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samedi 30 août 2014

Jeux Dangereux Tome 1 : Le défi de Emma Hart







 Maddie a un mois pour séduire Braden, le faire tomber amoureux d’elle, coucher avec lui et le jeter comme une vieille chaussette...









Maddie a un mois pour séduire Braden, le faire tomber amoureux d’elle, coucher avec lui et le jeter comme une vieille chaussette, comme lui le fait avec toutes ses conquêtes. Braden a un mois pour séduire Maddie et la faire tomber amoureuse de lui pour l’attirer dans son lit. Chacun décide de relever le défi lancé par ses amis. Les jeux de la séduction et du désir sont ouverts, attention à ne pas se brûler…




 Cliquez sur la couverture pour lire les autres chroniques de la série.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/06/jeux-dangereux-tome-1-le-defi-de-emma.html  http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/09/jeux-dangereux-tome-2-le-secret-emma.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/12/jeux-dangereux-tome-3-pas-de-deux-demma.html 

  








Une romance New Adult sympathique.

La romance est prévisible. Rien de nouveau sous le soleil dès le début, on sait que ces durs à cuire de l'amour vont craquer...

Seul bémol : le vocabulaire. Je suis loin d'être une adepte d'un langage puritain...au contraire. Mais ici l'emploi à tout bout de champ de grossièretés donnent un côté sales gosses ce qui n'était certainement pas l'effet par l'auteure. Les personnages perdent quelques choses là dedans. Dommage



Il n'en reste que j'ai passé un bon moment de lecture.

( Il s'agit des passages que j'ai préféré. 
Attention, 
il y a risque de spoiler vraisemblable)
Merde.

Je garde les yeux rivés sur l’endroit où elle était. Il reste plus qu’un gros trou béant. Voilà ce qu’elle laisse.

Elle débarque dans ta vie dans une explosion de couleurs, comblant un vide dont tu n’avais même pas conscience. Et quand elle s’en va, elle emporte tout avec elle, ne laissant qu’un monde en noir et blanc.

Je m’écarte du mur. Je suis bien décidé à la retrouver pour lui expliquer. Je sens deux mains m’attraper par les bras.


— Braden, laisse-la, mec. (Aston me tire en arrière.) Laisse-la se calmer.

Se calmer ?

— Non, putain non.

— Bray. (Megan apparaît devant moi et j’essaie de me concentrer sur elle.) Il a raison. Elle a besoin de se calmer.

— Non, je proteste. Elle a besoin de connaître la vérité, Meggy !

— Et elle la connaîtra. (Elle prend mon visage entre ses mains et me force à la regarder. À me recentrer.) Elle la saura quand elle sera calmée. Elle est blessée, Bray. Laisse-la se remettre.

Elle est blessée. À cause de moi.

Quel connard.

Je me débarrasse de Ryan et Aston et me dirige vers l’arrière de la résidence. Je claque violemment la porte. Je vais sur le côté de la maison et pose le front contre le mur. J’ai l’impression d’être le plus grand salaud de la planète. J’entends une voiture démarrer. Je relève les yeux et vois la voiture de Kyle passer.

Je hurle en donnant un coup de poing dans le mur.

Le sang se met à couler de mes articulations déjà meurtries, mais je m’en fiche. J’en ai plus rien à battre de rien sauf de la fille qui vient de me quitter.

Parce qu’au-delà de tout, des baisers et des rires, des jeux et des plaisanteries, je n’ai jamais pris la peine de lui dire combien elle était réelle pour moi.

Toutes les fois où je l’ai serrée contre moi quand elle faisait des cauchemars, toutes les fois où j’ai essuyé ses larmes et placé un sourire sur son visage – ce sont les moments qui ont tout rendu aussi réel. Voir cette étincelle dans ses yeux quand je la faisais rire, la douleur dans ces mêmes yeux quand elle repensait à son passé – c’est tout ça qui la rendait réelle.

Mais tout ça n’a plus d’importance maintenant. Elle a tout emporté avec elle en quittant la résidence il y a dix, quinze minutes. Je sais même pas. Je sais même pas depuis combien de temps je suis là, dehors. Mais je suis seul.

Je peux m’en aller.

Je…

— N’y pense même pas.

Quand je me retourne, je tombe nez à nez avec Ryan.

Je crache en secouant mon poing, mon cerveau enregistrant enfin la douleur dans mes doigts ensanglantés.

— À l’intérieur. De la glace là-dessus et une bonne bière, ordonne Ryan en m’attrapant par le bras pour me ramener vers la résidence.

— Je peux marcher tout seul, Ryan, je fais en retirant brusquement mon bras. J’ai mal aux doigts, j’ai pas le pied cassé.

— Vraiment ? il fait d’une voix traînante. Parce que tu m’as l’air bien cassé.

Il pousse la porte et traverse la pièce jusqu’au frigo. Il sort un sachet de glaçons et me le tend. Je le pose sur mes doigts en tressaillant sous l’effet du froid. Ryan attrape deux bières et désigne la porte d’un geste du menton, pour me proposer de monter. Ça vaut mieux que de rester là.

Je me fraye un chemin à travers la foule, quand j’entends mon nom.

Une voix que j’ai jamais entendue déclare :

— Au moins, quelqu’un lui a fait ce qu’il a fait à la moitié des filles de première année.

Je vois rouge. J’ai atteint mes limites pour aujourd’hui. Je pivote sur moi-même. Ryan me retient et, à travers le voile de colère qui recouvre mes yeux, je vois Aston écraser son poing en plein milieu du visage de celui qui vient de parler. Il lui explose le nez et le type recule en chancelant.

— Ferme ta gueule, gronde Aston. Quelqu’un d’autre a quelque chose à dire ?

Silence.

— C’est bien ce que je pensais. (Il secoue sa main et regarde le type qu’il vient de frapper avec un air de dégoût.) Bordel, t’as un nez en granit ou quoi ?

Ryan ricane et me pousse vers la porte.

— Bouge. Ici, c’est vraiment le dernier endroit où un mec sous tension comme toi doit rester.



L'extrait :
— Mais si tu tombais amoureuse avant même de t’en rendre compte ? Il a été scientifiquement établi qu’on est automatiquement attiré par les personnes qui « correspondent » à nos phéromones.

— Beurk, murmure Kay.

— Alors pourquoi on pourrait pas tomber amoureux aussi facilement que ça ? insiste Megan. Et si l’amour était instantané, mais que nos cerveaux humains n’étaient pas encore assez évolués pour le reconnaître ? Et si chacun d’entre nous avait une âme sœur ? Alors ?

— Alors le monde serait meilleur, je réponds doucement. Parce que personne ne souffrirait. C’est un idéal, Meg. Et le monde réel n’est pas idéal. Il y a des règles à suivre – des règles tacites, acquises – mais des règles malgré tout. Si tu les enfreins tu fais machine arrière, si tu les suis, la vie est parfaite. Avec ce plan, je saute seulement quelques règles. Je vais gagner la partie.

— Moi ça me plaît de penser qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui est fait pour nous, déclare Lila d’une voix calme. Ça me plaît de penser que le cours naturel des choses peut aussi s’en charger.

— Pas moi, grommelle Kay. Ça pue d’avoir quelqu’un qui contrôlerait ma vie et mes sentiments.

— C’est parce que tu crois pas en l’amour, Kay, dit Megan avec un regard insistant.

Kay lui rend le même regard.

— Toi non plus.

Megan lui adresse un petit sourire doux qui illumine son visage tout entier.

— Oh, je crois en l’amour, Kay. Je pense qu’il y a quelque part quelqu’un pour chacune de nous qui nous aimera sans condition. Ça me plaît de le croire. Sinon, quel intérêt ? L’amour est merveilleux, libre de tout jugement et ne condamne jamais. L’amour illumine et donne même la force de survivre aux pires épreuves. Qui ne voudrait pas croire à ça ?

— Tu lis trop de romans d’amour, Meg.

— Et alors ? Il faut bien trouver l’espoir quelque part. Et si le fait de me perdre dans les pages d’un bon gros roman me donne de l’espoir, alors je vais continuer à m’y perdre, tout en espérant qu’un jour, je trouverai le grand amour dans lequel je pourrai me perdre. Parce que ça nous arrivera, à chacune de nous. Un jour, on sera tellement perdues dans l’amour qu’on sera incapables de retrouver le chemin de la sortie.

L'extrait :
— C’est pas comme c’était avant toi, Maddie, pas du tout. Je suis peut-être tout aussi seul et pathétique, mais c’est pas pareil, parce qu’il y aura jamais quelqu’un d’autre comme toi. C’est juste impossible. (Il s’arrête devant moi et baisse les yeux. Ses poings sont crispés sur les côtés de son corps.) Toi… c’est toi. Personne d’autre. Sans toi, rien n’a plus la moindre putain d’importance. Sans toi…

Il grogne et me touche la tempe, enfonçant légèrement ses doigts dans mes cheveux. Je déglutis pour faire passer le nœud dans ma gorge et retenir mes larmes.

— Sans moi, ta vie vaut bien mieux, je laisse échapper en reculant.

Je tourne les talons et traverse la rue en courant.

— Sans toi c’est que de la merde, mon ange ! crie Braden derrière moi. Tu m’as donné un sens. Grâce à toi, chaque jour en valait la peine ! Alors t’as tout faux ! Avant… Avant, c’était avant que je t’aie dans ma vie. Maintenant que je t’ai eue et que je t’ai perdue, plus rien n’est comparable, Maddie !

Je secoue la tête en accélérant le pas, en le laissant planté là. Les larmes coulent librement sur mes joues et je suis secouée d’un sanglot. Je plaque ma main sur ma bouche. J’entre le code sur le boîtier à travers mes larmes et grimpe les escaliers deux par deux.

La porte de ma chambre s’ouvre devant moi et Kay me tend les bras. Je laisse tomber les livres par terre et m’effondre contre elle.



L'extrait :
Je sens quelque chose éclater en moi quand je m’éloigne d’elle. Je sais pas ce que c’est, et j’ai pas les idées assez claires pour seulement m’en soucier. Je sais juste que c’était une grosse partie de moi – une grosse partie de moi qui ne vivait que pour elle.


L'extrait :
Braden s’écarte et traverse la chambre vers la poubelle. Je regarde Megan, paniquée. Elle me renvoie le même regard épouvanté, bouche bée.

Je la dévisage, incapable de tourner les yeux vers Braden quand j’entends le bruit du papier qu’on défroisse.

Mon estomac se noue. Un troupeau d’éléphants tout entier fait des sauts périlleux là-dedans. Je vais être malade.

— L’Opération Piéger le Joueur ? (Il regarde d’abord Megan, puis moi.) Éclairez-moi, les filles. C’était quoi le but, au juste ? Je crois que j’ai une petite idée.

Respire, Maddie, respire.

— Allez ! répète-t-il plus fort. Qu’est-ce que vous cachez si désespérément ?

— Te faire tomber amoureux, répond doucement Megan en tournant finalement les yeux vers lui.

— De Maddie ?

— De Maddie, confirme-t-elle en baissant les yeux.

— Tout ce temps ? C’était ça ? Un jeu ?

— Oui, murmure-t-elle.

Un silence tendu s’installe dans la pièce et je n’ai toujours pas relâché mon souffle. Je croise enfin son regard. Je…

— Félicitations, t’as gagné, dit-il en me regardant, le regard rempli d’une douleur brute, le visage totalement dénué d’expression. Considère que c’est un succès, Maddie. T’as eu ce que tu voulais.

Il passe à côté de moi et je laisse enfin échapper le souffle que je retenais. Ce geste simple me ramène à la réalité, et je prends conscience de ce qui vient de se passer.

Il sait. Il s’en va.


L'extrait :
— Excusez-moi, je dis même si je me fiche de les déranger.

J’attrape Maddie par le bras et la tire à l’écart sans prêter attention à son cri de protestation. Je la tire derrière moi à travers la pièce.

— Braden, lâche-moi ! elle s’exclame en essayant de se libérer. Braden ! Tu te comportes comme un crétin !

— J’en ai rien à foutre !

Je m’arrête et l’attrape par la taille pour la hisser sur mon épaule. Elle pousse un couinement et commence à me donner des coups de poing dans le dos en se tortillant de tout son être tandis que je l’emporte à l’étage.

— Lâche-moi ! Tu recommences à faire l’homme des cavernes !

Je pousse la porte de ma chambre et la dépose à l’intérieur. Je me retourne, claque la porte et empoche la clé.

Je me tourne vers elle en essayant de rester calme.

— Ça, c’est parce que t’es à moi et j’ai pas l’intention de te regarder te marrer avec lui ici ! T’es pas à lui, Maddie ! Tu l’as jamais été et tu le seras jamais, bordel !

— Je. Ne. Suis. Pas. À. Toi ! elle rétorque en sifflant en me pointant du doigt. J’étais peut-être à toi à un moment donné, mais c’est plus le cas ! Tu t’en souviens ?

— Si c’est ce que t’as envie de croire, mon ange, alors vas-y.

— Ce n’est pas ce que je crois ! Je le sais !

— T’as vu tes yeux, Maddie ? (Je traverse la pièce et m’arrête devant elle.) Ils disent pas la même chose, alors pourquoi on laisserait pas tomber le défi ?

— La partie a été jouée, elle dit d’un ton aigre. On a gagné tous les deux, Braden, et maintenant c’est fini. (Elle soupire.) Je ne sais pas ce que je suis censée te dire. Quoi qu’on ressente… c’est fini. Nous, c’est fini. Je ne suis plus à toi, maintenant. Tu comprends ? Je. Ne. Suis. Pas. À. Toi !

— Mais moi, si ! (Je prends sa tête entre mes mains et la force à me regarder.) Je suis à toi, Maddie. Je l’ai toujours été et ça changera pas. À toi. Tu comprends ? Tu comprends ? Je serai toujours à toi !

Elle entrouvre légèrement les lèvres, mais ne dit rien.

— Hein ? j’insiste. Tu peux lutter autant que tu veux, Maddie. Mais en ce qui nous concerne, toi et moi, on appartiendra toujours l’un à l’autre. Que ça te plaise ou pas, je suis à toi.

L'extrait :
Je regarde droit dans les yeux bleus dont je suis tombée amoureuse, et la colère monte encore. Je lui donne un coup dans la poitrine pour le repousser.

— Toi !

— Quoi ?

Il me regarde, regarde derrière moi, et je m’approche de lui. Il recule et je continue d’avancer jusqu’à ce qu’il se retrouve dos au mur.

— Félicitations, t’as gagné, je dis en l’imitant. Tu te souviens de cette réplique, Braden ? Tu te souviens comme tu t’es foutu de ma gueule ? Tu te souviens de tous les putains de mensonges que tu m’as sortis pendant quatre semaines ?

Il pâlit légèrement et ses yeux se mettent à briller quand il comprend.

— Merde.

— Tu peux le dire, ouais. (Je tremble. Méchamment. Je ne peux pas m’arrêter, parce que si j’arrête de trembler, la colère disparaît, et si la colère disparaît, elle sera remplacée par les larmes.) Tu peux le dire, parce que tu m’as piégée depuis le début, hein ? Un petit coup rapide. C’était ça, c’est tout, hein ? Alors, ça t’a plu ?

— Maddie, dit-il d’une voix calme, une lueur de tristesse dans les yeux. C’est pas comme ça…

— Tu mens. Me mens pas, putain, Braden ! J’en ai assez entendu récemment, tu crois pas ?

— Mon ange…

— Je suis pas ton ange. Je suis rien d’autre que la dernière fille à être passée dans ton lit. (Je secoue la tête et recule. Je croise de nouveau son regard.) Tout ça, c’était qu’un foutu mensonge ! J’imagine que tu t’es moqué de moi comme je me suis moquée de toi, hein ? Parce que devine quoi : tu as eu ce que tu voulais. T’as gagné. (Je recule lentement, des larmes me brûlant les yeux.) J’imagine qu’on a gagné tous les deux.

Je tourne les talons et m’enfuis en courant, me frayant un chemin dans la foule devant la maison. Je dois m’en aller d’ici. De cette résidence, de ce campus, et de cet État.