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dimanche 22 juin 2014

Les Frères McCloud Tome 5 : Au coeur de l'extrême de Shannon McKenna




 Personne n’occupe cette propriété de millionnaire sur la petite île de Frakes. Et personne ne semble regarder. Becca Cantrell plonge dans la piscine pour un bain de minuit illicite – et se retrouve hissée hors de l’eau par un homme immense, musclé et aux yeux sombres brûlants . Il a l’air de savoir ce qu’il fait. Parfait. Cet homme est l’incarnation de ses fantasmes les plus intenses. Et elle a envie de prendre des risques…










Le résumé :
(Trad' JA - BDP)Personne n’occupe cette propriété de millionnaire sur la petite île de Frakes.
Et personne ne semble regarder. Becca Cantrell plonge dans la piscine pour un bain de minuit illicite – et se retrouve hissée hors de l’eau par un homme immense, musclé et aux yeux sombres brûlants . Il a l’air de savoir ce qu’il fait. Parfait. Cet homme est l’incarnation de ses fantasmes les plus intenses. Et elle a envie de prendre des risques…
Nick Ward ne peut lui révéler qu’il est ici pour espionner un patron du crime russe. Becca pourrait être sa pire ennemie : un assassin envoyée pour le tuer, une call girl envoyée pour le distraire, ou le pire scénario de tous… une totale innocente. Un seul regard lui suffit, cette fille sent les ennuis : belle, nue et dégoulinante d’eau. Le genre auquel il ne peut résister.

Elle n'es pas effrayée. Après avoir goûté ses lèvres, Becca découvre rapidement combien elle peut être sans peur. Et elle aura besoin de ce courage… car les choses sont sur le point d’exploser sur l’île de Frakes, mettant Becca et Nick en grand danger, un danger qu’ils n’auraient jamais imaginé… tout comme la passion qui pourrait bien les détruire tous les deux.



 
L'avis :
En matière de romance érotique Shannon McKenna est l'une des auteures que je préfère. D'ailleurs le premier tome de la série est l'un de mes livres préférés tout comme le tome 2. Celui-ci est bon car la plume de l'auteure est vraiment brillante mais honnêtement on sent que la série s'essouffle.

Les deux personnages sont improbables et leurs personnalité peu crédibles. En tout cas je n'y ai pas cru.

J'avais l'impression que Nick avait des troubles de la personnalité ce qui n'était certainement pas le but recherché par Mme McKenna. J'ai vraiment du mal avec ce héros ce qui explique en grande partie le fait que je n'ai pas accroché plus que ça.

L'extrait :
Elle fit semblant de s’intéresser à la télé jusqu’à ce que son corps se mette à trembler de manière incontrôlable. Diverses émotions se mêlaient en elle. À présent, Nick caressait sa cuisse de son autre main, allant et venant sensuellement, remontant lentement sa robe sur sa jambe.

— Tu te crois très rusé, murmura-t-elle, mais je vois exactement où tu veux en venir. Ça ne marchera pas.

— Vraiment ?

Il fit glisser ses doigts jusqu’à l’ourlet du vêtement et posa la main sur sa peau nue. Son corps réagit malgré elle.

— Je me suis dit que si tu ne remarquais rien, c’était que ça marchait. Si tu le remarques et que tu ne m’arrêtes pas, c’est que ça marche aussi.

— Oh, je t’en prie. Tu es vraiment…

Il la fit taire d’un baiser.


L'extrait :
— Prends-moi, dit-il.

Elle perçut la supplication derrière le ton autoritaire de sa voix. Il plaça ses jambes sur ses épaules musclées et poursuivit ses assauts, s’enfonçant toujours plus profondément en elle.

Il l’emplissait complètement.

Elle pensait ne pas pouvoir en supporter davantage, mais lorsqu’il accéléra ses va-et-vient, le plaisir déferla sur elle. Il l’emporta toujours plus près du gouffre jusqu’à ce qu’elle ait l’impression d’être sur le point d’exploser. C’était trop. Elle devait lui échapper. Elle tourna la tête sur le côté et ferma les yeux, haletant bruyamment, le souffle court.

Il la força à croiser son regard.

— Regarde-moi.

Sa voix perça le brouillard qui avait envahi son esprit et elle ouvrit les yeux, laissant les larmes couler sur ses joues.

— Reste avec moi.

— Mais je…

— J’ai besoin de toi, dit-il d’une voix plus douce en poursuivant le mouvement de ses hanches. Regarde-moi, j’ai besoin de toi.

Elle croisa son regard et son plaisir sembla s’intensifier, en écho à la lueur qui brillait dans ses yeux. Le sommier craquait sous leurs corps, peu habitué à être ainsi malmené. Nick accéléra ses mouvements, leurs soupirs se mêlaient tandis qu’ils luttaient ensemble pour atteindre l’extase. Elle se laissait emporter vers des sommets de plus en plus hauts, tandis que son corps invitait Nick à la pénétrer de plus en plus profondément, à jouir en elle.

Soudain, il se retira et éjacula sur son ventre, le visage contracté comme s’il souffrait. Le liquide chaud se répandit sur sa peau. Son orgasme semblait ne plus vouloir prendre fin.



Nick était étendu sur le dos. Ses yeux le brûlaient.

Il connaissait le scénario. Il était censé la prendre dans ses bras, lui chuchoter des mots doux à l’oreille, la faire rire, si possible. Il pourrait trouver une autre plaisanterie au sujet de sa propriétaire et des flics. Ce serait pas mal. Elle lui avait donné tout ce qu’elle avait à offrir. Elle était incroyable. Elle s’était totalement abandonnée à lui, sans aucune retenue.

Tout comme lui. C’était bien ça le problème. Il était incapable de jouer le rôle du gentil garçon dans ces conditions. Pas si sa vie en dépendait.

Il était totalement terrifié.

Comment avait-il pu croire qu’il serait capable de coucher avec cette fille et de la quitter sans un regard en arrière ? Seigneur ! Leur étreinte de l’après-midi l’avait bouleversé, malgré les caméras et la présence de ce monstre. Question romantisme, il avait vu mieux. À présent, il se sentait en manque d’affection. Il n’avait pas ressenti cela depuis qu’il était enfant. Il suffisait de penser à la façon dont il l’avait suppliée de le regarder. Il avait été à deux doigts de se mettre à sangloter dans ses bras.


L'extrait :
Nick ouvrit la bouche, mais elle leva la main pour le faire taire.

— Avant toute chose, mettons une chose au clair. Merci, Nick.

Il fronça les sourcils.

— Merci, répéta-t-elle d’une voix tendue. Je te suis reconnaissante. Pour commencer, tu m’as sauvé la vie sur l’île. Ensuite, tu as sauvé Josh et Carrie, et tous les autres. Ensuite, tu es revenu me chercher, tu t’es fait tirer dessus pour moi. C’était très courageux et noble de ta part. Très héroïque.

Il attendit un moment.

— Et ?

— Ça ne te suffit pas ?

— Je sens qu’il y a autre chose, dit-il. Alors, vas-y, dis-le.

— Non. Il n’y a rien d’autre. C’est bien ce que je te disais tout à l’heure, Nick. Ça s’arrête là.

Il secoua la tête.

— Oh, non, dit-il, ça ne peut pas s’arrêter là.

— Bien sûr que si, insista-t-elle. Je serai la première à admettre que tu mérites une médaille pour ce que tu as fait…

— Mais je ne te mérite pas ?

Becca sentit les doutes l’envahir. Oh, Seigneur ! Pourquoi était-ce aussi douloureux ?

Elle se força à se souvenir de l’obscurité qui régnait dans l’entrepôt. Le désespoir qu’elle avait ressenti et qui la hantait encore parfois.

Certaines choses ne pouvaient être pardonnées.

Elle aurait toujours cette sensation dans un coin de son esprit à présent. Elle entendrait toujours les rats courir autour d’elle, elle n’oublierait pas le sentiment d’impuissance, de rage, de peur qu’elle avait éprouvé.

Elle secoua la tête.

— Non, Nick, je ne peux pas, murmura-t-elle. Je refuse de prendre ce risque. Tu es trop dangereux pour moi.

— Non, je ne le suis pas, dit-il. Je suis prêt à mourir pour toi.

— Arrête. Ne fais pas ça.

— Je sais que tu es furieuse, dit-il d’une voix calme. Essaie de te mettre à ma place.

— Non.

Elle écarta les mains de ses yeux larmoyants et plongea son regard dans celui de Nick.

— J’ai surmonté ma colère. Il ne s’agit pas de ça. J’essaie de survivre, Nick. Je n’essaierai plus de me mettre à la place des autres. Je vois la situation de mon point de vue… J’entends encore les rats qui me tournaient autour.

— Je suis désolé, Becca.

— Tu as raison de l’être.

Elle lui tourna le dos.

Elle ne l’entendit pas bouger, mais elle sentit sa puissance derrière elle, son aura dévastatrice qui la faisait frissonner.

— Une personne très sage m’a dit une phrase un jour, dit-il. Elle m’a dit que les erreurs n’étaient pas des péchés.

— Peut-être, mais c’est moi qui ai été trahie dans cette histoire.

— Pas par moi. J’ai fait de mon mieux avec les informations dont je disposais. Comme tu l’as dit toi-même, je ne suis pas Dieu. Je suis vraiment désolé.

— Je suis certaine que tu as fait de ton mieux, Nick, déclara-t-elle d’une voix sèche. Ce n’est pas ta faute si ça n’a pas suffi.

Elle sentit qu’elle l’avait blessé au silence qui suivit ses paroles.

Il fit un pas en arrière, creusant le fossé qui s’était formé entre eux.

— Très bien, dit-il finalement. J’ai compris. Je ne t’embêterai plus.





L'extrait :
Il ouvrit l’une des portes qui donnaient sur le couloir et elle découvrit une chambre lumineuse. Une baie vitrée donnait sur une mer infinie de sapins ondulant sous la brise. Le ciel était gris et les gouttes de pluie formaient de petites perles sur la fenêtre.

Mister Big arracha sa chemise. Elle l’observa, bouche bée. Terrifiée par son expression implacable.

Il la pressa contre le mur, ses mains puissantes pressées sur ses épaules tandis qu’il se penchait à son oreille.

— C’est l’heure du spectacle, ma belle. Vous voyez la caméra, dans l’angle ?

Ses paroles pénétrèrent l’esprit de Becca.

— Pas question, dit-elle. Vous n’êtes pas sérieux ?

Il détacha son chignon lâche et libéra ses cheveux sur ses épaules, en un geste étrangement tendre.

— Je n’ai jamais été plus sérieux.

Sur ces mots, il fit passer son chemisier par-dessus sa tête avant même qu’elle n’ait le temps de réagir.

Elle se débattit frénétiquement.

— Non, vous n’avez pas le droit ! Je ne vous laisserai pas…

Il plaqua une main sur sa bouche.

— Il a échangé sa place contre la mienne, articula-t-il à son oreille. C’est moi, pour la caméra, pour le spectacle, ou eux tous, sur la table du salon. Vous pigez ?

Elle le dévisageait de ses yeux écarquillés, luttant pour respirer.

— Si vous n’êtes pas étendue sur cette table en cet instant, c’est uniquement parce que cet enfoiré adore bouffer. Il ne tient pas à traumatiser sa cuisinière et à compromettre son foutu dîner gastronomique.

— Oh Seigneur ! murmura-t-elle. Non, je dois être en train de rêver.

Il détacha son soutien-gorge en coton et le jeta au sol. Elle plaqua aussitôt ses mains sur ses seins, mais il saisit ses poignets et écarta ses bras lentement pour offrir à qui le désirait une vue parfaite sur sa poitrine.

— Désolé, ma belle, mais ça fait partie du scénario. Ne le prenez pas pour vous.

Il déboutonna ensuite son jean et le fit glisser sur ses cuisses en même temps que sa culotte. Le regard de Becca allait de Nick à la caméra tandis qu’elle s’évertuait à couvrir son corps dénudé. Ce qui l’horrifiait le plus, c’était l’air calme avec lequel il défaisait sa ceinture, comme s’il accomplissait un travail.

Elle inspira pour se préparer à crier, mais il couvrit de nouveau ses lèvres de sa paume.

— Ne paniquez pas, murmura-t-il dans son cou, son souffle chaud diffusant des frissons sur sa peau. Nous allons jouer la comédie pour ces salopards, et il va falloir que vous soyez convaincante.

Il retira lentement sa main de son visage et déposa un baiser sauvage sur ses lèvres.

— Maintenant, je vais glisser ma main entre vos jambes, lui dit-il à l’oreille. Je ne vous ferai rien. Lorsque vous sentirez une légère pression, hurlez comme si j’étais en train de vous faire mal. Comme si je vous infligeais quelque chose d’horrible. Vous avez compris ? Secouez la tête maintenant, dites non, comme si j’étais en train de vous menacer. Allez-y !

Elle obéit.

— Non, haleta-t-elle en se débattant frénétiquement, non, s’il vous plaît. Ne faites pas ça. Je vous en prie.

En entendant le son de sa voix, elle prit conscience qu’elle ne jouait pas la comédie. Elle n’avait jamais été aussi sincère de sa vie.

— C’est très bien, murmura-t-il.

Il attrapa ses fesses et la hissa contre le mur, avant d’enrouler ses jambes autour de ses hanches musclées. Le dos de Becca était pressé contre le papier peint.

Il glissa une main entre leurs corps et la plaqua sur son sexe. Tendrement, comme s’il essayait de la protéger.

— Maintenant, murmura-t-il. Allez-y, criez. Débattez-vous.

Elle fit ce qu’il disait, et avec conviction. Elle lutta et se tortilla dans tous les sens, tapant, griffant, mordant. Elle était incapable de contenir cette explosion de colère et de honte. Elle n’avait jamais été aussi bouleversée de sa vie.

Nick la maîtrisait de sa force implacable. Il pressa ses poignets l’un contre l’autre, et les plaqua contre sa poitrine. Elle se sentait étouffée par son torse large et puissant.

Elle finit par s’épuiser. Elle aurait pu crier pendant des heures, des jours même. Il l’aurait certainement retenue aussi longtemps que nécessaire.

Bientôt, elle se mit à sangloter.

Il relâcha alors son étreinte et lui releva le menton du bout des doigts pour qu’elle le regarde dans les yeux. Elle haletait. Du sang coulait du nez de Nick. Son visage était couvert de griffures, ainsi que son torse, ses épaules, mais il ne semblait pas lui en vouloir. Il avait simplement l’air déterminé. Il retira son jean, rajusta son corps contre le sien et plaqua ses hanches contre son bassin, suffisamment fort pour lui arracher un cri. Mais il n’était pas en elle. Son sexe dur caressait l’intérieur de ses cuisses à chacun de ses coups de reins.

Pour les spectateurs.

Son regard l’implorait de jouer son rôle. Elle n’avait pas le choix. Elle tremblait autant que si la scène avait vraiment lieu. Elle planta ses ongles dans les muscles épais de ses épaules et se mit à gémir à chacun de ses mouvements. Il ne la pénétrait pas, mais cette simulation de l’acte était la chose la plus intime qu’elle avait jamais partagée avec un homme. Il était en elle, dans son esprit. Elle pouvait le sentir. Sa volonté de fer l’aidait à garder son calme, il la soutenait de son énergie féroce. De manière paradoxale, il semblait soucieux de protéger quelque chose d’intangible et de précieux en elle.

Son âme…

Elle ferma les yeux. C’était une tentative désespérée, condamnée à l’échec, mais l’espace d’une seconde, elle eut le sentiment d’être incroyablement chérie. Elle lui en était profondément reconnaissante.

Elle était soumise à un phénomène étrange, elle avait l’impression de découvrir une part cachée d’elle-même. Cette sensation était si intense qu’elle en oublia les spectateurs. Une chaleur incroyable enfla en elle, lui brûlant la gorge, la poitrine. Quelque chose semblait éclore au plus profond de son être. Une éclosion douloureuse et agréable à la fois.

Elle était incapable de dire s’il s’agissait d’une émotion ou d’une sensation physique. C’était beaucoup trop intense pour être du plaisir… C’était plutôt une extase renversante, mêlée de terreur, si intense que son corps entier en fut ébranlé. Soudain, l’obscurité l’enveloppa.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Nick était très calme. Sa peau était couverte de sueur, son corps tendu.

Il avait les yeux écarquillés. Il semblait choqué, presque effrayé. Il la prit dans ses bras et la porta jusqu’au tapis étroit qui était posé au sol, entre le mur et le lit. Il tomba à genoux et la déposa délicatement sur le tissu blanc et épais. Il s’installa au-dessus d’elle, entre ses jambes écartées, son jean à moitié descendu sur les cuisses. Ses bras tremblaient. Son érection était toujours aussi puissante. Elle pouvait sentir son sexe chaud contre sa peau.

Elle lutta pour inspirer une bouffée d’air. L’odeur de la poussière et de la peinture envahit ses narines. Elle tendit la main vers le visage de Nick, effleura son nez ensanglanté, puis les griffures sur ses joues.

Désolée, articula-t-elle en silence.

Il haussa les épaules.

Elle lança un regard vers la caméra avant de reporter les yeux sur lui, lui demandant silencieusement s’ils étaient encore dans le champ de vision de l’appareil. Il pivota, puis secoua la tête.

Becca fit alors glisser sa main le long de son corps, jusqu’au sexe de Nick, puis elle le fit glisser lentement en elle. Il retint sa respiration, comme s’il était en proie à la douleur.

La sensation de son membre en elle était électrique. Elle avait l’impression que le désir avait pris possession de son corps.

Vous êtes sûre ?

Elle leva les hanches vers lui, en réponse à sa question. Sûre n’était pas le mot pour décrire ce qu’elle éprouvait. Elle allait imploser s’il restait sans rien faire. Elle avait besoin de lui.

Il laissa échapper un profond soupir et se positionna entre ses jambes, la pénétrant lentement et profondément.

Elle se redressa sur les coudes pour l’observer. Ses cheveux épais pendaient devant son visage, chatouillant sa poitrine. Une goutte de sueur coula du front de Nick avant de s’écraser sur son cœur. Elle toucha sa joue une nouvelle fois, apaisant les marques furieuses qu’avaient laissées ses ongles sur sa peau, apaisant la tension qui crispait son beau visage.

Il commença à aller et venir. Une vague douleur se diffusa en elle, mais elle avait tellement envie de lui qu’elle y prêtait à peine attention. Elle ne s’était jamais sentie aussi prête. Elle laissa échapper un gémissement enroué.

Il plaqua une main sur sa bouche en secouant la tête.

Elle comprit aussitôt le message. Ceci n’était pas de la comédie. C’était la réalité, et ce n’était que pour eux. Un instant volé. Elle embrassa la paume de sa main et se cambra pour mieux le sentir en elle. Il laissa sa main posée sur ses lèvres, et elle l’en remercia intérieurement, car elle ne pouvait s’empêcher de soupirer bruyamment. Le plaisir continuait à enfler en elle au rythme entêtant de ses hanches. La frayeur disparaissait un peu plus à chacun de ses assauts, balayée par les émotions bouleversantes qu’il faisait naître en elle.

Il remonta ses jambes pour s’enfoncer plus profondément en elle. Il l’emplissait complètement. Une lueur se propagea entre eux. Tout son corps semblait irradier de plaisir.

Elle ne s’était jamais offerte ainsi à aucun homme. Non pas qu’elle se soit retenue jusque-là, elle ignorait simplement que cette sensation existait. Elle avait l’impression d’ouvrir les yeux après des années de sommeil. Comme si elle retrouvait la vue, l’ouïe, et le toucher du jour au lendemain, sans explications. Elle tenait à lui offrir la même chose.

Nous n’avons pas beaucoup de temps, lut-elle sur ses lèvres, désolé.

Elle hocha la tête comme des larmes se formaient au coin de ses yeux. Leurs hanches entamèrent une danse sensuelle, envoûtante qui l’emporta vers les crêtes du plaisir.

Soudain, son corps se contracta et une vague d’énergie dévastatrice explosa en elle. La vague se propagea à Nick avant de déferler de nouveau sur elle, encore plus intense, avant de refluer lentement…



 
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