« Je ne pense pas qu'il voulait m'embrasser, dis-je finalement.
- Quoi ? Il a glissé et est tombé sur ta bouche ? Ces choses là sont connues pour arriver souvent, c'est clair.»
Quand
nous avons déménagé dans l’ouest de la Virginie, juste
avant ma
dernière
année de lycée, je m’étais résignée à l’accent, à l’accès
internet pourri, et à plein d’autres choses ennuyeuses… jusqu’à
ce que je croise mon canon de voisin, avec sa haute taille et ses
yeux verts. Les choses s’amélioraient soudain.
Si je ne le tue pas avant, cela va sans dire.
source: Boulevard
des passions
Et
puis il a ouvert la bouche.
Daemon est exaspérant. Arrogant. On ne s’entend pas. Pas du tout. Mais lorsqu’un étranger s’en prend à moi et que Daemon fige le temps d’un geste de la main, eh bien... on peut dire que quelque chose d’inattendu s’est produit.
Daemon est exaspérant. Arrogant. On ne s’entend pas. Pas du tout. Mais lorsqu’un étranger s’en prend à moi et que Daemon fige le temps d’un geste de la main, eh bien... on peut dire que quelque chose d’inattendu s’est produit.
Le
canon d’alien qui vit à côté de chez moi m’a marquée.
Vous m’avez bien entendue. Alien. Il s’avère que Daemon et sa sœur ont toute une galaxie d’ennemis qui veulent voler leurs pouvoirs, et que le toucher de Daemon m’a illuminée comme le Strip Boulevard de Vegas. Le seul moyen de sortir de là vivante est de restée collée à Daemon jusqu’à ce que mon pouvoir alien disparaisse.
Vous m’avez bien entendue. Alien. Il s’avère que Daemon et sa sœur ont toute une galaxie d’ennemis qui veulent voler leurs pouvoirs, et que le toucher de Daemon m’a illuminée comme le Strip Boulevard de Vegas. Le seul moyen de sortir de là vivante est de restée collée à Daemon jusqu’à ce que mon pouvoir alien disparaisse.
Si je ne le tue pas avant, cela va sans dire.
J'ai
adoré !
Et
pourtant ce Daemon quel...connard
(je ne fais que citer Katy!).
Les
points forts
L'histoire.
Bon une romance entre un extra-terrestre et une humaine ; je
n'était pas forcément convaincu au départ. Mais l'auteure
amène le tout de façon fine et graduelle,
si bien que la révélation arrive au bout d'un crescendo qui a
hameçonné le lecteur de puis longtemps.
Les
personnages. Ils
sont vraiment bien campés, les principaux comme les secondaires, les
Luxens comme les humains - aucun personnage artificiel. Ouf !!!
ça fait du bien.
Le
couple phare.
J'ai gardé le meilleur pour la fin ! Il est juste
génialissisme.
Leurs joutes verbales sont savoureuses, parfois drôles, parfois
méchantes et pleine de non-dits.
J'adore...........
Le
final et bien...fini mais aussi donne une envie furieuse de connaître
la suite de ce « couple » atypique a bien des niveaux.
Les
points faibles
Le
livre s'inscrit dans la littérature Young Adult donc c'est assez
soft.
C'est normal...mais un peu frustrant.
Ce
livre n'est pas à lire, il est à dévorer !
Cliquez
sur la couverture pour lire les autres chroniques de la série.
— Allô ?
— Non,
mais ça ne va pas la tête ? cria Daemon à l’autre bout du
fil. (Je tressaillis.) C’est sûrement la chose la plus stupide…
— La
ferme, Daemon ! rétorquai-je. (J’empiétai légèrement sur
la voie d’en face.) Ce qui est fait est fait, OK ? Dee va
bien ?
— Oui,
elle est en sécurité. Mais pas toi ! On a perdu Baruck de vue
et Dee nous dit que tu brilles comme une putain de pleine lune. Je
crois qu’il t’a prise en chasse.
Les
battements de mon cœur s’emballèrent sous le coup de la peur.
— C’était
le but.
— Je
le jure sur toutes les étoiles dans le ciel : dès que je te
retrouve, je t’étrangle. (Daemon s’interrompit. Il respirait
fort.) Où es-tu ?
Je
jetai un coup d’œil par la fenêtre.
— Je
suis presque arrivée au champ. Je ne le vois pas.
— Évidemment
que tu ne le vois pas. (Il eut l’air exaspéré.) Il est composé
d’obscurité, de nuit, Kat. Tu ne le verras pas tant qu’il ne
l’aura pas décidé.
Oh.
Merde.
— Je
n’arrive pas à croire que tu aies fait ça, dit-il.
Ma
colère reprit le dessus.
— Ne
commence pas ! C’est toi qui m’as dit que j’étais une
faiblesse et que je mettais Dee en danger. Et s’il était venu chez
vous ? Tu m’as dit qu’il se servirait de moi pour
l’atteindre. Je n’ai pas pu faire mieux. Alors, arrête ton
char !
Le
silence dura si longtemps que je crus qu’il m’avait raccroché au
nez. Quand il reprit la parole, il avait la gorge serrée.
— Je
ne voulais pas te pousser à faire ça, Kat. Ce n’était pas mon
intention.
Son
ton me fit frissonner. Mon regard se posa sur les formes floues des
arbres.
— Ce
n’est pas ta faute.
— Si.
— Daemon…
— Je
suis désolé. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, Kat.
Je ne peux pas… Je ne peux pas vivre avec ça. (Le silence retomba
pendant que je digérais ses paroles.) Reste en ligne. Je vais
trouver un endroit où me garer et je viens te rejoindre. Ça ne me
prendra que quelques instants. Ne sors pas de la voiture.
L'extrait :
Daemon
attendait ma réponse.
— Tu
peux toujours rêver, mon pote. (Je fis un pas vers lui en levant un
doigt.) Même si tu étais le dernier… Hé ! Je ne peux même
pas dire « le dernier homme sur terre » !
— Kitten,
murmura-t-il doucement avec une lueur de menace dans le regard.
Je
n’y prêtai pas attention.
— Pas
même si tu étais la dernière chose qui ressemble à un humain sur
Terre. Compris ? Capiche ?
Quand
Daemon inclina légèrement la tête, ses cheveux lui tombèrent sur
le front. Il sourit. La façon dont ses lèvres s’étaient
soulevées était inquiétante, mais j’étais incapable de
m’arrêter.
— En
plus, je ne suis pas attirée par toi. (Mensonge.
Ding ! Ding ! Mensonge.)
Pas du tout. Tu es…
Daemon
apparut soudain en face de moi, à quelques centimètres de mon
visage.
— Je
suis quoi ?
—
Un
attardé, répondis-je en reculant.
— Quoi
d’autre ?
Il
avança à son tour.
— Tu
es arrogant. Manipulateur. (Je fis un autre pas en arrière, mais il
empiétait toujours sur mon espace vital.) Et tu… tu es un salaud.
— Oh,
je suis sûr que tu peux faire mieux que ça, Kitten.
Sa
voix était grave tandis qu’il me faisait reculer. Je l’entendais
à peine par-dessus la pluie et les tambourinements de mon cœur.
— Je
doute sérieusement que tu ne sois pas attirée par moi.
J’eus
un rire forcé.
— Tu
ne me plais pas du tout.
Un
autre pas. J’avais le dos contre le mur, à présent.
— Tu
mens.
— Et
toi, tu es bien trop sûr de toi.
J’étais
envahie par sa présence. Ça avait un drôle d’effet sur mon
ventre.
— Tu
sais, quand je dis que tu es arrogant, je veux dire que ce n’est
pas séduisant du tout.
Daemon
posa une main de chaque côté de ma tête et se pencha en avant. Je
me tenais entre une lampe et la télévision. J’étais coincée.
Lorsqu’il
reprit la parole, son souffle caressa mes lèvres.
— Quand
tu mens, tu rougis.
— Non,
non.
Il
fit glisser ses mains le long du mur jusqu’à mes hanches.
— Je
parie que tu penses à moi tout le temps. Sans arrêt.
— Tu
es dingue.
Le
souffle coupé, je me pressai contre le mur.
— Tu
rêves de moi. (Ses yeux se posèrent sur ma bouche. Je sentis mes
lèvres s’entrouvrir.) Je suis certain que tu écris mon nom sur
tes cahiers, encore et encore, et que tu dessines des petits cœurs
autour.
J’éclatai
de rire.
— Dans
tes rêves, Daemon. Tu es la dernière personne à laquelle…
Il
m’embrassa.
Il
n’hésita pas un instant. Dès que ses lèvres touchèrent les
miennes, j’arrêtai de respirer. Je frissonnai et laissai échapper
un son à mi-chemin entre le grognement et le gémissement. Des
frissons de plaisir et de panique me parcoururent tandis qu’il
approfondissait le baiser. J’arrêtai alors de penser. M’éloignant
du mur, je franchis l’espace qui nous séparait encore et me
pressai contre lui, les doigts perdus dans ses cheveux. Ils étaient
doux, soyeux. C’était la seule partie de son corps qui me
procurait cette sensation. Je me sentais vivante. Mon cœur se gonfla
à tel point que je crus qu’il allait exploser. La myriade de
sensations qui m’envahit était folle, effrayante, enivrante.
Les
mains posées sur mes hanches, il me souleva comme si j’étais
aussi légère qu’une plume. J’enroulai mes jambes autour de sa
taille et on bougea sur la droite, renversant la lampe. Je n’y
prêtai pas la moindre attention. Une lumière clignota quelque part
dans la maison. La télévision s’alluma, puis s’éteignit. On
continua de s’embrasser. On n’arrivait pas à se détacher.
On se consumait, on se perdait l’un dans l’autre.
C’était
le résultat de mois de frustration. Et ça avait valu la peine
d’attendre. J’en voulais toujours plus.
Lorsque
je tirai sur son tee-shirt, je me rendis compte qu’il était coincé
sous mes jambes. Je me débattis jusqu’à ce que Daemon me repose
par terre. Puis, j’attrapai de nouveau le morceau de tissu et le
soulevai. Il recula suffisamment longtemps pour le retirer et le
jeter sur le sol.
Posant
la main derrière ma tête, il me rapprocha de nouveau de lui. Un
crépitement d’électricité retentit dans l’air. Un éclair
passa dans la pièce. Quelque chose se mit à fumer. Mais je m’en
moquais. On reculait, à présent. Ses mains descendaient plus bas,
sous mon tee-shirt. Ses doigts frôlaient ma peau, faisant battre mon
cœur de plus en plus vite. Je poursuivis également mon exploration.
Son ventre était parfaitement plat et musclé.
Bientôt,
mon tee-shirt rejoignit le sien par terre. Peau contre peau. La
sienne semblait vibrer, débordante de pouvoir. Je fis courir mes
doigts sur son torse jusqu’aux boutons de son jean. Mes jambes
rencontrèrent le canapé et on tomba dessus, enchevêtrés, sans
cesser de se caresser. Je crois que je murmurai son nom. Ses bras se
resserrèrent sur moi, m’écrasant contre son torse. Ses mains
s’insinuèrent entre mes cuisses. Je nageais dans un océan de
sensations intenses.
— Tu
es tellement belle, chuchota-t-il contre mes lèvres gonflées.
Puis,
il m’embrassa de nouveau. C’était le genre de baisers qui
laissaient très peu de place aux pensées cohérentes. Je ne pouvais
que sentir, en vouloir plus. J’enroulai mes jambes autour de ses
hanches pour le rapprocher de moi, lui disant ce que je voulais avec
mes gémissements sourds.
Nos
baisers ralentirent, devinrent tendres, beaucoup plus profonds.
J’avais l’impression qu’on apprenait à se connaître sur le
plan intime. J’étais étourdie, j’avais le souffle coupé.
Personne ne m’avait préparée à ça. Pourtant, mon corps voulait
toujours plus de baisers, de contact… plus de Daemon. Je savais
qu’il ressentait la même chose. Son corps puissant tremblait
contre le mien. C’était facile de me perdre en lui, dans ce lien
qui nous unissait. Le monde, l’univers cessèrent d’exister.
Puis
Daemon se figea. Quand il recula et releva la tête, il haleta
violemment. Surprise, j’ouvris lentement les yeux. Ses pupilles
étaient blanches, luisaient de l’intérieur.
Il
prit une profonde inspiration. Une éternité sembla s’écouler
tandis qu’il me dévisageait, les yeux écarquillés. Quand il
reprit le contrôle de lui-même, la lumière disparut. Il serra les
dents et cacha de nouveau son expression derrière un masque :
le sourire arrogant que je détestais tant releva le coin de ses
lèvres gonflées.
— Eh
bien voilà : tu ne brilles presque plus.
L'extrait :
— Question
suivante.
— Pourquoi
est-ce que tu es un connard ?
Les
mots étaient sortis tous seuls.
— Tout
le monde excelle dans un domaine, pas vrai ?
— Et
tu fais du très bon boulot.
L'extrait :
Daemon
sourit. Mon Dieu, il me tapait sur les nerfs ! Deux choix
s’offraient à moi : je pouvais rester ici à le regarder
comme une idiote, ou me libérer. J’optai pour la deuxième
solution. Mon plan était de me dégager le plus vite possible.
Je
n’allai pas bien loin.
Autant
se mesurer à un mur de brique. Seul un train de marchandises aurait
pu le déloger. Son sourire s’élargit. Mon manque de succès
semblait l’amuser.
— Connard,
marmonnai-je.
Daemon
éclata de rire.
— Quel
vocabulaire ! Tu embrasses vraiment des garçons avec cette
bouche ?
Le
rouge me monta aux joues.
— Et
toi, tu embrasses Ash avec la tienne ?
— Ash ?
(Toute trace de sourire disparut de son visage. Son regard se voila
et perdit de sa luminosité.) Tu aimerais bien le savoir, hein ?
Un
sentiment de jalousie injustifié m’envahit, mais je le réprimai.
— Non,
merci, répondis-je d’un air sardonique.
Daemon
se pencha vers moi. Son odeur d’épices et de terre m’entoura.
Ah
oui ? Et merde. J’essayai de me libérer encore une fois, mais
il m’attrapa par le bras. Il ne me serrait pas, pourtant je sentis
son contact jusque dans mes os. Sa main vibrait. La sensation vive et
déroutante était pourtant plaisante. Je n’avais pas envie de le
regarder dans les yeux, mais je fus incapable de m’en empêcher.
Nous
étions très proches l’un de l’autre. L’atmosphère était
tendue. Son regard me brûlait. Quand il baissa la tête, j’oubliai
de respirer. Fascinée, j’observai ses lèvres s’étirer en un
sourire. J’avais du mal à écouter ce qu’il disait, mais ses
paroles atteignirent tout de même mon cerveau embrumé.
— J’ai
l’étrange idée que je devrais essayer.
— Essayer
quoi ?
Mes
yeux se posèrent sur ses lèvres. Je me sentis chavirer.
— Je
crois que tu aimerais le savoir. (Il s’approcha encore plus près.
Sa main remonta le long de mon bras jusqu’à ma nuque.) Tes cheveux
sont magnifiques.
— Quoi ?
— Rien.
Il
écarta les doigts à l’arrière de mon cou et les enfonça
lentement dans mes cheveux détachés.
D’un
geste précis, il se mit à me masser la base du crâne. Les lèvres
entrouvertes, j’attendis que quelque chose se passe.
Puis,
il s’arrêta et tendit la main derrière moi. Je restai là,
pressée, peut-être un peu trop, de découvrir s’il ressentait le
même désir insoupçonné que moi, s’il était aussi touché que
moi.
Au
lieu de ça, Daemon attrapa une bouteille d’eau sur le plan de
travail.
Je
me laissai tomber contre l’évier. À quoi jouait-il ?
L'extrait :
— Pas
question, rétorquai-je en le dévisageant. Pourquoi ? Donne-moi
une seule bonne raison de ne pas être amie avec ta sœur !
Une
seconde s’écoula. Sa mâchoire se crispa.
— Tu
ne devrais pas être ici avec moi.
Les
yeux grands ouverts, il inspira longuement et fit un pas en avant. Un
vent chaud se leva tout à coup, soulevant les feuilles mortes et
rabattant mes cheveux en arrière. Le souffle semblait venir de
derrière Daemon, comme s’il était nourri par sa colère
grandissante.
— Tu
n’es pas comme nous. Tu n’as rien à voir avec nous. Dee mérite
mieux que toi. Elle mérite des gens comme elle. Alors lâche-moi et
laisse ma famille tranquille.
J’eus
l’impression de me prendre une claque en pleine figure… en mille
fois pire. Je m’étais attendu à encaisser, mais là, c’était
le pompon. Ma respiration se bloqua dans ma gorge serrée. Reculant
d’un pas, je refoulai mes larmes de déception.
Daemon
ne me quitta pas des yeux.
— Tu
voulais savoir pourquoi. Maintenant, tu as ta raison.
J’avais
du mal à déglutir.
— Pourquoi…
Pourquoi est-ce que tu me détestes autant ?
L’espace
d’une seconde, la façade qu’il avait érigée sembla se
craqueler et sa douleur transparut sur son visage. Ce fut tellement
rapide que je crus l’avoir rêvé. Il ne répondit pas.
L'extrait :
Daemon
tomba à genoux près de moi et m’enveloppa de ses bras forts et
solides.
— Kat,
insulte-moi. Je t’en prie.
Au
loin, j’entendis Dee se réveiller et se lever. Sa peur
transparaissait dans sa voix. Sans la regarder, Daemon me caressa le
visage.
— Dee,
retourne à la maison. Retrouve Adam. Il est quelque part dans le
coin.
Dee
croisa les bras. Vu l’angle que formait son corps penché en avant,
elle avait sûrement une ou deux côtes cassées.
— Je
ne veux pas partir. Elle saigne ! Il faut qu’on aille à
l’hôpital.
Je
saignais ? Ah bon ? Je ne m’en étais pas rendu compte.
Je sentais de l’humidité sur mon visage : sous mes lèvres,
mon nez, et autour de mes yeux, mais ça ne me faisait pas mal.
Était-ce des larmes ou du sang ? Je sentais Daemon contre moi,
mais comme s’il était très loin.
— Rentre
à la maison tout de suite ! s’écria Daemon en resserrant sa
prise sur moi. (Puis, sa voix s’adoucit :) S’il te plaît.
Laisse-nous. Pars. Elle va bien. Elle a… juste besoin d’une
minute.
Sale
menteur. Je n’allais pas bien.
Daemon
lui tourna le dos et repoussa les mèches qui tombaient devant mon
visage. Il attendit qu’elle ait disparu pour me parler d’une voix
tendre.
— Kat,
tu ne vas pas mourir. Ne bouge pas. Détends-toi. Fais-moi confiance.
Ne te débats pas.
Je
regardai Daemon baisser la tête. Il posa son front contre le mien.
Sa forme humaine céda place à sa véritable apparence. Aveuglée,
je fermai les yeux. La chaleur était presque trop intense. J’étais
trop proche.
Tiens
bon. Ne pars pas. Sa voix résonnait dans mon esprit. Tiens
bon.
Je
me sentais partir. Il me prit la tête entre ses mains et respira
longuement, de façon continue, contre mes lèvres. Son souffle chaud
se déversa en moi, pénétrant dans ma gorge, jusque dans mes
poumons. La sensation était tellement agréable que je n’aurais
pas rêvé mieux pour mes derniers instants.
L'extrait :
J’avais
la gorge sèche. Beau visage. Corps parfait. Caractère de cochon.
C’était un peu la sainte trinité du mec canon.