A
la mort de sa mère, Emma, 17 ans, quitte les Etats-Unis pour
rejoindre la seule famille qui lui reste en Ecosse, sur la petite île
de Skye.
A
la mort de sa mère, Emma,
17 ans, quitte les Etats-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui
reste en Ecosse, sur la petite île de Skye. Elle tente de s'adapter
à son nouvel environnement et rencontre Calum.
Ce dernier est distant, il appartient au peuple des Shellycoats, des
êtres marins légendaires tout droit sortis des légendes
écossaises.
J'avais
avais hâte de lire ce livre
dont la quatrième de couverture m'avait interpellé. La lecture est
plaisante mais elle manque de piquant. La faute principalement au
manque d'action. Le roman est narré à la première personne :
il s'agit du point de vue de l'héroïne mais elle manque de
caractère.
Dommage....
– Je
me demandais où tu étais. Je voulais juste te parler. À propos
d’hier.
Sa
voix et son regard avaient retrouvé une certaine douceur.
– Inutile
de te prendre la tête, bredouillai-je. Tu as entièrement raison.
Entre nous, il n’y a jamais rien eu de sérieux. Et c’était
ridicule de ma part de partir en courant comme ça.
Mais
mon explication sembla le laisser indifférent. Il continua comme
s’il ne m’avait pas entendue.
– Pour
moi, c’était sérieux. Et ça me rend fou de ne pas te voir.
Je
n’en croyais pas mes oreilles.
– Pourquoi
tu me fais ça ? demandai-je sans pouvoir empêcher ma voix de
flancher.
– Emma,
tu n’as pas la moindre idée de ce que j’éprouve pour toi.
Perdue,
je secouai la tête. Ça devait encore être l’un de mes rêves qui
semblaient si réalistes. Je n’allais sans doute pas tarder à me
réveiller.
Calum
fit un pas vers moi et, tendrement, m’attira contre lui. Alors que
je me blottissais dans ses bras, il murmura d’une voix chaude au
creux de mon oreille :
– Je
ne peux plus garder ça pour moi plus longtemps. Je pense à toi sans
cesse. Chaque jour, chaque heure. Devoir rester loin de toi est un
cauchemar. J’ai essayé, mais je n’en peux plus, je n’y arrive
pas. Je n’en ai plus la force. Et jamais je ne te ferai du mal ou
ne laisserai quiconque t’en faire, je te le promets. Je préférerais
mourir.
Je
posai simplement ma tête contre sa poitrine. Encore sous le choc.
– Tu
ne dois pas te méfier de moi. Tu n’as pas à avoir peur de moi,
dit-il d’un ton résigné.
À
mon tour, je parlai dans un souffle.
– Pardonne-moi,
je me suis comportée comme une idiote. Mais je ne savais plus ce que
je devais faire et je n’ai pas osé retourner chez toi. J’avais
peur que tu me rejettes, tellement tu m’ignorais.
Pour
toute réponse, il me serra plus fort contre lui. Sans dire un mot.
Moi, je passai mes bras autour de sa taille. J’ajoutai :
– Je
ne voulais pas agir de la sorte. Oui, c’est vrai, j’avais peur.
Toutes ces histoires sur les Shellycoats, je les connaissais par ma
mère. Enfant, j’en avais déjà peur, même si j’étais
persuadée qu’il ne s’agissait que de contes. Jamais je n’aurais
imaginé que vous existiez vraiment. Toutes ces dernières semaines,
je n’ai pensé qu’à toi. Rien qu’à toi. J’étais perdue,
espérant que tu me pardonnerais un jour.