-
Je te hais, marmonnais-je.
Noah souria encore plus.
- Je sais.»
Noah souria encore plus.
- Je sais.»
Mara Dyer n'aurait jamais imaginé chose plus étrange
que de se réveiller à
l'hôpital sans se souvenir de comment elle
est arrivée là.
Elle n'était pas au bout de ses surprises.
Elle pense qu'il y a quelque chose qui se cache derrière cet
accident dont elle ne peut se rappeler et qui a tué ses amis et l'a
laissée mystérieusement saine et sauve.
Elle a raison.
Elle ne croit pas pouvoir tomber amoureuse après tout ce
qu'elle a traversé.
Elle a tort.
Après que Mara ait survécu au terrible accident dans cet ancien asile, cela n'étonne personne qu'elle ait quelques problèmes. Elle a perdu sa meilleure amie, son petit copain et la soeur de celui-ci, et comme si cela n'était pas assez, sa famille emménage dans un nouvel état afin de lui donner la chance d'un nouveau départ. Mais celui-ci est vite empli d'hallucinations... ou bien de prémonitions ?... et de corps, et la frontière entre réalité et cauchemar se dissipe peu à peu. Mais à l'école, il y a Noah, un séduisant charmeur qui semble déterminée à aider Mara à faire la distinction entre ce qui est réel, ce qui relève de son imagination... et ce qui pourrait bien être très, très dangereux.
(Trad
BdP)
J'ai
adoré !!!!!
Premièrement
parce que ce livre est inclassable – donc forcement à part - et il
balade le lecteur au grès des fantaisies de la trame narrative qui
est inracontable. D’ailleurs cela n'aurait aucun intérêt parce
qu'à mon avis l'un des points forts de livre est de mettre le
lecteur dans une zone « d'inconfort addictive ».
On
se dit régulièrement :
- C'est quoi le genre de ce livre ? Young adult, policier, SF...
- Qu'est ce que c'est que ça ? Je l'ai pas vu venir celui-là !
- Elle fabule ? Elle est folle ? Elle est.... ? Qui est- elle Mara Dyer ? Un titre de livre n'aura jamais été aussi bien trouvé !
On
ne sait pas du tout où on navigue et loin d'être désagréable, on
en redemande !
Une
surprenante découverte !
L'extrait :
— Tu
ne me connais pas. Tu ne sais que ce que Daniel t’a raconté, et
lui-même ne sait pas tout. Il y a quelque chose qui déconne chez
moi.
Ma
voix se brisa alors que ma gorge se serrait, assaillie par un sanglot
qui cherchait à s’échapper. Merde.
— Tu
as traversé…
Et
il m’échappa.
— Tu
ne sais pas ce que j’ai traversé, dis-je alors que deux larmes
chaudes roulaient sur mes joues. Daniel non plus ne le sait pas. S’il
le savait, il le rapporterait à ma mère, et je finirais dans un
hôpital psychiatrique. Alors, s’il te plaît, je t’en prie, ne
discute pas quand je te dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne
vraiment pas rond chez moi.
Les
mots sortaient en cascade de ma bouche, mais une fois que je les eus
prononcés, je sentis qu’ils contenaient la vérité. Je pourrais
bien prendre des médicaments, faire une thérapie ou n’importe
quoi, je savais très bien que les psychotiques ne pouvaient pas être
soignés, mais seulement maîtrisés. Et cette situation désespérée
était tout à coup trop lourde à porter.
— Personne
ne peut rien faire pour améliorer mon état, finis-je par dire
calmement.
Alors,
Noah se tourna vers moi. Son expression était enfin claire et
honnête, mais ses yeux semblèrent me défier lorsqu’ils
croisèrent les miens. Mon pouls s’accéléra sans ma permission.
— Laisse-moi
essayer.
L'extrait :
«
- Tu me veux autant que je te veux. Et tout ce que je veux, c'est
toi.
Ma langue contredit ma pensée.
- Aujourd'hui, soufflais-je.
Noah se leva lentement, son corps parcourant le mien pendant qu'il se redressait.
- Aujourd'hui. Ce soir. Demain. Pour toujours.»
Ma langue contredit ma pensée.
- Aujourd'hui, soufflais-je.
Noah se leva lentement, son corps parcourant le mien pendant qu'il se redressait.
- Aujourd'hui. Ce soir. Demain. Pour toujours.»
L'extrait :
«
Ma respiration s'est bloquée dans ma gorge alors qu'il me
regardait.
J'ai plissé les yeux :
- Tu es le mal en personne.
Pour seule réponse, Noah m'a souri et a levé son doigt pour tapoter doucement le bout de mon nez.
-Et tu es mienne, a-t-il dit, avant de s'éloigner. »
J'ai plissé les yeux :
- Tu es le mal en personne.
Pour seule réponse, Noah m'a souri et a levé son doigt pour tapoter doucement le bout de mon nez.
-Et tu es mienne, a-t-il dit, avant de s'éloigner. »