Sept
ans après avoir quitté sa ville natale de New Hope, où elle a
grandi en rêvant des étoiles et où elle vivait avec sa mère et
ses sœurs depuis le divorce de ses parents, Cally Fisher retourne
dans sa maison d’enfance, pour aider ses sœurs à se réinstaller,
sa mère vient de mourir. À son insu, elle est dès lors confrontée
à son propre passé...
Sept
ans après avoir quitté sa ville natale de New Hope, où elle a
grandi en
rêvant des étoiles et où elle vivait avec sa mère et
ses sœurs depuis le divorce de ses parents, Cally Fisher retourne
dans sa maison d’enfance, pour aider ses sœurs à se réinstaller,
sa mère vient de mourir. À son insu, elle est dès lors confrontée
à son propre passé. Par dessus tout, elle redoute d’affronter
l’homme dont le regard la renvoie à la jeune fille qu’elle
était, aux choses qu’elle a commises, aux secrets qu’elle ne
devra sous aucun prétexte révéler… et à l’avenir qu’elle
pensait avoir perdu à jamais. Tout serait plus simple si William la
détestait. Mais le professeur et artiste qui pensait ne jamais la
revoir, sait qu’il est capable de pardonner à celle qui fut son
premier amour. Cette fois, il va se battre pour elle. Il la veut. "
Jusqu’à l’âge de 16 ans, les rêves étaient mes textes sacrés
et le ciel nocturne mon temple étoilé.". Cally s’est mise à
nouveau à chercher les étoiles… oserait-elle un vœu de plus ?
J'ai
adoré !!!!!!
Une
petite pépite de la romance new Adult. Un cran au-dessus du premier
que j'avais pourtant beaucoup apprécié.
Ici,
j'ai trouvé les personnages plus touchants et originaux.
Faudrait
pas comparer...mais je le fais quand même !
Asher,
dans le tome 1 est un chanteur bad boy - qui est vraiment le
personnage récurrent
de la romance New Adult. . Il tombe amoureux d'une fille qui a connu
un traumatisme passé qu'il va aider à surmonter.
Alors
oui, j'avais aimé le tome 1 car l'auteure avait su sortir son
épingle du jeu mais on était dans un schéma ultra conventionnel du
genre.
C'est
ce qui m'a fait préférer le tome 2 car là on a deux personnages
beaucoup plus authentiques. Je ne dirai pas les secrets de Cally et
William qui sont une part importante de l'attrait du livre mais ils
sont loin des sentiers battus.
Une
belle histoire qui vaut le détour.
Cally
va partir. Je ne cesse de me répéter ces mots, comme pour réussir
à finalement les intégrer.
Pour
le moment elle est encore là, je l’entends aller et venir dans
l’appartement au-dessus. Mais elle va partir.
J’éteins
les lumières dans la galerie et je ferme la porte à clé. Quand je
suis allé à Indianapolis hier soir, la police était en train de
l’interroger et ils ne m’ont pas laissé la voir. Et chez son
père ce matin, le coffre de sa voiture était ouvert et j’ai vu
que des valises étaient déjà empilées à l’intérieur. J’ai
essayé de ne pas paniquer, mais Maggie l’a entendue annuler tous
ses rendez-vous de la semaine prochaine au téléphone, et je ne peux
plus me cacher la vérité. Elle s’en va.
Il
faut que je la voie avant son départ. Que je la touche. Que je la
sente. Pour être sûr de ne jamais l’oublier.
Je
la trouve dans sa salle de massage.
– Comment
ça va ? dis-je d’une voix rauque, aussi amochée que mon cœur
et mon corps.
– Ça
va.
Elle
me fait un petit sourire qui disparaît aussitôt quand je la pousse
contre le mur.
– Eh
bien, bonjour à toi aussi.
Je
me colle contre elle et j’écarte ses jambes de mon genou pour
qu’elle chevauche ma cuisse.
– Je
suis tellement désolée, pour tout, murmure-t-elle en passant une
main dans mes cheveux.
Je
colle ma bouche ouverte sur son cou et je suce, indifférent à la
marque que cela va laisser. Je ne songe qu’à faire disparaître la
douleur lancinante qui me ronge depuis que Brandon l’a appelée sa
femme. Je dois effacer l’horreur que j’ai éprouvée en lisant le
dossier que Carl a réuni. Quand je pense qu’elle a dû vendre son
corps, quand je pense à quel point sa situation devait être
désespérée pour qu’elle en soit réduite à de telles
extrémités, j’ai envie de flanquer mon poing dans la figure de
quelqu’un. Je voudrais remettre ça avec Brandon.
J’attrape
à deux mains le bas de son t-shirt et je le fais passer par-dessus
sa tête, puis je descends son pantalon sur ses hanches sans
ménagement.
– Oui,
souffle-t-elle. Oui, j’ai envie de toi, s’il te plaît.
L'extrait :
Un
choix dicté par la peur n’en est pas un.
L'extrait :
Je
suis follement amoureuse de William Bailey, et cela fait un mal de
chien.
Quand
j’étais petite, je croyais que je tomberais amoureuse un jour. Je
croyais qu’aimer serait aussi naturel que respirer. Je croyais que
l’amour était inévitable et que ce serait comme d’être
enveloppée dans une couverture chaude et douillette un jour
d’automne.
J’avais
raison sur tous les points, sauf le dernier. Je n’imaginais pas à
quel point l’amour peut faire souffrir et j’ai l’impression que
cet amour me fait souffrir depuis sept ans.
L'extrait :
(Attention
Spoiler)
– Je
veux autre chose.
Elle
peut avoir plus. Elle peut avoir tout ce qu’elle veut. N’importe
quoi.
Elle
lève la tête pour regarder à nouveau ses étoiles.
– Je
ne veux pas qu’on vienne à mon secours. Je connais. Je suis déjà
passée par là. J’ai déjà éprouvé le dégoût de soi-même que
cela procure.
– Dis-moi
ce que tu veux.
– Je
veux un homme qui soit autant sauvé par mon amour que moi par le
sien.
Elle
hausse les épaules :
– Un
jour. Mais je n’en ai pas besoin.
Tout ce dont j’ai besoin pour l’instant, c’est d’aider mes
sœurs et de passer à autre chose.
– J’en
ai assez que tu évites toujours d’aborder ton passé.
Je
ne m’attends pas vraiment à ce qu’elle me révèle quoi que ce
soit, alors je suis surpris quand elle se met à parler.
– L’histoire
d’amour entre ma mère et le Vicodin est devenue une véritable
obsession. Elle était trop défoncée même pour continuer à faire
des pipes à vingt dollars.
Je
sursaute.
– Cally…
– On
avait des bons de nourriture, mais elle les vendait pour s’acheter
ses médocs. Cent dollars censés nous permettre d’acheter à dîner
pour mes sœurs et moi se transformaient en une poignée de précieux
cachetons pour elle.
Les
larmes lui montent aux yeux et elle détourne le regard.
– Un
mois après notre arrivée à Vegas, j’ai dû trouver un boulot,
puis deux boulots, mais ça ne suffisait jamais. Et quand je t’avais
au téléphone, tu me racontais tes préparatifs pour aller à
l’université, tu parlais de choisir la voiture que ta grand-mère
allait t’offrir quand tu aurais terminé le lycée. Tu vivais dans
un univers totalement différent du mien et je ne l’ai pas
supporté.
Je
la prends par l’épaule et la force à se tourner vers moi.
– Tu
aurais dû m’en parler. J’aurais pu t’aider. J’aurais pu…
Elle
me repousse et je recule en baissant les bras :
– Qu’est-ce
que tu aurais pu faire ? M’envoyer de l’argent ? Et
encore m’envoyer de l’argent ? Un garçon de dix-huit ans
face à la responsabilité d’entretenir une famille de quatre
personnes ? Ma mère aurait bouffé tout ton héritage avant
même que tu n’aies achevé tes études.
– Je
me contrefous de cet argent. Je t’aurais tout donné sans hésiter.
– Je
t’aimais, murmure-t-elle. Je t’aimais assez pour te rendre ta
liberté. C’est la vérité. D’ici peu, je vais être obligée de
recommencer, et ce sera encore la vérité, même si tu ne peux pas
l’admettre.
Je
la prends dans mes bras et la serre fort contre moi, trop fort,
tellement je suis terrifié à l’idée de ce qui va se passer si je
la lâche.
– Ne
repars pas. J’ai besoin que tu recommences à croire. J’ai besoin
que tu sois courageuse. Si tu ne me lâches pas, je ne te lâcherai
pas.
Elle
s’accroche à moi, ses mains entourant mes biceps tandis qu’elle
se hisse sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur ma bouche.
Je la serre fort, en mettant tout ce que je peux dans ce baiser
jusqu’à ce que son corps se libère de toute tension.
– Je
ne peux pas rester, souffle-t-elle. Profitons du moment présent. Il
ne peut pas durer toujours. Je t’en prie, ne me demande pas quelque
chose que je ne peux pas te donner.
Je
ne réponds pas. Je refuse de penser à ce pour quoi elle va me
quitter – ou pour qui. Je la soulève du sol et je l’emporte
dans mon lit. Je la déshabille lentement et je caresse tout son
corps des mains et des lèvres. Quand je la pénètre, elle
s’accroche à moi et pousse un cri de plaisir dans mon cou. Je la
fais jouir, encore et encore, prenant tout ce qu’elle m’offre de
son corps, puisque je ne peux pas avoir son cœur.
L'extrait :
– Jusqu’à
quel point me détestes-tu en ce moment ? demande William dans
mon dos.
Je
me retourne lentement. Il est tout en sueur après avoir arraché la
moquette et il me dévisage d’un air un peu inquiet, mais jamais de
ma vie je n’ai trouvé quelqu’un aussi attirant.
Je
l’attrape par la main et l’entraîne sur le côté de la maison
où nous pourrons parler en échappant aux regards indiscrets.
– Merci
d’avoir organisé tout ça.
Il
passe les doigts dans les miens.
– Il
n’y a pas de quoi.
Je
m’oblige à lui poser la question qui me taraude de plus en plus à
mesure que les cadeaux se succèdent.
– Tu
es bien conscient que cela ne change rien entre nous, d’accord ?
Son
sourire s’évanouit.
– Que
veux-tu dire ?
– Tu
ne peux pas m’acheter, William. J’apprécie tout ce que tu fais
pour nous, mais je ne suis pas à vendre.
– Je
n’ai jamais pensé ça.
Il
serre les dents et sa mâchoire se contracte. Il passe la main dans
ses cheveux bouclés et regarde la cime des arbres comme pour se
contrôler, mais ses yeux lancent des éclairs quand il les repose
sur moi.
– Tu
crois vraiment que c’est pour ça que je l’ai fait ? Tu crois que
c’est pour ça que je t’ai fait un prix pour le studio et que je
vous ai proposé, à toi et à tes sœurs, de venir habiter chez
moi ? Tu crois que j’essaye de t’acheter ?
Putain, pour quel espèce de salaud me prends-tu ?
– Non !
Bien sûr que…
Mais
je ne peux pas nier que c’est exactement ce dont je viens de
l’accuser. C’est exactement ce qui me fait peur.
– Hier
soir, tu m’as accusé de te traiter comme un objet que l’on
possède, mais je n’ai jamais pensé
à toi de cette façon. Un objet qu’on possède, on le contrôle,
on en fait ce qu’on veut.
Il
m’attire vers lui jusqu’à ce que mon corps soit tout contre le
sien et sa bouche contre mon oreille.
– Je
ne veux pas te contrôler. Je veux que tu sois à moi. Tu ne vois pas
la différence ?
Mon
cœur bat la chamade, cognant douloureusement dans ma poitrine, comme
s’il voulait échapper à cette conversation.
– Pour
beaucoup de mecs, il n’y en a pas.
Il
n’y en avait pas pour Brandon.
– Je
veux ton cœur. Ça ne m’intéresse pas de l’acheter ou de le
contrôler. Je veux que tu me le donnes librement. Parce que toi tu
possèdes déjà le mien. Depuis toujours. Et pour toujours.
– Et
mon corps ?
Je
n’ai pas pu m’en empêcher. Il faut que je sache :
– Pour
certains hommes, être à eux signifie porter les vêtements qu’ils
choisissent, exprimer les opinions qu’ils m’imposent et les
laisser me baiser comme ils veulent me baiser.
Une
de ses mains me prend par la taille et il attire mon corps contre le
sien, en me plantant les doigts dans la hanche.
– Je
ne veux pas te dire comment t’habiller. Que tu portes une jupe sexy
ou ta tenue de travail, la seule chose que je souhaite, c’est
te déshabiller.
Et je ne veux pas posséder ton esprit, je veux l’explorer.
Il
m’effleure l’oreille de ses lèvres en parlant. Le désir se
répand comme un courant électrique le long de ma colonne
vertébrale.
– Mais,
moi aussi, je veux que tu me laisses te baiser comme je veux te
baiser. Mais seulement parce que je suis à toi, au même titre que
tu es à moi, et qu’à chaque fois que je te touche, j’ai
l’impression que j’ai été mis sur cette Terre pour te faire
jouir.
Sa
bouche s’ouvre sur la mienne. Je m’accroche à lui, je plante mes
ongles dans ses épaules, mes jambes flageolent. Il me colle contre
le mur de la maison et soudain, je voudrais que tous les autres
disparaissent, pour que je puisse lui faire tenir la promesse que je
lis dans ses yeux.
– Tu
es à moi, Cally, murmure-t-il, et je me contrefous que ça fasse
trop macho et possessif pour toi, parce que quand il s’agit de toi,
je suis vraiment comme ça.
L'extrait :
Il
n’est pas loin de minuit quand Cally rentre à la maison. Elle
avait prévenu les filles qu’elle rentrerait tard et elles ont dîné
avec leur père. Drew s’est chargée de veiller à ce que tous les
rituels du coucher de Gabby soient respectés. Mais moi, je n’avais
pas eu l’information et j’ai attendu dans le noir, dans le salon,
les yeux rivés sur la porte, comme si j’allais la faire venir plus
vite. J’espère sans y croire qu’elle a passé la soirée avec
Lizzy et Hanna, mais je sais bien que je me leurre.
Elle
porte des hauts talons et une courte robe noire qui met en valeur ses
longues jambes. Elle va droit à la cuisine, comme si je n’étais
pas là.
Je
la trouve près de l’évier en train de s’asperger le visage, je
la fais pivoter sur elle-même et, glissant une main dans ses
cheveux, je presse ma bouche sur la sienne. Elle pousse un petit cri
et pose les mains sur ma poitrine en ouvrant ses lèvres sous les
miennes.
Son
baiser est terriblement suave, tellement chargé de quelque chose qui
ressemble à de l’amour.
J’ai
besoin de la sentir tout près. Je lui empoigne les fesses et
l’attire violemment contre moi. Mais cela ne suffit pas à
satisfaire ce désir qui bout en moi, alors je remonte sa
robe jusqu’à la taille et je la soulève sur le plan de
travail. Elle écarte les jambes et me tire vers elle par la chemise.
Je détache ma bouche de la sienne pour descendre dans son cou. Comme
elle passe la main dans mes cheveux, un gémissement de protestation
très sexy s’échappe de ses lèvres.
Encore
plus près, m’ordonne une pulsion primaire. Plus rien
n’existe que nos deux corps. Rien, hormis ce désir impérieux de
la posséder. De réclamer mon dû. De la garder. C’est
bien cela qui est à l’origine de mon désir – la peur
qu’elle ne me quitte de nouveau.
J’essaie
de reprendre ma respiration et de ralentir. Je dessine ses lèvres du
pouce puis je passe la main légèrement tout le long de son cou,
avant d’emmêler mes doigts dans ses cheveux.
Elle
penche la tête sur le côté pour offrir son cou à mes baisers et,
tout en l’embrassant et en la mordillant je trouve la fermeture de
sa robe que je fais glisser sur ses épaules. Puis je dégrafe son
soutien-gorge, je le retire et le lance à travers la cuisine.
Ses
seins sont lourds, ses pointes déjà dressées. J’en prends un
dans ma main et titille son téton. De l’autre main, je glisse tout
le long de son dos et je plonge les doigts sous la ceinture de sa
culotte.
Sa
respiration est saccadée à mon oreille et elle me tire par les
cheveux pour m’attirer plus près. En poussant un gémissement,
elle croise ses jambes autour de moi. Ses talons aiguilles se
plantent dans mon dos.
– Sois
à moi, Cally. Tu m’appartiens.
Elle
s’immobilise dans mes bras et me repousse.
– Qu’as-tu
dit ?
– J’ai
besoin de savoir que tu es à moi. Ce connard à la galerie. Il est
venu te chercher. J’en suis sûr.
Tout
son corps se raidit.
– Comment
le sais-tu ?
– Tu
veux dire en dehors du fait qu’il était à deux doigts de la
sortir de son pantalon et de te pisser dessus pour marquer son
territoire ?
Je
prends son pouce entre mes dents et je le mords doucement avant de le
lâcher. Puis je prends le lobe de son oreille et je lui fais subir
le même sort jusqu’à ce qu’elle se presse de nouveau contre
moi.
– Tu
étais avec lui, ce soir, je me trompe ?
– Ne
jouons pas à ça, William, murmure-t-elle. Pas maintenant.
Elle
ne nie pas et cela me déchire, mais j’ai réellement trop envie
d’elle.
– Oublie
le passé. Oublie l’avenir. Tu es ici en ce moment, et ce qui se
passe entre nous est inévitable. Tu es à moi.
Je
prends la pointe de son sein entre mes doigts et je la pince jusqu’à
ce qu’elle pousse un cri étouffé, tout en roulant des hanches
contre moi.
– Dis
que tu es à moi.
– Non,
souffle-t-elle brusquement.
Elle
repousse mes mains brutalement.
– Non,
je ne suis pas à toi.
Je
recule en titubant.
– Dois-je
comprendre que tu lui appartiens ? Après ce qui s’est passé
entre nous la nuit dernière ?
La
tristesse que je lis dans ses yeux me vrille le cœur.
– Je
n’appartiens à personne. Je suis un être humain. Je ne suis pas
un objet qu’on possède.
Elle
retire ses chaussures et descend du plan de travail d’un bond. En
rajustant sa robe, elle ramasse son soutien-gorge sur le sol et se
dirige vers l’escalier. Je l’arrête.
– Cally ?
Elle
baisse la tête mais ne se retourne pas.
– Je
suis désolée, mais je ne peux pas te dire ce que tu veux entendre.