Il
a juré qu’il reviendrait pour elle.
Il a juré qu’il
reviendrait pour elle.
Il y a bien longtemps, Aidan le Fier mourait avant d’avoir pu prendre pour épouse Regin la Radieuse. Aussi, depuis l’éternité, a-t-il arpenté le monde des vivants sous différentes identités, en quête de son amour perdu. Aujourd’hui réincarné en Declan Chase, un être brutal, mu par la haine, il retrouve Regin, qui reconnaît en lui celui qu’elle a toujours aimé. Or, ignorant qu’ils appartiennent tous deux au même monde, Declan l’emprisonne, car il entend se venger sur elle de son passé terrifiant. Étrangers et semblables à la fois, sauront-ils s’apprivoiser et céder à la passion qui les anime, au risque de se séparer à tout jamais ?
Il y a bien longtemps, Aidan le Fier mourait avant d’avoir pu prendre pour épouse Regin la Radieuse. Aussi, depuis l’éternité, a-t-il arpenté le monde des vivants sous différentes identités, en quête de son amour perdu. Aujourd’hui réincarné en Declan Chase, un être brutal, mu par la haine, il retrouve Regin, qui reconnaît en lui celui qu’elle a toujours aimé. Or, ignorant qu’ils appartiennent tous deux au même monde, Declan l’emprisonne, car il entend se venger sur elle de son passé terrifiant. Étrangers et semblables à la fois, sauront-ils s’apprivoiser et céder à la passion qui les anime, au risque de se séparer à tout jamais ?
Lecture
plaisante qui m'a plus emballé que le tome précédent mais je dois
dire que je me lasse un peu. J'avais adoré les trois premiers tomes
mais là j'apprécie sans pour autant y prendre autant de plaisir.
Il
s'agit d'une belle histoire d'amour éternelle. Aidan essaie toujours
de retrouver la belle Regin à travers ces réincarnations sans pour
autant le savoir.
Il
revient sous la forme de Declan. C'est un beau héros tourmenté
qu'on a instrumentalisé dans le but de détruire les créatures du
Mythos – dont sa belle fait partie !
Pour
moi le point fort de ce roman , c'est ce personnage vraiment
riche. Il est Aidan (mais ne le sait) qui aime plus que tout Regin.
Il est Declan qui la déteste.
Le
point faible est la répétition de certaines scènes qui font que le
derniers tomes se ressemblent.
Une
lecture à la hauteur pour les fans de Kresley Cole.
— Non
!
La
Valkyrie leva une jambe au dernier moment et le repoussa, puis jeta
son épée de l’autre côté de la clairière.
Elle
ne l’avait pas plantée dans le torse de Declan, alors qu’il
avait voulu la forcer à le faire.
—
Pourquoi
tu n’y arrives pas ? hurla-t-il.
—
Je
ne sais pas !
Elle
semblait perdue, troublée.
—
Tu
veux vraiment que je le fasse ? Tu es si malheureux que ça ?
Face
à son épée, quelques instants plus tôt, il avait accepté la
mort. Mais il se rendait compte maintenant que mourir, c’était
laisser Regin avec un protecteur de moins. Il devait d’abord lui
faire quitter l’île.
—
Tu
ne mérites pas ma pitié, dit-elle.
Sa
voix se brisa, ses yeux s’embuèrent, et cela fit plus mal à
Declan que n’importe quel coup d’épée.
—
Non,
tu as raison. Je ne la mérite pas. Pourtant, il aurait voulu lui
expliquer pourquoi il avait agi ainsi, pourquoi les immortels étaient
devenus ses ennemis, pourquoi il avait cru que son espèce devait
être contrôlée.
Et
pourquoi cette tâche lui était finalement revenue.
La
formation qui a fait de moi un monstre.
Mais
il savait que jamais il ne parviendrait à le lui faire comprendre.
—
J’ai
déjà été torturée, Chase. Mais jamais comme ça. Ils parlaient
golf et cinéma tout en…
Elle
ravala un sanglot.
—
… tout
en jouant avec mon utérus.
Une
envie de meurtre monta en lui. Il aurait voulu hurler sa colère,
réconforter Regin, pulvériser tous ceux qui avaient osé la
toucher.
—
Tu
m’avais assuré que je les supplierais. Ça, pour supplier, j’ai
supplié. Et je m’en voudrai à jamais de l’avoir fait. Je t’ai
supplié, toi,d’intervenir
pour les arrêter ! Tu ne peux pas comprendre ce que c’est ! Ce
sentiment de viol…
—
Peut-être
que je comprends mieux que tu ne le crois.
La
gorge tranchée de Colm, mes parents dévorés vivants. Sentir la
chair qu’on arrache de mon corps…
Mais
ses mots ne firent que la mettre plus en colère encore.
—
Tu
l’as vu des milliers de fois, alors tu sais tout de la torture,
c’est ça ? Tu me dégoûtes ! Tu ne sais rien. Rien
!
Non,
elle ne pouvait pas balayer ainsi ce qu’il avait enduré.
—
Je
sais tout ! rugit-il en arrachant son pull.
Elle
poussa un petit cri, se figea, clignant des yeux comme si elle avait
du mal à croire ce qu’elle voyait.
—
Ne
me dis pas ce que je peux comprendre ou pas ! Il se tourna pour lui
montrer son dos. Quand il lui fit face de nouveau, elle semblait
horrifiée.
—
Je
connais la douleur, Regin ! Je sais ce que cela fait d’être à la
merci de quelqu’un !
La
foudre tomba une nouvelle fois. Elle recula d’un pas, puis d’un
autre.
Elle
m’échappe à jamais. Il lui tendit la main, mais elle
secoua lentement la tête.
—
Laisse-moi,
Chase. Je ne sais pas ce que tu veux de moi, je ne sais pas ce que tu
imagines entre nous, mais oublie tout. Nous deux, c’est… mort !
Et
elle reprit le chemin du bunker, une main sur la bouche, comme si
elle avait la nausée.
Il
la regarda s’éloigner de lui, et un souvenir lui revint soudain.
Un souvenir lointain, qui remontait à l’époque où les médecins
de l’Ordre lui avaient retiré ses pansements.
Devant
ce qui restait de son torse, sa première pensée l’avait étonné,
car elle n’avait aucun sens. En regardant, horrifié, sa peau
zébrée de cicatrices, il avait pensé : Elle ne voudra
jamais de moi dans cet état.
Regin
courut jusqu’au bunker, perdant de l’énergie, la vomissant de
son corps.
Il
y avait des cicatrices sur le torse, le dos, les mains de Chase. Des
bourrelets incurvés presque artistiques. Il avait été torturé. Et
il en subissait encore le contrecoup.
À
l’intérieur de ses avant-bras, il y avait d’autres marques,
nombreuses.
Voir
ces cicatrices l’avait rendue malade. Elle avait aussitôt imaginé
la douleur qui les avait causées.
Qui
lui avait fait cela ? Elle se souvenait d’avoir entendu Declan
parler de sa haine des immortels, se rappelait s’être dit que
certains avaient dû leur faire du mal, à lui et à sa famille. Il
n’avait jamais nié.
Elle
pouvait établir un scénario plausible. Un groupe d’immortels
avait tué ceux qu’il aimait. Declan, lui, avait survécu à
l’horreur et rejoint l’Ordre pour se venger.
Elle
ralentit. Un souvenir cherchait à faire surface dans sa mémoire,
sans y parvenir…
Pas
étonnant qu’il nous déteste.
L'extrait :
(Attention
gros spoiler!)
— Non
! Non ! sanglota-t-elle. Je ne veux pas que ça recommence !
La
foudre tomba tout près. Des éclairs zébraient le ciel sans
discontinuer. Chase leva une main vers son visage, lui caressa la
joue.
—
Je
suis désolé, ma belle.
Brandr
donna un coup de poing dans un arbre, rugissant de chagrin.
—
Ne
dis rien, Chase, on va te guérir.
—
Tu
avais raison… Je ne reviendrai pas, Regin.
—
N…
non ! Je ne pensais pas ce que je disais !
—
Je
ne te referai pas subir cette épreuve.
—
Quoi
? Tais-toi ! Tu dois revenir ! T’es obligé, t’as pas le choix !
—
Je
t’aime… trop. Trouve un immortel qui t’accompagnera pour
toujours, dit-il en serrant les dents.
Elle
savait combien il lui était difficile de prononcer ces paroles.
—
Mais
c’est toi que je veux !
Elle
aurait peut-être dû lui caresser tendrement le visage, mais elle
lui empoigna le menton et lui secoua rudement la tête.
—
C’est
toi que je veux, tu entends ? Je t’aime, idiot !
L'extrait :
Declan
s’approcha doucement.
D’une
certaine manière, il s’agissait d’une opération militaire. Mais
jamais un objectif n’avait eu autant d’importance pour lui. Et
jamais un plan d’attaque n’avait éveillé en lui un tel dilemme.
Se
déshabiller devant elle avait été un réel supplice. Attaquer un
nid de cerunnos ? La routine. Prendre une forteresse démon ? Un jeu
d’enfant.
S’offrir
au regard scrutateur de Regin en sachant qu’elle allait sans doute
le rejeter ? L’horreur absolue.
Sans
savoir comment, il avait réussi à rester immobile tandis qu’elle
l’examinait tranquillement. Quelque chose lui disait qu’elle ne
le trouvait pas répugnant. Seigneur Dieu, elle pensait peut-être
même le contraire. Quand ses yeux s’étaient mis à scintiller,
son sexe s’était raidi.
T’as
rien à perdre, Dekko. Si ça ne marchait pas, au moins
serait-il délivré d’un des serments qu’il avait faits au
vampire.
Les
épaules délicates de la Valkyrie se crispèrent quand il se plaça
derrière elle. Sans réfléchir, il tendit la main et écarta ses
cheveux pour découvrir sa nuque. Puis il se pencha pour embrasser la
peau si lisse, au-dessus du torque…
Elle
jeta un coude en arrière, le heurta au menton.
—
Pas
touche !
Ainsi
qu’il l’avait espéré, ce coup n’était que le premier d’une
longue série. Elle fit volte-face et le frappa à la joue.
Il
encaissa et l’embrassa dans le cou.
—
Arrête
! dit-elle en le frappant une nouvelle fois au menton.
Il
posa sa lèvre ensanglantée de l’autre côté de son cou.
—
Non,
mais ça va pas ?
Un
nouveau coup faillit lui démonter la mâchoire. Mais il effleura la
pointe de son oreille de sa joue. Chaque fois qu’elle le frappait,
il répondait par un baiser ou une caresse.
—
C’est
censé me faire mal, Valkyrie ? Tu frappes comme une petite fille.
—
Une
petite fille ? s’exclama Regin en le frappant plusieurs fois dans
le bas du dos, le poussant à sortir du bassin.
Jamais
il n’avait été aussi heureux d’être battu. Bien sûr, il ne se
serait peut-être pas autant réjoui si elle avait été en pleine
possession de sa puissance de Valkyrie, et s’il n’avait pas été
au bord de la fureur sacrée.
Quand
il remonta sur la berge à reculons et trébucha, elle sortit à son
tour et sauta à califourchon sur lui pour mieux lui boxer le visage.
Plutôt
que de la repousser, il posa ses mains sur ses seins parfaits, émit
un grognement en sentant leur poids dans le creux de ses paumes.
C’était moelleux et doux. Les pointes de ses seins étaient dures…
Malgré lui, il donna un coup de reins sous elle.
Elle
chassa ses mains, et il ne protesta pas.
—
Tu
me chatouilles, Valkyrie, et j’ai l’impression que tu aimerais
que je te chatouille en retour.
Était-elle
seulement consciente qu’ils étaient nus tous les deux et qu’elle
le chevauchait ? Il sentait la chaleur de son sexe contre lui, sa
moiteur aussi, dans l’air frais.
—
Je
pourrais rester comme ça toute la nuit, ma belle.
—
Connard
! hurla-t-elle entre deux coups sur son sternum. Si je n’arrive pas
à te faire mal, c’est à cause de toutes les saloperies de drogues
qui courent dans tes veines !
Il
plongea son regard dans le sien.
—
Plus
jamais je n’y toucherai.
—
Mais
c’est peut-être aussi parce que toutes ces horribles cicatrices
amortissent mes coups ! dit-elle en griffant les bourrelets
disgracieux.
Il
eut honte. Et sentit la colère monter en lui. Elle ne pourra
jamais voir au-delà de ces marques. Il le savait depuis
longtemps.
Mais
quelque chose le frappa soudain.
—
Je
suis peut-être abominable, Regin, mais tes griffes se recourbent.
Elle
l’avait vu nu, et malgré tout elle était excitée. Sur le point
de pousser un rugissement triomphant, il se sentit devenir plus
agressif et, du bout des lèvres, effleura la pointe d’un de ses
seins.
Elle
eut un instant d’hésitation, puis lui donna un violent coup du
revers de la main.
—
Ah…
Tu ne te défends plus aussi prestement, Valkyrie.
Il
lui prit les bras, les plaqua sur ses flancs et effleura son autre
sein. Elle se débattit, mais il en prit la pointe entre ses lèvres,
goûta ce bouton délicieux, fit tourner sa langue autour… et, dans
un grognement rauque, se mit à le sucer, à l’aspirer dans sa
bouche.
Avait-elle
gémi ? Son sexe palpitait douloureusement.
—
Chase,
lâche-moi, dit-elle d’une petite voix. Pour que je puisse te
toucher.
Enfin
! Sans lâcher son sein, il libéra ses bras, posa les mains
sur ses hanches.
—
Tu
veux que je te caresse, la Lame ?
Elle
plaqua les mains sur ses cuisses, y planta ses griffes et remonta
d’un mouvement sec, traçant de profonds sillons bientôt
sanguinolents.
—
C’est
tout ce que tu obtiendras de moi ! De la douleur !
Il
suça encore plus fort, sentit la pointe de son sein puiser contre sa
langue. De la douleur ? Il n’avait rien senti.