L'amour
c'est quand une personne te met sur un piédestal, mais
est aussi là pour te retenir le jour où tu en tombes.
Tara
Daniels
Dix-sept
ans après un été mémorable
passé à Lucky Harbor, Tara
est de retour dans cette petite station
balnéaire, où sa mère lui a légué, ainsi qu’à ses sœurs, un
hôtel qu’elles ont décidé de retaper. Alors qu’elle tente de
résister à son attirance pour le beau Ford
Walker, son amour de
jeunesse, les conséquences de ce qu’ils ont partagé tant d’années
auparavant resurgissent. Pour
mieux les réunir ?
Un
vrai régal !
C'est
vrai...ce
livre est comme une pâtisserie qu'on dévore...sans pouvoir
s'arrêter. Il s'agit du deuxième tome de la série et je deuxième
livre de cette auteure que je lis et je crois que je l'ai dévoré
avec encore plus de plaisir que le premier.
Alors
je ne me lancerai pas dans mes points forts et mes points faibles.
Ici il s'agit uniquement de lecture plaisir. C'est léger et ça n'a
d'autres prétentions que de nous faire passer un bon moment – pari
réussi !On s'immerge
dans un univers bourré d'ondes
positives ' Et ça fait du bien !
- On referme le bouquin avec plaisir – en se disant que lorsqu’on
aura envie de se reprendre une petite dose de plaisir, on lira le
troisième tome...
Livre
à ranger sur l'étagère
« pour
être de bonne humeur »
Il
est frustrant d'avoir toutes les réponses quand
personne ne se donne la peine de vous poser les questions.
Tara
Daniels
L'extrait :
—Quoi
?
demanda-t-il quand il la sentit se figer.
—Tu...
Tara
revit la façon dont ils faisaient l'amour si longtemps auparavant et
se souvint du temps qu'il avait consacré à apprendre ce qui lui
donnait le plus de plaisir. Elle avait toujours aimé qu'on
l'embrasse à cet endroit en particulier.
Et il
s'en souvenait. Après toutes ces années, il se souvenait comment
elle aimait être touchée.
—Je
quoi, Tara?
—Tu
te souviens de moi.
—Dans
les moindres détails.
Tara
s'assit et l'aida à se débarrasser de son jean. Il avait la peau
chaude, et il submergea ses sens, la faisant soupirer sous ses
baisers. Elle soupira encore quand il la fit rouler sous lui,
l'embrassa et la mordilla tout en descendant tout en bas de son
ventre. Lui ouvrant les cuisses avec ses grandes mains, il afficha un
air coquin.
—Mon
passage favori, dit-il avant de baisser la tête pour le prouver.
Ce
qu'il fit jusqu'à ce qu’elle soit frissonnante et pantelante.
—Viens
en moi, murmura-t-elle en le tirant vers le haut. Maintenant.
Elle
fut récompensée par un sourire éblouissant tandis qu'il enfilait
le préservatif et se glissait, lentement, en elle. Leur hoquet de
plaisir résonna autour d'eux.
—Mon
Dieu, Tara, dit-il en un murmure presque inaudible. Ça fait
tellement longtemps...
Il se
retira légèrement, puis joua des hanches pour la pénétrer plus
profondément encore.
—C'est
tellement bon...
La
sensation qu'il la comblait lui coupa le souffle. Elle essaya de
bouger les hanches contre lui, mais son corps d'acier l'en empêchait,
imposant son propre rythme - lent au point de la rendre cinglée. On
ne pouvait pas le brusquer. Jamais. Elle le savait, pourtant elle
faisait quand même courir ses mains sur son corps musclé, le
flattant, lui ordonnant, l'implorant d'accélérer la cadence. Comme
cela ne fonctionnait pas, elle l'attira à elle et lui mordit la
lèvre inférieure.
Avec
un grognement, il se décida à adopter un rythme régulier, qui
tenait du supplice, en roulant des hanches, la faisant gémir à
chaque mouvement. Mais il n'accéléra pas, ni quand Tara lui enfonça
les ongles dans le dos, ni quand elle balbutia un «je t'en prie»
désespéré en se cambrant afin qu'il la pénètre plus
profondément.
—Oh,
mon Dieu. (Il baissa la tête pour l'embrasser.) Mon Dieu, que c'est
bon.
—Alors,
accélère!
—Pas
encore.
—Bon
sang...
—Laisse-toi
aller, Tara. (Il posa une main sur sa joue.) Laisse quelqu'un d'autre
prendre le contrôle, juste un tout petit peu.
Non.
Elle n'était pas douée pour ça.
—Mais...
—Pas
de mais.
Ford
fit glisser ses doigts dans les cheveux de la jeune femme et, afin de
s'assurer qu'elle se taise, il l'embrassa passionnément.
Si un
autre homme avait essayé de faire cela à Tara, il aurait eu du mal
à marcher normalement le lendemain, mais les baisers de Ford
submergeaient ses sens et lui faisaient perdre toute notion de temps
et d'espace. Et c'était chaque fois pareil. Tout sens des réalités
l'abandonna quand il se mit à bouger en elle. Le plaisir commença à
monter lentement et à se répandre dans son corps.
Il lui
fallut toute sa volonté pour garder les yeux ouverts et plongés
dans les siens. Normalement, elle avait besoin de les garder fermés
pour se concentrer, mais, avec Ford, la concentration n'était pas
nécessaire. Il l'emmenait vers l'extase sans effort apparent, et
elle ne voulait pas en manquer une seule seconde. Même quand ses
yeux se fermèrent tout seuls, elle se força à les garder ouverts,
ne voulant pas perdre de vue le visage de son amant et manquer le
plaisir gravé dans ses traits.
Le
plaisir qu'elle lui donnait. C'était excitant, érotique, et elle
brûlait d'un désir qui faisait vibrer tout son corps.
—Tara,
dit-il d'une voix rauque. Maintenant.
Sur ce
simple mot, il la fit basculer, lui arrachant un gémissement qu'elle
n'aurait pas pu retenir même si sa vie avait été en jeu.
Elle
lui avait laissé le contrôle finalement, pensa-t-elle, hébétée.
Et,
tandis qu’elle explosait, il s'enfonça plus profondément en elle
et jouit à son tour avec un grognement viril de satisfaction.
Ford
était toujours à l'intérieur du superbe corps de Tara quand ils
entendirent la porte d'entrée s'ouvrir.
—Tara
? appela une voix masculine qui la fit sursauter.
—Non,
chuchota-t-elle. (Elle repoussa Ford afin de s'asseoir et serra les
draps contre sa poitrine en ouvrant de grands yeux horrifiés.) Ce
n'est pas possible.
—Qui
est-ce ? demanda Ford en se renfrognant.
—Tara?
Tu es là?
N'ayant
pas vraiment le choix, la jeune femme sauta du lit et commença à
réunir ses vêtements.
—Une
minute, hurla-t-elle. Je viens.
—C'est
déjà fait, susurra Ford. (Les marques d'ongles sur ses fesses en
étaient la preuve.) Qui est-ce, Tara?
Elle
s'apprêtait à enfiler ses chaussures, puis eut un moment d'arrêt
en prenant conscience que Ford était toujours au lit. Nu.
—Oh,
mon Dieu. Habille-toi!
Elle
essayait de discipliner ses cheveux quand il se leva et l'attira à
lui, bloquant ses gestes frénétiques.
—Réponds-moi.
—C'est
Logan, répliqua-t-elle d'une voix étranglée en le repoussant.
Il
tint bon.
—Logan,
répéta-t-il en fouillant dans sa mémoire. Logan, ton ex?
- Oui. Attends... (Elle arrêta d'enfiler sa robe.) Tu le connais ?
L'extrait :
Dans
la vie il ne s'agit pas de se trouver, mais de se
créer.
Tara
Daniels
L'extrait :
—Je
sais seulement qu'il aime s'afficher sur les couvertures des journaux
et des magazines. Et qu'à une époque tu y étais avec lui.
Il lui
saisit le bras avant qu'elle puisse s'enfuir. Ce qui venait de se
passer n'était en principe qu'une partie de jambes en l'air, mais il
n'appréciait pas pour autant de voir son ex-mari se pointer.
—Que
fait-il ici?
—Je
n'en sais rien. (Elle se prit le visage dans les mains.) Et tu es
encore nu.
—Oui,
et il n'y a pas trois minutes, tu ne t'en plaignais pas,
répliqua-t-il sur un ton amer. Tu sais ce qu'il veut ?
Elle
laissa retomber sa tête sur la poitrine de Ford.
—Aucune
idée.
Ford
enroula autour de ses mains la masse de cheveux soyeux et tira
doucement dessus afin qu'elle le regarde.
—Tu
as demandé s'il y avait quelqu'un dans mon lit. J'aurais peut-être
dû demander qui se trouvait dans le tien.
—Je
n'ai eu personne ! Pendant deux ans. (Elle ferma les yeux.) Deux
longues années, Ford.
Il lui
caressa la joue.
—Une
séance de rattrapage s'imposait, murmura-t-il.
D'accord,
Logan et elle ne couchaient plus ensemble. Bien. Même s'il n'aurait
pas dû se sentir concerné.
— Pourquoi
aussi longtemps?
— Parce
que je n'ai trouvé personne avec qui j'avais envie d'être,
répliqua-t-elle, légèrement sur la défensive. Et maintenant il y
a deux hommes chez moi, l'un d'eux est nu et porte mon odeur, et...
Il lui
donna un long et profond baiser. C'était dingue. Stupide. Et bon
sang! Tellement bon.
—...
et il a mon goût, murmura-t-elle en gémissant quand ils se
séparèrent. Oh, mon Dieu, Ford.
Considérant
à quel point elle était craquante avec son air perturbé et confus
et combien elle semblait paniquée - ce qui était exceptionnel la
concernant -, Ford laissa échapper un soupir et lui caressa la tête.
—Je
m'occupe de la nudité. Pour le reste, tu devras te débrouiller. À
moins que tu ne veuilles que je t'aide à le mettre dehors.
—Quoi?
Non!
Aïe!
Ça faisait mal, mais c'était un bon rappel de ce qu'il était. Et
de ce qu'il n'était pas.
—Ford,
je ne peux pas faire ça avec toi, chuchota-t-elle.
—Faire
quoi?
—Ça
! Ça n'a pas fonctionné à l'époque, et ça ne fonctionnera pas
davantage maintenant.
Oui,
il le savait. D'ailleurs, il ne comprit pas ce qui le poussa à la
plaquer contre le mur et à l'embrasser de nouveau avec passion
jusqu'à ce qu'elle s'agrippe à lui. C'était peut-être un
comportement stupide et macho, voire salaud, mais son expression
hébétée quand il s'écarta lui remonta le moral.
—Je
ne pense pas que nous en ayons fini, dit-il avec un calme qu'il était
loin de ressentir.
—Il
le faut. (Elle se mordilla la lèvre inférieure.) J'ai du travail à
faire.
—Tu
n'es pas la seule dans ce cas, Tara.
—Du
travail à faire sur moi, lâcha-t-elle précipitamment en jetant un
coup d'œil vers la porte, son niveau d'anxiété visiblement très
haut. Quand nous sommes sortis ensemble autrefois, j'étais jeune, et
je ne savais pas... Je ne savais pas ce que c'était que d'être avec
quelqu'un. J'étais incapable de me livrer entièrement...
—Et
avec Logan ? Tu n'as pas pu te livrer non plus ?
—Au
contraire, répondit-elle en le défiant de ses yeux ambrés. Avec
lui, j'ai trop donné. J'ai tout donné. Tu comprends ? Je dois
prendre du recul pour ne pas retomber dans les mêmes travers.
—Alors
c'est là-dessus que tu travailles ? Sur comment donner sans te
perdre?
—Oui!
Et
merde ! De tout ce qu'elle aurait pu dire, cet argument était celui
qui le touchait le plus. Il lui caressa la joue une fois de plus.
—Et
comment ça se passe ?
—A
l'heure actuelle ? Pas très bien.
—Tara...
Mais
elle se recula et secoua la tête. Elle ne voulait pas de son aide,
ni de sa compassion. Très bien. Il ne souhaitait pas se retrouver à
nouveau mêlé à ça, de toute façon.
En
tout cas, pas en dehors du lit.
—Tara?
appela Logan depuis le couloir.
Ford
se crispa.
Tara
ferma les yeux.
—Une
minute, Logan!
—Souviens-toi
de ma condition, lui rappela Ford à voix basse.
—Ne
pas faire comme si tu n'existais pas.
—C'est
ça. Et une autre.
—Ford...
Elle
commença à s'écarter, mais il l'attrapa.
—N'essaie
pas de me rejouer la même scène qu'autrefois, dit-il. Quand tu t'es
enfuie.
—Nous
avions dix-sept ans et nous étions stupides.
—Je
t'accorde la stupidité.
Les
traits de Tara se durcirent.
—Et
je ne me suis pas vraiment enfuie.
—Ne
dis pas de conneries !
Il
prit le risque de provoquer sa colère en la serrant contre lui. Mais
il ne pouvait pas s'en empêcher.
La
respiration de Tara s'accéléra, trahissant son affolement.
—Ford,
je le pense vraiment, je ne peux pas, pas avec toi. La première
fois, j'ai bien failli en mourir. Tirons une leçon de nos erreurs,
et oublions ça.
Ouais.
Très bon plan. Oublier ça. C'était parfaitement logique, surtout
que la dernière fois qu'elle avait séjourné à Lucky Harbor, les
choses avaient plutôt mal tourné, en grande partie à cause de lui.
Et il y avait de grandes chances qu'à terme elle se tire de ce trou.
Et cela convenait à Ford. Il savait qu'elle méritait mieux que de
se retrouver coincée dans un coin paumé avec un tas de mauvais
souvenirs.
Dont
lui. Le pire de tous. Il enfila ses vêtements, sans un mot de plus,
lui donna ce qu'elle voulait, se persuadant que c'était également
ce que lui voulait. Il passa la porte, remonta le couloir et hocha la
tête en arrivant devant l'une des stars du monde de la course
automobile.
Brun
aux yeux noirs, Logan Perrish mesurait environ un mètre
quatre-vingts. Il affichait une forme physique plus que décente, et
semblait tout droit sorti d'une couverture de magazine. Il était
parfaitement assorti à la sophistiquée et élégante Tara, ce qui
donna envie à Ford de le mettre dehors à grands coups de pied aux
fesses.
Après
avoir regardé Ford, Logan jeta un coup d'œil en direction de la
pièce que ce dernier venait de quitter. Pas de doute: c'était bien
une chambre.
—Vous
êtes un... client de l'hôtel ? demanda-t-il. Je croyais qu'il
n'était pas encore ouvert.
Ford
ouvrit la bouche pour répondre, mais Tara le devança.
—En
fait ça va plutôt être une maison d'hôte, dit-elle. Et non, ce
n'est pas un client. Pas plus que toi. Tu n'as aucun droit de venir
comme ça, sans prévenir. Tu as frappé au moins avant d'entrer?
Elle
portait sa robe, désormais froissée, et pas de chaussures. Et elle
rayonnait. Ford ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine
fierté, vu que c'était son œuvre.
—Oui,
j'ai frappé, répliqua Logan. Tu n'as pas répondu. (Il avait le
regard rivé sur Ford.) Je ne savais pas que tu avais de la
compagnie. Je pensais attendre que tu rentres.
Ford
lui rendit son regard.
Tara
émit un son d'incrédulité et d'irritation mêlées. Ford reconnut
bien l'irritation, vu qu'il avait souvent tendance à provoquer ce
sentiment chez elle.
—Tu
ne savais pas que j'avais de la compagnie, répéta-t-elle lentement.
Même si cela fait... quoi, plusieurs mois que nous ne nous sommes
pas adressé la parole ?
—On
ne s'appelle jamais très souvent, répondit Logan, confus. Quelque
chose ne va pas ?
—Non,
répliqua Tara. C'est juste que je suis en train de me souvenir
pourquoi notre mariage a échoué.
Logan
désigna Ford d'un signe de tête.
—Qui
est-ce?
Le
type qui vient juste de se taper ton ex-femme, connard, pensa Ford.
Cliquez
sur la couverture pour lire les autres chroniques de la série.