Ash,
j'essaie vraiment très fort d'être quelqu'un de bien. Et ça n'est
pas mon truc, mais Sawyer est important pour moi. S'il te plait
souviens toi que j'ai mes limites, et le fait que tu regardes ma
bouche comme si tu voulais y gouter me pousse dangereusement au bord
de ces limites.
Entre
le garçon idéal et le très séduisant bad boy, le coeur d’Ashton
balance.
Quand ils étaient enfants, Beau, son cousin Sawyer et Ashton formaient un trio inséparable. Mais les choses ont changé. Sawyer est devenu un garçon parfait et Beau un bad boy peu fréquentable. Ashton s’est mise à sortir avec Sawyer et a alors perdu de vue Beau.
Pourtant, au cours d’un été, alors que Sawyer est en vacances avec ses parents, Ashton et Beau se retrouvent, se redécouvrent et leurs certitudes vacillent. Ashton a-t-elle pris la bonne décision en choisissant celui qui fait l’admiration de tous ? Est-elle vraiment heureuse à ses côtés ? Beau, lui, ne veut surtout pas trahir son cousin qu’il admire.
Le retour de Sawyer les ramènera un temps sur le droit chemin... Mais combien de temps l’illusion durera-t-elle ?
Une romance sur la difficulté d’assumer ses sentiments face au poids des conventions.
Quand ils étaient enfants, Beau, son cousin Sawyer et Ashton formaient un trio inséparable. Mais les choses ont changé. Sawyer est devenu un garçon parfait et Beau un bad boy peu fréquentable. Ashton s’est mise à sortir avec Sawyer et a alors perdu de vue Beau.
Pourtant, au cours d’un été, alors que Sawyer est en vacances avec ses parents, Ashton et Beau se retrouvent, se redécouvrent et leurs certitudes vacillent. Ashton a-t-elle pris la bonne décision en choisissant celui qui fait l’admiration de tous ? Est-elle vraiment heureuse à ses côtés ? Beau, lui, ne veut surtout pas trahir son cousin qu’il admire.
Le retour de Sawyer les ramènera un temps sur le droit chemin... Mais combien de temps l’illusion durera-t-elle ?
Une romance sur la difficulté d’assumer ses sentiments face au poids des conventions.
Très
agréable découverte.
Une
très belle romance Young Adult sur fond de triangle amoureux avec de
vrais beaux personnages.
Beau
et Sawyer sont cousins. Eux et Ashton sont des amis d'enfance mais
depuis que la jeune fille sort avec Sawyer, le trio a éclaté.
Beau
est vu comme le bad boy de la ville et il aime en secret la petite
amie de son cousin mais il les respecte trop pour ne pas le garder
secret.
Quant
à Ashton et bien, tout tourne autour de sa décision, de son choix.
J'ai
trouvé que dans ce triangle amoureux, on peut voir le triangle
« amical » être tout aussi important et rendre les
choses très difficles pour chacun des protagonistes.
Je
lirai avec plaisir le deuxième tome de cette série.
J'aurais pu lui dire qu'il me manquait, que je luttais tous les jours pour ne pas retourner au bar où il m'avait emmenée
dans l'espoir de le trouver. Je me suis contentée d'opiner.
Il
a tapoté la banquette à côté de lui, et je me suis rapprochée
sans hésiter. Sentir sa main se poser sur la mienne et la serrer a
relâché la tension qui m'étreignait. Pour la première fois depuis
le retour de Sawyer, je me sentais bien. Être avec Beau me donnait
l'impression que tout allait s'arranger, que les obstacles qui nous
empêchaient d'être ensemble allaient s'évanouir et que tout
finirait bien.
Il
s'est arrêté au bout du chemin de terre, et m'a lâché la main. La
baie de Mobile n'était pas du tout la même en plein jour. J'allais
m'écarter quand son bras s'est posé sur mes épaules pour m'attirer
contre lui. J'ai laissé ma tête se poser contre lui avec un soupir
et, sans un mot, nous avons regardé le soleil décliner sur l'eau
paisible.
Je
sentais mes paupières s'alourdir. C'était si facile d'être avec
lui.
— Ash.
Son
souffle m'a chatouillé l'oreille. J'ai ouvert les yeux, et il m'a
fallu quelques secondes pour comprendre où j'étais. Je me suis
redressée en me frottant les yeux.
— Je
me suis endormie, ai-je constaté, surprise.
Il
a gloussé.
— En
effet.
— Excuse-moi.
Je ne m'en suis pas rendu compte.
Il
a repoussé une mèche de mes cheveux et m'a souri.
— Ce
n'est pas grave. Je n'ai pas été aussi bien depuis...
Il
n'a pas continué. Depuis quand ? Depuis cet été, quand nous étions
tous les deux, ou depuis qu'il m'avait laissée partir sans dire un
mot ?
— Je
dois te ramener. Sawyer t'a envoyé des textos et essayé de
t'appeler plusieurs fois. J'ai pensé qu'il était temps de te
réveiller, même si c'est à regret. J'aime bien que tu dormes sur
moi.
Mon
cœur s'est emballé. Ce genre de réflexions me redonnait espoir.
Mais l'espoir de quoi ? Ce n'était pas lui qui avait décidé de
rompre, c'était moi.
Il
m'a tendu mon téléphone.
— Réponds-lui.
Ton silence sera assez dur à expliquer comme ça.
J'ai
lu les deux textos me demandant où j'étais. Le dernier était plus
pressant. Ma voiture abandonnée dans le parking l'inquiétait.
Je
m'apprêtais à répondre quand le téléphone de Beau a sonné.
— Sawyer,
a-t-il constaté en fronçant les sourcils.
Je
lui ai pris son appareil des mains.
— Laisse-moi
répondre. Autant que ce soit moi. Nous n'avons rien fait de mal, de
toute façon.
— Allô
?
— Ash
? Où es-tu ? Pourquoi est-ce que tu réponds au téléphone de Beau
? J'essaie de t'appeler depuis un moment.
— Oui,
je sais. Excuse-moi, j'allais te répondre. Je suis avec Beau. Il m'a
trouvée devant ma voiture sur le parking du lycée. Je ne voulais
pas rentrer chez moi affronter le mur des lamentations et Lana. Il
m'a proposé de faire un tour et de vider mon sac. Il m'a gentiment
écoutée, et j'ai fini par m'endormir. Il n'a pas voulu me
réveiller, mais il me ramène maintenant.
Sawyer
est resté silencieux. Beau avait l'air d'un tigre prêt à bondir
pour me défendre.
— Ok,
a fini par dire Sawyer. Je t'attends sur le parking.
D'habitude,
je devinais son humeur au son de sa voix, mais cette fois je
n'arrivais pas à savoir ce qu'il pensait.
— À
tout de suite, alors, ai-je répondu avant de rendre son téléphone
à Beau.
Il
l'a rangé en me montrant l'espace à côté de moi.
— S'il
nous attend, tu ferais mieux de t'asseoir là-bas. Je ne suis pas sûr
qu'il soit compréhensif à ce point.
Tandis
qu'il faisait demi-tour, je me suis glissée vers la portière - à
regret.
— Merci,
Beau. J'avais besoin de cette coupure. J'avais besoin... de toi.
Il
a poussé un soupir et serré le volant.
— Je
serai toujours là pour toi, Ash, mais s'il te plaît, ne me dis pas
que tu as besoin de moi. C'est assez dur comme ça.
— Mais
c'est vrai, Beau, j'ai besoin de toi.
— Arrête,
Ash. Je ne veux pas l'entendre, ni le savoir, ni même y penser. Je
peux ignorer mes désirs, mais je ne peux pas te repousser toi.
— Si,
Beau, tu le peux. Sawyer est plus qu'un frère pour toi. Tu crois
vraiment que tu pourrais le trahir pour une fille ? Je ne le crois
pas et je ne crois pas que je pourrais te laisser faire, parce que tu
finirais par m'en vouloir. Je te rappellerais tout le temps que je
suis la cause de votre rupture.
J'ai
posé la tête contre la fenêtre et fermé les yeux. Tant de raisons
s'opposaient à nous, et chacune d'elles me déchirait.
— Tu
as raison, a-t-il lâché d'une voix tendue.
J'avais
beau le savoir, son acquiescement m'a fait l'effet d'un coup de
poignard. J'ai étouffé mes larmes.
Nous
n'avons plus parlé et, quand nous sommes arrivés sur le
parking du lycée, Sawyer s'est précipité pour m'ouvrir et me faire
descendre.
— Je
suis désolé, bébé. Tu viens de perdre Grana, ta maison est
envahie, et au lieu de m'occuper de toi, je ne pense qu'au foot.
Il
m'a serrée dans ses bras, et je me suis laissé faire. J'étais
tellement anéantie que j'avais besoin de quelqu'un pour me soutenir.
Même si ce quelqu'un n'était pas Beau.
— Merci,
Beau. Je te revaudrai ça, a dit Sawyer.
Je
n'ai pas voulu regarder Beau.
— De
rien, l'ai-je entendu répondre.
Sawyer
a claqué la portière. J'ai écouté les pneus crisser sur le
macadam, puis le pick-up s'en aller.
— Je
t'emmène chez moi, m'a dit Sawyer en me relevant le menton. On fait
un barbecue, ce soir. Mes parents seront ravis de t'avoir à la
maison.
Je
ne pouvais pas refuser. De toute façon, je ne voulais pas. Rentrer
et supporter tante Caroline et Lana étaient au-dessus de mes forces.
L'extrait :
Il
avait tout dont j'étais dépourvu: des parents parfaits, une famille
unie, un vraie maison et une vie normale. Je ne lui avais pourtant
jamais rien envier. Il pouvait posséder tout ce qu'il voulait, ça
ne comptait pas, parce que j'avais Ashton. Nous étions les trois
meilleurs amis du monde, mais Ash était à moi. Elle était ma
complice, la seule à qui je confiais mes peurs, la seule à partager
mes secrets et mes rêves, mon âme sœur. Et puis un jour, tout
s'est écroulé. Exactement comme si tout lui revenait, Sawyer avait
pris celle que j'aimais. La seule réussite à laquelle j'avais cru
pouvoir prétendre était devenue la sienne.
L'extrait :
-
Regardez qui rend visite à sa grand-mère, s'est-elle exclamée sur
un ton de reproche amusé.
(...)
- Tu n'es rentrée qu'hier Grana.
(...)
- Alors, a-t-elle repris, curieuse, tu restes fidèles à ton petit copain depuis son départ ou tu t'amuses avec un autre pendant qu'il n'est pas là?
J'en ai recraché la moitié de ma gorgée de thé et me suis étranglée en toussant. Comment faisait-elle pour deviner toujours ce qui m'arrivait? Je n'avais bien sûr rien fait de mal avec Beau, cette rencontre, pourtant... me perturbait.
- Je me demande qui ça peut-être, a-t-elle repris en me tapotant gentiment le dos. Etant donné qu'il me vaut d'être aspergée, je mérite au moins un nom et quelques détails.
(...)
- Si tu veux mon avis, a-t-elle repris avec un grand sourire aux lèvres, aucun garçon, ici, n'arrive à la cheville de Beau Vincent quand il est torse nu.
- Grana! me suis-je récriée en lui tapant la main.
Elle a gloussé.
(...)
- Tu n'es rentrée qu'hier Grana.
(...)
- Alors, a-t-elle repris, curieuse, tu restes fidèles à ton petit copain depuis son départ ou tu t'amuses avec un autre pendant qu'il n'est pas là?
J'en ai recraché la moitié de ma gorgée de thé et me suis étranglée en toussant. Comment faisait-elle pour deviner toujours ce qui m'arrivait? Je n'avais bien sûr rien fait de mal avec Beau, cette rencontre, pourtant... me perturbait.
- Je me demande qui ça peut-être, a-t-elle repris en me tapotant gentiment le dos. Etant donné qu'il me vaut d'être aspergée, je mérite au moins un nom et quelques détails.
(...)
- Si tu veux mon avis, a-t-elle repris avec un grand sourire aux lèvres, aucun garçon, ici, n'arrive à la cheville de Beau Vincent quand il est torse nu.
- Grana! me suis-je récriée en lui tapant la main.
Elle a gloussé.