Dans
les Hautes-Pyrénées, Courtland MacCarrick et sa bande de
mercenaires partent en guerre contre le général Pascal.
Le
résumé :
Dans
les Hautes-Pyrénées, Courtland MacCarrick et sa bande de
mercenaires partent en guerre contre le général Pascal. Capturé et
menacé d'être exécuté par le général, Courtland réussit à
s'échapper. Pour se venger, il kidnappe la fiancée castillane de
Pascal, Lady Annalia Tristan Llorente. La jeune femme méprise son
ravisseur mais en même temps ressent une inexplicable attirance pour
lui...
L'avis :
J'étais
curieuse de découvrir Kresley Cole du côté de la romance
historique.
Alors
que dire sur cette nouvelle série sinon que tous les codes du genre
sont présents. C'est bien écrit mais comment dire... la mayonnaise
n'a pas pris. Peut-être justement par le côté attendu du livre. Il
n'y a vraiment rien de bien nouveau et le romance est vraiment
très/trop traditionnelle.
Alors
comment dire : je ne vais pas dire que le livre est mauvais
parce que Kresley Cole a un style, du talent et ne mérite pas de
critique acide mais honnêtement je suis loin d'être captivé. Je
crois que je vais me cantonner à son registre de romance paranormale
qui est beaucoup plus riche et novateur.
L'extrait :
— Anna…
vous n’êtes pas aussi forte que vous le croyez.
— Non,
je ne le suis pas, reconnut-elle. J’ai déjà pu le constater :
je suis plus forte
que je ne le crois.
L'extrait :
— Anna…
gémit-il. Vous allez me… faire perdre le contrôle.
— C’est
bien mon but, répondit-elle d’un air mutin.
— Il
ne faut pas. J’ai besoin de…
Le
souffle coupé, il la sentit rouler des hanches afin d’accentuer
l’audacieuse torture qu’elle lui infligeait.
— Il
faut que je m’assure que vous êtes prête ! lâcha-t-il dans
un souffle.
Sans
effort, il la souleva jusqu’à ce que ses seins soient à portée
de ses lèvres et s’appliqua à lécher ses mamelons.
Un
gémissement monta des lèvres d’Anna.
— Je…
Je suis prête, assura-t-elle.
— C’est
votre corps qui doit l’être.
Elle
frissonna longuement. Court se leva et, après l’avoir allongée
sur le lit, il enleva ses bottes et son pantalon. Aussi nu qu’elle
à présent, il s’allongea à côté d’Annalía et laissa ses
doigts s’égarer sur ses seins humides de sa salive, puis le long
de son ventre, jusqu’à la faire frissonner une nouvelle fois.
Contre son oreille, il murmura :
— Il
faut que vous soyez prête et humide pour moi. J’ai besoin que vous
soyez folle de désir.
Annalía
se cabra en sentant ses doigts se poser sur son sexe et la caresser
doucement.
— Je…
le suis, balbutia-t-elle.
Court
ferma les yeux et tenta de juguler l’excitation que lui procurait
le contact de sa chair intime.
— Pas
assez, répliqua-t-il d’une voix blanche. Je vais devoir vous
caresser pour vous préparer, encore et encore.
Il
s’y appliqua avec de longues caresses langoureuses qui arrachèrent
à Annalía de petites plaintes. Lorsque enfin il se risqua à
glisser un doigt en elle, elle s’arc-bouta sur le matelas. Avec
douceur et une patience sans bornes, il imprima à son doigt un lent
mouvement de va-et-vient. Voyant qu’Anna tendait le bras pour
empoigner son sexe, il se recula pour l’en empêcher.
— Je
veux vous rendre la pareille ! protesta-t-elle.
— Je
ne peux vous laisser faire ça.
C’était
à peine s’il parvenait à se retenir de se ruer en elle. Sachant
qu’elle allait lui demander pourquoi, il coupa court à sa question
en laissant un deuxième doigt rejoindre le premier. Elle émit un
petit cri de surprise.
— C’est…
différent, comme sensation.
Court
marqua une pause dans ses caresses.
— Ça
doit l’être, en effet, mais… cela vous plaît-il ?
— Je…
Je ne sais pas, avoua-t-elle, un peu nerveuse.
— Rien
ne presse, mentit-il.
Il
en était à se demander comment il allait pouvoir se tirer de cette
épreuve sans perdre la tête…
Fort
heureusement, il put reprendre ses caresses et bientôt, le passage
se fit moins étroit, plus lubrifié.
— Ça…
me plaît… murmura-t-elle, émerveillée. Ça me plaît même
beaucoup !
— Vous
aimez ce que je vous fais ?
— Oui !
Les
poings serrés sur le matelas, elle roula des hanches avec impatience
pour accompagner ses caresses.
— Je
ne vais pas pouvoir me retenir ! gémit-elle.
— Avez-vous
besoin de jouir, Anna ? susurra-il.
— Oui !
Tout
son corps tremblait, au bord de l’extase.
Court
interpréta cet aveu comme une permission. Après l’avoir embrassée
passionnément, il retira sa main et se positionna au-dessus d’elle,
entre ses jambes. Le corps alangui, les paupières lourdes, elle
haletait doucement. À cette minute, il la désirait tant que cela en
devenait presque douloureux. La voyant secouer la tête et se raidir
sous lui, les yeux fermés, au bord extrême de la jouissance, Court
empoigna son sexe et en frotta l’extrémité contre ses parties
intimes.
— Si
us plau, dit-elle
dans un souffle. S’il vous plaît !
Doucement,
Court la pénétra, ne laissant s’introduire en elle que son gland,
même si l’instinct lui commandait de plonger d’un coup de reins
jusqu’à la garde. Puisant dans des réserves de patience qu’il
ne se soupçonnait pas, il se retint, même lorsqu’il sentit son
corps s’accoutumer à lui, même lorsqu’elle commença à
s’agiter, le soumettant à une indicible torture.
Mais
Court était un homme de discipline. Il savait ce qu’il voulait. En
appui sur ses deux bras, il fixa le mur et les motifs géométriques
du papier peint pour éviter de se focaliser sur la femme exquise qui
se tordait sous lui.
Agacée
par son immobilité, Anna lui saisit les hanches et tenta de
l’attirer en elle. N’y parvenant pas, elle tendit le bras entre
eux, empoignant la base de son pénis. Court retint son souffle.
Avoir ses doigts fins serrés autour de son membre et l’extrémité
de celui-ci plongée en elle lui permettait d’imaginer…
Avec
un grognement de dépit, il ferma les yeux et tenta de résister,
mais rien n’y fit. Imperceptiblement, il fit coulisser son sexe
dressé dans la main d’Annalía. Il perdait le contrôle de
lui-même. D’un instant à l’autre…
— Non,
Anna ! Ne…
— Bien
sûr que si, l’interrompit-elle.
De
nouveau, il s’enfonça légèrement, se retira pour prendre de
l’élan et…
Annalía
retira sa main. Ne rencontrant plus aucun obstacle, Court s’enfonça
d’un coup en elle, déchirant la barrière de son hymen.
L’étroitesse de son sexe qui le gainait entièrement le fit râler
de plaisir. Le cri qu’elle poussa fut quant à lui arraché par la
douleur.
Le
premier instant de surprise passé, elle lutta pour se libérer et
tenta de refermer ses jambes.
— Non,
Anna ! Ne faites pas ça.
L’empoignant
par les épaules, il tenta de la calmer. Il ne fallait pas qu’elle
en reste là. Sinon, elle ne se souviendrait que de la douleur. Court
se força à une parfaite immobilité, priant pour que la douleur
s’apaise et qu’il trouve la force de ne pas se ruer en elle comme
il en avait furieusement envie. Cette seule idée le fit tressaillir
d’un plaisir anticipé.
Annalía
avait cessé de se débattre mais gardait les yeux clos.
— Il
faut laisser votre corps s’habituer, chuchota-t-il.
— C’est
de cela dont les filles parlaient à mots couverts au pensionnat,
n’est-ce pas ? Cette douleur…
— Vous
n’aurez plus à la subir. Elle ne survient que la première fois.
— Ça
fait mal… se plaignit-elle doucement.
Court
chassa du bout des doigts une mèche de son front.
— Mo
cridhe… susurra-t-il.
J’aimerais tant que ce ne soit pas le cas.
Annalía
ouvrit les yeux. L’éclat qui faisait briller son regard ne
laissait aucun doute : elle souffrait, et Court se maudit de lui
avoir infligé cette souffrance. Elle était trop fragile pour lui,
trop délicate. Tout doucement, avec un luxe de précautions, il
commença à se retirer.
— Non,
attendez ! lança-t-elle. Cela ne fait plus si mal. Continuez.
Court
grogna un assentiment. Depuis longtemps, les limites de son contrôle
étaient atteintes, et même dépassées. Après avoir positionné
les jambes d’Annalía autour de ses hanches, il se retira lentement
puis s’enfonça en elle. Les dents serrées tant son besoin était
grand, il donna un deuxième coup de reins qui faillit avoir raison
de lui.
Il
eut juste le temps de baisser la tête et de prendre entre ses lèvres
la pointe d’un sein avant de parvenir à l’orgasme à la
troisième poussée, dans une explosion de jouissance. Perdu dans sa
chaleur, dans sa douceur, il se vida en elle, encore et encore,
lâchant un grand râle, foudroyé par un plaisir inimaginable