- M.
Ryan, dit-elle en enlevant ses lunettes et en me dévisageant. Les
immeubles illuminés clignotent derrière le mur de fenêtres: «Vous
êtes ici pour m'expliquer comment me faire pousser un pénis pour
que je puisse gérer mes responsabilités ?»
- Chloé, je suis à peu près sûr que si tu voulais t'en faire pousser un, tu y arriverais par la seule force de ta volonté.
Elle me sourit à moitié, s'écarte de son bureau et croise les jambes.
- J'en ferais pousser un rien que pour te demander de le sucer.
- Chloé, je suis à peu près sûr que si tu voulais t'en faire pousser un, tu y arriverais par la seule force de ta volonté.
Elle me sourit à moitié, s'écarte de son bureau et croise les jambes.
- J'en ferais pousser un rien que pour te demander de le sucer.
Le
résumé :
Reprenant
là où s'arrêtait Beautiful Bastard, Chloe Mills et Bennett Ryan
poursuivent leur relation sulfureuse et loin d'être de tout repos...
Juste au moment où la carrière de Chloe commence à décoller, Bennett aimerait que les choses ralentissent afin de pouvoir passer ne serait-ce qu'une nuit de folie avec sa copine. Mais après qu'il ait refusé de prendre non pour réponse, Chloe et Bennett se retrouvent soudain avec deux billets d'avion, dans une villa française et une surprenante conversation qui va les mener exactement là où Bennett le voulait : sous la couette.
Juste au moment où la carrière de Chloe commence à décoller, Bennett aimerait que les choses ralentissent afin de pouvoir passer ne serait-ce qu'une nuit de folie avec sa copine. Mais après qu'il ait refusé de prendre non pour réponse, Chloe et Bennett se retrouvent soudain avec deux billets d'avion, dans une villa française et une surprenante conversation qui va les mener exactement là où Bennett le voulait : sous la couette.
L'avis :
Honnêtement,
je me suis moins passionnée par ce couple déjà formé et sure de
ses sentiments. Les enjeux étaient moindres et pour le coup,
l'intérêt de la lecture aussi.
Le
format nouvelle ne permet pas de développer une réelle intrigue.
C'est dommage. Dans un monde où tout va bien, j'ai du mal à retenir
mon attention. Ceci dit, le couple est toujours aussi attachant et
c'est avec plaisir que je les ai retrouvé pour quelques pages.
Je
vous mets en extrait la déclaration en mariage.
Bonne
dégustation !
L'extrait :
Je
lâche:
- Je
veux t'épouser. Je veux qu'on se marie.
Meeeeeeerde. Voilà
mon discours si bien construit balancé aux orties. La bague de ma
grand-mère est dans une boîte au fond du placard - loin de moi - et
mon plan de m'agenouiller et de tout faire dans les règles vient de
partir en fumée.
Dans
mes bras, Chloé s'immobilise.
- Qu'est-ce
que tu viens de dire ?
J'ai
totalement foiré, mais il est trop tard pour reculer maintenant.
- Je
sais qu'on n'est ensemble que depuis un peu plus d'un an, dis-je
rapidement. Peut-être que c'est trop tôt ? Je comprendrais si tu me
disais que c'est trop tôt. C'est juste ce que tu viens de dire sur
notre manière de nous embrasser. Je pense la même chose de tout ce
qu'on fait ensemble. J'aime tout. J'aime être en toi, travailler
avec toi, te regarder travailler, me disputer avec toi, m'asseoir sur
le canapé et rire avec toi. Je suis perdu quand je suis sans toi,
Chloé. Rien ni personne n'est aussi important que toi, à chaque
seconde. Pour moi, c'est comme si on était déjà mariés dans ma
tête. J'imagine que j'ai envie de rendre la chose officielle, en un
sens. J'ai l'air d'un imbécile ? Je ne pensais jamais ressentir cela
avec personne.
Elle
me fixe, les yeux et la bouche grands ouverts comme si elle ne
croyait pas à ce qu'elle est en train d'entendre. Je me lève, cours
vers le placard, sors la boîte du tiroir et la lui apporte. Quand je
l'ouvre devant elle et qu'elle voit la bague de ma grand-mère,
sertie de diamants et de saphirs, elle met la main sur sa bouche.
Je
répète:
- Je
veux t'épouser. Son silence me rend fou. Putain, j'ai littéralement
tout fichu en l'air avec mes conneries: « T'épouser, toi. »
Ses
yeux se remplissent de larmes mais restent grands ouverts:
- Tu.
Es. Un. Tel. Connard.
Je
ne m'attendais pas à ça. Je savais que c'était sûrement trop tôt
mais un connard... Vraiment ? Je plisse les yeux.
- Un
simple « c'est trop tôt » aurait suffi Chloé, mon Dieu. Je t'ai
ouvert mon cœur et...
Elle
sort du lit et fouille dans l'un de ses sacs pour en sortir un petit
sac bleu. Elle me l'apporte. Elle passe son index dans le ruban et
agite le sac sous mes yeux.
Je
lui demande de m'épouser et elle me rapporte un souvenir de New York
? Qu'est-ce qu'elle fout ?
- Qu'est-ce
que c'est que cette merde ?
- À
toi de me le dire, Monsieur Je-sais-tout.
- Ne
commence pas comme ça, Mills. C'est un sachet. Qui contient
probablement une barre Granola ou des tampons.
- C'est
une bague, imbécile. Pour toi.
Mon
corps bat si fort et si vite que je me demande si c'est à ça que
ressemblent les symptômes d'une attaque cardiaque.
- Une
bague, pour moi ?
Elle
sort une petite boîte du sac et me la montre. C'est une alliance de
platine avec une ligne de titane au milieu.
- Tu
allais me demander en mariage ? je demande, totalement confus:
«Est-ce que les femmes font ça ?»
Elle
me donne un coup dans le bras, très fort.
- Oui
espèce de macho. Et tu m'as totalement volé mon moment.
- Donc
c'est un oui ? fais-je, toujours éberlué. Tu veux qu'on se marie ?
- À
toi de me le dire ! crie-t-elle, mais elle sourit.
- Techniquement,
tu ne me l'as toujours pas demandé.
- Bon
Dieu Bennett ! Toi non plus !
- Veux-tu
m'épouser ? je demande en riant.
- Veux-tu
m'épouser ?
Avec
un grognement, je prends la boîte et la jette sur le sol pour
plaquer Chloé sur le lit.
- Tu
comptes toujours être aussi insupportable ?
Elle
acquiesce, en me scrutant et en se mordant la lèvre. Putain. Les
détails peuvent attendre.
- Attrape
ma queue, dis-je en l'embrassant dans le cou. Je gémis quand sa main
se faufile entre nous pour m'agripper: «Enfonce-la en toi.»
Elle
décale ses hanches sous moi jusqu'à ce que je me sente à l'entrée
de son vagin. Je me glisse en elle lentement, même si chaque tendon,
chaque muscle de mon corps rêve de la prendre avec force, tout de
suite. Je murmure quelque chose, j'ai l'impression de me noyer en
elle.
Je
vais et viens, en avant, en arrière. Ses bras s'accrochent à mon
cou, son visage s'y perd au moment où elle se redresse pour
s'accorder avec mes mouvements. En quelques minutes, ça devient
frénétique entre nous, nous crions comme des bêtes.
- Jouis...
je murmure dans sa bouche, en la léchant, le regard suppliant. Je
soulève sa jambe, je la relève et je m'enfonce plus profondément.
Mes yeux se ferment un moment. J'ai l'impression que je vais exploser
en elle.
Sa
tête retombe sur l'oreiller, ses lèvres s'ouvrent, elle gémit. Je
profite de l'opportunité pour glisser ma langue dans sa bouche. Je
souffle: «C'est bon ?» en attrapant la peau de ses hanches du bout
des doigts. Elle adore être à la limite de la douleur, cette
démarcation mince comme une lame de rasoir que nous avons découverte
très tôt ensemble. Elle acquiesce, je bouge plus vite, je me
remplis de son odeur. Je goûte ses clavicules, son cou, je mords son
épaule.
- Reviens
par ici, souffle-t-elle en m'attirant vers son visage. Embrasse-moi.
Dont
acte. Encore et encore, jusqu'à ce qu'elle halète, se tortille sous
moi, me supplie d'aller plus vite. Je sens son ventre se contracter.
Ses jambes se resserrent violemment autour de moi, ses cris
retentissent dans mon oreille.
Je
serre les dents, en essayant de ne pas me laisser totalement aller.
J'en veux plus, plus longtemps, je veux la sentir jouir une fois
encore, avant d'avoir un orgasme.
Ses
cris se font plus forts, elle gémit et cherche à reprendre sa
respiration, tente de m'éloigner d'elle, mais je sais qu'elle peut
jouir une fois de plus. Je sais à quel point elle est sensible, mais
elle peut encaisser un orgasme supplémentaire.
- Ne
me chasse pas. Nous n'en avons pas fini. Pas du tout. Jouis...
Ses
hanches se détendent entre mes mains, elle tire à nouveau sur mes
cheveux : « Oh ! » C'est juste le bruit d'une respiration. Tant de
choses sont contenues dans ce petit gémissement discret.
Je
pèse contre elle, je tiens ses hanches, je les fais bouger au même
rythme que les miennes :
- C'est
ça...
- J'y
suis... je... je...
Son
corps se met à trembler et je l'attrape aussi fort que j'ose le
faire.
- N'arrête
pas !
- Touche-moi...
là... gémit-elle.
Je
sais ce qu'elle veut. Je l'embrasse dans le cou avant de lécher mes
doigts et de les glisser entre ses fesses, en touchant et en
pressant.
Elle
jouit encore avec un petit cri aigu, son vagin se resserre autour de
ma queue. Avec un soupir profond, je laisse l'orgasme descendre le
long de ma colonne vertébrale et me déchirer intérieurement. Des
taches de lumière m'aveuglent et je peux à peine entendre ses cris
rauques à cause du sang qui bat contre mes tempes.
J'ai
l'impression d'entendre les murs craquer quand le silence se fait.
Tout vacille dans ma tête tant la jouissance a été intense. Je
suis désorienté.
Je
reste tout à fait immobile.
- Oui
oui oui oui... dit-elle en jouissant.
Et
puis, dans un souffle, alors que tout son corps frissonne:
- Je
le veux.