Je
n'ai pas du tout l'intention de passer à autre chose ! Tu comptes
énormément pour moi, Eve. C'est justement parce que tu comptes
vraiment pour moi que je ne veux pas t'entraîner dans le merdier
qu'est devenue ma vie, tant que je ne suis pas complètement tiré
d'affaire.
Les
combattants du feu
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Après
la disparition de sa femme et de ses enfants dans une tragédie, le
Capitaine Sean Tanner a noyé sa peine dans l’alcool. A présent
qu’il vient de sortir de désintoxication, il veut regagner la
confiance de son équipe et prendre un nouveau départ. La dernière
chose dont il ait besoin est d’éprouver des sentiments pour la
magnifique Eve Marshall, pompier. Mais alors qu’ils osent explorer
de plus en plus loin leur désir, Sean apprend que sa famille a
peut-être été assassinée et que l’ombre de son passé est
revenue pour en finir avec lui – et toutes les personnes qu’il
aime.
Tout
le long de sa série, on a vu mûrir les sentiments de Sean et Eva.
Ce couple devait selon toute vraisemblance être le feu d'artifices
de la série.
Alors
non : il n'est pas raté mais il n'est pas à la hauteur de ce
que j'attendais.
Je
vous mets les passages les plus savoureux.
Sean
n'eut pas besoin d'autre encouragement pour faire glisser sa petite
culotte de dentelle noire le long de ses jambes, puis la caressa du
regard depuis son ventre parfaitement plat jusqu'à la toison sombre
et bouclée dissimulant le trésor qu'il convoitait.
Il la
fit reculer jusqu'au mur et adora le gémissement qu'il tira d'elle
en pinçant légèrement un de ses mamelons érigés. Il lui vola
plusieurs baisers, mordillant ses lèvres tout en flattant son ventre
du plat de la main. Ses doigts effleurèrent sa douce toison,
s'immiscèrent entre ses cuisses et découvrirent la perle de chair
durcie qui réclamait ses attentions. Son sexe en érection était au
bord de l'explosion, mais il était hors de question qu'il la pénètre
sans s'assurer qu'elle était disposée à le recevoir.
— Écarte
les jambes, ma belle, ordonna-t-il.
Eve
obéit, frémissante d'impatience. Sean caressa doucement son
clitoris jusqu'à ce qu'elle gémisse et que ses hanches se mettent à
onduler - le signal indiquant qu'elle en voulait davantage. Ses
doigts s'immiscèrent entre les replis de son sexe dont le contact
soyeux et moite le bouleversa. Il imagina son sexe en lieu et place
de ses doigts et ferma les yeux pour juguler la brûlante excitation
qui s'était emparée de lui. Il inséra deux doigts en elle, les fit
aller et venir, mimant ce qu'il n'allait pas tarder à lui faire avec
son sexe, jouant à prolonger l'instant.
— Ne
me fais pas attendre, je t'en supplie, prends-moi !
— Passe
tes jambes autour de ma taille et agrippe-toi à mon cou.
Il la
souleva, utilisant la force combinée de leurs corps pour la
maintenir en place, cala l'extrémité de son sexe entre ses lèvres
et la pénétra d'une lente poussée jusqu'à ce qu'elle soit
entièrement empalée sur son sexe.
— Oh,
mon Dieu, gémit-il. Oh, c'est bon...
— Oh
oui, Sean. C'est délicieux, j'en ai tellement rêvé...
C'était
le paradis. Son sexe était enfin fiché en elle, Eve l'enveloppant
complètement. Plus rien n'avait d'importance, excepté le désir de
lui faire autant de bien qu'elle lui en faisait. Il se mit à aller
et venir. Lentement et profondément. Bien à fond à chaque fois.
Ses gémissements se convertirent en halètements et Sean craignit
qu'ils ne le fassent basculer dans l'orgasme, mais ce furent les mots
qu'elle prononça qui eurent raison de lui.
— Baise-moi,
râla-t-elle. Baise-moi à fond, j'en ai trop besoin.
— Oui!
Il
affermit la prise de ses mains sur ses fesses et lui infligea une
vigoureuse poussée qui fut aussitôt récompensée par un cri
d'extase. Il la baisa comme elle l'avait exigé, la pilonnant sans
pitié, au point de faire vibrer les cadres fixés au mur. Mais il
sentit qu'elle commençait à glisser le long du mur ; il fallait
adopter une position plus confortable.
— Accroche-toi,
ma belle.
Il se
retourna, toujours fiché en elle, franchit les quelques pas qui les
séparaient du lit et l'étendit sur le dos en se penchant au-dessus
d'elle, obligé cette fois de se retirer, mais pas pour longtemps.
Eve gagna le milieu du lit et s'allongea sur le dos, jambes écartées.
Sean rampa entre ses cuisses, souleva ses jambes et cala le creux de
ses genoux sur ses épaules. Les fesses d'Eve se détachèrent du lit
et il l'empala à nouveau.
— Voilà.
C'est ça que je voulais, déclara-t-il avec un sourire carnassier.
Maintenant, je vais pouvoir te baiser bien à fond comme tu me l'as
si gentiment demandé.
— Oh,
oui ! Je t'en supplie !
Ses
hanches basculèrent vers l'avant et il la pénétra jusqu'à la
garde. L'esprit complètement vide, il se concentra sur le contrôle
des poussées de son sexe tandis que des sensations sauvages
menaçaient d'anéantir sa résistance. Il n'allait pas pouvoir tenir
longtemps. Sa période d'abstinence avait été trop longue. Bien
trop longue. C'était si bon...
—Je
vais jouir ! cria Eve tandis que de douces palpitations s'emparaient
de son sexe. Oh, oui !
Un
tressaillement à la base de sa colonne vertébrale avertit Sean de
l'imminence de l'explosion. Il sentit ses testicules se
recroqueviller et l'orgasme le submergea, faisant voler le monde en
éclats. Il jouit dans un cri, le corps parcouru de frémissements
tandis qu'il éjaculait longuement en elle. Il ne se souvenait pas
d'avoir jamais éjaculé aussi fort.
Finalement,
il se retira et gagna la salle de bains pour faire un brin de
toilette. Quand il la rejoignit, Eve était couchée sous les
couvertures, son menton reposant au creux de sa main. Profondément
endormie. Sean eut un sourire contrit et sentit quelque chose qui
ressemblait beaucoup à de l'affection étreindre son cœur. Quelque
chose de bien plus effrayant qu'un incendie ou un coup de téléphone
anonyme.
Il
chassa ces pensées déplaisantes de son esprit, souleva les
couvertures, se glissa dessous et se plaqua contre elle, ses petites
fesses calées au creux de son aine.
Il
s'endormit presque instantanément, en se disant qu'Eve était
extraordinairement à sa place dans ses bras.
Sean
s'éclaircit la gorge.
— Tu
es une femme extraordinaire, Eve.
Premier
point : positif. Son ton restait chaleureux, sincère.
Second
point : négatif. « Une femme extraordinaire », traduit en langage
féminin, signifie « J'ai l'intention de prendre mes distances ».
— Tu
n'es pas mal non plus, répondit-elle en tapotant sa jambe.
— Nous
sommes amis, n'est-ce pas ?
Troisième
point : hyper négatif. Ils n'étaient plus amis, ils étaient
amants. Pas tout à fait la même chose.
— Bien
sûr, mentit-elle avant de préciser sa pensée. Et j'espère que ce
qui s'est passé hier soir n'a fait que renforcer notre amitié.
Il
hocha la tête.
— Je
suis content que tu prennes ça bien, parce que les choses m'ont
complètement échappé. Nous savons aussi bien l'un que l'autre
quelle partie de mon corps s'est chargée de prendre le relais de mon
cerveau... Je suis désolé.
— Non,
ne t'excuse pas. J'étais plus que d'accord et ce qu'on a fait m'a
beaucoup plu, répliqua-t-elle sincèrement.
Elle
marqua une pause, prit une profonde inspiration et se jeta à l'eau.
— J'aimerais
recommencer, lâcha-t-elle.
Le
regret assombrit le regard de Sean, qui secoua la tête.
— C'était
une mauvaise idée pour tout un tas de raisons qui sont toujours là,
répondit-il avec douceur. J'ai fait une erreur et ça ne se
reproduira pas, Eve. Ce n'est pas possible.
Oh,
mon Dieu. Elle avait vu juste : il voulait prendre ses distances. Eve
se sentit douloureusement rejetée. Très douloureusement rejetée.
Elle
rit et couvrit sa bouche de sa main, les larmes jaillissant
spontanément de ses yeux, malgré ses efforts pour les retenir.
— Ce
qui fait de moi la femme avec laquelle tu couches avant de passer à
autre chose. Le coup qu'on tire pour reprendre confiance en soi, quoi
!
— Quoi
? Mais pas du tout ! s'écria-t-il en lui prenant la main pour la
serrer entre ses grosses paluches rugueuses. Je n'ai pas du tout
l'intention de passer à autre chose ! Tu comptes énormément pour
moi, Eve. C'est justement parce que tu comptes vraiment pour moi que
je ne veux pas t'entraîner dans le merdier qu'est devenue ma vie,
tant que je ne suis pas complètement tiré d'affaire.
Les
yeux baissés sur leurs mains jointes, Eve se tut, attendant la
suite.
— Et
puis, il y a notre métier. Je ne veux pas bousiller nos deux
carrières à cause d'une aventure entre collègues. Regarde les
choses en face, Eve. C'est toi qui en pâtirais le plus, c'est à toi
qu'on infligerait une mutation.
— Tu
as raison - à un détail près, Sean : on a déjà franchi la limite
! Tu t'imagines peut-être que personne ne remarquera rien ?
— Ils
ne remarqueront rien s'il s'agit d'une aventure sans lendemain et
qu'on garde ça pour nous, assura-t-il en lui soulevant le menton
pour l'obliger à le regarder.
Ses
yeux reflétaient une anxiété palpable.
— Tu
es mon amie, Eve. Je pense que tu es une femme extraordinaire, et
j'ai beaucoup de respect pour toi. Mais les choses ne peuvent pas
aller plus loin.
Ses
premières larmes s'étaient taries et elle refoula les suivantes.
Non, elle ne pleurerait plus. Pas devant lui.
— Ça
va ?
Il
avait demandé cela d'un ton très doux, reflétant une réelle
inquiétude qui faillit faire voler sa résolution en éclats. Mais
elle trouva la force de lui adresser un grand sourire pour masquer la
souffrance de son cœur brisé.
— Pourquoi
est-ce que ça n'irait pas ? On est deux adultes consentants, non ?
Tout va bien.
Il
fronça les sourcils et scruta longuement son visage. Finalement, il
se pencha vers elle, le prit entre ses mains et déposa un baiser sur
sa tempe. Après quoi il se leva, ramassa sa tasse et l'emporta à la
cuisine. Eve l'entendit la rincer. Une minute plus tard, il était de
retour au salon, son trousseau de clefs à la main, visiblement
disposé à partir. Elle se leva et l'accompagna à la porte.
Une
fois le seuil franchi, il se retourna.
— Je
suis vraiment désolé, dit-il d'une voix hésitante.
— N'y
pense plus. Contente-toi de partir ! Vite
!
— D'accord.
À bientôt.
Eve
avait espéré qu'ils passeraient la journée ensemble et le voir
prendre la fuite ainsi, dévaler l'allée à grandes enjambées comme
un homme fuyant une scène de crime, l'incita à rentrer
précipitamment à l'intérieur et à refermer la porte. Elle ne
voulait pas le voir se sauver comme s'il avait le diable à ses
trousses.
Lentement,
elle alla jusqu'au canapé et s'y lova, coinçant son bras au creux
de sa taille pour apaiser la douleur qui irradiait dans son ventre.
Elle connaissait bien la solitude. Aucune de ses tentatives de
relation sérieuse n'avait jamais abouti, et elle avait plus d'une
fois eu l'occasion d'être triste.
Mais
elle ne s'était encore jamais sentie aussi humiliée, laide et
indésirable.
Ils ne
mirent pas plus de quelques minutes pour rejoindre son appartement.
Sean la plaqua contre la porte dès qu'ils furent entrés et dévora
sa bouche. Son comportement dominateur fit instantanément durcir ses
pointes de seins et contracta son bas-ventre. Enflamma ses sens. Cet
homme avait sur elle un effet prodigieux.
— Dis-moi...
ce qui te tracassait, parvint-elle à articuler entre deux baisers.
La
main de Sean s'aventura sous son chemisier et chercha l'agrafe du
soutien-gorge.
— Plus
tard. J'ai trop envie de toi.
Il
libéra ses seins, pencha la tête et prit son mamelon entre ses
dents pour le faire durcir davantage. Eve enfouit les mains dans ses
cheveux et se laissa porter par les vagues de plaisir que déclenchait
sa bouche experte. Il suça son mamelon, puis l'autre, avant de
perdre patience et de baisser son jean. Eve retira ses chaussures et
l'aida à faire glisser son pantalon sur ses jambes, avant de lui
rendre la pareille.
Son
sexe en érection jaillit à l'air libre, rouge et engorgé, surmonté
d'une goutte de liquide séminal. Eve s'apprêtait à s'agenouiller
pour laper la saveur douce-amère de son gland, mais il l'entraîna
sur le canapé.
— Penche-toi
au-dessus du dossier et écarte les jambes.
Eve
obéit et entendit Sean émettre un grognement d'approbation dans son
dos. Sentit ses mains glisser le long de sa colonne vertébrale.
— J'adore
te regarder. Tu es tellement belle dans cette position, toute moite
de désir, à attendre ma queue. Est-ce que tu sais à quel point tu
es belle et sensuelle quand tu tends les fesses en arrière pour moi
? Reste comme ça.
Sa
question ne demandait pas vraiment de réponse, mais Eve se sentait
effectivement belle et sensuelle sous la caresse de son regard. Elle
perçut le froissement de l'emballage d'un préservatif. Mais il
s'éloigna, et elle réalisa qu'il était allé dans la cuisine. Elle
l'entendit ouvrir un placard, puis revenir derrière elle et poser
quelque chose par terre. Il déchira l'emballage du préservatif pour
l'enfiler sur son sexe.
Les
paumes de ses mains descendirent le long de ses flancs, puissantes et
rugueuses. Des mains de travailleur qu'elle adorait sentir sur sa
peau. Il caressa ses fesses et les écarta.
— Que...
Qu'est-ce que tu fais ?
— Quelque
chose qui va te plaire, dit-il d'une voix rauque. Tu as déjà laissé
quelqu'un s'amuser avec toi à cet endroit-là ? demanda-t-il en
caressant son orifice.
Son
doigt était enduit d'une substance fraîche et lubrifiante. De
l'huile de cuisine ?
— Non,
avoua-t-elle.
Cette
réponse parut beaucoup lui plaire.
— Tant
mieux. Détends-toi et ouvre-toi pour moi, ma belle... Voilà, comme
ça, c'est parfait. Ça te paraîtra un peu étrange au début, mais
ça ne te fera pas mal. Je ne mettrai que mes doigts, d'accord ?
Elle
hocha la tête, se sentant déjà fondre sous le tendre assaut qu'il
faisait subir à son corps. Malgré son côté dominateur, il avait
pris la peine de lui demander si elle était familiarisée avec ce
genre de pratique, et elle avait totalement confiance en lui.
Il
versa un filet d'huile entre ses fesses, reposa la bouteille et les
écarta. Entreprit de masser l'œillet palpitant par de lents
mouvements circulaires. A chacun des passages de son doigt, il
l'introduisait légèrement. Le bout du doigt, d'abord, puis la
première phalange. De plus en plus profondément, pour bien
l'élargir.
La
sensation étrange céda brusquement la place à une bouffée de
chaleur qui enveloppa son sexe avant de l'enflammer tout entière.
Elle se pencha davantage pour s'offrir complètement à lui, et ce
nouveau plaisir sombre lui fit bientôt perdre la tête.
— Tu
aimes ça, ma belle ?
— Oh,
oui !
— Regarde-toi.
Tu te tords de plaisir sous mes caresses, murmura-t-il. Je vais te
prendre par les deux trous à la fois. Tu veux que je te baise à
fond ?
— Oh,
oui ! Viens vite ! Prends-moi, Sean.
Sans
perdre de temps, Sean la pénétra avec un grognement de satisfaction
virile. Un gémissement franchit les lèvres d'Eve. Comme promis, il
la baisa à fond, et la double stimulation qu'il lui infligeait lui
parut presque insupportable.
Tout
son corps était hypersensible et ses nerfs palpitaient au rythme de
ses poussées. Il la comblait totalement et elle adorait cela.
L'orgasme monta alors qu'elle ne s'y attendait pas, et elle fut
incapable de se retenir. Une véritable explosion de plaisir la
traversa de part en part.
Ses
cris retentirent dans la pièce, et elle l'entendit à peine la
féliciter. Il se raidit alors, laissa échapper un cri, son sexe
enfoui en elle jusqu'à la garde. Puis il déposa une ligne de
baisers le long de son dos, se retira en douceur et l'aida à se
redresser.