Personne n’occupe cette propriété de millionnaire sur la petite île de Frakes. Et personne ne semble regarder. Becca Cantrell plonge dans la piscine pour un bain de minuit illicite – et se retrouve hissée hors de l’eau par un homme immense, musclé et aux yeux sombres brûlants . Il a l’air de savoir ce qu’il fait. Parfait. Cet homme est l’incarnation de ses fantasmes les plus intenses. Et elle a envie de prendre des risques…
Le
résumé :
(Trad'
JA - BDP)Personne n’occupe cette propriété de
millionnaire sur la petite île de Frakes.
Nick Ward ne peut lui révéler qu’il est ici pour espionner un patron du crime russe. Becca pourrait être sa pire ennemie : un assassin envoyée pour le tuer, une call girl envoyée pour le distraire, ou le pire scénario de tous… une totale innocente. Un seul regard lui suffit, cette fille sent les ennuis : belle, nue et dégoulinante d’eau. Le genre auquel il ne peut résister.
Elle n'es pas effrayée. Après avoir goûté ses lèvres, Becca découvre rapidement combien elle peut être sans peur. Et elle aura besoin de ce courage… car les choses sont sur le point d’exploser sur l’île de Frakes, mettant Becca et Nick en grand danger, un danger qu’ils n’auraient jamais imaginé… tout comme la passion qui pourrait bien les détruire tous les deux.
L'avis :
En
matière de romance érotique Shannon McKenna est l'une des auteures
que je préfère. D'ailleurs le premier tome de la série est l'un de
mes livres préférés tout comme le tome 2. Celui-ci est bon car la
plume de l'auteure est vraiment brillante mais honnêtement on sent que
la série s'essouffle.
Les
deux personnages sont improbables et leurs personnalité peu
crédibles. En tout cas je n'y ai pas cru.
J'avais
l'impression que Nick avait des troubles de la personnalité ce qui
n'était certainement pas le but recherché par Mme McKenna. J'ai
vraiment du mal avec ce héros ce qui explique en grande partie le
fait que je n'ai pas accroché plus que ça.
L'extrait :
Elle
fit semblant de s’intéresser à la télé jusqu’à ce que son
corps se mette à trembler de manière incontrôlable. Diverses
émotions se mêlaient en elle. À présent, Nick caressait sa cuisse
de son autre main, allant et venant sensuellement, remontant
lentement sa robe sur sa jambe.
— Tu
te crois très rusé, murmura-t-elle, mais je vois exactement où tu
veux en venir. Ça ne marchera pas.
— Vraiment ?
Il
fit glisser ses doigts jusqu’à l’ourlet du vêtement et posa la
main sur sa peau nue. Son corps réagit malgré elle.
— Je
me suis dit que si tu ne remarquais rien, c’était que ça
marchait. Si tu le remarques et que tu ne m’arrêtes pas, c’est
que ça marche aussi.
— Oh,
je t’en prie. Tu es vraiment…
Il
la fit taire d’un baiser.
L'extrait :
— Prends-moi,
dit-il.
Elle
perçut la supplication derrière le ton autoritaire de sa voix. Il
plaça ses jambes sur ses épaules musclées et poursuivit ses
assauts, s’enfonçant toujours plus profondément en elle.
Il
l’emplissait complètement.
Elle
pensait ne pas pouvoir en supporter davantage, mais lorsqu’il
accéléra ses va-et-vient, le plaisir déferla sur elle. Il
l’emporta toujours plus près du gouffre jusqu’à ce qu’elle
ait l’impression d’être sur le point d’exploser. C’était
trop. Elle devait lui échapper. Elle tourna la tête sur le côté
et ferma les yeux, haletant bruyamment, le souffle court.
Il
la força à croiser son regard.
— Regarde-moi.
Sa
voix perça le brouillard qui avait envahi son esprit et elle ouvrit
les yeux, laissant les larmes couler sur ses joues.
— Reste
avec moi.
— Mais
je…
— J’ai
besoin de toi, dit-il d’une voix plus douce en poursuivant le
mouvement de ses hanches. Regarde-moi, j’ai besoin de toi.
Elle
croisa son regard et son plaisir sembla s’intensifier, en écho à
la lueur qui brillait dans ses yeux. Le sommier craquait sous leurs
corps, peu habitué à être ainsi malmené. Nick accéléra ses
mouvements, leurs soupirs se mêlaient tandis qu’ils luttaient
ensemble pour atteindre l’extase. Elle se laissait emporter vers
des sommets de plus en plus hauts, tandis que son corps invitait Nick
à la pénétrer de plus en plus profondément, à jouir en elle.
Soudain,
il se retira et éjacula sur son ventre, le visage contracté comme
s’il souffrait. Le liquide chaud se répandit sur sa peau. Son
orgasme semblait ne plus vouloir prendre fin.
Nick
était étendu sur le dos. Ses yeux le brûlaient.
Il
connaissait le scénario. Il était censé la prendre dans ses bras,
lui chuchoter des mots doux à l’oreille, la faire rire, si
possible. Il pourrait trouver une autre plaisanterie au sujet de sa
propriétaire et des flics. Ce serait pas mal. Elle lui avait donné
tout ce qu’elle avait à offrir. Elle était incroyable. Elle
s’était totalement abandonnée à lui, sans aucune retenue.
Tout
comme lui. C’était bien ça le problème. Il était incapable de
jouer le rôle du gentil garçon dans ces conditions. Pas si sa vie
en dépendait.
Il
était totalement terrifié.
Comment
avait-il pu croire qu’il serait capable de coucher avec cette fille
et de la quitter sans un regard en arrière ? Seigneur !
Leur étreinte de l’après-midi l’avait bouleversé, malgré les
caméras et la présence de ce monstre. Question romantisme, il avait
vu mieux. À présent, il se sentait en manque d’affection. Il
n’avait pas ressenti cela depuis qu’il était enfant. Il
suffisait de penser à la façon dont il l’avait suppliée de le
regarder. Il avait été à deux doigts de se mettre à sangloter
dans ses bras.
L'extrait :
Nick
ouvrit la bouche, mais elle leva la main pour le faire taire.
— Avant
toute chose, mettons une chose au clair. Merci, Nick.
Il
fronça les sourcils.
— Merci,
répéta-t-elle d’une voix tendue. Je te suis reconnaissante. Pour
commencer, tu m’as sauvé la vie sur l’île. Ensuite, tu as sauvé
Josh et Carrie, et tous les autres. Ensuite, tu es revenu me
chercher, tu t’es fait tirer dessus pour moi. C’était très
courageux et noble de ta part. Très héroïque.
Il
attendit un moment.
— Et ?
— Ça
ne te suffit pas ?
— Je
sens qu’il y a autre chose, dit-il. Alors, vas-y, dis-le.
— Non.
Il n’y a rien d’autre. C’est bien ce que je te disais tout à
l’heure, Nick. Ça s’arrête là.
Il
secoua la tête.
— Oh,
non, dit-il, ça ne peut pas s’arrêter là.
— Bien
sûr que si, insista-t-elle. Je serai la première à admettre que tu
mérites une médaille pour ce que tu as fait…
— Mais
je ne te mérite pas ?
Becca
sentit les doutes l’envahir. Oh, Seigneur ! Pourquoi était-ce
aussi douloureux ?
Elle
se força à se souvenir de l’obscurité qui régnait dans
l’entrepôt. Le désespoir qu’elle avait ressenti et qui la
hantait encore parfois.
Certaines
choses ne pouvaient être pardonnées.
Elle
aurait toujours cette sensation dans un coin de son esprit à
présent. Elle entendrait toujours les rats courir autour d’elle,
elle n’oublierait pas le sentiment d’impuissance, de rage, de
peur qu’elle avait éprouvé.
Elle
secoua la tête.
— Non,
Nick, je ne peux pas, murmura-t-elle. Je refuse de prendre ce risque.
Tu es trop dangereux pour moi.
— Non,
je ne le suis pas, dit-il. Je suis prêt à mourir pour toi.
— Arrête.
Ne fais pas ça.
— Je
sais que tu es furieuse, dit-il d’une voix calme. Essaie de te
mettre à ma place.
— Non.
Elle
écarta les mains de ses yeux larmoyants et plongea son regard dans
celui de Nick.
— J’ai
surmonté ma colère. Il ne s’agit pas de ça. J’essaie de
survivre, Nick. Je n’essaierai plus de me mettre à la place des
autres. Je vois la situation de mon point de vue… J’entends
encore les rats qui me tournaient autour.
— Je
suis désolé, Becca.
— Tu
as raison de l’être.
Elle
lui tourna le dos.
Elle
ne l’entendit pas bouger, mais elle sentit sa puissance derrière
elle, son aura dévastatrice qui la faisait frissonner.
— Une
personne très sage m’a dit une phrase un jour, dit-il. Elle m’a
dit que les erreurs n’étaient pas des péchés.
— Peut-être,
mais c’est moi qui ai été trahie dans cette histoire.
— Pas
par moi. J’ai fait de mon mieux avec les informations dont je
disposais. Comme tu l’as dit toi-même, je ne suis pas Dieu. Je
suis vraiment désolé.
— Je
suis certaine que tu as fait de ton mieux, Nick, déclara-t-elle
d’une voix sèche. Ce n’est pas ta faute si ça n’a pas suffi.
Elle
sentit qu’elle l’avait blessé au silence qui suivit ses paroles.
Il
fit un pas en arrière, creusant le fossé qui s’était formé
entre eux.
— Très
bien, dit-il finalement. J’ai compris. Je ne t’embêterai plus.
L'extrait :
Il
ouvrit l’une des portes qui donnaient sur le couloir et elle
découvrit une chambre lumineuse. Une baie vitrée donnait sur une
mer infinie de sapins ondulant sous la brise. Le ciel était gris et
les gouttes de pluie formaient de petites perles sur la fenêtre.
Mister
Big arracha sa chemise. Elle l’observa, bouche bée. Terrifiée par
son expression implacable.
Il
la pressa contre le mur, ses mains puissantes pressées sur ses
épaules tandis qu’il se penchait à son oreille.
— C’est
l’heure du spectacle, ma belle. Vous voyez la caméra, dans
l’angle ?
Ses
paroles pénétrèrent l’esprit de Becca.
— Pas
question, dit-elle. Vous n’êtes pas sérieux ?
Il
détacha son chignon lâche et libéra ses cheveux sur ses épaules,
en un geste étrangement tendre.
— Je
n’ai jamais été plus sérieux.
Sur
ces mots, il fit passer son chemisier par-dessus sa tête avant même
qu’elle n’ait le temps de réagir.
Elle
se débattit frénétiquement.
— Non,
vous n’avez pas le droit ! Je ne vous laisserai pas…
Il
plaqua une main sur sa bouche.
— Il
a échangé sa place contre la mienne, articula-t-il à son oreille.
C’est moi, pour la caméra, pour le spectacle, ou eux tous, sur la
table du salon. Vous pigez ?
Elle
le dévisageait de ses yeux écarquillés, luttant pour respirer.
— Si
vous n’êtes pas étendue sur cette table en cet instant, c’est
uniquement parce que cet enfoiré adore bouffer. Il ne tient pas à
traumatiser sa cuisinière et à compromettre son foutu dîner
gastronomique.
— Oh
Seigneur ! murmura-t-elle. Non, je dois être en train de rêver.
Il
détacha son soutien-gorge en coton et le jeta au sol. Elle plaqua
aussitôt ses mains sur ses seins, mais il saisit ses poignets et
écarta ses bras lentement pour offrir à qui le désirait une vue
parfaite sur sa poitrine.
— Désolé,
ma belle, mais ça fait partie du scénario. Ne le prenez pas pour
vous.
Il
déboutonna ensuite son jean et le fit glisser sur ses cuisses en
même temps que sa culotte. Le regard de Becca allait de Nick à la
caméra tandis qu’elle s’évertuait à couvrir son corps dénudé.
Ce qui l’horrifiait le plus, c’était l’air calme avec lequel
il défaisait sa ceinture, comme s’il accomplissait un travail.
Elle
inspira pour se préparer à crier, mais il couvrit de nouveau ses
lèvres de sa paume.
— Ne
paniquez pas, murmura-t-il dans son cou, son souffle chaud diffusant
des frissons sur sa peau. Nous allons jouer la comédie pour ces
salopards, et il va falloir que vous soyez convaincante.
Il
retira lentement sa main de son visage et déposa un baiser sauvage
sur ses lèvres.
— Maintenant,
je vais glisser ma main entre vos jambes, lui dit-il à l’oreille.
Je ne vous ferai rien. Lorsque vous sentirez une légère pression,
hurlez comme si j’étais en train de vous faire mal. Comme si je
vous infligeais quelque chose d’horrible. Vous avez compris ?
Secouez la tête maintenant, dites non, comme si j’étais en train
de vous menacer. Allez-y !
Elle
obéit.
— Non,
haleta-t-elle en se débattant frénétiquement, non, s’il vous
plaît. Ne faites pas ça. Je vous en prie.
En
entendant le son de sa voix, elle prit conscience qu’elle ne jouait
pas la comédie. Elle n’avait jamais été aussi sincère de sa
vie.
— C’est
très bien, murmura-t-il.
Il
attrapa ses fesses et la hissa contre le mur, avant d’enrouler ses
jambes autour de ses hanches musclées. Le dos de Becca était pressé
contre le papier peint.
Il
glissa une main entre leurs corps et la plaqua sur son sexe.
Tendrement, comme s’il essayait de la protéger.
— Maintenant,
murmura-t-il. Allez-y, criez. Débattez-vous.
Elle
fit ce qu’il disait, et avec conviction. Elle lutta et se tortilla
dans tous les sens, tapant, griffant, mordant. Elle était incapable
de contenir cette explosion de colère et de honte. Elle n’avait
jamais été aussi bouleversée de sa vie.
Nick
la maîtrisait de sa force implacable. Il pressa ses poignets l’un
contre l’autre, et les plaqua contre sa poitrine. Elle se sentait
étouffée par son torse large et puissant.
Elle
finit par s’épuiser. Elle aurait pu crier pendant des heures, des
jours même. Il l’aurait certainement retenue aussi longtemps que
nécessaire.
Bientôt,
elle se mit à sangloter.
Il
relâcha alors son étreinte et lui releva le menton du bout des
doigts pour qu’elle le regarde dans les yeux. Elle haletait. Du
sang coulait du nez de Nick. Son visage était couvert de griffures,
ainsi que son torse, ses épaules, mais il ne semblait pas lui en
vouloir. Il avait simplement l’air déterminé. Il retira son jean,
rajusta son corps contre le sien et plaqua ses hanches contre son
bassin, suffisamment fort pour lui arracher un cri. Mais il n’était
pas en elle. Son sexe dur caressait l’intérieur de ses cuisses à
chacun de ses coups de reins.
Pour
les spectateurs.
Son
regard l’implorait de jouer son rôle. Elle n’avait pas le choix.
Elle tremblait autant que si la scène avait vraiment lieu. Elle
planta ses ongles dans les muscles épais de ses épaules et se mit à
gémir à chacun de ses mouvements. Il ne la pénétrait pas, mais
cette simulation de l’acte était la chose la plus intime qu’elle
avait jamais partagée avec un homme. Il était en elle, dans son
esprit. Elle pouvait le sentir. Sa volonté de fer l’aidait à
garder son calme, il la soutenait de son énergie féroce. De manière
paradoxale, il semblait soucieux de protéger quelque chose
d’intangible et de précieux en elle.
Son
âme…
Elle
ferma les yeux. C’était une tentative désespérée, condamnée à
l’échec, mais l’espace d’une seconde, elle eut le sentiment
d’être incroyablement chérie. Elle lui en était profondément
reconnaissante.
Elle
était soumise à un phénomène étrange, elle avait l’impression
de découvrir une part cachée d’elle-même. Cette sensation était
si intense qu’elle en oublia les spectateurs. Une chaleur
incroyable enfla en elle, lui brûlant la gorge, la poitrine. Quelque
chose semblait éclore au plus profond de son être. Une éclosion
douloureuse et agréable à la fois.
Elle
était incapable de dire s’il s’agissait d’une émotion ou
d’une sensation physique. C’était beaucoup trop intense pour
être du plaisir… C’était plutôt une extase renversante, mêlée
de terreur, si intense que son corps entier en fut ébranlé.
Soudain, l’obscurité l’enveloppa.
Lorsqu’elle
rouvrit les yeux, Nick était très calme. Sa peau était couverte de
sueur, son corps tendu.
Il
avait les yeux écarquillés. Il semblait choqué, presque effrayé.
Il la prit dans ses bras et la porta jusqu’au tapis étroit qui
était posé au sol, entre le mur et le lit. Il tomba à genoux et la
déposa délicatement sur le tissu blanc et épais. Il s’installa
au-dessus d’elle, entre ses jambes écartées, son jean à moitié
descendu sur les cuisses. Ses bras tremblaient. Son érection était
toujours aussi puissante. Elle pouvait sentir son sexe chaud contre
sa peau.
Elle
lutta pour inspirer une bouffée d’air. L’odeur de la poussière
et de la peinture envahit ses narines. Elle tendit la main vers le
visage de Nick, effleura son nez ensanglanté, puis les griffures sur
ses joues.
Désolée,
articula-t-elle en silence.
Il
haussa les épaules.
Elle
lança un regard vers la caméra avant de reporter les yeux sur lui,
lui demandant silencieusement s’ils étaient encore dans le champ
de vision de l’appareil. Il pivota, puis secoua la tête.
Becca
fit alors glisser sa main le long de son corps, jusqu’au sexe de
Nick, puis elle le fit glisser lentement en elle. Il retint sa
respiration, comme s’il était en proie à la douleur.
La
sensation de son membre en elle était électrique. Elle avait
l’impression que le désir avait pris possession de son corps.
Vous
êtes sûre ?
Elle
leva les hanches vers lui, en réponse à sa question. Sûre n’était
pas le mot pour décrire ce qu’elle éprouvait. Elle allait
imploser s’il restait sans rien faire. Elle avait besoin de lui.
Il
laissa échapper un profond soupir et se positionna entre ses jambes,
la pénétrant lentement et profondément.
Elle
se redressa sur les coudes pour l’observer. Ses cheveux épais
pendaient devant son visage, chatouillant sa poitrine. Une goutte de
sueur coula du front de Nick avant de s’écraser sur son cœur.
Elle toucha sa joue une nouvelle fois, apaisant les marques furieuses
qu’avaient laissées ses ongles sur sa peau, apaisant la tension
qui crispait son beau visage.
Il
commença à aller et venir. Une vague douleur se diffusa en elle,
mais elle avait tellement envie de lui qu’elle y prêtait à peine
attention. Elle ne s’était jamais sentie aussi prête. Elle laissa
échapper un gémissement enroué.
Il
plaqua une main sur sa bouche en secouant la tête.
Elle
comprit aussitôt le message. Ceci n’était pas de la comédie.
C’était la réalité, et ce n’était que pour eux. Un instant
volé. Elle embrassa la paume de sa main et se cambra pour mieux le
sentir en elle. Il laissa sa main posée sur ses lèvres, et elle
l’en remercia intérieurement, car elle ne pouvait s’empêcher de
soupirer bruyamment. Le plaisir continuait à enfler en elle au
rythme entêtant de ses hanches. La frayeur disparaissait un peu plus
à chacun de ses assauts, balayée par les émotions bouleversantes
qu’il faisait naître en elle.
Il
remonta ses jambes pour s’enfoncer plus profondément en elle. Il
l’emplissait complètement. Une lueur se propagea entre eux. Tout
son corps semblait irradier de plaisir.
Elle
ne s’était jamais offerte ainsi à aucun homme. Non pas qu’elle
se soit retenue jusque-là, elle ignorait simplement que cette
sensation existait. Elle avait l’impression d’ouvrir les yeux
après des années de sommeil. Comme si elle retrouvait la vue,
l’ouïe, et le toucher du jour au lendemain, sans explications.
Elle tenait à lui offrir la même chose.
Nous
n’avons pas beaucoup de temps, lut-elle sur ses lèvres, désolé.
Elle
hocha la tête comme des larmes se formaient au coin de ses yeux.
Leurs hanches entamèrent une danse sensuelle, envoûtante qui
l’emporta vers les crêtes du plaisir.
Soudain,
son corps se contracta et une vague d’énergie dévastatrice
explosa en elle. La vague se propagea à Nick avant de déferler de
nouveau sur elle, encore plus intense, avant de refluer lentement…