— Qu’est-ce
que ça signifie ?
Il
enroula une mèche de ses cheveux rouge rubis autour de son doigt.
— Ça
signifie que tu vas devoir apprendre à faire avec moi.
Elle
fronça les sourcils.
— C’est
peut-être plutôt toi qui devrais apprendre à faire avec moi.
Son
loup retroussa les babines pour se fendre d’un sourire sauvage.
Depuis le moment
où elle a quitté le PsiNet pour entrer dans la meute des
loups de
SnowDancer, Sienna Lauren a eu une faiblesse. Hawke. Le dangereux
alpha qui la contraint à la folie.
Hawke est destiné à
marcher seul, ayant perdu il y a longtemps la seule femme au monde
qui aurait dû être sa compagne. Sienna fascine le cœur primitif du
loup tapis en lui... mais elle est beaucoup trop jeune pour gérer la
fureur bestiale qui l’habite.
Puis Sienna change les règles
et tout à coup, il n’y a plus de distance, seule la plus intime
bataille entre deux personnes qui n’ont jamais été destinées à
être ensemble. Dépouiller les uns des autres de leurs secrets dans
une tempête d’émotions brutes, ils doivent aussi se préparer
pour un combat beaucoup plus vicieux...
Un ennemi mortel est
là pour détruire SnowDancer, frappant tout ce qui leur est cher.
Mais Sienna a un sombre secret qui peut encore sauver sa nouvelle
meute... et l’alpha qui fait battre son cœur.
Je
me suis régalée
Un
pur moment de bonheur
Les
points forts
L'attente.
Ce
tome était attendu. Très tôt, on a eu envie de connaître le livre
qui ferait éclater l'histoire d'amour entre le chef taciturne des
SnowDancer et la si pétillante Psi. On en savoure chaque passage.
L'histoire.
Beaucoup de personnages prennent de l'ampleur pour notre grand
plaisir notamment du côté des Flèches. La guerre opposant
changelins et Psi se fait au grand jour et on sent que tout
s'accélère et on est curieux de savoir où tout cela va mener.
Les
personnages. Je
les trouve « soignés ». Aucun personnage ne m'a semblé
superficiel. C'est un écueil que je trouve dans beaucoup de séries
qui déclinent des personnages de manière pas toujours justes. Ici,
tous semblent ancrés dans une unité. J'ai pris un réel plaisir à
retrouver Judd et à connaître l'histoire d'amour entre Walker et
Lara...
La
romance. Sienna
est un beau personnage de jeune femme de 18 ans qui ne tombe pas dans
la facilité. Son amour pour Hawke et est une très belle romance
même si je m'attendais à mieux...
Les
points faibles
Tout
le long des tomes précédents l'attirance entre Sienna et Hake est
toujours suggérée et la lectrice (moi en tout cas!) se dit que leur
tome sera quelques choses d'explosif... Alors certes c'est une belle
histoire mais qui n'a pas le piquant que j’espérais. Le début du
livre est assez prometteur mais il n'y a pas vraiment de crescendo
dans leur jeu du chat et de la souris ou du « Tu veux ou tu
veux pas ».
Il
reste malgré cela une belle histoire que j'ai dévoré et le reste
de l'intrique laisse présager de beaux jours notamment grâce aux
Flèches.
L'extrait :
— J’aime
bien.
Il
tendit la main et fit glisser une mèche des cheveux de Sienna entre
ses doigts.
— Arrête.
Ne me touche pas. Ne sois pas possessif.
Le
loup de Hawke remonta à la surface, présence primaire sous sa peau
humaine.
— Ah ?
— C’est
tout ou rien. (Elle ne céda pas, même si elle tremblait de
l’intérieur et que son sang passait du chaud au froid.) Si tu me
veux, prends-moi. Ou alors laisse-moi partir.
Il
cligna lentement des yeux, et elle sentit presque la force de sa
personnalité pulser contre sa peau. Le plus intelligent aurait été
de battre en retraite, mais c’était sa vie émotionnelle qui se
jouait, et elle en avait trop bavé pour ployer devant qui que ce
soit. Même un chef qui avait l’habitude de dominer.
— Je
viens d’apprendre qu’aucun des garçons ne m’inviterait à
sortir après la scène que tu as faite à Wild,
dit-elle, la gorge soudain sèche. (Le loup se contenta de la
regarder sans ciller.) Placarde une annonce sur les murs s’il le
faut, mais veille à ce qu’ils sachent que je ne suis pas à toi.
Le
besoin qu’elle avait de lui était si violent qu’il lui lacérait
les entrailles. Lorsqu’il finirait par coucher avec Rosalie ou une
autre compagne de meute, Sienna seraitanéantie ; elle ne
pouvait rien contre ça, mais elle ferait tout ce qui était en son
pouvoir pour ne pas avoir à subir l’humiliation d’être
publiquement rejetée.
Le
grondement qui monta dans la gorge de Hawke lui hérissa les poils de
la nuque. C’était un supplice de rester là sans bouger alors
qu’elle ne songeait qu’à s’abandonner et se frotter contre
lui. Non. Assez. Il compte prendre une amante. Ce
rappel mental de ce qu’il projetait pour étancher la soif de
contact de son loup fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
— Je
suis sérieuse, Hawke.
On
ne l’y reprendrait plus à se jeter dans les bras d’un homme qui
ne voulait pas d’elle.
— Si
catégorique, murmura-t-il sur ce ton calme qui déclenchait chez
elle une montée d’adrénaline. (La part primitive de son esprit
savait qu’elle était en présence d’un prédateur.) Tu as
quelqu’un en vue ?
Sans
bien savoir ce qui lui prenait, elle dit :
— Non.
Mais je n’ai aucune intention de mourir vierge.
L'extrait :
— Nous
sommes des compagnons de meute.
La nuit est belle. C’est aussi simple que ça.
— Foutaises,
cracha-t-elle sur un ton brusque, la gorge à vif. Tu me donnes juste
assez pour être sûr que je n’arriverai pas à t’oublier,
mais jamais tu n’irais à l’encontre de tous tes grands
principes. Eh bien, tu peux aller te faire foutre. (Elle avait dit ça
tout bas, car elle refusait de perdre son sang-froid devant lui.) Je
ne veux pas de tes miettes.
L'extrait :
— Hawke !
Le X-feu se répand sur le plan psychique. Je ne peux pas couper mes
liens mentaux, mais tu peux…
Il
riva ses yeux bleus de loup sur les siens.
— Je
t’interdis de me demander de te faire du mal. Je te l’interdis !
La
douleur écartela Sienna. Le monde se teintait déjà d’écarlate
et d’or, et elle se rendit compte que le X-feu avait envahi
ses yeux. Une larme unique roula sur sa joue alors que l’eau glacée
lui arrivait aux cuisses.
— Je
vais consumer ton esprit.
Il
continuait à s’éloigner de la rive, la traînant derrière lui.
L'extrait :
— Espèce
d’idiot !
(Elle le repoussa, sans parvenir à le déplacer d’un centimètre.)
C’était sans danger ! J’étais épuisée… les flammes
n’auraient consumé que moi.
Elle
avait su quand elle avait perdu le contrôle du X-feu et qu’un
froid terrible l’avait envahie que c’était la seule façon de
s’assurer qu’elle ne causerait plus jamais de carnage de ce
genre.
— Pourquoi
m’as-tu arrêtée ?
— J’ai
pris ce qui était à moi.
— Ce
que j’ai fait m’a peut-être vidée pour un temps, dit-elle, en
proie à un effroi incommensurable, mais je ne suis pas stable,
Hawke.
— Tu
voulais que je te regarde brûler ? Jamais de la vie !
Le
loup la dévisagea, arrogant, insulté et furieux.
Mais
elle n’avait pas l’intention de céder.
— Oui !
Tu aurais dû me laisser désactiver l’arme. (Car c’était bien
ce qu’elle était, et elle devait être traitée comme telle.)
Sectionne-le, ordonna-t-elle. Sectionne le lien d’union.
Elle
avait déjà essayé et s’était aperçue qu’elle ne le pouvait
pas ; ce n’était pas une construction Psi, et il n’obéissait
à aucune loi psychique qu’elle connaissait.
— Sectionne-le !
— Je
suis changeling, bébé, gronda-t-il. Même si je le voulais, je ne
pourrais pas le sectionner.
— Je
m’en chargerai, dit-elle, frémissante de panique. Il doit y
avoir un moyen. Il va falloir que j’aille dans ton esprit et…
Il
colla soudain son visage au sien.
— Essaie
pour voir.
Elle
tressaillit et s’apprêta à relever le défi, refusant de le
blesser lui ou l’un des siens… mais elle se rendit compte que
c’était impossible. Il était en elle, son compagnon – ce mot
incroyable et beau –, et la simple idée de violer ce lien était
un anathème.
L'extrait :
Hawke ?
— Oui ?
— Qu’est-ce
que ça signifie ?
Il
enroula une mèche de ses cheveux rouge rubis autour de son doigt.
— Ça
signifie que tu vas devoir apprendre à faire avec moi.
Elle
fronça les sourcils.
— C’est
peut-être plutôt toi qui devrais apprendre à faire avec moi.
Son
loup retroussa les babines pour se fendre d’un sourire sauvage.
— Bébé,
j’essaie de maîtriser cet art depuis le jour où je t’ai
rencontrée.
— Menteur,
dit-elle. Ton loup pense pouvoir me contrôler.
Plus
à son aise, elle bougea la partie inférieure de son corps.
— Doucement.
— Tu
es excité.
Une
remarque parfaitement détachée, mais il sentait l’odeur chaude et
sensuelle de l’humidité entre ses jambes et entendait son cœur
s’emballer.
L'extrait :
Il
ne dit pas un mot, n’émit
pas le moindre son, mais la première personne qui le vit donna
aussitôt un coup de coude à une autre. Un silence de mort s’abattit
sur le club en moins de trente secondes, au moment même où José
coupait la musique.
Nicki
se laissa glisser du bar dans les bras de Jason.
— Bonne
chance, souffla-t-elle à Sienna avant de se fondre dans le
groupe de jeunes de DarkRiver, en retrait dans un coin.
Arrivé
au bar, Hawke leva la tête. C’était le loup qui la regardait, et
le loup qui dit :
— Épaule
ou pieds ?
Elle
déglutit.
— Pieds.
— Bon
choix.
Il
ne s’écarta pas lorsqu’elle s’assit et descendit du bar. La
chaleur agressive du corps de Hawke se déversa contre sa peau nue.
Soudain,
le haut corseté qu’elle avait acheté seule après la fameuse
virée shopping avec Nicki ne lui semblait plus une si bonne idée.
Elle avait l’impression de ne rien porter, entre ses épaules nues,
ses seins qui pigeonnaient et son ventre exposé du nombril jusqu’à
la ceinture de son jean taille basse. Elle avait le souffle court, et
c’était comme si elle lui offrait sa poitrine à chaque
inspiration.
Sans
faire le moindre commentaire sur sa tenue, Hawke plaça la main
au creux de ses reins et la conduisit à la porte.
Elle
faillit y aller.
Elle
freina à mi-chemin, bien décidée à lui faire admettre qu’il
n’était pas simplement venu récupérer une compagne de meute qui
avait trop bu. Mais il lui suffit d’un regard pour comprendre que
ce serait une très mauvaise idée de l’affronter sur place.
Par-dessus l’épaule de Hawke, elle vit Nicki et Evie secouer
frénétiquement la tête. Jason grimaçait, mais il se rapprochait
d’elle, tandis que Kit et Tai avaient commencé à se frayer un
chemin dans la foule, comme s’ils se tenaient prêts à la
protéger.
Leur
loyauté la réchauffa de l’intérieur.
Mais
il s’agissait d’une guerre personnelle.
Prenant
le bras de Hawke, elle pressa sa poitrine contre la partie que
ne couvraient pas les manches courtes de son tee-shirt blanc.
— Où
est la voiture ?
Elle
ne prit pas la peine de manger ses mots. Les sens de Hawke étaient
trop aiguisés pour qu’il n’ait pas remarqué qu’elle était
parfaitement sobre.
Pour
toute réponse, il lâcha le bras de Sienna et replaça la main au
creux de ses reins, un contact chaud et brusque qui lui fit
contracter les muscles du bas-ventre, puis ils sortirent.
— Bonne
chance, marmonna le videur au passage de Sienna, sans même essayer
de faire comme s’il allait barrer la route à Hawke.
À
sa place, elle s’en serait abstenue elle aussi.
Car
contrairement à l’autre nuit, Hawke n’avait pas l’air énervé.
Sa colère était plus profonde et beaucoup plus froide. Sienna ne
s’expliquait pas cette différence… jusqu’à ce qu’ils
aient atteint le 4 × 4 et qu’il se penche au-dessus
d’elle.
— Tu
portes l’odeur d’un autre homme, gronda-t-il.
Le
corps de Sienna s’embrasa à la sensation de sa chaleur toute
proche, mais elle n’avait pas l’intention de céder et de perdre
le terrain qu’elle avait gagné.
— Ouais,
eh bien, je ne suis pas une louve, mais je suppose que tu portes
l’odeur d’une autre femme.
Sans
le moindre avertissement, il la mordit, plantant les dents là où
son cou rejoignait son épaule. Elle sursauta et le sentit lui
empoigner les hanches. Elle avait la colonne vertébrale en feu et la
peau tendue d’impatience… mais si elle s’abandonnait, c’était
terminé. Réfléchis, Sienna, réfléchis. C’était
presque impossible avec Hawke qui l’enveloppait et prenait
possession d’elle. De la chaleur humide s’écoula entre ses
cuisses, et il dilata les narines. Oh, Seigneur.
Plus
par réflexe de défense que sous l’impulsion d’une pensée
rationnelle, elle fit jaillir une ligne de feu de glace à l’endroit
où il la mordait.
Il
s’écarta en grondant.
— Tu
m’as brûlé.
C’était
son loup qui parlait, sans l’ombre d’un doute.
— Juste
un avertissement. (Elle avait pris soin de ne pas le brûler, juste
le menacer.) Je n’aime pas avoir tes dents dans la peau.
Les
yeux de Hawke se mirent à luire.
— Menteuse.
Elle
ne put réprimer un cri étouffé lorsqu’il se colla de nouveau
contre elle, mais trouva la volonté de dire :
Il
traça la morsure du pouce.
— Pourquoi
es-tu à moitié nue ?
Il
avait posé cette question de façon presque détachée… sauf qu’il
avait reposé sa main libre au creux de ses reins et caressait du
bout de ses doigts calleux la peau dénudée de Sienna avec des
gestes lents et réguliers.
Elle
frissonna.
— Tu
as froid.
Il
la poussa dans le 4 × 4 et alla s’installer dans
son siège avant qu’elle ait pu réagir. Ils avaient déjà dépassé
la moitié du pâté de maisons lorsque les battements de son cœur
s’apaisèrent assez pour qu’elle puisse parler.
— Je
ne veux pas rentrer à la maison.
Une
part d’elle-même était terrifiée car elle ignorait totalement
comment se comporter avec lui lorsqu’il était de cette humeur,
mais battre en retraite n’était pas une option. Plus depuis
qu’elle avait décidé que c’était du sérieux.
— Hawke ?
Tu m’écoutes ?
Prenant
une bouteille d’eau du porte-gobelets entre leurs sièges, il dit :
— Lave
son odeur.
Elle
serra les cuisses à son ton exigeant et possessif, mais croisa les
bras.
— Non.
Un
grondement sourd emplit l’habitacle, et les tétons de Sienna
durcirent à un point douloureux. Déstabilisée par la virulence de
sa propre réaction – même si ça ne la surprenait pas –, elle
essayait de reprendre pied lorsqu’il arrêta soudain la voiture sur
le bas-côté et se tourna vers elle.
— Alors
je m’en chargerai.
Ses
yeux pâles étincelaient, et sa voix trop calme indiquait que le
prédateur avait bel et bien été lâché.
Même
s’il lui était difficile de résister à la force de sa
domination, elle se rappela qu’il n’était pas le seul détenteur
de pouvoir dans le véhicule.
— Si
tu me touches, je te crame les sourcils.
Il
haussa les épaules.
— Ils
repousseront.
Il
tira sur le bandana qu’elle avait noué dans ses cheveux et versa
de l’eau dessus.
— Hé !
— Tu
voulais jouer, bébé, dit-il tout bas. (Elle se figea sur place.)
Alors jouons.
Elle
sentit sa bouche devenir sèche quand il passa le tissu humide sur
ses lèvres avec une concentration intense. Elle savait qu’elle
aurait dû protester, mais sa voix semblait l’avoir désertée
depuis qu’il était si près d’elle. Imposant, superbe et
furieux, Hawke occupait chaque centimètre d’espace, chaque
souffle d’air.
— Là,
murmura-t-il en faisant courir le bandana le long de son cou et sur
son épaule avant de se pencher pour presser les lèvres sur la
morsure.
L’excitation
monta dans le corps de Sienna, au point qu’elle dut se mordre la
lèvre inférieure pour s’empêcher de gémir. Ce n’était pas
une zone érogène, qu’il touchait, elle le savait. Et pourtant,
elle n’osait pas bouger de peur que cesse cette délicieuse
torture. Un autre baiser, chaud et humide. Les cheveux de Hawke
effleurèrent sa peau tandis qu’il léchait la plaie, chaque mèche
la marquant au fer rouge.
— La
prochaine fois que ce bébé léopard met les mains sur toi, dit-il
en levant la tête après s’être repu de sa peau, je lui
déchiquette la gorge et la lui fais manger.
Il
avait dit ça sur un ton si raisonnable qu’elle mit une minute
à assimiler le sens de ses paroles.
Elle
se redressa d’un bond et l’empoigna par son tee-shirt.
— Tu
ne toucheras à aucun de mes amis.
Il
posa sur elle son regard patient de loup. Son regard meurtrier.
— Hawke.
Il
se pencha et se remit à lécher la morsure.
— Pas
touche à Kit, chuchota-t-elle, à peine capable de parler tant la
pression qu’exerçait sur elle son désir si longtemps nié était
forte.
Il
referma la main sur sa gorge. Ce n’était pas une menace, juste la
façon la plus possessive dont un changeling prédateur pouvait
toucher une femme hors contexte sexuel.
— Ne
prononce pas son nom.
— Tu
n’es pas raisonnable, dit-elle en refermant la main sur son
poignet.
À
peine ces mots eurent-ils quitté sa bouche qu’elle prit conscience
qu’elle n’obtiendrait pas de lui qu’il se comporte en
« humain » cette nuit-là. Le loup de Hawke avait
toujours été proche de la surface, et c’était lui qui avait pris
le contrôle cette fois. Ou peut-être était-il plus exact de
dire que l’homme, autant que le loup, avait renoncé à se
comporter en être civilisé.