elle doit se méfier....


L'avis :
La quatrième de couverture me tentait énormément mais je dois dire que ce livre est moyen et au vu du nombre de romance paranormale qu'il y a en ce moment, je ne le conseillerai.

Rien ne m'a ennuyé mais rien ne m'a également plu. Le style de l'auteur est sans piment ce qui rend ses héros assez fades.

L'extrait :
Lily s'arrêta devant lui. Il lui toucha les cheveux. Ses yeux sombres brûlaient de désir.

— Nadia. Je ne peux plus attendre.

Elle répondit, la gorge nouée:

— Je vais le faire, n'est-ce pas ?

— Nous, corrigea-t-il avant de plonger sa main dans la chevelure de Lily. Nous allons le faire, oui.

— Alors vas-y, dit-elle avec une férocité soudaine. Arrête de parler et vas-y, prends-moi.

C'était comme si elle l'avait frappé, Rule perdit le souffle une seconde. Puis sa bouche descendit sur la sienne, avec fougue.

Elle l'attrapa à deux mains, plantant les doigts dans sa chair sous le tee-shirt encore humide, et l'agrippa. Il laissa ses mains courir le long de son dos, puis les redescendit pour lui saisir les fesses et la serrer tout contre lui. Elle gémit.

Lui aussi avait une odeur, réalisa-t-elle. Un parfum que même son odorat humain lui permit de percevoir quand elle enfouit son visage dans son cou. Un effluve sauvage, mêlant l'odeur d'homme et de tissu humide, et quelque chose d'autre, quelque chose qui le définissait indéniablement. Un parfum qui la rendait folle. Elle lui mordilla le cou.

— Vas-y...

Il poussa un gémissement et, déplaçant sa main vers la braguette de son jean, libéra son sexe en érection avant de baisser brusquement le jogging et la petite culotte de Lily. Elle les envoya tous les deux balader d'un coup de pied, ivre de désir et tremblante.

— Ça va, dit-il pour la rassurer, avant d'attraper ses fesses et de la soulever. Passe tes jambes autour de moi, Lily. Oui, comme ça. (Il frissonna comme elle s'exécutait, s'ouvrant à lui.) Ça va aller, répéta-t-il.

Toujours debout, il entra alors en elle.

Elle émit un petit bruit, comme si elle s'ouvrait brusquement, comme si une barrière intime venait d'être forcée en elle.

Ahh, fit-elle en s'agrippant à lui, les yeux fermés: au lieu de l'obscurité, elle vit une blancheur éblouissante derrière ses paupières... un tourbillon blanc.

Elle le sentait long et chaud en elle.

Sans la lâcher, il se mit alors à marcher. La sensation était incroyable. Elle ouvrit brusquement les yeux.

Attends, tu fais ça en marchant?

Il étira les lèvres, peut-être pour sourire à nouveau, mais son rictus se transforma en grimace sous l'effort.

— Le fauteuil. Je ne peux pas attendre d'arriver jusqu'à ton lit.

Je t'aime.

Elle avait failli le dire, réalisa-t-elle, effarée. Pourquoi ? Parce qu'il était en train de lui faire l'amour? Ou bien parce qu'elle était une imbécile, une idiote incapable de faire la différence entre...

— Ça va être juste, dit-il en avisant le fauteuil avec repose-pied. Il est fait pour s'y blottir, pas pour y faire l'amour.

Et il parlait en connaisseur. Il avait sans doute fait l'amour à plus de femmes qu'elle n'avait serré la main à des hommes.

— Qu'est-ce qu'il y a ? (Son regard se fit tout à coup féroce.) Où étais-tu ? Tu n'étais plus avec moi.

Elle recula sa tête pour le regarder à son tour.

— Bien sûr que je suis avec toi. Un centimètre de plus et tu serais carrément dans mon utérus...

Il gémit de satisfaction. Et tomba à genoux tandis qu'elle continuait de le chevaucher pour sentir son sexe se mouvoir en elle, lui offrant des sensations qu'elle n'avait jamais ressenties auparavant.

Accroche-toi... accroche-toi à moi, dit-il, et il la coucha doucement sur le dos; il se remit à bouger.

Entraînée par le rythme régulier de ses allées et venues, elle jeta la tête en arrière, planta ses doigts dans les épaules de Rule et accompagna ses élans. C'était une course folle. Leurs désirs conjugués l'abrégèrent. Elle se crispa sous un vibrant orgasme qui lui vida totalement l'esprit. Et il cria...

Quand elle recouvrit ses esprits quelques instants plus tard, son visage était mouillé. Son nom, se rappela-t-elle soudain, c'était son nom qu'il avait crié quand il avait joui. Mais pourquoi cela l'avait-elle fait pleurer?

Rule était étendu sur elle, sa tête contre la sienne, elle sentait son souffle dans ses cheveux. Il s'était retenu sur ses coudes au moment de l'orgasme et ne pesait donc pas de tout son poids sur elle. Mais il était toujours en elle... et toujours en érection.

— Lily? dit-il en levant la tête. Ah, cara, non. Qu'est-ce que c'est que ça? (Il colla sa bouche au coin de son œil et lécha ses larmes. Il l'embrassa ensuite sur les lèvres, et sa langue était douce et persuasive, ses lèvres la suppliaient de lui faire confiance. De le laisser entrer, entièrement.) Ne pleure pas. S'il te plaît, ne pleure pas.

— Mais non... (Elle retint son souffle comme il déplaçait son bassin.) Je ne pleure pas. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Est-ce que ça, c'est habituel pour toi ? demanda-t-elle.

— Rien de ce qui m'arrive en ce moment n'est habituel pour moi, Lily. Ni pour toi, d'ailleurs, ce qui explique sans doute tes larmes.

— Sans doute, oui. (Elle avait encore envie de lui. Elle venait tout juste d'avoir un orgasme digne de figurer dans le livre des records, et déjà son désir grandissait à nouveau.) En tout cas, si c'était censé m'éclaircir les idées, ça n'a pas marché.

De petites rides amusées apparurent au coin de ses yeux.

— Alors on ferait mieux de remettre ça histoire de voir si ça marchera la seconde fois.

— Je sais que pour les mecs le sexe est la réponse à tout, mais... Oh !

Il s'était penché sur elle et lui suçait les tétons à travers son tee-shirt. Au bout d'un moment, il leva les yeux.

— Nus, ce serait mieux.

— Oui. (Elle promena ses mains le long de son dos.) Oui, tu as raison !

Trente minutes plus tard, elle était allongée sur le dos dans son lit, Rule étendu à côté d'elle. Ils haletaient, tous les deux, ce dont elle s'enorgueillissait compte tenu de l'avantage que sa nature conférait à Rule.

— Je pense... que je peux dire... sans mentir... (Elle s'arrêta pour reprendre son souffle.) ...que oui, nus, c'est mieux.

Il eut un petit rire et roula sur le côté en s'appuyant sur son coude pour la regarder.

— Mmmh. (Il laissa sa main descendre le long des côtes de Lily, puis remonter sur sa hanche.) Tu es aussi proche de la perfection qu'on peut l'être sans inspirer l'ennui.

Elle tourna la tête vers lui.

— Je ne vois pas comment lu pourrais t'ennuyer.

— Vraiment? répondit-il en arquant un sourcil d'un air entendu. On dit que le premier mois pour un couple d'Élus peut être... assez intense

— Je ne suis pas sûre de croire à tous ces trucs sur les Élus. Il existe un lien, une attirance... quelque chose. Je ne le nie pas. Mais tu te trompes peut-être sur certains points.

— Possible. Personnellement, je crois à tout ce que je t'ai expliqué, mais ça... ce que nous vivons... c'est très rare. Il y a beaucoup de choses que j'ignore à ce sujet.