D'une
main tremblante, il déboutonna son pantalon et libéra son sexe
érigé. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, inclinant les
hanches pour lui faciliter l'entrée. Il positionna son bassin et
s'enfonça en elle sans aucune retenue.
Le
résumé :
Une
seule chose peut convaincre Sir Tobias Aldridge, un séducteur
impénitent,
de promettre une fidélité éternelle à une femme qu’il vient de
rencontrer. La vengeance. Quel meilleur moyen y-a-t-il que s’emparer
de la soeur de son ennemi ? En plus ce n’est pas vraiment une
corvée pour Toby de séduire une beauté pulpeuse et confiante,
fraîchement débarquée des Antilles. Quand le prix est Isabel
Grayson, la vengeance est indubitablement une récompense.
Isabel est déterminée à épouser un riche et puissant seigneur et devenir ainsi une dame d’influence. Elle utilisera alors son rang et sa fortune pour l’aider dans ses combats contre l’injustice sociale. Sir Toby avec son modeste titre et sa réputation contestable ne convient pas du tout mais il fait battre son cœur et réveille ses passions les plus enfouies. Si elle peut changer ce charmant bon à rien, elle aura exactement ce dont elle meurt d’envie : le respect de la société. Mais c’est un pari dangereux. Car si Toby gagne cette bataille, elle pourrait perdre son cœur.
Isabel est déterminée à épouser un riche et puissant seigneur et devenir ainsi une dame d’influence. Elle utilisera alors son rang et sa fortune pour l’aider dans ses combats contre l’injustice sociale. Sir Toby avec son modeste titre et sa réputation contestable ne convient pas du tout mais il fait battre son cœur et réveille ses passions les plus enfouies. Si elle peut changer ce charmant bon à rien, elle aura exactement ce dont elle meurt d’envie : le respect de la société. Mais c’est un pari dangereux. Car si Toby gagne cette bataille, elle pourrait perdre son cœur.
L'extrait :
Sir
Toby Aldridge envisageait de perpétrer un meurtre de sang-froid.
D'ordinaire,
Toby n'était pas rancunier. Riche gentleman de la haute société au
physique avantageux, il avait coutume de tourner le moindre affront
en dérision. Il considérait tous les gens comme ses amis; il ne se
connaissait aucun ennemi. Jusqu'à ce jour.
—
C'est
donc lui.
Toby
darda un regard furieux sur l'homme qui faisait danser une beauté
blonde sur la piste. Benedict Grayson, dit « Gray ». Le vaurien qui
lui avait volé sa fiancée, son avenir, ainsi que son honneur, pour
être ensuite ovationné à son retour à Londres tel un héros
revenant de la guerre.
—
Eh
oui, c'est lui. Tenez, buvez un cognac, lui suggéra Jeremy Trescott,
comte de Kendall, en lui tendant un verre.
Toby
accepta l'offre de son hôte.
—
Je
pourrais le provoquer en duel, marmonna-t-il dans son verre, et
l'abattre d'une seule balle cette nuit même, dans votre parc.
Jeremy
secoua la tête.
—
Mais
vous n'en ferez rien.
—
Vous
ne m'en croyez pas capable ? Riposta Toby en partant d'un rire amer.
Vous ne lisez donc pas les journaux, Jem ? L'affable Toby que vous
connaissiez n'existe plus; c'est de l'histoire ancienne, il est mort
et enterré. Bon débarras ! Car, je vous le demande, que m'auront
donc valu toutes ces années de décence et de dignité ? Si ce n'est
d'être abandonné et remplacé par un mécréant, un bâtard de la
pire espèce.
—
Allons,
Gray n'est pas un bâtard. C'est le neveu légitime d'une duchesse.
—
Ah,
oui ! J'oubliais. Et maintenant chevalier, qui plus est. Que n'est-il
pas, au juste ? A en croire les rumeurs, sir Benedict
serait non seulement le propriétaire d'une compagnie maritime, un
planteur des Caraïbes, un corsaire redouté, un modèle
d'honnêteté...
Toby
secoua la tête, incrédule.
—
Pourtant,
moi je connais la vérité, reprit-il. C'est la canaille qui a séduit
ma fiancée. Je suis en droit de demander réparation.
—
Quand
bien même ce serait votre droit, intervint
son ami d'une voix sèche, vous vous en abstiendrez. C'est le premier
bal de Lucy. Cela fait des mois qu'elle le prépare. Si vous avez le
malheur de provoquer une scène qui nourrira la presse à sensation,
je vous conduirai moi-même dans mon parc pour vous y faire la peau.
—
Si
vous teniez à éviter les scandales, vous auriez mieux fait de ne
pas m'inviter.
L'extrait :
Il
était l'homme le plus heureux au monde.
Isabel
tremblait toujours sur ses genoux, pantelante, le visage enfoui dans
son cou, quand le carrosse s'immobilisa. Ils rajustèrent son corset
et ses jupes de leur mieux, et il lui couvrit les épaules de son
manteau en descendant de voiture. Lorsqu'ils pénétrèrent dans le
hall, elle baissa la tête pour éviter le regard des domestiques.
Toby les congédia d'un signe de tête.
Une
fois dans le salon, elle montra sa robe dépenaillée et maculée de
champagne.
—
Voyez
dans quel état je suis ! murmura-t-elle. Peut-être devrais-je faire
un brin de toilette avant de...
—
Avant
de... ? Questionna Toby, dont les lèvres s'étirèrent en un large
sourire.
—
Vous
m'avez très bien comprise, répliqua-t-elle en rougissant.
Toby
voulut faire remarquer qu'il la préférait débraillée, et que la
moindre retouche qu'elle pensait apporter à sa tenue serait défaite
en un éclair... mais il se ravisa. Il pouvait bien contenir son
désir pendant quelques minutes encore pour épargner sa coquetterie.
Quelques minutes seulement.
Il
l'attira vers lui.
—
Combien
de temps vous faut-il ?
Elle
le repoussa en lui adressant un sourire coquin. Bon sang ! Il ne
s'était pas rendu service en apprenant à cette femme l'art de la
séduction.
—
Dix
minutes, répondit-elle dans un battement de cils. Peut-être quinze.
—
Je
n'attendrai pas jusque-là.
Il
referma la porte du salon d'un coup de pied et la poussa contre le
battant, faisant passer sa cuisse pardessus sa hanche tandis qu'il
glissait la main sous ses jupes. A l'instant où il tâta du bout des
doigts la chaleur de sa féminité, ils s'abandonnèrent à la
volupté. Il brûlait de s'introduire en elle et de jouir. Dans cet
ordre, si possible.
D'une
main tremblante, il déboutonna son pantalon et libéra son sexe
érigé. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, inclinant les
hanches pour lui faciliter l'entrée. Il positionna son bassin et
s'enfonça en elle sans aucune retenue. Un frisson de plaisir le
parcourut. Passant les mains sous les rondeurs de ses fesses, il la
souleva et la pénétra à plusieurs reprises en la pilonnant contre
la porte. Ses coups de reins se firent plus forts et plus rapides; il
usait d'elle sans réserve. Poursuivant son propre désir avec autant
d'égoïsme qu'elle un peu plus tôt, dans le carrosse. Et elle
aimait cela. Elle se remuait et gémissait dans ses bras, le
suppliant de continuer. S'offrant davantage. L'attirant au plus
profond de son être.
Un
cri brutal s'échappa de sa gorge à l'instant où il accéda à la
jouissance. Il s'affaissa contre elle, exténué, affaibli. Mais
insatiable. Il posa son front contre sa gorge nue. Une fine couche de
transpiration tapissait la peau de Bel - sa transpiration à elle, et
à lui.
—
Je
n'en ai pas fini avec vous, déclara-t-il en empoignant ses hanches.
Je vais vous conduire à l'étage, vous dépouiller de vos vêtements
un à un, puis vous prendre dans toutes les positions possibles. Avec
une bestialité qui vous fera d'abord pâlir de surprise, puis rougir
de plaisir. Et demain, les mendiants et les orphelins de Londres
n'auront qu'à se débrouiller sans vous, car ma femme sera trop
fatiguée pour bouger, gronda-t-il en levant le visage pour croiser
son regard noir en amande. Qu'en dites-vous ?
Elle
sourit.
—
Combien
de temps pour arriver à l'étage ?
Tout
en partant d'un petit rire, Toby frotta son nez contre la courbe de
son cou.
—
Je
vous aime. Mon Dieu ! Je vous aime tant !
C'était
plus fort que lui. Il devait le lui dire sans plus attendre.
Les
doigts de Bel se figèrent dans ses cheveux.
—
Toby,
je...
—
Chut.
Ne dites rien. Je vous en supplie.
Le
cœur de Toby martelait ses côtes. La soirée avait été parfaite.
Si ses sentiments n'étaient pas partagés, il préférait ne pas le
savoir. Un chagrin d'amour pourrait attendre le lendemain. Mais il
fallait qu'elle comprenne combien il tenait à elle.
—
Je...
balbutia-t-il en lui caressant la joue. Je n'ai jamais prononcé ces
mots avant. Ni éprouvé cela, pour aucune femme. Vous débordez
d'amour. Vous êtes si généreuse avec tous ces misérables qui ne
le méritent pas - moi inclus. Pour ma part, je ne suis pas doué
pour l'amour. Comparé à vous, je ne suis qu'un indigent. Mais j'ai
ma fierté. Peut-être n'ai-je qu'un sou à vous donner, mais
j'aimerais le regarder briller un peu, avant que vous n'alliez
l'enterrer sous un billet de dix livres. Ce soir, je vous demande
juste de m'écouter. D'accord ?
Elle
hocha la tête en se mordant la lèvre.
—
Isabel,
mon ange, fit-il en l'embrassant tendrement. Je vous aime.
Elle
entrelaça les doigts sur sa nuque.
—
Toby,
conduisez-moi dans notre chambre.