Dans
cette suite de Bad Boy,
l'histoire se poursuit entre Hayden et
Tenley, deux personnes qui veulent aimer et être aimer mais qui sont
encore engluées dans leur passé.
Dans
cette suite de Bad Boy, l'histoire se poursuit entre Hayden et
Tenley,
deux personnes qui veulent aimer et être aimer mais qui sont
encore engluées dans leur passé.
Après le départ de Tenley, le passé mouvementé d'Hayden le rattrape. Tourmenté par des cauchemar au sujet de l'assassinat de ses parents, il retrouve enfin Tenley.
Après avoir fuit l'homme qu'elle croit ne pas pourvoir mériter, Tenley sent enfin sa culpabilité s'atténuer.
En dépit de leur attirance physique, ils vont lutter pour rétablir leur lien émotionnel. Alors qu'Hayden se rapproche de plus en plus de la vérité en ce qui concerne le meurtre de ses parents, il est temps pour lui aussi de mettre sa culpabilité de côté pour se consacrer à la femme qui a brisé son armure et trouvé le chemin jusqu'à son cœur.
Après le départ de Tenley, le passé mouvementé d'Hayden le rattrape. Tourmenté par des cauchemar au sujet de l'assassinat de ses parents, il retrouve enfin Tenley.
Après avoir fuit l'homme qu'elle croit ne pas pourvoir mériter, Tenley sent enfin sa culpabilité s'atténuer.
En dépit de leur attirance physique, ils vont lutter pour rétablir leur lien émotionnel. Alors qu'Hayden se rapproche de plus en plus de la vérité en ce qui concerne le meurtre de ses parents, il est temps pour lui aussi de mettre sa culpabilité de côté pour se consacrer à la femme qui a brisé son armure et trouvé le chemin jusqu'à son cœur.
Une
suite qui ne m'a pas convaincu.
J'ai
trouvé l'intrigue plate
et tous ce qui agitent Hayden et Tenley est un peu redondant au vu du
premier tome. Certes, il y a une enquête policière mais elle
n'arrive pas à donner de l'énergie, de la tension à l'ensemble.
— Je
fais exprès de maintenir tout le monde à distance.
Je
secouai la tête en pensant à l’ironie de mon histoire avec
Tenley.
— Et
à la minute où je laisse Tenley m’approcher, elle me quitte. Ça
fait un mal de chien. C’est comme s’il y avait un trou énorme
dans ma poitrine. Je me dis que, si elle revenait, il disparaîtrait
et je me sentirais bien. Sauf que ce n’est pas vrai – parce qu’il
y aura toujours ce truc entre nous maintenant.
— Tu
fais allusion à son fiancé décédé ?
Nate
attendit en silence.
Ça
me soûlait vraiment qu’il soit au courant de choses aussi
personnelles.
— Voilà
ce que j’arrive pas à comprendre : si je souffre autant à
cause d’une personne vivante que je connais seulement depuis
quelques mois, comment a-t-elle pu continuer à vivre après avoir
perdu neuf de ses proches ? Voilà pourquoi je suis persuadé
d’être sa punition. Elle m’a choisi en sachant que je ne serais
jamais assez bien pour elle.
— L’amour
n’arrive pas toujours au meilleur moment.
— Tenley
n’est pas amoureuse de moi.
J’aurais
bien aimé que les gens arrêtent de dire qu’elle m’aimait. J’y
avais cru au début, mais, après ces trois semaines de silence,
c’était fini. J’avais fait tout le chemin jusqu’à Arden Hills
pour la retrouver, mais Trey ne m’avait même pas laissé entrer.
Si je le recroisais un jour, il pourrait dire adieu à ses dents.
— Elle
te l’a dit ?
— Elle
m’a quitté. Je crois que le message est clair.
— Et
si Tenley était partie parce qu’elle n’arrivait pas à assumer
ses sentiments pour toi ?
— Elle
est partie parce qu’elle devait s’occuper de sa propriété.
— Je
suis sûr que c’était l’une des raisons de son départ.
— Peu
importe. Ça ne change rien à la situation.
Je
vidai le reste de mon scotch et me levai du lit.
— J’ai
besoin de remplir mon verre.
Le
dîner se passa plus ou moins de la même façon. Je m’enfermai
dans ma bulle et pensai à Tenley. Il ne restait plus que deux
semaines avant Noël, et je craignais que Tenley ait du mal à
supporter la période des fêtes.
Dans
le passé, l’alcool et la drogue m’avaient donné un bon coup de
main. Maintenant, je me limitais au scotch ; j’étais devenu
un ivrogne plus sophistiqué.
Après
le dîner, je fis sortir tout le monde de la cuisine pour pouvoir
faire le ménage. Je me sentais moins anxieux à mesure que le chaos
faisait place à l’ordre. Je décidai ensuite de rentrer parce que
je n’étais pas encore passé voir l’appartement de Tenley
aujourd’hui, et le moindre écart dans ma routine aggravait mes
tocs. J’étais esclave de mon obsession. Après avoir rangé les
derniers plats, je retournai au salon.
Les
filles étaient rassemblées autour du téléphone de Cassie. Je me
penchai pour voir ce qui les captivait autant et entendis Lisa
chuchoter quelque chose à propos de Tenley. Toutes trois parlaient
rarement d’elle devant moi de peur que je pète les plombs. À
raison. Lisa bougea la tête et je vis enfin l’écran ; les
filles lisaient un e-mail de Tenley.
J’arrachai
le portable des mains de Cassie et parcourus rapidement le message
avant qu’elle me le reprenne. Tenley l’informait que le virement
du loyer venait d’être fait. Elle était en avance. D’habitude,
elle le payait le quinze de chaque mois. Dans son message, Tenley
disait aussi qu’elle allait bien, mais ne savait pas très bien
quand elle rentrerait. À la fin, elle demandait comment j’allais
et si je tenais le coup. Comme si elle me plaignait. Sacré coup de
pied dans les couilles !
— Vous
vous envoyez des e-mails ? Depuis combien de temps ?
demandai-je.
Incapable
de cacher ma douleur, je laissai exploser ma colère.
Surprises
par mon emportement, les filles eurent un mouvement de recul. Sarah
et Lisa échangèrent un regard.
— Elle
vous a contactées aussi ?
Je
les regardai tour à tour. Leurs mines coupables en disaient long. Je
fusillai Lisa du regard.
— Tu
te fous de moi ? Comment tu as pu me cacher ça ? Je
croyais que tu étais mon amie. Ça ne veut rien dire pour toi,
la loyauté ?
— On
ne voulait pas te contrarier, m’expliqua Lisa.
Contrarier était
un terme beaucoup trop faible. Je n’arrivais pas à croire que
Tenley était restée en contact avec tout le monde sauf moi.
— Je
vous emmerde tous.
L'extrait :
Mon
rêve fut interrompu par la sonnerie de mon portable. J’eus beau
essayer de le retenir, le beau visage de Hayden disparut peu à peu
de mon esprit tandis que je clignais des yeux dans le noir.
J’attrapai mon portable avant que l’appel atterrisse sur ma
messagerie. D’après le réveil sur la table de nuit, il était
presque cinq heures du matin.
— Allô ?
dis-je, la voix rauque et ensommeillée.
J’entendis
un léger soupir.
— Tu
as décroché, fit-il, incrédule. Je pensais pas que tu le ferais.
Je t’ai déjà appelée plusieurs fois, mais tu n’as jamais
répondu. Et tout à coup... Pourquoi tu n’as pas décroché les
autres fois ?
Je
me roulai en boule autour de mon portable. Il avait l’air si
désemparé que j’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir le
serrer dans mes bras.
— Je
voulais le faire.
— Alors,
tu aurais dû.
J’avais
hésité à lui répondre de nombreuses fois au cours des trois
dernières semaines. La douleur dans ma poitrine s’accentuait
chaque jour ; j’étais de plus en plus angoissée. Si j’avais
répondu à ses appels, je serais aussitôt rentrée à Chicago au
lieu de régler mes problèmes à Arden Hills. Sans plus me demander
si je méritais Hayden ou non.
— Je
sais. Je regrette. Tu vas bien ? Il est arrivé quelque chose ?
— J’ai
fait un rêve.
Sa
voix était si faible ; il semblait avoir honte de m’appeler
pour une telle raison.
— Oh !
Hayden. Je suis vraiment désolée.
Les
larmes me montèrent aux yeux.
— Tu
veux me le raconter ?
J’entendis
un léger bruit. Un bruissement. Un coup sourd. Un deuxième, un
troisième, un quatrième. Un son étranglé, suivi d’un claquement
bruyant. Je ne pouvais rien faire à cause de la distance. J’aurais
voulu tendre la main à travers le portable et apaiser sa douleur,
comme il l’avait fait si souvent pour moi.
— Hayden ?
— Pardon.
Il
toussota.
— J’ai
fait tomber quelque chose.
Je
n’étais pas dupe.
— C’était
un cauchemar ?
— Il
était tellement réel. Quand je me suis réveillé, j’ai cru...
Il
y eut un autre bruit sourd.
— C’était
à propos de tes parents ?
— Non.
— De
moi ?
— Oui.
Sa
voix se brisa.
— Tu
étais, tu étais, tu étais... fit-il en butant sur les mots.
— Tout
va bien maintenant. Je suis là. Je suis là et je vais bien. Il ne
m’est rien arrivé.
J’espérais
le calmer en continuant à parler.
— Ce
n’était qu’un rêve.
— Je
ne pouvais pas t’atteindre. Tu étais en train de mourir et je ne
pouvais... Le sang, il y en avait tellement, et tu étais, tu
étais...
Il
commençait à avoir du mal à respirer.
— Je
me sentais tellement vide sans toi. Je me sens toujours tellement
vide.
Hayden
craquait pour de bon. Les mots sortaient tous en même temps, ses
paroles n’avaient plus de sens.
— Je
ne savais pas que ça me ferait cet effet-là. J’en savais rien. Je
ne t’aurais pas laissée... Je veux, je veux...
Terrifiée
par ce que je lui avais fait, je plaquai une main sur ma bouche pour
étouffer un sanglot. Je m’étais dit que, si je partais, Hayden
comprendrait que je n’étais pas la personne qu’il lui fallait.
Au lieu de ça, il était en train de s’effondrer.
— Chut,
ça va, Hayden. Je suis vraiment désolée. J’aimerais tellement
être avec toi, dis-je doucement.
— Alors,
rentre, me supplia-t-il.
— Je
vais le faire. C’était tellement dur de te quitter. Je sais que
j’aurais dû t’appeler pour m’expliquer. Mais je dois encore
m’occuper de certaines choses.
— Tu
rentreras après ?
— Oui.
Dès que possible.
J’essuyai
mes larmes du dos de la main.
— Promis ?
— Promis.
Je
l’écoutai respirer pendant un long moment en silence.
— Tenley ?
— Je
suis toujours là.
— Je...
Plus rien n’est pareil sans toi.
Il
était essoufflé.
— Rentre
vite, d’accord ?
— Je
vais essayer. Les choses sont très compliquées, tu sais.
— Combien
de temps tu vas encore rester là-bas ?
La
panique lui fit hausser le ton.
— J’en
sais rien. Je partirais maintenant si c’était possible... Je te le
jure, Hayden.
— Mais
j’ai besoin de toi ici. Tu me manques. Je peux pas...
Il
y eut un silence, et, quand il reprit la parole, sa voix était
monocorde.
— Je
suis désolé. J’aurais pas dû appeler.
— Je
suis contente que tu...
J’entendis
un clic.
— Hayden ?
La
communication était coupée. Je regardai l’écran sans comprendre
ce qui s’était passé. Je cherchai le nom de Hayden dans ma liste
de contacts. La toute première photo que j’avais prise de lui dans
mon appartement apparut sur l’écran.
C’était
celle où il faisait manger du glaçage à LC. Je caressai l’image
de mon pouce. LC me manquait presque autant que Hayden. J’appuyai
sur la touche d’appel. Au bout de quelques sonneries, j’atterris
sur sa messagerie. Je fis une nouvelle tentative. Cette fois, je
tombai directement dessus.
— Non,
non, non !
J’aurais
dû lui dire qu’il me manquait dès que j’en avais eu l’occasion.
J’essayai de nouveau ; encore sa messagerie. Hayden doutait de
moi, et cette idée me rendait malade. Je rappelai son numéro encore
et encore dans l’espoir de pouvoir arranger les choses. Mais
c’était toujours pareil. Il ne décrochait pas.
Frustrée,
je jetai mon portable à travers la pièce. À la seconde où
l’appareil quitta le bout de mes doigts, je plongeai pour le
rattraper, mais c’était trop tard. Il heurta le mur et retomba
violemment sur le sol. Je le ramassai en espérant ne pas l’avoir
endommagé dans un moment de stupidité. L’impact avait fissuré
l’écran.
Je
me dépêchai de le rallumer, puis tapai mon code, mais ça ne servit
à rien. L’écran restait figé. J’ouvris la porte d’un geste
brusque et longeai le couloir en courant jusqu’au bureau. Là-bas,
je saisis le combiné du téléphone fixe, puis composai le numéro
de Hayden.
— S’il
te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît...,
le suppliai-je.
Mais
il ne décrocha pas.
La
vue brouillée par mes larmes, j’essayai alors d’appeler mon
propre portable. L’appareil émit un faible son, puis se tut.