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vendredi 29 août 2014

Love At First Sight - Amheliie





Aimer quelqu'un c'est lui donner la possibilité de vous détruire.
















     « Tu es mon coup de foudre, la tempête qui fait rage dans mon cœur »

Tomber amoureuse est la dernière des priorités pour Skyler. À peine sortie d'une dépression, trainant de lourds bagages, elle ne rêve que d'une chose, quitter Londres et partir plusieurs mois loin de chez elle, en compagnie de ses deux acolytes, Jude et Vin, histoire de se changer les idées.

Depuis plusieurs mois, elle correspond avec le mystérieux propriétaire de la maison californienne où ils séjourneront. Le bel Américain C.L, il l'intrigue, leur relation aussi.

Pourquoi Skyler se sent si proche d'un inconnu qu'elle n'a jamais rencontré ? Elle, qui ne veut pas s'attacher. Pourtant, le destin en a décidé autrement, et ni l’un, ni l’autre n’est préparé à ce qui va leur arrivé.
Et si leur rencontre était le moyen de repartir à zéro ? Mais surtout, peut-on tomber amoureux d'une personne d'un seul regard ?


J'aime beaucoup cette auteure.

Il s'agit du deuxième livre que je lis et même si je dois dire que j'ai préféré l'excellent Slaves, celui-ci confirme tout le bien que j'en pense cependant.

L'histoire sort largement des sentiers battus et même si au début j'ai été dérouté (Skyler couche avec son meilleur ami Tandis que Cam se tape son autre meilleur ami), j'ai bien apprécié la prise de risque en proposant des personnages moins stéréotypés. Cela n'enlève rien à la beauté de leur romance bien au contraire.



Excellent moment de lecture!



–  Retourne-toi.



Sans broncher, Jude se met sur le ventre en prenant appui sur ses coudes. Mes mains viennent tirer sur l'élastique de son short qui ne tarde pas à descendre le long de ses cuisses.

Il est nu, et j'ai une sublime vision, ses fesses sont musclées et je résiste à la tentation de le prendre maintenant sans rien. Comme un bourrin, mais une petite voix dans ma tête m'en empêche.

Les mains tremblantes d'anticipation, je sors de la boite un tube de gel lubrifiant.



–  Caresse-toi.



Jude m'obéit une nouvelle fois, il relève les hanches, et empoigne son sexe à pleine main, des gémissements résonnent et j'ignore ma queue qui réclame à nouveau l'attention de Jude.



Je l'observe se caresser quelques instants, le temps pour moi de faire ce qu'il faut pour le préparer. Les doigts enduits de gel, je viens les placer à l'entrée de son corps ce qui fait gémir à nouveau mon coup d'un soir, il accélère la cadence de sa main, et j'en profite pour insérer un doigt humide en lui.



Jude cabre les hanches au fur et à mesure de mes va-et-vient, je tente de me montrer patient. Tout en mordillant son flanc, je rajoute un deuxième doigt au premier, le souffle de Jude s'accélère, je sens ses muscles internes se refermer sur moi.



–  Ralentis le pas et laisse-moi faire.



Jude s'arrête, il est à ma merci, je fais ce que je veux de lui. Il s'effondre sur le matelas, gémissant comme un chaton, il écarte les cuisses davantage et s'empale sur mes doigts.

Un dernier vient rejoindre les deux premiers, je me mords la langue pour éviter de le prendre maintenant, mais le pauvre, une fois que j'aurais pris ce joli petit cul, il aura intérêt à s'accrocher. Parce que je vais le baiser très violemment. J'ai les nerfs à rude épreuve depuis quelque temps, et ce corps qui s'est offert à moi est la meilleure des distractions.

Je me retire, et fouille dans la boite en quête d’un préservatif.



–  Tu peux y aller sans rien.



C'est gentil Jude, je me doute que tu dois être en bonne santé, mais ce n'est pas forcément mon cas puisque je fais n'importe quoi.

Sans rien rajouter, j'enfile autour de ma queue la protection et viens me replacer devant ses fesses offertes et prêtes à me recevoir. Un gémissement sourd sort de mes lèvres lorsque mon gland passe la barrière de son corps, je sens déjà la chaleur qu'il dégage, je le pénètre lentement, le temps pour lui de s'adapter à ma queue entrant en lui, il est si étroit, c'est une véritable prison.



–  Accroche-toi.



Je le préviens quand même, je suis sympa, d'un coup de rein, j'entre en lui jusqu'à la garde.

Des gémissements résonnent dans la chambre, quand je commence à onduler des hanches avec violence. Ma main vient trouver sa queue prisonnière du matelas, je le masturbe au même rythme que mon bassin. Je me perds dans les abymes du plaisir, je me sens vivant et malgré tout en fermant les yeux, c'est son visage que je vois. Pourquoi.

Si je ne peux pas avoir son corps, alors je prends celui-là. Je n'ai pas besoin de peser le pour et le contre avec Jude, il s'offre à moi et c'est plus simple comme ça.


L'extrait :
–  Tu l'aimes ? Je demande d'une voix calme.



Elle ne répond pas, et je sens que je vais m'énerver.



–  Sky, est-ce que tu l'aimes ? Est-ce qu'aujourd'hui, si tu t'en vas, c'est parce que tu l'aimes ?



La belle Anglaise relève son visage, ses yeux sont de nouveau remplis de larmes, je sens que les prochains mots qui vont sortir de sa bouche ne vont pas me plaire.



–  Oui je l'aime.



–  Oh...



Je me tais, finalement je ne suis pas tellement surpris par sa réponse. J'espérais au fond qu'elle ne l'aime pas. Je pensais vraiment qu'il y avait un truc entre nous, que Vin n'était que le copain de baise, qu'elle disait avoir. Comme d'habitude, je m'attache aux mauvaises personnes et Sky... me fait très mal avec ses mots.

–  Cam, Vin et moi c'est...



Je la coupe, je me moque de ses explications qui n'ont aucun sens, par rapport à ce que je croyais et pensais.



–  Différent de moi, j'ai compris, tu l'aimes et tu réponds à ma question sans douter. Est-ce que tu me répondrais avec autant de franchise si je te demandais : est-ce que tu m'aimes ?



–  Cam...



Parce que moi bordel je t'aime comme un fou !

Les poings serrés, je tente me concentrer sur autre chose que la douleur qui m'envahit peu à peu.



–  Tu ne m'aimes pas donc, et tout ceci c'était quoi ?



Skyler tente de saisir l'une de mes mains, mais je la repousse. Elle soupire, et j'entends dans sa voix beaucoup d'émotion.



–  Un amour de vacances, une connerie Cam, on est trop différents, je... je ne suis pas faite pour toi, je porte trop de bagages et je ne veux pas supporter les tiens. Je suis désolé Cam...



–  Pas autant que moi...



–  Je t'en prie, ne m'en veux pas.



J'éclate de rire, elle se fout de ma gueule ? Ne pas lui en vouloir. C'est impossible, pas après ces deux mois passés ensemble, pas après ces six mois à communiquer ! Pas après ce que je ressens à son égard. Et comme d'habitude, lorsque j'aime et que je m'attache à une personne, cette dernière s'en va en courant.