Elle
est mortelle mais elle n’a ni cœur ni âme.
Elle inflige la souffrance et invoque une justice ignorée.
Elle est le glaive et la main qui la guide s’appelle vengeance.
Ne la croise pas sur ton chemin car cruauté est son nom et ton sang est son emblème.
Elle inflige la souffrance et invoque une justice ignorée.
Elle est le glaive et la main qui la guide s’appelle vengeance.
Ne la croise pas sur ton chemin car cruauté est son nom et ton sang est son emblème.
Le
résumé :
Depuis
le temps que je me planquais et que je filais doux, cela devait bien
finir par me tomber dessus un jour. Inutile de la jouer discrète à
présent, toute la communauté surnaturelle de Burlington (oui, c'est
un trou perdu et pourtant, il y a foule) a découvert mon existence.
"Et après ?" me direz-vous. Eh bien, une sorcière de
guerre, ça ne court pas les rues. Les autres clans le savent, eux.
Je suis dans une belle panade. Surtout qu'à présent, le Directum me
demande d'être son Assayim. Ou, si vous préférez, son tueur à
gages...
L'avis :
J'ai
un avis assez mitigé.
Je
n'ai pas assez aimé pour parler de coup de cœur mais il m'a assez
emballé pour que je lise les tomes suivants.
Il
faut dire que le début du livre ne m'a pas accroché. L'héroïne
rencontre dès la première scène Raphaël vers qui elle va tomber
sous le charme. Honnêtement la scène, les émotions, leur
histoire...tout ça c'était trop rapide et j'ai eu du mal à
accrocher. Je l'ai pourtant fait au vu des nombreuses critiques
positives de la série. Et j'ai bien fait...car passé ce mauvais
départ, on rentre très vite dans l'action et les personnages créés
sont attachants.
Là
sur 200 pages j'ai du mal à décrocher du livre (même si j'ai du
mal avec la relation Rebecca/ Raphaël – pas très crédible pour
moi). Tout y est pour passer un moment addictif et puis...le soufflet
retombe et la fin est longue tout en étant prévisible.
Voilà
pour quoi je suis partagée. J'attends de lire le 2ème tome pour
avoir un avis tranché.
L'extrait :
— Tu
as le don d’insuffler la vie au cœur même de la mort, ma douce.
Tu ramènes les vampires au monde des vivants.
— C’est
ce que tu crois ?
— C’est
ce que j’ai ressenti. C’est ce que je ressens toujours en ta
présence. Comment expliquer autrement les sentiments que j’éprouve
pour toi ? Je n’ai pas eu une seule émotion en dix siècles,
Rebecca, et aujourd’hui je me sens comme un adolescent de quinze
ans face à son premier amour. Tu trouves ça normal ?
Il
y avait de la souffrance dans sa voix. Et ça me rendait furieuse.
— Je
suis une sorcière mais je suis aussi mortelle, aimer est on ne peut
plus normal pour nous, dis-je en plongeant mes yeux dans les siens.
On ne considère pas ça comme une tare.
— Ce
n’est pas ce que j’ai dit.
— Quand
tu as compris ce que ma magie te faisait, pourquoi ne m’as-tu pas
tuée ? crachai-je.
La
colère a décidément le don de rendre les gens stupides.
— Parce
que ça aurait été comme de mourir à nouveau.
— Laisse
tomber pour le rituel, je me démerderai autrement.
Je
me dirigeai vers la porte lorsque je sentis plusieurs mouvements
derrière mon dos.
— Retourne-toi,
dit-il d’une voix menaçante.
J’obéis
lentement. Il tenait un poignard en argent extrêmement ancien.
— À
quoi tu joues ?
— Je
te donne la possibilité de te débarrasser de moi définitivement.
Après, il sera trop tard, dit-il en le glissant entre mes mains.
— Et
pourquoi devrais-je te tuer ?
— Parce
que tu vas vouloir quitter mon territoire après avoir réglé cette
affaire et que je ne te laisserai jamais partir loin de moi. Jamais.
Est-ce que tu comprends, Rebecca ?
Je
commençai vraiment à prendre ses menaces au sérieux…
— Je
n’ai pas vraiment décidé de ce que je comptais faire mais rester
à Burlington est trop risqué, dis-je avec conviction.
— Alors
tu vas devoir me tuer.
— Si
c’est vraiment ce que tu veux, dis-je en posant la lame sur son
torse.
Je
n’avais jamais véritablement envisagé de tuer Raphael et
maintenant que j’étais au pied du mur, j’étais tétanisée.
— Ne
m’y force pas, je t’en prie, fis-je, la gorge serrée.
— Je
n’ai pas peur de mourir, ma douce. Seulement de te perdre, fit-il
en posant ses mains au-dessus des miennes, sur le manche du poignard.
Cette arme est unique. Les métaux et la magie qui l’ont forgée la
rendent mortelle pour toutes les créatures surnaturelles y compris
pour moi. Il ne te reste qu’à l’enfoncer là, juste là, fit-il
en créant une pression suffisante pour que la lame pénètre sa
chair blanche.
— Non,
fis-je en regardant épouvantée le sang qui s’échappait lentement
de sa poitrine.
J’arrachais
ses boutons dans un mouvement de panique et essuyais maladroitement
avec mes mains l’estafilade qu’il venait de créer. Il me saisit
les poignets et colla son front contre le mien.
— Rebecca,
arrête.
Les
larmes coulaient sur mes joues sans que je parvienne à les arrêter.
— Je
te déteste.
— C’est
de bonne guerre, mon amour, dit-il.
Il
arracha le reste de sa chemise, me fit basculer sur le dos et me
colla par terre contre le tapis ; je ne pouvais plus bouger.
-
Je n'appartiens à personne. Je suis libre et, croyez-moi, il est
hors de
question que l'un de vous se permmette de m'approcher à
nouveau, lançai-je, furieuse, en courant vers la porte.
Mais Raphael fut plus rapide.
- N'essaie pas de quitter la ville, dit-il d'un ton rageur en m'empêchant de sortir.
- Arrête de penser que j'ai besoin d'être protégée, bordel, dis-je d'un ton agressif. Et vire-moi ton putain de garde du corps lubrique.
- Non. Pas tant que je n'ai pas trouvé quelqu'un d'autre.
- Très bien, alors je lui ouvrirai mon lit jusqu'à ce que tu lui trouves un remplaçant...
- Raphael, non! hurla Mark.
Le bras du vampire s'était comme suspendu dans les airs, sa main à quelques centimètres de ma joue. Je reculai, saisie.
- Le calme, le calculateur, l'impassible Raphael sur le point de perdre son sang-froid à cause d'une femme... Jamais je n'aurais cru voir ça un jour, fit- Mark.
Raphael émit un grognement de frustation et s'assit contre le mur aussi loin possible de nous qu'il le pouvait et fit retomber ses cheveux devant son visage comme pour se cacher.
- Je ne comprends plus rien, fis-je d'une voix douce.
- C'est pourtant simple. Raphael ressent des émotions mais il est si peu habitué à les gérer qu'il n'arrive pas à se contrôler.
Ça c'était pas bon. Pas bon du tout.
Mais Raphael fut plus rapide.
- N'essaie pas de quitter la ville, dit-il d'un ton rageur en m'empêchant de sortir.
- Arrête de penser que j'ai besoin d'être protégée, bordel, dis-je d'un ton agressif. Et vire-moi ton putain de garde du corps lubrique.
- Non. Pas tant que je n'ai pas trouvé quelqu'un d'autre.
- Très bien, alors je lui ouvrirai mon lit jusqu'à ce que tu lui trouves un remplaçant...
- Raphael, non! hurla Mark.
Le bras du vampire s'était comme suspendu dans les airs, sa main à quelques centimètres de ma joue. Je reculai, saisie.
- Le calme, le calculateur, l'impassible Raphael sur le point de perdre son sang-froid à cause d'une femme... Jamais je n'aurais cru voir ça un jour, fit- Mark.
Raphael émit un grognement de frustation et s'assit contre le mur aussi loin possible de nous qu'il le pouvait et fit retomber ses cheveux devant son visage comme pour se cacher.
- Je ne comprends plus rien, fis-je d'une voix douce.
- C'est pourtant simple. Raphael ressent des émotions mais il est si peu habitué à les gérer qu'il n'arrive pas à se contrôler.
Ça c'était pas bon. Pas bon du tout.
Le
book trailer :