Laisse
tomber.
Lorsqu'elle
fait la connaissance de Ricardo Velázquez, un séduisant et
mystérieux Vénézuélien, Marie ignore à quel point cette
rencontre aussi atypique qu'explosive va bouleverser son quotidien.
Irrésistiblement attirés l'un vers l'autre, elle tentera de découvrir la vérité à son sujet et se retrouvera plongée dans une réalité qu'elle ne soupçonnait guère.
Irrésistiblement attirés l'un vers l'autre, elle tentera de découvrir la vérité à son sujet et se retrouvera plongée dans une réalité qu'elle ne soupçonnait guère.
Je
n'ai pas apprécié.
Je
ne m'étendrais pas mais c'est essentiellement à cause du style de
l'auteure qui ne m'a pas convaincu. Quant aux personnages, ils sont
loin d'être charismatiques. Il s'agit d'un court roman d'une
cinquantaine de pages mais la lecture en a été fastidieuse.
Une
déception...
A
cet instant, une voix masculine suave avec un accent espagnol à la
fois douce et imposante s’éleva :
-
Laisse tomber. Elle t’a dit que tu ne l’intéressais pas alors
casse-toi.
-
T’as de la chance, grosse pute ! la menaça le
quadragénaire, fou de rage.
-
Sois poli ou je te coupe la langue !
Alors
que le client mécontent s’éloignait en marmonnant des insanités,
la jeune femme s’écria, hors d’elle : « Je
n’avais besoin d’aucune aide ! » avant de se retourner
pour faire face à son sauveur et regarda celui-ci dans les yeux. Il
s’agissait bien du latino à qui elle avait posé un lapin quelques
heures plus tôt.
Le
jeune homme lui sourit, heureux de s’apercevoir que la brune
désirait visiblement le revoir. Marie se trouvait dans une position
particulièrement délicate. En effet, sa seule présence dans cet
endroit trahissait le fait qu’elle ne lui était pas indifférente,
mais également qu’elle cherchait, elle aussi, à le rencontrer.
Gênée
par la situation, abandonnée par ses amies et sa soif de téquila se
mêlant, la mauvaise humeur de Marie et surtout sa mauvaise fois
prirent le pas dans le but de la protéger. Son visage se ferma sous
les yeux du latino incrédule.
Elle
voulait le voir, l’avait vu et désirait désormais être
seule.
-
Encore toi, fit-elle mine de s’étonner.
-
Tu pourrais commencer par me remercier, tu sais.
Immédiatement,
Marie monta sur ses grands chevaux.
-
Et quoi encore ?! protesta-t-elle vivement. Et qu’est-ce que
t’attends comme ça ? Une récompense pour cette action
pseudo-héroïque ? Si tu veux une connaissance approfondie de
l’anatomie féminine, tu t’es trompé de porte, mon vieux !
-
Du calme. Je ne veux rien, s’indigna-t-il. Si je suis intervenu,
c’était uniquement pour te rendre service.
-
Donc t’es juste venu jouer les héros, cowboy ?
-
Cowboy ? s’amusa le jeune homme en affichant un sourire
radieux.
-
Oui, genre sauveur de femmes en détresse, le preux chevalier au
secours de sa belle ; enfin, tu vois ce que je veux dire ou tu
veux un dessin ?
-
Non, ce sera inutile, pouffa-t-il. Je suis sûr que tu n’as pas
besoin de moi pour te sortir de ce genre d’affaire. En fait, je
cherchais seulement un prétexte pour venir t’aborder après le
râteau que tu m’as mis. Tu te souviens ? Parole de scout,
c’est ça ?
-
Je vais te faire une confidence… Je n’ai jamais été scout. Les
chants en pleine forêt, la marche à pied, la construction de trucs
en bois et les toilettes communes, très peu pour moi.
-
J’avais compris, merci. Quoi qu’il en soit, tu es là maintenant,
disons que c’est un début. Je peux m’asseoir et te tenir
compagnie ?