Quand Posey avait seize ans, le
mauvais garçon de Bellsford, New Hampshire, a brisé le cœur. Mais
maintenant il est de retour, renvoyant le traître de cœur
d'écolière de Posey en surtension encore une fois.
Le
résumé :
(Traduction
Bit-lit.com)
Posey Osterhagen ne peut pas se plaindre. Elle possède un cabinet prospère spécialisé dans le sauvetage architectural, elle est entourée de son aimable famille et elle a, en quelque sorte, un petit ami. Pourtant, il manque quelque chose. Quelque chose de grand, de troublant et de criminellement beau, quelque chose comme Liam Murphy.
Quand Posey avait seize ans, le mauvais garçon de Bellsford, New Hampshire, a brisé le cœur. Mais maintenant il est de retour, renvoyant le traître de cœur d'écolière de Posey en surtension encore une fois. Elle devrait l’éviter à tout prix, mais il semble que le destin n’ait d'autres idées.
Posey Osterhagen ne peut pas se plaindre. Elle possède un cabinet prospère spécialisé dans le sauvetage architectural, elle est entourée de son aimable famille et elle a, en quelque sorte, un petit ami. Pourtant, il manque quelque chose. Quelque chose de grand, de troublant et de criminellement beau, quelque chose comme Liam Murphy.
Quand Posey avait seize ans, le mauvais garçon de Bellsford, New Hampshire, a brisé le cœur. Mais maintenant il est de retour, renvoyant le traître de cœur d'écolière de Posey en surtension encore une fois. Elle devrait l’éviter à tout prix, mais il semble que le destin n’ait d'autres idées.
L'avis :
J'avais
très envie de lire un livre de Kristan Higgins dans j'avais lu déjà
quelques extraits. Je me suis dit que ce livre était vraiment celui
qu'il me fallait pendant les vacances.
Mais
je dois dire qu'au final, je n'ai pas apprécié. Alors je rajoute
tout de suite que l'auteure me plaît et que je retenterai ma chance
avec un autre livre. Car je pense qu'il s'agit simplement d'un rendez
vous râté. En effet tout est fait pour que je l'apprécie : le
style est vraiment bon, drôle, caustique...tout ce que j'aime !
Alors
vous me direz « qu'est ce qu'il ne t'a pas plu avec ce livre
là ? ».
En
fait, il s'agit d'un très bon livre d'amour mais le blog ne porte
pas son nom au hasar et moi ce que je cherche au fil de mes coups de
cœur, c'est avant tout la passion et là honnêtement il n'y en
avait pas. Nos deux héros n'ont pas bu l'elixir de la passion. Leur
histoire est tout autre et certainement très belle aussi mais ce
n'est pas ce que je cherchais.
En
tous cas, Kristan Higgins est une auteure qui vaut le détour.
Un
rendez-vous manqué !
L'extrait :
Un
bruit fracassant retentit et la cabine stoppa brutalement. Merde !
Que se passait-il ?
Puis
les lumières s’éteignirent.
— Flûte !
murmura Cordelia.
Liam
s’efforça de respirer. En vain.
Allons,
allons. Ce n’était pas parce qu’il avait anticipé ce moment
que… Mais non, les câbles n’avaient pas lâché. Enfin… pas
encore. Mais l’air se raréfiait au fil des secondes.
— C’est
embêtant, râla Cordelia. J’ai un rendez-vous dans vingt minutes.
— Tais-toi !
supplia Liam d’une voix étranglée.
Plus
elle parlerait, plus elle consommerait de l’oxygène. Et si le
système électrique était défaillant, cela signifiait que le
système de ventilation était en panne, lui aussi. Ils allaient
suffoquer dans le noir. Déjà, les poumons de Liam étaient sur le
point d’exploser. Ses jambes flageolèrent et il s’adossa contre
la paroi. Et Cordelia ? Était-elle en train de s’étouffer,
elle aussi ?
— Cordelia ?
Ça va ?
— Évidemment.
Attends une seconde.
Il
perçut un froufroutement. Puis un rayon de lumière. Fantastique !
Elle était ce genre de personne qui se promenait toujours avec un
porte-clés muni d’une mini lampe torche. Félicitations. Cela ne
réglait pas le problème du manque d’oxygène mais au moins, il ne
mourrait pas dans l’obscurité.
Elle
éclaira le panneau.
— Tu
crois que je devrais appuyer sur le bouton d’urgence ?
— Oui !
Qu’est-ce que tu attends ?
— Du
calme, Liam. Nous sommes coincés, rien de plus. Rien à voir avec
une rupture de câble ou une catastrophe du genre.
Pourquoi
soulevait-elle cette possibilité ? Avait-elle lu dans son
esprit ? Était-ce une prémonition ? Il y eut une nouvelle
secousse et Liam s’écroula.
— Tu
n’as pas l’air en grande forme, fit remarquer Poppy en pointant
la lampe sur son visage… Liam ? Tu es blanc comme un linge.
— Appuie
sur ce putain de bouton d’urgence ! grogna-t-il au prix d’un
effort surhumain.
Un
poids lui écrasait le torse, il ne parvenait plus à inspirer.
— Ça
ne va pas ?
— Le
bouton d’urgence, Cordelia !
Enfin,
elle se résolut à l’enfoncer. Une sonnerie résonna puis ce fut
le silence. Pas du tout rassurant. Cordelia s’agenouilla auprès de
lui.
— Liam…
Mon Dieu ! Tu es moite ! Tu as mal à la poitrine ?
C’est ça, n’est-ce pas ?
Oui.
Apparemment, il se frottait le cœur avec le poing.
— Non,
non ! grommela-t-elle en sortant son portable de sa poche…
Allô ? Nous sommes coincés dans l’ascenseur de la tour
Mirren et je suis en compagnie d’un monsieur qui semble subir une
crise cardiaque ! Je n’arrive pas à… Non, il est à terre
et je… D’accord, d’accord !
— Ce
n’est pas…
Et
si, cette fois, c’était un infarctus et non une crise de panique ?
— Cordelia,
je…
— Ne
t’inquiète pas, je suis là.
Avec
une force surprenante, elle le poussa en position allongée.
— Je
t’en supplie, je t’en supplie, ne meurs pas, implora-t-elle en
déchirant sa chemise.
Elle
pressa une oreille sur son torse.
— Seigneur !
Je n’entends rien ! J’ai l’impression qu’il est en train
de mourir !
Lâchant
son téléphone, elle se mit à califourchon sur Liam.
— Cordelia…
ouf !
Elle
commença à pomper.
— Cord…
ouf ! Aïe ! Tu me fais mal !
— Tiens
bon, Liam. Pense à Nicole ! Ohé, les secouristes ? J’ai
perdu mon portable. Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous !
— Arrête,
grogna-t-il.
Elle
était en train de le tuer.
L’ascenseur
s’ébranla, émit une sorte de ronflement puis redémarra.
— Dieu
soit loué ! s’écria Cordelia en reprenant ses compressions.
La
douleur était si intense que Liam en voyait des étoiles. Il parvint
à libérer un bras et à attraper Cordelia par le poignet.
— Cesse
de te débattre, Liam ! On va te sauver.
Les
portes s’ouvrirent.
— Son
cœur lâche ! hurla Cordelia.
Les
secouristes envahirent la cabine.
(...)
— Aucun
signe d’infarctus, déclara la femme médecin. Il semble que vous
vous soyez fêlé une côte, tout bêtement.
C’est
ça, pensa Poppy. Remuez
le couteau dans la plaie.
— Ce
n’est pas moi, c’est elle ! protesta Liam.
— Ça ressemblait à
une crise cardiaque, se défendit-elle. Rendors-toi.
Il
avait sombré dans un sommeil profond immédiatement après la
première piqûre d’antidouleur. Les hommes. Que des mauviettes.
Quand elle s’était brisé deux doigts l’année précédente en
tentant avec Mac de déposer une fontaine, elle les avait entourés
de ruban adhésif et s’était remise au boulot.
— Ce n’était
pas une
crise cardiaque, insista-t-il comme un môme capricieux.
— Je
sais, Liam. Mais dans le cas contraire, je t’aurais peut-être
sauvé la vie, figure-toi !
Elle
se tourna vers le médecin, en quête de solidarité féminine.
— Il
était moite, il se frottait la poitrine, il avait du mal à
respirer. Mettez-vous à ma place !
— Vous
avez raison, on peut très bien confondre une crise de panique avec
un problème d’ordre cardiologique, la rassura-t-elle.
— Tu
vois ? s’écria Poppy en dévisageant Liam.
Il
avait les yeux exorbités.
— Tu
m’as littéralement broyé.
— Oh,
secoue-toi et cesse de gémir.
— Tu
ferais une drôle d’infirmière. Pourquoi ne pas me poignarder tout
de suite ?
— Ne
me tente pas.
— Vous
êtes mariés ? demanda le médecin.
— Non !
répliquèrent-ils à l’unisson.