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mardi 11 novembre 2014

Les brumes d'Avallach, tome 1 - Marah Woolf


A la mort de sa mère, Emma, 17 ans, quitte les Etats-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste en Ecosse, sur la petite île de Skye.





A la mort de sa mère, Emma, 17 ans, quitte les Etats-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste en Ecosse, sur la petite île de Skye. Elle tente de s'adapter à son nouvel environnement et rencontre Calum. Ce dernier est distant, il appartient au peuple des Shellycoats, des êtres marins légendaires tout droit sortis des légendes écossaises. 


 
J'avais avais hâte de lire ce livre dont la quatrième de couverture m'avait interpellé. La lecture est plaisante mais elle manque de piquant. La faute principalement au manque d'action. Le roman est narré à la première personne : il s'agit du point de vue de l'héroïne mais elle manque de caractère.

Dommage....



– Je me demandais où tu étais. Je voulais juste te parler. À propos d’hier.
Sa voix et son regard avaient retrouvé une certaine douceur.
– Inutile de te prendre la tête, bredouillai-je. Tu as entièrement raison. Entre nous, il n’y a jamais rien eu de sérieux. Et c’était ridicule de ma part de partir en courant comme ça.
Mais mon explication sembla le laisser indifférent. Il continua comme s’il ne m’avait pas entendue.
– Pour moi, c’était sérieux. Et ça me rend fou de ne pas te voir.
Je n’en croyais pas mes oreilles.
– Pourquoi tu me fais ça ? demandai-je sans pouvoir empêcher ma voix de flancher.

– Emma, tu n’as pas la moindre idée de ce que j’éprouve pour toi.
Perdue, je secouai la tête. Ça devait encore être l’un de mes rêves qui semblaient si réalistes. Je n’allais sans doute pas tarder à me réveiller.
Calum fit un pas vers moi et, tendrement, m’attira contre lui. Alors que je me blottissais dans ses bras, il murmura d’une voix chaude au creux de mon oreille :
– Je ne peux plus garder ça pour moi plus longtemps. Je pense à toi sans cesse. Chaque jour, chaque heure. Devoir rester loin de toi est un cauchemar. J’ai essayé, mais je n’en peux plus, je n’y arrive pas. Je n’en ai plus la force. Et jamais je ne te ferai du mal ou ne laisserai quiconque t’en faire, je te le promets. Je préférerais mourir.
Je posai simplement ma tête contre sa poitrine. Encore sous le choc.
– Tu ne dois pas te méfier de moi. Tu n’as pas à avoir peur de moi, dit-il d’un ton résigné.
À mon tour, je parlai dans un souffle.
– Pardonne-moi, je me suis comportée comme une idiote. Mais je ne savais plus ce que je devais faire et je n’ai pas osé retourner chez toi. J’avais peur que tu me rejettes, tellement tu m’ignorais.
Pour toute réponse, il me serra plus fort contre lui. Sans dire un mot. Moi, je passai mes bras autour de sa taille. J’ajoutai :
– Je ne voulais pas agir de la sorte. Oui, c’est vrai, j’avais peur. Toutes ces histoires sur les Shellycoats, je les connaissais par ma mère. Enfant, j’en avais déjà peur, même si j’étais persuadée qu’il ne s’agissait que de contes. Jamais je n’aurais imaginé que vous existiez vraiment. Toutes ces dernières semaines, je n’ai pensé qu’à toi. Rien qu’à toi. J’étais perdue, espérant que tu me pardonnerais un jour.