Mels
Michael, reporter au Journal de Caldwell a le choc de sa vie
lorsqu'un homme débouche en face de sa voiture près du cimetière...
Le
résumé :
Mels
Michael, reporter au Journal de Caldwell a le choc de sa vie
lorsqu'un homme débouche en face de sa voiture près du cimetière.
Après l'accident, son amnésie constitue un mystère du genre
qu'elle aime qu'elle aime résoudre mais elle découvre rapidement
qu'ils seront chamboulés par son passé... Ainsi que par leur
passion.
Tandis que des ombres venues d'un autre royaume franchissent les limites de la réalité et que la mémoire de son amant lui revient, ils devront apprendre que rien n'est jamais mort et enterré. Surtout lorsque vous êtes pris dans une guerre entre les anges et les Démons. Avec une âme en jeu et le cœur de Mel en péril, qu'est-ce qui pourrait, au paradis ou en Enfer, les sauver tous les deux ?
Tandis que des ombres venues d'un autre royaume franchissent les limites de la réalité et que la mémoire de son amant lui revient, ils devront apprendre que rien n'est jamais mort et enterré. Surtout lorsque vous êtes pris dans une guerre entre les anges et les Démons. Avec une âme en jeu et le cœur de Mel en péril, qu'est-ce qui pourrait, au paradis ou en Enfer, les sauver tous les deux ?
L'avis :
J'ai
moins aimé celui-ci.
Qu'on
se comprenne bien : c'est un livre de JR Ward alors
j'adore...mais moins que d'autres.
Le
couple phare composée de Mattias et Mels m'a moins touché. Surtout
parce que j'y ai moins cru. Lui est un salaud avec un physique peu
avantageux (il a voulu se suicider en faisant exploser une bombe) et
elle une battante et une perdante en même temps (oui ça existe !).
Les principaux traits de leur personnalité ne m'ont pas emballé.
Leur
amour m'a semblé artificiel, tiré par les cheveux. Mels répète
tout le long du livre qu'elle n'arrive pas à comprendre comment elle
a pu tomber amoureuse de Mattias en trois jours et je suis du même
avis qu'elle.
De
même que le héros qui était dépeint comme un salaud sans cœur,
amer,etc... se retrouve à être un amoureux transi de sa dulcinée
qui trouve la rédemption en trois coups de cuillère à pot.
L'artifice
n'a pas pris. Le personnage d'Adrian n'est pas assez exploité à mon
sens et on a du mal à voir son cheminement psychologique dans ce
nouvel opus.
Quant
à Jim, j'enrage de ne pas voir son histoire avec Sissy plus
développé.
Ceci
dit je le conseille et j'ai hâte de lire la suite.
L'extrait :
Elle
avait le sentiment qu’il avait raison. Rien n’avait d’importance,
hormis le besoin d’être avec lui. Et cette sensation se renforça
lorsqu’il fit courir un doigt le long de sa gorge jusqu’à son
décolleté.
— Où
as-tu dégotté cette robe ?
— C’est
un imperméable. Pliable. J’en garde toujours un dans mon sac.
— Pas
de fermeture Éclair, alors ?
— Non.
Il
esquissa un petit sourire, mais se renfrogna aussitôt, semblant se
souvenir de la raison pour laquelle elle avait changé de vêtements.
— Ne
pense pas au hangar, lui dit-elle. Pas maintenant.
Après
tout, il n’y avait aucune raison pour qu’elle soit la seule à se
taire.
— Comment
l’oublier ? dit-il d’une voix lugubre.
Pourtant,
il l’embrassa, penché au-dessus de son corps, s’employant à
dénouer le lien qui maintenait le manteau fermé.
— Tu
es nue là-dessous ? demanda-t-il dans un souffle.
— Comme
un ver.
Il
recula légèrement.
— Je
ne sais pas si c’est la chose la plus sexy que j’ai jamais
entendue…
— Ou
bien ?
— Ou
si je veux tuer tous les types qui t’ont vue là-dedans.
— On
ne voit rien à travers.
— Ce
n’est pas le problème.
La
possessivité dans la voix grave de Matthias la fit sourire, surtout
lorsqu’il écarta le tissu et promena ses larges mains le long de
son corps. Puis ce fut au tour de sa bouche, de ses lèvres, et de
ses dents qui la mordillaient doucement, s’attardant sur chacun de
ses seins jusqu’au moment où les pointes durcies se dressèrent.
Elle
l’interrompit avant qu’il aille trop loin.
— J’adorerais
prendre une douche. Tu veux te joindre à moi ?
Sous
ses paupières mi-closes, les yeux de Matthias étincelaient.
— On
est bien, là.
— Viens
avec moi.
Elle
se redressa et il roula sur le côté.
— Et
si je te regardais ?
— Comme
tu veux.
Pour
toute réponse, il émit un grognement sans équivoque, et elle
décida de lui donner un aperçu du spectacle : elle se leva,
étira les bras au-dessus de la tête et cambra le dos, mettant en
valeur ses seins lourds et tendus.
Surtout
lorsqu’elle les prit en coupe et en caressa les pointes.
— Bon…
sang, haleta-t-il.
Mels
prit tout son temps pour faire le tour du lit, le laissant la dévorer
des yeux tandis qu’elle portait les mains à ses hanches puis à
ses fesses. Il y avait tant de liberté dans cette intimité, dans la
façon dont la lumière du bureau l’éclairait de côté, et dont
son regard ardent suivait chacun de ses mouvements.
— Tu
viens ? demanda-t-elle.
— Oui…
(Il fit mine de se redresser, mais fronça les sourcils, baissant les
yeux pour s’inspecter d’un air confus.) Euh… oui.
— Tu
peux garder tes vêtements, dit-elle d’une voix douce, pour éviter
qu’il ne se sente gêné. Et la baignoire est assez grande pour
deux.
Il
secoua la tête comme pour s’éclaircir les idées.
— Oui.
(Il lâcha un rire maladroit.) Désolé, mon vocabulaire est très
limité en ce moment.
Se
retournant, elle entendit un bruissement quand il se leva du lit,
puis sentit ses paumes chaudes sur sa taille lorsqu’il l’attira
contre lui. Embrassant l’épaule de Mels, il aventura une main vers
ses seins et les empoigna pour les caresser.
— Mels…
Bon sang, c’est tellement bon. (Il plaqua sa bouche sur son cou
puis la porta derrière son oreille.) Tu es…
— Tu
veux voir à quel point je suis douée avec une savonnette ?
— Oh,
putain.
— Je
prends ça pour un « oui ».
À
l’intérieur de la salle de bains, elle se pencha et actionna le
robinet de la douche pendant que Matthias abaissait le couvercle des
toilettes et s’asseyait dessus, se frottant la mâchoire d’un air
affamé.
— Tu
le laisseras ouvert, bien sûr, dit-il.
— Le
rideau ?
— Oui.
— Et
dans le cas contraire ?
— Je
l’arracherai de la tringle.
Elle
écarta la protection.
— Je
vois. Et je ne peux pas te laisser saccager cet endroit, n’est-ce
pas ?
Mels
s’avança sous la pomme de douche et se cambra de nouveau pour
approcher son ventre de l’eau. Puis elle se retourna et se mouilla
les cheveux, penchant la tête en arrière, le jet chaud caressant sa
peau comme autant de mains sur son corps.
Celles
de Matthias.
La
savonnette fournie par l’hôtel était déjà bien entamée, et
quand Mels l’humecta, elle sentit une odeur de gingembre, l’air
humide charriant le parfum jusqu’à ses narines.
Elle
passa le morceau de savon doux et glissant en travers de son cou et
de ses seins, puis plus bas, jusqu’à son ventre et par-dessus ses
hanches… Elle se savonna avec soin, la mousse recouvrant sa peau
avant de couler le long de son ventre en une délicieuse caresse, qui
descendait parfois jusqu’à son sexe.
Matthias
ne bronchait pas, promenant les yeux partout sur elle, comme si
chaque partie du corps de Mels méritait son attention.
L’espace
d’un instant, elle perdit le rythme, le mystère de la guérison de
Matthias lui revenant à l’esprit…
— Besoin
d’aide pour le dos ? demanda-t-il soudain.
Sa
voix rauque lui fit retrouver sa concentration.
— Patience.
— Je
n’en ai aucune.
— Apprends.
(Il jura dans sa barbe et elle lui sourit avant de s’incliner vers
ses jambes, exhibant sa poitrine généreuse et luisante.) Ça
fortifie l’âme.
— C’est
l’effet que tu me fais. Et nom de Dieu, ne t’arrête jamais.
Obtempérant
volontiers, elle s’attarda longuement sur sa cheville et son
mollet, ses seins oscillant d’avant en arrière en un mouvement
extrêmement excitant…
— Laisse-moi
prendre le relais. (Il se pencha en avant et s’empara de la
savonnette.) J’ai besoin de te toucher.
Elle
ne lui refuserait pas ce plaisir. Ni celui-là ni un autre.
Il
plongea les mains dans la cascade qui s’était formée sur le côté
de son bassin, puis les porta sur sa peau, la mousse soyeuse
transcendant le contact tandis qu’il savonnait l’arrière de sa
jambe et s’attardait tout près de son sexe… avant de lui
effleurer l’intérieur de la cuisse, ses caresses lui embrasant les
sens d’une manière exquise qui n’avait rien à voir avec la
température de la douche.
Mels
ferma les yeux.
Elle
était à la fois dans son corps et au-dehors, rivée au carrelage et
s’élevant dans les airs, tiraillée entre l’envie de prolonger
cette délicieuse torture… et le besoin d’atteindre cette
libération qui menaçait déjà de la faire défaillir.
— Donne-moi
l’autre jambe.
Ouvrant
les paupières, Mels posa la main sur son épaule pour garder
l’équilibre et leva l’autre pied.
Elle
mourait d’envie qu’il enfouisse sa tête entre ses cuisses.
— Tu
es trempé, dit-elle d’une voix rauque.
Il
leva ses yeux ardents vers elle.
— J’espère
qu’on est deux dans ce cas. (Elle acquiesça et il émit un petit
rire de gorge.) Dis-le pour moi.
— Quoi ?
— Combien
tu es mouillée, juste là… (Il lui effleura le sexe, son index
s’immisçant dans son intimité, frottant juste assez fort pour
qu’elle pousse un petit cri… avant de retirer la main.) Dis-le.
À ce
moment-là, il ouvrit la bouche et glissa le doigt qui l’avait
touchée entre ses lèvres, ses joues se creusant tandis qu’il
aspirait, un grondement de plaisir résonnant dans sa poitrine.
— Dis-le !
ordonna-t-il.
— Je
suis toute mouillée…, bredouilla-t-elle dans un gémissement.
Il lui
adressa un sourire sensuel, empli d’érotisme.
— Lave-toi
les cheveux.
Il
parlait avec les yeux rivés sur son corps.
Parfait.
Elle aimait faire monter la pression…
Mels
s’empara de la petite bouteille, qui était déjà ouverte, et
quand elle versa le shampoing dans sa paume, le liquide était épais
et doré comme du miel.
Matthias
ne quitta pas sa poitrine du regard alors qu’elle tendait les bras
vers le sommet de son crâne. Ces seins qui le captivaient tant se
soulevèrent au gré de ce va-et-vient, et elle sut que son désir
montait à la façon dont il lui caressa la jambe de la cheville à
la cuisse, s’aventurant un peu plus haut à chaque passage.
Jusqu’au
moment où il s’arrêta sur son entrejambe.
Il lui
frôla de nouveau le sexe de ses doigts humides et elle tressaillit
de plaisir. Le moment était venu de se rincer, et tandis que l’eau
chassait le shampoing de ses cheveux, il la titillait, l’explorait,
la friction l’amenant au bord de l’extase.
— Je
veux te voir jouir, ordonna-t-il.
Aucun
problème. Le timbre de sa voix et la façon dont il la pénétrait
étaient si excitants qu’elle fut rapidement emportée par un
orgasme foudroyant, et elle plaqua la main sur le carrelage mouillé
alors que des vagues de plaisir déferlaient de son clitoris pour se
propager au reste de son corps.
Un son
sortit de sa bouche… Son nom, oui c’était ça. Et elle le
répéta.
Matthias
coupa l’eau pendant qu’elle recouvrait ses esprits. Puis il
l’enveloppa d’une serviette.
— C’était
bon ? demanda-t-il en la soulevant.
Elle
répondit « oui ». Du moins, c’était le mot qu’elle
avait en tête, mais Dieu sait ce qu’elle prononça réellement…
D’un
geste avide, Matthias plaqua la bouche contre la sienne et l’embrassa
avec ardeur pendant qu’il l’essuyait à l’aide du tissu-éponge.
Puis il la souleva pour la porter jusqu’au lit.
Tandis
qu’il l’allongeait, elle crut qu’il allait de nouveau
l’embrasser et ferma les yeux tout en levant le menton.
Et
effectivement, il l’embrassa. Mais pas sur la bouche.
Il
descendit jusqu’à son entrejambe et lui écarta les cuisses,
s’abattant sur son sexe, l’aspirant entre ses lèvres. La
sensation envoya de nouveau Mels au bord de l’extase, le corps
secoué d’un orgasme qui n’était pas qu’une simple libération
physique, mais aussi l’apogée d’un désir intense.
Sur la
berge du fleuve, dans le hangar à bateaux, Divine sentait la chaleur
émanant de l’ange en face d’elle. Et ce n’était pas que de la
colère.
Il la
désirait.
Mieux
encore, il se détestait : il méprisait l’érection qui
formait une bosse sur le devant du bas de survêtement qu’il
portait.
Le
voir dans cet état lui faisait l’effet d’un aphrodisiaque plus
puissant que l’absinthe et les huîtres. Elle en aurait presque
oublié qu’il l’avait dupée lors de la dernière manche.
Presque,
mais pas totalement. Elle l’entendait encore prononcer ces mots :
« J’ai
menti. »
Et
aussitôt, de son côté aussi, la rage le disputa au désir, les
deux extrêmes se transcendant l’un l’autre.
Jim
laissa échapper un grondement féroce, toute sa puissance
s’exprimant dans sa voix grave et menaçante.
— Je
veux que t’arrêtes tes conneries, Divine.
— De
quoi parles-tu au juste, Jim ?
Elle
s’exprimait d’une voix lascive, d’une part parce qu’elle le
désirait, de l’autre parce qu’elle savait que ça l’emmerderait.
Lui
faire savoir qu’elle partageait son excitation l’énerverait
encore plus.
Seigneur,
si elle avait su qu’ils se verraient ce soir, elle aurait passé
plus de temps à se pomponner.
— Je
veux que tu laisses cette journaliste tranquille.
— Laquelle ?
Elle travaille à la télé ou dans la presse ?
D’un
geste brusque, Jim agrippa une mèche des cheveux de la démone et
tira si fort qu’elle faillit jouir sur l’instant.
Il se
pencha en dévoilant ses dents.
— Marrant,
je ne pensais pas que tes méthodes étaient efficaces sur toi.
— Cette
première victoire avec Matthias m’appartient, cracha-t-elle, la
tête penchée sur le côté.
— Revancharde,
hein ?
— Je
m’en fous, du moment que ça me permet de gagner.
— Ah,
parce que tu crois en prendre le chemin ? (Il s’approcha, la
forçant à se courber davantage.) Je ne vois pas les choses comme
ça.
Ils
luttaient chacun de leur côté, les yeux dans les yeux, le corps
tendu. Et tout autour d’eux, le silence régnait, et pas simplement
parce que la nuit était tombée. Jim avait jeté un sort : même
ivre de colère et rongé par la haine, il conservait assez de
lucidité pour s’assurer de ne pas être interrompu par ces
fouineurs d’humains.
Quelle
délicate attention.
Elle
se dégagea de son étreinte, perdant une poignée de cheveux bruns
au passage.
Douloureux.
Mais amusant.
— Tu
me veux, dit-elle en passant une main au-dessus de la partie chauve.
Aussitôt
des mèches repoussèrent, formant des boucles parfaites.
— Je
veux que tu crèves, oui.
— D’abord,
je suis immortelle. Et ensuite, laisse-moi te donner une petite
leçon, Jim…
— Je
ne veux rien de ta part.
Elle
sourit en contemplant l’érection de Jim.
— Je
n’en suis pas si sûre. Et si j’étais toi, j’écouterais
attentivement… Tu es nouveau dans cette bataille. Le Créateur et
moi existons depuis toujours. C’est Lui qui m’a créée, Jim. Il
tient autant à moi qu’à ton patron, Nigel. Je suis le
contrepoids. Sans moi, il n’y aurait pas de paradis, de bonté, et
toutes ces conneries de paix et de compassion. Parce qu’il faut une
antithèse pour que les humains puissent apprécier Ses dons et
exercer leur libre arbitre. Je suis Son idée.
L’ange
croisa les bras.
— Alors
pourquoi est-ce que cette bataille a pour enjeu ta destruction ?
— Plutôt
celle de Nigel.
Elle
le toisa de haut en bas, mesurant son corps du regard, ce corps
massif et musclé qu’elle avait savouré de bien des manières,
parfois avec le consentement de son propriétaire, parfois sans.
— Tu
sais, je t’ai choisi moi aussi. Ce n’était pas juste ton patron.
Au départ, j’étais d’accord avec Nigel pour que tu sois envoyé
sur le terrain. Tu étais à la fois bon et mauvais. (Divine s’avança
vers lui.) Alors, si tu as un problème avec la façon dont sont
traités les seconds rôles, comme cette journaliste, c’est ta
putain de faute.
— La
mienne ?
Elle
posa un doigt sur son torse.
— Tu
étais censé incarner le bien et le mal à parts égales. Mais je
dois avouer que tu m’as déçue en représentant mal mon camp. Par
conséquent, tu ne m’as pas laissé d’autre choix que d’agir de
la manière dont j’ai été conçue pour conduire les affaires…
Lorsqu’il
leva de nouveau la main, elle se saisit de son poignet et le maintint
comme dans un étau.
— Si
tu me touches encore une fois, je vais te baiser la gueule plutôt
que de te baiser tout court.
— Je
ne veux pas de toi. Tu me dégoûtes.
D’un
geste vif, elle porta la main à sa queue et serra.
— Vraiment ?
Jim
lui donna une violente tape sur le bras et recula. Puis il s’efforça
de parler d’une voix calme.
— Ton
histoire de blondes ne fonctionne pas sur moi, Divine. Tu perds ton
temps.
— Ah
non ? Ou c’est juste ce que tu veux me faire croire ?
(Elle s’avança, comblant la distance qui les séparait.) J’opte
pour la seconde hypothèse.
— Ça
ne m’affecte pas, démone. (Il se pencha vers elle.) Et tu cours à
ta perte si tu continues à violer les règles. Tu crois vraiment que
remettre une âme en jeu est le seul châtiment que le Créateur
puisse t’infliger ? (Jim s’approcha davantage jusqu’au
moment où leurs bouches se frôlèrent.) Je crois qu’Il est
capable de bien pire.
Juste
pour l’emmerder, elle lui mordit la lèvre inférieure, savourant
le goût du sang.
Il ne
protesta pas.
Non,
au lieu de cela, il tourna la tête et cracha. Puis il la regarda
comme s’il allait la tuer à mains nues.
Délicieux.
Seigneur,
elle était plus que prête à se faire prendre violemment, une
séance de sexe bestial qui laisserait des marques et lui ferait mal
pendant des jours.
Et
dans le silence tendu, elle considéra les options qui s’offraient
à elle. Continuer à le sermonner ? À l’asticoter ?
Ou
sortir une allumette et allumer la mèche de la bombe.
— Si
j’étais toi, je serais plus gentil avec moi, dit-elle en tirant la
langue pour laper le sang frais qui perlait sur la lèvre de Jim.
Parce que j’ai quelque chose que tu veux, n’est-ce pas ? Et
la situation pourrait rapidement devenir inconfortable pour ta nana
si l’envie m’en prenait. Comment s’appelle-t-elle déjà ?
Ah oui, « Sissy ».
« Boum. »