Audacieuse,
l'officier de la Defense Intelligence B.J. Chase n'est pas exactement
ravie lorsqu'elle est rappelée de ses vacances pour enquêter sur
une brèche alarmante de la sécurité nationale... jusqu'à ce que
la mort suspecte d'un officiel du gouvernement ne l'envoie en mission
sous couverture.
Audacieuse,
l'officier de la Defense Intelligence B.J. Chase n'est pas exactement
ravie lorsqu'elle est rappelée de ses vacances pour enquêter sur
une brèche alarmante de la sécurité nationale... jusqu'à ce que
la mort suspecte d'un officiel du gouvernement ne l'envoie en mission
sous couverture.
Le séduisant Black Ops Raphael Mendoza a toujours craint que l'histoire sombre de sa famille ne le hante. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit la clé pour démanteler une affaire d'armes illégales. Avec B.J. Chase jouant sa sexy fiancée, il retourne voir son oncle en Colombie pour le convaincre qu'il est digne de confiance de connaître les secrets d'affaires les plus sombres de sa famille.
Jouer la comédie au milieu de tueurs va rapprocher Rafe et B.J. jusqu'à ce qu'ils ne puissent ignorer l'attraction entre eux. Désormais, ils doivent travailler en étroite collaboration alors que le compte à rebours de la catastrophe internationale ne se rapproche du point fatidique...
Le séduisant Black Ops Raphael Mendoza a toujours craint que l'histoire sombre de sa famille ne le hante. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit la clé pour démanteler une affaire d'armes illégales. Avec B.J. Chase jouant sa sexy fiancée, il retourne voir son oncle en Colombie pour le convaincre qu'il est digne de confiance de connaître les secrets d'affaires les plus sombres de sa famille.
Jouer la comédie au milieu de tueurs va rapprocher Rafe et B.J. jusqu'à ce qu'ils ne puissent ignorer l'attraction entre eux. Désormais, ils doivent travailler en étroite collaboration alors que le compte à rebours de la catastrophe internationale ne se rapproche du point fatidique...
Une
lecture très inégale
Avis mitigé
Les
points forts
Le
style de Cindy Gerard que j'aime beaucoup. Elle
est toujours avec des hommes prêt à tout pour leur dulcinée.
J'adore !!!!
Ici
on est deux fois plus gâté car il y a deux romances pour le pris
d'une.
Les
points faibles
L'histoire
démarre très tardivement
(un bon tiers du livre). De plus elle est loin d'être captivante.
Les personnages du couple principal sont moins attachants que pour
les autres opus, je trouve. Je pense que cela vient essentiellement
du sentiment artificiel – comme si le matériau était intéressant
mais encore à l'état de brouillon. L'héroïne parle beaucoup de la
relation très conflictuelle/traumatisante avec ses parents mais tout
est vite ficelé à la fin du roman. Le couple secondaire aurait
mérité aussi un traitement un peu moins « expéditif ».
Je
vous laisse vous faire une opinion mais dans l'ensemble je l'ai
trouvé moins bon que les premiers.
L'extrait :
— Rappelle-moi
de ne pas te chercher des noises pour de vrai,
murmura B.J. quand ils furent installés à l’arrière de la
limousine avec la vitre de séparation fermée, et le volume de la
radio poussé à fond afin de ne pas être entendus par le chauffeur.
Rafe
gardait le regard rivé droit devant lui, les mâchoires crispées et
les poings serrés sur ses cuisses.
— Oh,
tu peux me croire. Je suis en rogne.
Bon.
Elle l’avait bien cherché. Elle s’était attendue à ce qu’il
soit en colère. Tout comme elle avait su qu’il la chercherait et
la sortirait de ce mauvais pas.
— Mendoza,
tu sais…
Il
l’interrompit en levant la main.
— Je
ne veux rien entendre. (Alors il la regarda, et l’angoisse qu’elle
lut dans ses yeux lui ôta tous ses moyens.) Tu m’as obligé à te
faire mal.
La
gifle. Elle se doutait qu’il se reprocherait ce geste.
— Ça
va, ce n’est rien. Et puis c’était nécessaire.
— Ça
n’aurait pas été nécessaire si tu n’avais pas décidé de
jouer les héroïnes et de t’attaquer seule à Emilio. Qu’aurais-tu
fait si je n’étais pas arrivé ?
Dix
secondes de plus et elle feignait le coma éthylique et s’effondrait
sur le sol. Voilà ce qu’elle aurait fait.
— Je
savais que tu allais venir, répondit-elle simplement.
Dès
l’instant où les mots jaillirent de sa bouche, la véritable
nature de leur relation lui sauta aux yeux. C’était vrai. Elle
n’avait pas douté de le voir arriver. Elle lui avait fait
entièrement confiance. Sans hésiter.
Cette
prise de conscience la stupéfia. Au cours de ses récentes
opérations, elle s’était toujours appuyée sur ses coéquipiers
parce qu’ils étaient payés pour la couvrir, tout comme elle était
payée pour faire son boulot. Ils agissaient ensemble dans le but de
réussir une mission. Mais avec Rafe, c’était différent.
Inconsciemment, elle avait eu la conviction que c’était différent.
Elle avait compris que même si le devoir ne lui avait pas dicté sa
conduite, il aurait volé à son secours, parce qu’il avait des
sentiments pour elle.
D’un
côté, elle était tentée d’accepter cette idée. Mais d’un
autre, pour se prémunir contre toute déception et toute souffrance,
elle ne voulait rien admettre. Elle refusait la responsabilité de
savoir qu’il serait prêt à risquer sa vie pour elle simplement
parce que, eh bien, elle comptait pour lui.
Or
elle avait vu à quel point il tenait à elle quand il était entré
en trombe dans le bureau d’Emilio. Elle le voyait encore
maintenant, dans son regard lointain où flambait une colère telle
qu’il préférait se taire pour éviter d’exploser ; dans sa
posture rigide qui lui disait qu’il devait faire appel à tout son
sang-froid pour se retenir de donner un coup de poing dans la vitre.
Elle
ne savait pas ce qu’elle devait en penser. Elle ne savait pas quoi
dire. Alors elle en revint à la mission.
Elle
se pencha vers lui, comme pour l’embrasser, au cas où le chauffeur
les surveillerait.
— J’ai
trouvé les dossiers, murmura-t-elle.
Il
tourna subitement la tête vers elle. Elle porta la main à son
décolleté et dégagea juste assez la clé USB pour qu’il la voie
avant de la replacer entre ses seins.
— Je
n’ai pas eu le temps de les lire mais je les ai enregistrés sur la
clé. Il va falloir qu’on ait accès à l’ordinateur de Cesar en
rentrant.
— Tant
que tu n’as pas risqué ta vie pour rien, ça en valait la peine,
n’est-ce pas ? dit-il au bout d’un certain temps.
Bon,
il était toujours en colère.
Elle
respira profondément, décidant de laisser tomber avant que la
conversation ne s’envenime. Le reste du trajet se déroula dans un
silence électrique. L’un comme l’autre, à défaut d’être
satisfaits de la tournure des événements, s’étaient résignés à
se murer dans leurs pensées.
Et
celle qui revenait sans cesse à l’esprit de B.J. et la terrifiait
davantage que son tête-à-tête avec Emilio Garcia concernait
l’éventualité d’accorder une place dans sa vie à Raphaël
Mendoza.
L'extrait :
Pourtant,
en cet instant, elle avait baissé la garde.
Elle se livra tout entière. Sa bouche s’ouvrit devant la sienne et
finalement, elle le laissa la prendre sans retenue ni désir de jouer
un quelconque rôle.
Elle
fondit sous son baiser, accepta sa langue, se cambra contre son
érection qui frottait son ventre. Quand il la plaqua contre le mur,
elle pressa ses lèvres avec plus d’avidité contre les siennes, et
laissa échapper un râle qui faillit le faire flancher.
C’était
un son de soumission totale, sans restriction. Un son de pur plaisir,
une invitation, l’expression d’un désir si intense et exigeant
qu’il en eut le souffle coupé.
Plus
près encore. Leurs corps se pressaient l’un contre l’autre et
pourtant, il avait encore envie de se rapprocher d’elle. Il voulait
se perdre dans sa salive, son parfum et sa peau soyeuse. Guidé par
ce besoin irrésistible, il fit glisser sa main le long de sa cuisse,
puis remonta sous sa robe. Il ne rencontra rien d’autre que sa peau
nue, ses adorables fesses dénudées seulement recouvertes d’une
fine bande de dentelle mouillée. Il était prêt à se damner pour
connaître le goût de ce bout de tissu.
Il
baissa la tête jusqu’à sa gorge, déposant une traînée de
baisers le long de la veine qui battait à tout rompre. B.J. faillit
suffoquer quand il la caressa à l’endroit où elle était la plus
humide, chaude et… vulnérable.
Il
s’immobilisa alors qu’elle se frottait contre sa main. Il se
raidit aussi sûrement qu’un tronc d’arbre. Il poussa des jurons
dans son cou.
Vulnérable.
C’était
ça.
C’était
la raison pour laquelle il devait arrêter, et sans tarder.
Cristo.
Il
perçut l’instant précis où elle recouvra ses esprits, quand elle
s’aperçut qu’il arrêtait tout. À la seconde suivante, son
désir se mua en regret, puis en embarras et enfin en dégoût
d’elle-même.
Il
ne pouvait pas la laisser à ces sentiments. C’était trop
important. Elle était trop importante pour cela.
— Lâche-moi
tout de suite, articula-t-elle, les dents serrées.
La
B.J. qu’il connaissait avait repris le dessus.
— Tout
va bien, querida.
Il
ne se dégagea que très légèrement, déposant un tendre baiser sur
sa tempe.
— Disons
qu’il ne s’est rien passé, parvint-elle à dire d’une voix
tremblante, se raidissant de la tête aux pieds.
— Seulement,
c’est faux. Et c’était incroyable. Quand le temps sera venu,
nous recommencerons.
Il
effleura sa belle chevelure sauvage et dégagea son visage, splendide
et saisissant alors que des sentiments contraires se livraient
bataille dans son âme.
— Ne
prends pas cet air, reprit-il. Il ne faut pas tout analyser. Ne sois
pas en colère. Pas contre toi-même. Ni contre moi. Mais n’oublie
pas ce moment. Et pense à ce qui pourra se passer entre nous quand
nous pourrons le vivre pleinement. (Elle ouvrit la bouche pour
rejeter cette idée. Comme il savait ce qu’elle s’apprêtait à
dire, il posa deux doigts sur sa bouche.) Quand le temps sera venu.
Puis,
rassemblant tout le sang-froid dont il était capable, il s’écarta
d’elle. Il repartit dans la chambre et fila directement dans la
salle de bains. Il ouvrit les robinets, se déshabilla et se réfugia
sous le jet violent de la douche.
Il
se tenait sous la pluie d’eau chaude, son membre dur en saillie,
ses mains posées sur les parois carrelées, la tête baissée entre
ses bras. Chaque muscle de son corps était tendu. Il tremblait
encore du besoin de la posséder, et se maudit en anglais puis en
espagnol de ne pas l’avoir prise quand l’occasion s’était
présentée.
Elle
avait été sienne. Elle était mouillée, ouverte et… vulnérable,
se rappela-t-il une fois de plus. Et elle ne lui aurait jamais
pardonné d’avoir profité d’un instant de fragilité.
Il
ne voulait pas que ça se passe ainsi. Il préférait qu’elle
vienne à lui. Qu’elle décide. Sans contrainte. Sans pression. Et
surtout sans colère ni culpabilité derrière lesquelles elle
risquait de se retrancher après coup.
Dans
l’intervalle, ils avaient une mission à accomplir. Tant qu’elle
ne serait pas terminée, il souffrirait. Savoir qu’elle aussi
souffrirait n’était qu’une mince consolation.
B.J.
était restée exactement là où il l’avait laissée, adossée
contre le mur, sur le balcon, sa poitrine se soulevant au rythme de
sa respiration saccadée, oppressée par le besoin, la gêne et la
colère.
Elle
était une professionnelle, oui ou non ? Elle était en mission.
Comment avait-elle pu l’autoriser à la bouleverser ? Pourquoi
ne l’avait-elle pas arrêté avant d’aller trop loin ?
Elle
n’était pas l’une de ces femmes faibles et minaudières qui se
laissaient dominer par les hommes ni une créature sexuelle soumise à
sa propre libido. En bref, elle n’était pas Brittany Jameson.
Elle
était intelligente et réfléchie. Elle avait du cran. Elle avait…
un gros problème.
Raphaël
Mendoza venait de l’embraser aussi facilement qu’une allumette,
et elle n’arrivait pas à penser à autre chose qu’à ses mains
sur elle, à sa langue dans sa bouche, aux promesses qu’il lui
avait faites.
Elle
était fatiguée, voilà tout. Ces deux derniers jours n’avaient
été qu’un tourbillon d’action. Soumise à une pression énorme,
elle avait eu besoin de décompresser. Alors était entré en scène
le grand séducteur au charme latin, assez habile pour qu’elle
cède. Comment c’était généreux de sa part.
Quel
salaud !
Peut-être
pas, admit-elle en frôlant ses lèvres du bout des doigts, les
sentant encore chaudes et gonflées par ses baisers.
Il
s’était éloigné d’elle, non ? Il l’avait laissée juste
avant que ça dérape. Un salaud ne se comporte jamais de cette
façon.
Mais
pourquoi diable était-il devenu aussi sensible ? Parce que
Raphaël Mendoza n’était pas un être superficiel, dut-elle
admettre en respirant profondément. Bien au contraire. Et sa
profondeur était la source même du problème. Il la touchait.
Émotionnellement. Physiquement.
Et
maintenant ? Elle était aussi tendue qu’une corde de piano.
Elle ne pouvait pas continuer comme ça. Mais ils allaient devoir
jouer au couple devant les Munoz pendant encore un certain temps. Si
elle restait ainsi à vif, elle ferait des bonds dès qu’il
poserait à nouveau la main sur elle.
Elle
devait admettre qu’elle avait envie de ce contact. Le silence
résonna à la suite de cette vérité nue.
Le
cœur battant la chamade, elle entra dans la chambre. Elle entendait
l’eau couler dans la salle de bains.
Le
soulagement n’était qu’à quelques pas.
Incapable
de réfléchir, avant d’analyser et de se trouver des raisons de
renoncer, elle tira sur la glissière de sa robe sans bretelles. Elle
se figea le temps de laisser le vêtement retomber à terre et se
tortilla pour se débarrasser de son string.
Plus
rien ne l’arrêterait.