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dimanche 19 janvier 2014

Insaisissable, Tome 2 : Ne m'échappe pas - Tahereh Mafi

MON POUVOIR EST CHAOS
JE SUIS LEUR SEUL ESPOIR

ILS ME RECHERCHENT
JE LEUR ÉCHAPPERAI

ILS VEULENT ME POSSÉDER
PERSONNE NE PEUT M’ATTEINDRE

ILS ME CROIENT FAIBLE
JE LES BRISERAI

LUI SEUL PEUT ME SAUVER
L’AIMER C’EST LE CONDAMNER





Le résumé :

Juliette se réfugie au Point Omega, le quartier général de la résistance. Cette forteresse souterraine et ultra-moderne cache les gens dotés de pouvoirs extraordinaires. Pourtant, son toucher mortel fait toujours d’elle un paria.

De son côté, Warner, le fils du commandant suprême, réprime toute rébellion dans le secteur qu’il dirige. Toujours aussi obsédé par la fuite de Juliette, il veut la retrouver, quoi qu’il lui en coûte. Il n’a pas oublié non plus ceux qui ont permis son évasion, Adam et Kenj, à qui il compte bien faire payer leur trahison.

L’affrontement est inévitable… Juliette, tiraillée entre son amour pour Adam et la soudaine attirance qu’elle ressent pour Warner, devra choisir son camp. Car elle est l’arme absolue, la seule qui puisse raviver l’espoir d’un monde dévasté.


L'extrait :
" << Toi >>, et il le murmure, lettre par lettre il susurre le mot sur ma peau avant d'hésiter.
Puis.
Plus doux encore.
Sa poitrine respire plus fort, cette fois. Ses paroles, presque un halètement, cette fois.
-Tu m'anéantis.
Je m’écroule en 1000 morceaux dans ses bras. [...]
-Juliette, dit-il en articulant à peine mon prénom.
Il déverse de la lave en fusion dans mon corps, et je n'ai même jamais su si je pouvais mourir tout de suite en fondant.
-Je te veux, dit-il. Je veux tout de toi. Je te veux en long et en large, et que tu reprennes ton souffle, et que tu te languisses de moi comme je me languis de toi.
il me dit ça comme s'il avait une cigarette allumée dans la gorge, comme s'il voulait me plonger dans du miel chaud, et il ajoute :
-Ça n'a jamais été un secret. Je n'ai jamais cherché à te le cacher. Je n'ai jamais fait semblant de vouloir moins que ça.
-Tu...tu disais que tu souhaitais être mon... mon ami...
-Oui. C'est ce que je voulais. C'est ce que je veux. Je veux être ton ami. J'ai envie d'être l'ami dont tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu gardes prisonnier dans ta tête. Je veux être ce genre d'ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaître chaque courbe, chaque grain de beauté, chaque frisson de ton corps, Juliette...
-Non, dis-je, le souffle coupé. Ne...ne dis pas ça...
J'ignore ce que je vais faire s'il continue à parler, j'ignore ce que je vais faire, et je ne me fais pas confiance.
-Je vaux savoir à quel endroit te toucher, dit-il. Je veux savoir comment te toucher. Je veux savoir comment te persuader d'esquisser un sourire uniquement pour moi. (Je sens sa poitrine se soulever, s'abaisser, se soulever, s'abaisser.) Oui, j'ai vraiment envie de devenir ton ami. Je veux être ton meilleur mi sur cette Terre.
Impossible de réfléchir.
Impossible de respirer.
-Je veux tant de choses, murmure-t-il. Je veux ton esprit. Ta force. Je veux valoir le temps que tu me consacres.
Ses doigts effleure le bas de mon débardeur, et il déclare :
-Je veux que tu lèves ça.
Il tire sur la taille de mon pantalon et dit :
-Je veux que tu baisses ça.
Du bout des doigts, il frôle mes hanches et ajoute:
-Je veux sentir ta peau en feu. Je veux sentir ton coeur palpiter contre le mien, et je veux savoir qu'il palpite à cause de moi, parce que tu me veux aussi. Parce que, tu ne veux pas, tu ne veux plus que je m'arrête. Je veux chaque seconde. Chaque parcelle de toi. Je veux tout.
Et je tombe raide morte.
-Juliette...
Je ne comprends pas pourquoi je l'entends encore me parler, parce que je suis morte, je suis déjà morte, je n'en finis plus de mourir encore et encore.
Il halète, ses paroles ne sont plus qu'un murmure chevrotant, pantelant quand il me dit :
-Je suis...je suis fou amoureux de toi...
Je m'enracine, gravite tout en restant debout, prise de vertige dans ma chair et mon sang, et je respire comme si j'étais le premier être humain qui ait jamais appris à voler, comme si j'absorbais un oxygène qu'on trouve uniquement dans les nuages, et j'ai beau essayer, je ne sais pas comment empêcher mon corps de réagir à ses paroles, à la douleur dans sa voix. [...]"