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mercredi 1 janvier 2014

Traque à New York Madeleine Urban & Abigail Roux

 
Ty baissa la tête et souleva les hanches un peu plus haut, fermant les yeux et respirant lentement dans l’attente de ce qu’il savait allait lui faire mal. Il le voulait pourtant. Il le voulait vraiment. Son corps entier tremblait de désir. Zane caressa le dos de Ty et poussa lentement.















Une série de meurtres à New York met en échec la police et le FBI qui soupçonnent que le coupable est un tueur qui envoie des messages indéchiffrables. Mais lorsque deux agents fédéraux affectés à cette enquête sont assassinés, le FBI accorde un intérêt plus personnel à l’affaire.

On retire l’Agent Spécial Ty Grady de sa mission d’infiltration après l’échec de celle-ci. Il est arrogant, abrasif, mais aussi indiscutablement le meilleur dans sa branche. Mais quand on l’associe à l’Agent Spécial Zane Garrett, c’est la haine au premier coup d’œil. Garrett est la parfaite image d’un agent : sérieux, sobre et concentré, ce qui fait de leur partenariat un cliché parfait ; totalement opposés, le bon et le mauvais flic, le couple improbable. Ils se rendent compte d’emblée que leur partenariat leur causera plus de problèmes que le manque de preuves laissées par le meurtrier.

Pratiquement avant que leur affectation ne commence, le meurtrier frappe à nouveau – s’en prenant cette fois à eux. Maintenant en cavale, essayant d’attraper un homme qui fera tout pour tuer ses poursuivants, Grady et Garrett devront apprendre à travailler ensemble avant qu’ils ne deviennent deux encoches de plus sur le couteau du meurtrier.



Il s'agit de ma première romance où le couple est formé par deux hommes.
J'ai un constat très partagé et je pense que ce constat vient en grandes parties de l'écriture à quatre mains. Il y a des moments vraiment de tension et de passion extrême que j'ai adoré et il y a aussi des moments inutiles et longs où je me suis ennuyée. Donc la qualité de l'écriture et la trame de l'histoire sont assez inégales.
Je vous mets les deux scènes que j'ai préféré.
Bonne dégustation !



Il pencha la tête pour lécher des gouttes d’eau qui ruisselaient sur la clavicule de Zane, puis il le mordit légèrement.
Zane gémit et ses yeux se révulsèrent tandis ses mains se déplaçaient sans qu’il s’en rende compte pour s’agripper aux hanches de Ty.
— Tu me rends complètement fou, haleta-t-il, la voix épaisse.
Je suis désolé de te l’apprendre, mais tu l’étais déjà bien avant qu’on se rencontre, murmura Ty avant de lever la tête et de l’embrasser lentement.
Une main se déplaça pour s’enrouler autour de la nuque de Ty, et Zane écarta les jambes pour que l’autre homme puisse être tout contre lui. Sa patience et son bon sens avaient fait long feu. Il ne voulait pas dire non à ce qui arrivait. C’était tellement mieux que n’importe quel alcool ou drogue. Son sang vrombissait dans ses veines ; sa poitrine et son ventre étaient tendus à l’extrême.
Il te sera plus difficile de me jeter dehors la prochaine fois, siffla Ty comme une de ses mains se faufilait entre leur corps.
Zane faillit s’étrangler quand il sentit la main de Ty se glisser entre eux, si douce comparée au tissu du jean qui irritait sa peau nue au niveau de son entrejambe. Non, il n’avait pas l’intention de jeter Ty dehors. Il ouvrit les yeux.

La prochaine fois ? demanda-t-il, la voix rauque.
La main de Ty s’enroula autour de son érection, et il mordilla sa mâchoire pour toute réponse. Zane renversa sa tête en arrière et heurta le carrelage. Il se cramponna aux épaules de Ty alors qu’il réagissait à la caresse, son sexe grossissant à vue d’œil tandis qu’un soupir étranglé lui échappait.
C’est bien ce que je pensais, roucoula Ty avec un sourire tout en le masturbant lentement. À quand remonte la dernière fois que tu as baisé sans avoir à payer, Zane ? demanda-t-il sur le ton de la conversation tandis que l’eau s’abattait sur eux.
Se forçant à garder les yeux ouverts, Zane plongea son regard dans les yeux changeants de Ty. Ses cils étaient pleins de gouttelettes.
— Bien trop longtemps, dit-il à voix basse.
Ty l’embrassa une nouvelle fois presque avant qu’il n’ait finit sa phrase, et sa main accéléra légèrement le tempo alors qu’il se pressait contre le corps de Zane.
Sentant qu’il allait exploser comme un fruit trop mûr, Zane se mit à trembler tandis que ses hanches se mouvaient contre la main de Ty. Oh mon Dieu. Il grogna et pencha sa tête en arrière, les yeux fermés pour éviter les éclaboussures provoquées par son épaule sous le jet. Le fait qu’il se soit déjà soulagé quelques six heures auparavant n’avait aucune importance. Son sexe était tendu et dur comme la pierre. Ty glissa son autre main sous la nuque de Zane pour lui éviter de se cogner contre le carrelage, et il l’embrassa à nouveau à perdre haleine tout en continuant à le caresser sans relâche.
Il n’allait pas pouvoir durer encore longtemps. Le baiser dur, la main de Ty qui glissait sur son sexe, et la tension qui l’habitait, tout cela l’amenait dans une spirale de sensations intenses et il grogna contre la bouche de Ty.
Viens, l’exhorta Ty, pas du tout concerné par les convenances.
Zane serra les dents alors que le contact de la main de Ty lui envoyait des décharges électriques dans tout le corps. Il grogna en baissant la tête et ouvrant les yeux, puis saisit Ty pour lui donner un baiser bestial pendant que ses hanches tressautaient sous l’orgasme. Ty le cloua contre le mur et lui rendit son baiser, semblant apprécier le résultat de ses efforts autant que Zane. Son corps se convulsant sous l’orgasme, Zane haletait contre les lèvres de Ty, poussant un cri alors que la main de Ty continuait son va-et-vient sur son sexe de plus en plus sensible.
Ty eut finalement pitié de lui et reporta sa main sur le corps de Zane, ses bras l’entourant alors qu’il l’embrassait plus lentement comme pour lui donner une chance de récupérer. Tremblant et rougissant, Zane se détendit dans les bras de Ty ainsi que dans le baiser, la colère s’échappant de lui comme l’eau dans le tuyau d’évacuation.
Après un long moment de calme, Ty s’éloigna du mur et sourit en se léchant les lèvres.
Voilà, souffla-t-il, semblant très content de lui. Maintenant tu vas pouvoir arrêter d’être de si mauvaise humeur pendant un moment.
Zane renifla et rit faiblement, levant les deux mains pour se frotter le visage.
Seigneur, dit-il avec beaucoup d’émotions en s’appuyant de nouveau contre le mur.
Ty lui sourit et lui donna son caractéristique ‘Mm hmm’ d’un air satisfait avant d’ouvrir le rideau et de sortir prudemment de la douche avec ses chaussettes mouillées.
Zane le regarda. Le jean de Ty était trempé et se collait à lui comme une seconde peau, et Zane déglutit péniblement. Seigneur.
— Bonne chance pour l’enlever avec grâce, dit-il la voix râpeuse avec un léger sourire, toujours appuyé contre le mur.
Bonne chance pour penser à autre chose que ça pendant la prochaine heure, lui répondit Ty avec un sourire.
Merde, marmonna Zane, en tournant le jet pour se laver avant de se pencher pour arrêter l’eau.
Ty se tenait debout, silencieux et dégoulinant au milieu de la salle de bain, le regardant avec intensité. Quand Zane se retourna, des gouttes d’eau parsemaient son cou et coulaient le long de ses épaules et de son torse. Ty se lécha les lèvres et pencha la tête, attendant de voir quel serait le prochain geste de Zane. L’autre homme resta immobile pendant un long moment, puis il tendit la main et déboutonna le jean de Ty et descendit lentement la fermeture éclair. Ty se mordit la lèvre et pencha la tête en arrière, ses yeux ne quittant jamais Zane même quand son corps se mit à vibrer au contact des doigts de son équipier.
— Bonne chance pour l’enlever avec grâce, répéta-t-il avec une ironie désabusée et la voix basse, même s’il souriait.
Zane se mit à rire tandis qu’il glissait ses mains dans le denim humide sur les hanches de Ty, entraînant par la même occasion son caleçon. Les yeux de Ty se fermèrent, et il enfouit son visage dans le cou de Zane en gémissant doucement.
Le geste réchauffa Zane, et il tourna la tête pour frotter sa joue contre le front de Ty tandis qu’il faisait laborieusement glisser le jean le long de ses hanches. La scène était d’une tendresse déconcertante, mais Ty ne voulait pas que Zane s’arrête et c’était ce qui se passerait s’il le lui faisait remarquer. Soudain, Zane souleva Ty et l’assit sur le lavabo, se positionnant entre ses genoux pour lui réclamer un autre baiser.
Ty faillit se débattre. Seigneur, personne ne l’avait jamaissoulevé lors de rapports sexuels. Il s’agrippa aux bras de Zane et lui rendit son baiser, mais finit par le rompre pour l’avertir d’une voix rauque.
Je n’ai pas l’habitude d’être le receveur.
Vraiment ? dit Zane d’une voix traînante et indifférente. Est-ce que j’aurais dû prendre ce sourire sensuel tout à l’heure comme une invitation ? demanda-t-il, ses gestes devenant plus séducteurs.
Peut-être, répondit Ty dans un murmure incertain.
Tu n’en seras pas moins un homme, le parodia Zane en cognant légèrement
son front contre celui de Ty.
Oh espèce de salaud, grogna Ty en commençant à se débattre pour se sortir de cette position vulnérable dans laquelle l’avait mis Zane.
Zane rit et se poussa un peu plus entre les jambes de Ty alors que celui-ci se débattait, enroulant un bras autour de sa taille, et l’attrapant par le cou avec l’autre.
— Tu es superbe quand tu es en colère, murmura-t-il avant d’écraser sa bouche contre la sienne, la tendresse déconcertante des dernières minutes oubliée.
Ty se débattit plus sérieusement cette fois, poussant une exclamation étouffée remplie de haine contre la bouche de Zane. Zane sourit tout en l’embrassant et en l’écoutant. Il avait toujours pensé qu’il serait capable d’arrêter de boire une fois qu’il aurait bu de tout son saoul. Il avait déjà peur que ce ne soit pas le cas avec Ty. Mais la faim le dévorait, tellement qu’il était déjà presque dur à nouveau.
Enculé, finit par murmurer Ty, alors qu’il rompait à nouveau le baiser.
Est-ce que c’est un commentaire ou bien une requête ? demanda Zane à bout de souffle.
Ty baissa la tête pour presser les lèvres contre l’épaule de Zane et ferma les yeux. Le masturber dans la douche était une chose. Le baiser en serait une tout autre. Mais Bon Dieu, Ty n’était pas du genre à s’arrêter quand il était lancé.
Les deux, répondit-il la voix rauque.
Zane glissa les mains sur les hanches de Ty, les agrippant et tirant son corps vers lui au bord du lavabo.
Laisse-moi enlever mes foutues chaussettes d’abord, grogna Ty en essayant de se débarrasser de son jean trempé qui lui collait aux hanches.
Zane se pencha et tira le jean, une jambe à la fois, puis arracha les chaussettes de Ty avec impatience avant de se relever et de l’entourer de ses bras pour l’embrasser encore une fois impulsivement.
Ty marmonna et une lutte symbolique commença tandis que Zane l’entraînait hors de la salle de bain, en direction de la chambre. Mais ce simulacre de résistance alimenta encore plus le désir de Zane.
Une poignée de pas plus tard, ils se tenaient au pied du lit que Ty avait revendiqué. Ty se recula alors qu’il avait un bref moment de clarté.
— Est-ce que tu as ce qu’il faut pour ce genre d’activité ? demanda-t-il à Zane avant de s’être reculé suffisamment pour pouvoir croiser le regard de son équipier.
Zane se dirigea vers son sac et en sortit un petit nécessaire de toilette et le jeta sur le lit. Il s’arrêta à un mètre de Ty et le regarda intensément. Le désir lui transperçait le corps, et il avait l’impression de mourir de soif.
— Tu es pire que n’importe quelle boisson, murmura-t-il.
Ty leva le menton et se lécha les lèvres. Il n’était pas sûr que ce soit une bonne chose, mais en tout cas il était sûr qu’il adorait ça. Mais encore une fois, cela résumait ses sentiments à propos de la situation dans son ensemble.
Zane avait déjà pris sa décision. Il ne pourrait pas se concentrer sur l’affaire dans l’état ou il était, alors il pouvait tout aussi bien faire quelque chose à propos de cette situation. Et le fait que Ty soit prêt, désireux et capable de le suivre sur cette voie la rendait encore plus agréable. Il se rapprocha jusqu’à ce que leur torse s’effleure.
Qu’est-ce que tu veux ?
Ty inclina la tête et regarda la bouche de Zane, puis ses yeux remontèrent vers ceux de l’autre homme. Il sourit lentement.
Je n’ai pas l’habitude d’être le receveur, l’avertit-il doucement une nouvelle fois.
Une lueur brûlante traversa les yeux de Zane.
Ce n’est pas grave, dit-il d’une voix légère juste avant d’attraper le bras de Ty et de le retourner, positionnant le dos de son partenaire contre lui tout en l’entourant de ses bras.
Zane savait très bien que Ty le laissait faire. Cela rendait les choses encore plus irrésistibles.
Je suis tout à fait partant pour une bonne baise, ronronna-t-il d’une voix sombre et palpitante.
Ty ferma les yeux et laissa sa tête reposer sur l’épaule de Zane, les mots prononcés lui envoyant une pulsation sourde dans l’entrejambe. Comme il ne se débattait pas, Zane laissa ses mains vagabonder, apprenant à connaître la sensation de la peau de Ty sous ses doigts. Il abaissa la tête pour lécher Ty de sa clavicule jusqu’à son oreille. Ty souffla bruyamment par le nez et bougea contre les muscles durs derrière lui.
Zane le mordit légèrement à la jointure de son cou et de son épaule tout en parcourant son corps de ses mains.
Tu vas lutter contre moi ? demanda-t-il, voulant savoir à quoi il devait s’attendre avant de jeter Ty sur le lit et de littéralement fondre sur lui.
Pas cette fois, grogna Ty, surpris de constater combien il voulait être
dominé, un contraste frappant par rapport à ce qui s’était passé dans cette allée.
Et juste comme ça, le sexe de Zane était à nouveau douloureusement dressé. Il se frotta contre les fesses de Ty tout en lui mordillant l’épaule.
— Une autre fois, accepta-t-il avant de pousser Ty sur le lit.
Il aimerait ça aussi. Mais pour l’instant, il voulait juste se noyer et se vautrer en Ty.
Ty se retrouva à quatre pattes sur le matelas, mais il s’allongea presque immédiatement sur le ventre. Zane rampa sur lui tout aussi rapidement. Les quelques centimètres qu’il avait en plus lui permirent de déposer un baiser brûlant sur la nuque de son partenaire et d’appuyer son entrejambe contre ses fesses tout en farfouillant dans son nécessaire de toilette.
Pour quelque raison que ce soit, Ty n’était plus capable d’autre chose que de réagir. Son corps réagissait, son esprit réagissait, et il saluait chaque action de Zane avec une réaction presque désespérée de désir. S’il avait fallu qu’il agisse par lui-même, qu’il ne doive ne serait-ce que penser, il n’aurait jamais été capable de se lever de ce lit. Il n’était pas sûr d’apprécier la façon dont il se soumettait à Zane, mais son corps, lui, ne se posait pas ce genre de question.
À genoux sur les cuisses de Ty, Zane lubrifia ses doigts et les fit glisser le long de son dos, s’attendant à ce qu’un homme comme Ty se crispe quand on le touche. Il espérait même que Ty se débattrait, bien qu’il fût incroyablement irrésistible comme ça. S’il s’était débattu, juste un peu, Zane aurait pu le prendre et le baiser violemment, prenant tout ce qu’il aurait pu prendre. Mais ça, bon Dieu, c’était incroyable et inattendu ; sentir Ty se contorsionner et être si malléable sous lui.
La caresse intime ne le fit pas sursauter, mais Ty roula ses épaules et enfonça ses doigts dans les draps, évacuant la tension. Il espérait que Zane réalisait l’effort qu’il faisait pour ne pas l’envoyer balader. Zane se pencha pour lui murmurer à l’oreille tout en faisant glisser ses doigts à l’endroit où il espérait s’enfouir très bientôt.
Ty, bordel de merde, bouge, grogna-t-il. Tu ne me désarçonneras pas si facilement.
Ty tourna la tête sur le côté, frottant ses lèvres contre la joue de Zane. Il bougea ; mais seulement pour se pousser contre le corps de Zane. Tout en gémissant, Zane glissa son sexe douloureux d’avant en arrière sur la peau de Ty et introduisit son doigt lubrifié dans l’autre homme. Il lui était difficile d’aller lentement. Oh si difficile. Mais s’il s’y prenait bien, il pourrait très bientôt baiser Ty de tout son saoul.
Ty gémit d’une voix plaintive, se contractant involontairement et se tortillant.
Zane s’immobilisa.
Je te fais mal ? demanda-t-il.
Ferme-la et ne t’arrête pas, gronda Ty d’une voix tendue.
— Bordel, souffla Zane alors qu’il recommençait à déplacer sa main.
 Quelques poussées supplémentaires suivies de l’ajout d’un autre doigt, et il se pencha suffisamment pour poser son front sur l’épaule de Ty tout en essayant de respirer normalement. Comme il avait déjà éjaculé une fois, il durerait plus longtemps. Peut-être. Avec Ty, les paris étaient ouverts.
Sous lui, Ty cambra son dos, essayant de se pousser contre lui et gémit pour l’encourager. Il se hâta, ne voulant pas attendre plus longtemps ; Ty lui
envoyait tous les signaux nécessaires, et il avait peur que son équipier ne change subitement d’avis et lui botte les fesses à la place. Zane attrapa un préservatif et l’enfila rapidement, puis il s’aligna, une main sur la hanche gauche de Ty, et l’autre sur son épaule.
Ty baissa la tête et souleva les hanches un peu plus haut, fermant les yeux et respirant lentement dans l’attente de ce qu’il savait allait lui faire mal. Il le voulait pourtant. Il le voulait vraiment. Son corps entier tremblait de désir. Zane caressa le dos de Ty et poussa lentement. Il n’était pas petit, et putain, Ty était si étroit. Il poussa juste assez, puis il commença à bouger les hanches doucement. Ty grogna et resta immobile pendant un bref moment, le temps de gérer la douleur brûlante avant de se pousser contre l’intrusion dans une silencieuse demande.
Respirant avec difficulté, Zane répondit au mouvement de Ty en ajoutant un peu plus de force dans son déhanchement, s’enfonçant un peu plus à chaque fois. Il se colla au dos de Ty, sa main voyageant de son épaule à sa hanche, puis la glissa sur le ventre de Ty pour finalement s’enrouler autour du sexe semi-dur de son partenaire.
Garrett, souffla Ty d’une voix suppliante.
Il n’était pas sûr de ce qu’il demandait. Il savait juste que c’était si bon qu’il pouvait à peine le supporter.
Zane poussa plus fort tout en haletant alors qu’il posait sa joue sur le dos de Ty, s’enfonçant à moitié avant de se retirer. Ty était si étroit. Sa main entama un va-et-vient, et il pouvait aussi bien sentir qu’entendre la réaction de Ty. Cela le ravi. C’était si différent de ses sarcasmes, de sa colère, et de sa froideur. Tout cela allait directement dans le bas-ventre de Zane et il frissonna.
Ty tremblait sous lui, et il finit par s’écrouler sur le lit, entraînant Zane avec lui.
— Viens, l’exhorta-t-il, le même mot qu’il avait dit dans la douche.
Il avait besoin de ça. Vraiment besoin.
Zane ferma les yeux, le grondement dans la voix de Ty lui enlevant tout contrôle. Il arrêta de se balancer doucement et retira sa main du sexe de Ty, puis il balança ses hanches en avant, violemment, s’enfonçant jusqu’à la garde dans un grognement de plaisir.
Ty répondit avec un cri involontaire. Il se poussa encore contre Zane, le suppliant avec son corps alors que des éclairs de plaisir et de douleur mêlés l’assaillaient. Zane se déplaça afin de pouvoir s’enfoncer dans le corps de Ty dans un mouvement vigoureux en agrippant ses hanches. Même lorsqu’il se retirait, il sentait la chaleur du corps de Ty l’entourer, et Zane commençait à progressivement devenir fou alors que ses genoux glissaient sur les draps.
Chaque poussée avait le même effet sur Ty, même s’il essayait désespérément de ne pas gémir.
Plus fort, supplia-t-il, la voix enrouée et haletante.
Ses doigts l’agrippant plus fort, Zane perdit le peu de contrôle qui lui restait. Il se mit à vraiment pilonner Ty, secouant le lit si fort que les oreillers en tombèrent par terre. Il grognait à chaque poussée, un grognement sourd venant de sa poitrine, se défoulant en sachant que Ty le voulait lui aussi. Merde … Est-ce qu’il avait déjà ressenti ça ? Zane ne se rappelait pas la dernière fois qu’il ne s’était pas retenu de peur de blesser son partenaire de lit.
Ty, finit-il par articuler en sentant son corps se contracter.
Mais Ty ne pouvait pas répondre, sa respiration était haletante et chaque poussée lui déclenchait un grognement.
Zane jura entre ses dents alors qu’il atteignait le point de non-retour, ses hanches perdirent leur rythme et bougèrent de façon erratique tandis que la chaleur et l’étroitesse du corps de Ty entraînaient son orgasme.
Ty gémit longtemps et bruyamment alors que Zane jouissait en lui. Il resserra tous les muscles de son corps et serra les draps dans ses poings, ses orteils se rétractant involontairement sous le plaisir. Zane cria, un cri torturé et rauque, alors que le plaisir le terrassait. Une immense chaleur l’envahit et il frissonna, avant de se dégager pour se mettre à genoux. Ty resta où il était, le visage enfoui dans le matelas et les yeux clos alors que ses épaules tremblaient imperceptiblement.
Zane se déplaça pour s’asseoir lourdement à côté de l’autre homme.
— Ty, souffla-t-il en le voyant trembler.
Il se pencha sur le côté, plaçant sa tête sous le menton de Ty, et l’embrassa.
Laisse-moi faire, murmura-t-il contre les lèvres de Ty, une main s’infiltrant sous le corps de son amant pour attraper l’érection tendue prise au piège entre son corps et le lit.
Ty grogna et se souleva, puis poussa immédiatement ses hanches contre la main de Zane en lui donnant un baiser affamé. Zane enroula ses doigts autour du sexe de Ty et le serra tandis que sa bouche cédait à la demande. Son poignet endolori lui fit mal, mais il n’y prêta pas attention. Le corps de Ty fut prit de secousses dans la main de Zane et il poussa un gémissement étouffé. Il leva son bras pour coincer Zane sous lui, comme l’aurait fait un grand chien pour capturer un chat, et il se balança contre lui sans jamais briser le baiser. Après quelques lentes poussées, le plaisir explosa dans l’entrejambe de Ty. Ses doigts se crispèrent dans les cheveux courts de Zane et il gémit d’une voix plaintive alors qu’il jouissait dans la main de son amant.
Zane soupira contre les lèvres de Ty tout en se détendant ; le liquide tiède qui dégoulinait de ses doigts était la preuve que Ty y avait pris du plaisir. Son dos le faisait souffrir, son poignet le lançait, et ses doigts meurtris lui faisaient un mal de chien. Tout cela combiné avec l’immense sentiment de satiété qu’il ressentait menaçait de l’endormir dans la seconde.
Ty s’effondra contre lui, accumulant juste assez d’énergie pour se mettre à côté de lui au lieu de simplement s’écraser sur lui.
Merde, dit-il faiblement en fermant les yeux.
Ouais, acquiesça Zane.
Sa vision était floue alors il ferma les yeux.
On aurait dû faire ça dans ton lit, finit par grommeler Ty.
Grincheux, murmura Zane d’une voix endormie.
Pfft, répondit Ty sans bouger.
J’ai froid, ajouta Zane la voix pâteuse.
Comme si je m’en souciais, grogna doucement Ty en se forçant à bouger.
 Il roula au bord du lit et tomba avec un bruit sourd, puis se releva et se glissa sous les couvertures dans un mouvement gracieux.
Zane grommela et se mit à quatre pattes, recula sur le côté du lit et se leva. Il se débarrassa du préservatif et se nettoya avec une des serviettes sales qui traînaient dans un coin. Il se passa les mains sur le visage et dans les cheveux, puis il regarda Ty.
Quoi ? le questionna Ty en s’enfouissant sous les couvertures.
J’ai envie de dormir avec toi, admit Zane avec dépit.
— Qu’est-ce qui t’en empêche ? le défia Ty avec un petit sourire, curieux de voir ce que Zane allait faire.
Eh bien, il avait eu peur que Ty ne le veuille pas. Zane repoussa les couvertures du côté gauche de Ty et se glissa dans le coton chaud, étendant ses jambes facilement. Il tira l’oreiller sous sa tête et se tourna sur le côté, face à Ty. Il ouvrit la bouche pour dire ‘merci’ ou ‘bonne nuit’ mais ne put articuler aucun son.
Ty était étendu là, le regardant, le visage impassible. Finalement, ses mains se glissèrent sous la couverture et attrapèrent les hanches de Zane, le tirant vers lui tout en caressant doucement sa peau des hanches à la taille. Il se rapprocha encore plus près jusqu’à ce que son bras soit finalement autour de Zane et son autre bras sous la nuque de son amant pour lui soutenir la tête. Il coinça son visage entre Zane et l’oreiller.
— Ça ne signifie absolument pas que je ne te hais plus, murmura-t-il en blottissant son nez et sa bouche contre la tempe de Zane et en fermant les yeux.
Zane sourit, déplaçant son avant-bras pour pouvoir placer la main sur le cœur de Ty, le reste de son bras s’enroulant autour de sa taille. Il finit par s’endormir, se sentant incroyablement à l’aise, en écoutant la respiration régulière de Ty.





Je ne peux pas sortir par là, dit-il à Ty, les dents serrées.
Ty le regarda, toujours aussi calme et détaché.
Tu es bloqué, murmura-t-il en tendant le bras pour toucher la portière dans laquelle le bras de Zane était coincé.
Il jeta un autre coup d’œil au taxi, puis se pencha pour actionner la manette du siège de Zane pour le reculer. Ça ne bougea pas, et Ty tourna légèrement la tête, son nez se frottant contre la joue de Zane. Il regarda à nouveau le taxi qui se préparait à accélérer, se dirigeant droit sur eux. Il allait rapidement gagner de la vitesse, et ensuite l’impact serait inévitable. La vieille voiture en acier lourd ne ferait qu’une bouchée de la Ford.
Ty se releva pour se tenir sur la console centrale, se glissant à travers ce qui restait du toit ouvrant en sortant son arme. Il attendit une demi-seconde avant d’ouvrir le feu. La peinture jaune sur le capot du taxi commença à s’effriter et à exploser sous les balles, et la vitre de sécurité trembla mais ne se brisa pas. Les vitres teintées illégalement empêchaient le pare-brise de s’écrouler tandis qu’il était criblé de balles. Ty ne pouvait pas voir le conducteur ni dire s’il le touchait. Il visa un peu plus bas pour atteindre les pneus, mais son arme était vide et il jura de frustration.
Il se pencha pour attraper son autre chargeur alors que le taxi fonçait sur eux, mais il n’arriva pas à l’atteindre. Il se contorsionna avec difficulté et attrapa l’arme de Zane qui avait atterri sur le tableau de bord durant leurs tonneaux et se redressa, en visant la partie basse de la voiture.
Merde, Ty, sors de la voiture, cria Zane, sa voix se brisant alors que la douleur prenait le pas sur son contrôle émotionnel.
Ses yeux passèrent de la voiture qui s’approchait à son amant, et il poussa les jambes de Ty avec sa main libre.
Un des pneus avant éclata sous les balles de Ty qui ignora l’ordre de Zane, mais le taxi continua à avancer à une vitesse alarmante. Il était presque sur eux. Si la collision ne les tuait pas, l’homme dans le taxi le ferait.
Ty tira une dernière salve, puis il se recula et jeta le pistolet vide vers le taxi dans un geste de frustration avant de se baisser à nouveau dans la voiture. Il secoua la tête sans un mot, se mettant maladroitement à genoux sur la console pour essayer de dégager le bras de Zane qui était bloqué entre le métal déchiré de la portière et le cadre froissé. Il savait que même s’il libérait Zane maintenant, c’était trop tard. Mais il ne pouvait pas laisser tomber.
Merde, Ty, tu ne peux pas m’arracher le bras ! S’il te plaît … bébé.
La voix de Zane se cassa avec angoisse alors qu’il le suppliait entre deux respirations haletantes.
Sors de la voiture, ordonna-t-il faiblement.
Ty lui répondit avec un léger baiser chaste. En entendant le rugissement du moteur du taxi qui s’approchait, il fit de son corps une barrière protectrice autour de Zane, espérant pouvoir le protéger du plus gros de la collision imminente. Il essaya de ne pas se raidir, mais sa discipline physique n’était rien face à l’instinct de conservation. Il carra les épaules et se prépara à l’impact tandis que le taxi s’approchait encore.
Je suis désolé, souffla-t-il en fermant les yeux et en attendant.
Ty, dit Zane d’une voix étouffée en enroulant son bras libre autour de son amant, le tenant serré contre lui et tournant sa tête pour la nicher dans son cou.
Seigneur. Le pire n’était pas de ne pas être présent. C’était ça. C’était ça le pire cauchemar de Zane.
Les sirènes étaient plus proches maintenant et Ty distingua le changement de lumières à travers ses yeux clos, qui lui annonçait que les gyrophares étaient justes à côté d’eux. Il y eu un crissement de pneus et une odeur de caoutchouc brulé. Il leva la tête et ouvrit les yeux, sachant que la collision aurait déjà dû avoir lieu. Il se tourna et regarda par la vitre fissurée l’image déformée du taxi alors que le conducteur tournait à la dernière minute, passant juste à côté de leur Ford cabossée. Il fit un tête-à-queue, fit rugir son moteur et se dirigea dans la direction opposée. Plusieurs voitures de police lui donnèrent la chasse, passant à côté de la leur dans un flamboiement de lumières et de sons.
Le conducteur s’était rendu compte qu’il ne pourrait pas les avoir et s’en tirer. Il avait donc décidé de remettre la bataille à un autre jour, et c’était dans ce but qu’il avait laissé Ty et Zane en vie.
Quand Ty bougea, Zane ouvrit les yeux pour apercevoir le taxi qui s’éloignait et des voitures de police qui s’arrêtaient autour d’eux. Il commença à trembler. Il était en état de choc. Son bras était engourdi, et la douleur remontait de son dos jusqu’à son épaule. Tout son côté lui faisait mal et il ne sentait plus sa jambe.
Quand on sortira de cette voiture, je vais te botter le cul, dit-il d’une voix rauque.
Ty ne répondit pas. Il était déjà en train de s’extirper de la voiture en montrant son badge et son arme vide, la crosse en avant, criant le code d’un officier à terre.


ZANE était assis à l’arrière de l’ambulance avec une couverture sur ses épaules et ses jambes, pendant que l’ambulancière s’occupait de lui. Il se tenait tranquille, intimidé par ce petit bout de femme qui lui avait crié dessus quand il avait essayé de s’en aller sans traitement médical. Tout ce qu’il avait autorisé qu’on lui fasse était une intraveineuse d’un liquide clair dont il avait lui-même vérifié les poches. Ce qu’elle faisait lui faisait un mal de chien – il avait insisté sur le fait qu’il ne voulait pas d’analgésiques après lui avoir expliqué son passé de toxicomane – alors il se concentrait sur ce qui se passait un peu plus loin.
Ty était en train de parler aux policiers. Heureusement, ils ne semblaient pas vouloir lui causer des problèmes, du moins d’après ce que Zane voyait. L’ambulancière lui trouva une autre côte cassée et Zane siffla, s’éloignant instinctivement.
Tout va bien, Agent Spécial Garrett ? demanda-t-elle.
Toujours en vie, répondit-il la voix rauque après avoir écarté le masque à oxygène.
Ses yeux étaient vitreux et brillaient de douleur.
Vous avez encore la tête qui tourne ? demanda-t-elle, s’interrompant dans son examen.
Finissons-en, d’accord ? dit-il faiblement, appuyant la tête contre le mur.
Je vous l’ai déjà dit, je ne peux rien faire de plus ici. Il va falloir que vous alliez à l’hôpital et …
Faites juste ce que vous devez faire, l’interrompit Zane. Il faut que je sois capable de me servir de ce bras.
Évidement, il avait fallu que ce soit son bras droit. Il déglutit péniblement.
Arrangez-le.
L’ambulancière le regarda en silence. Quand elle parla, sa voix était douce.
Est-ce que vous avez une idée de combien vous allez souffrir ?
Zane tourna le menton pour pouvoir regarder son bras endommagé puis reporta son attention sur elle.
Ouais, je sais. Faites-le.
Fronçant profondément les sourcils, elle se redressa et monta dans l’ambulance avec aisance. Zane ferma les yeux. Il allait s’évanouir ; il le savait. Quand il ouvrit à nouveau les yeux, Ty avait finalement réussi à se débarrasser des policiers qui lui posaient des questions et il se frayait un chemin vers l’ambulance.
Il jeta un regard mauvais à l’homme qui essaya de l’arrêter, et il arriva devant Zane avec le cœur au bord des lèvres. Il supportait bien la douleur, mais il ne pouvait pas voir les autres souffrir. Surtout les gens qui comptaient pour lui.
Pourquoi on ne t’a encore rien donné ? demanda-t-il à Zane d’une voix outragée.
Zane tira sur son masque pour pouvoir répondre mais l’ambulancière le devança.
Il a refusé tout analgésique, dit-elle, la voix clairement désapprobatrice.
Ouais, et bien on s’en fout, donnez-lui quand même, exigea Ty avec une mine renfrognée.
Non, dit Zane sèchement. Si je prends quelque chose d’assez fort pour m’aider à supporter la douleur, je serai hors service pendant deux jours et je souffrirai du manque pendant une semaine.
Une anesthésie locale ne provoque pas de manque, imbécile, cria Ty en colère.
Zane se contenta de secouer la tête avec obstination.
L’ambulancière les regarda l’un après l’autre, la mine renfrognée.
Agent Spécial Garrett, changez d’avis, s’il vous plaît, dit-elle, la voix douce. Avec des os brisés, la douleur va empirer ; vous êtes déjà en état de choc. Et votre équipier a raison. Je peux vous faire une anesthésie locale pour votre bras et ça n’a rien à voir avec …
Zane leva les yeux sur Ty et secoua la tête, lui coupant la parole.
Va t’occuper de la voiture, dit-il à son partenaire, la voix rauque. Tu ne m’as pas écouté tout à l’heure. Écoute-moi maintenant. Va et puis reviens.
Vas te faire foutre, siffla Ty. Faites-lui une anesthésie, dit-il à l’ambulancière.
Je ne peux pas s’il n’y consent pas, dit la femme avec impuissance.
Les coins de la bouche de Zane se retroussèrent triomphalement, bien que ses yeux ne quittent pas Ty. Mais il tremblait toujours légèrement.
Il est grièvement blessé, argumenta calmement Ty, en regardant la femme avec intensité. Il n’est pas capable mentalement de prendre une décision, lui fit-il remarquer.
Elle plissa les yeux en le regardant, puis elle reporta son attention sur Zane.
Quoi ? Absolument pas, dit Zane d’une voix rauque. Qu’est-ce que tu essayes de me faire ? demanda-t-il à Ty.
J’essaye de te tenir loin de ce foutu hôpital, gronda Ty. Faites lui l’anesthésie, dit-il à la femme. Vous savez pertinemment que s’il s’évanouit sous la douleur, vous devrez la lui faire, etl’amener à l’hôpital, et me tirer dessus parce que j’aurais envie de tuer quelqu’un.
Ty, nom de Dieu, on a des choses à faire. Je ne peux pas me permettre d’être drogué pendant une heure, et encore moins un jour …
Il n’y a aucun risque avec une anesthésie locale ! l’interrompit Ty avec frustration.
Et si ce fils de pute revient après … Qu’est-ce que vous foutez ?
Zane se leva en hâte et tourna la tête alors que l’ambulancière faisait un pas en arrière, retirant une seringue vide de l’intraveineuse.
Ty la montra du doigt et émit un triomphant ‘Ha !’
Allons, Agent Spécial Garrett, vous présentez de sérieux symptômes d’un état de choc, dit-elle doucement, posant la main sur l’intraveineuse reliée à son bras, pour s’assurer qu’il ne l’enlève pas. Vous devez vous assoir maintenant. Je vous ai donné un sédatif et quelque chose pour vous aider à surmonter la douleur.
Zane fit deux pas en avant pour se retrouver nez à nez avec Ty.
Tu n’as pas le droit de faire ça à ton équipier et espérer qu’il ait conf-confiance en t-toi …
Ses jambes commencèrent à fléchir et il cligna lentement des yeux.
Ty l’attrapa par son bras valide et le conduisit vers le brancard qu’il avait refusé d’utiliser auparavant.
On parlera de confiance plus tard, Agent Spécial Garrett, roucoula-t-il en forçant Zane à s’assoir.
Zane se rassit en vacillant, les yeux vitreux.
Ty, dit-il suppliant en s’écroulant sur la civière, s’allongeant de tout son long tandis que Ty et l’ambulancière installaient confortablement son corps presque déjà complètement mou. Ne fais pas ça.
Ty le maintint jusqu’à ce qu’il soit sûr que Zane ne tomberait pas s’il le lâchait.
Je suis désolé, murmura-t-il en retirant ses mains tandis que les yeux de Zane se fermaient.