«
J’ai vraiment pas de bol, il aura suffit d’une morsure, d’une
seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans
queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et
je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi
qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires
arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en
plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je
veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à
mourir. »
« J’ai vraiment pas de bol, il aura suffit d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. »
Sauf qu’en voulant
éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à
plumes
.
Une
jolie découverte.
Il
s'agit du premier roman que je lisais de cette auteure française
dont j'ai beaucoup entendu parler et
je ne suis pas déçue !
Les
points forts
Un
style
que
j'ai adoré !!!!
C'est fin, drôle...une vraie bouffée de nouveauté dans un style
souvent conventionnel et stéréotypé. Rien que pour cela, je trouve
que ce
livre vaut le détour.
Le
personnage principal.
Felicity
nous embarque dans son univers
dès les premières pages et dans ce récit mené à la première
personne, elle insuffle une réelle énergie à la manière de
Charley Davidson chez Darynda Jones.
Les
points faibles
Le
héros.
Il ne m'a pas emballé. Je trouve qu'il
pâtit pour le coup du grand charisme de Felicity.
Autant celle-ci se démarque autant lui reste assez convenu dans le
genre du vampire.
Quelques
longueurs.
L'histoire
décolle lentement
ce qui fait un peu retomber l'intérêt que suscite le style de
l'auteure et la présentation de son personnage haut en couleur.
Je
ne parlerai pas de coup de cœur pour ce livre mais je
suis quand même tombée sous le charme de Sophie Jomain
qui a bien mérité le succès qui se dessine pour elle.
Une
auteure à découvrir d'urgence !
Je
me suis avancée timidement vers la porte,
admirant le carrelage au sol pour ne pas croiser son regard. Il n’a
pas bougé d’un pouce.
Ooookay...
— Pardon,
ai-je dit poliment. J’aimerais sortir.
Il
n’a rien répondu. Je ne l’entendais même pas respirer. Alors
j’ai osé lever le nez vers lui, et je l’ai fixé.
Oh.
Mon. Dieu.
À
la lumière vive des lampes halogènes, et d’aussi près, j’ai
tout de suite su ce qui n’allait pas chez lui. Ça se lisait dans
ses yeux ; des yeux couleur indigo, profonds, comme je n’en avais
Jamais vus avant, fournis de long cils et si brillants, qu’ils m’en
auraient cramé la rétine.
Quand
il a attrapé mon regard, j’ai eu une bouffée de chaleur à vous
décaper les pores de la peau. L’énergie sexuelle que dégageait
ce type était flippante, pire que celle de Mario, mais complètement
normale, croyez-moi. Ça crevait les yeux, son aura était bien trop
puissante pour être celle de monsieur tout le monde. J’avais en
face de moi un authentique Nosferatu. Autrement dit, un buveur de
sang. Et pas des plus moches ! Ce que je ne comprenais pas, c’était
pourquoi je ne m’en étais pas rendu compte plus tôt. D’habitude,
j’étais plus rapide que ça.
Ok,
je sais ce que vous allez dire. Encore une énième histoire de
chauve-souris à dormir debout. Sauf que ça n’en est pas une.
Enfin si mais, à priori, celle-ci va vous tenir éveillés. Car vous
voyez, chez les Atcock, on croit en l’existence des vampires et
pour cause, ma tante Margaret, la sœur de ma mère, en est un.
Comment ça se fait ?
Eh
bien c’est tout bête : elle a rencontré son copain vampire Dieu
sait où, il l’a mordue, elle a bu le sang du copain en question
pour tisser des liens et il l’a vidée du sien... Elle est restée
raide pendant quarante-huit heures et à son réveil, elle était fan
d’hémoglobine. Waouh !
C’a
été un choc pour tout le monde. Mais ma famille n’est pas la
seule dans ce cas, croyez-le bien. Si le monde entier fait comme si
les vampires n’existent pas, c’est juste parce qu’il en a la
trouille. Ils existent vraiment. Vraiment, vraiment.J’en
avais encore la preuve sous les yeux.
— Je
te veux, a annoncé le vampire d’une voix sépulcrale.
Les
secondes sont passées, se sont cristallisées, se sont étirées
encore... puis j’ai éclaté de rire.
— Et
moi je veux être millionnaire !
S’il
croyait qu’il allait saper mes bonnes résolutions, il se fourrait
le doigt dans l’œil. Ce soir, je n’allais coucher avec personne,
vous pouvez en être sûrs. Et surtout pas avec lui.
— C’est
possible, m’a-t-il lancé.
— Je
vous demande pardon ?
— Si
tu veux de l’argent, je peux t’en donner.
J’ai
failli m’étrangler avec ma salive.
— Vous
me prenez pour une pute de luxe ?
— Ce
n’est pas ce que tu es ?
Il
m’a coupé le sifflet, dites donc.
— C’est
un métier honorable, a-t-il ajouté d’un ton impérieux, sans rien
laisser sous-entendre d’autre que ce que ça voulait dire : c’est
un job comme un autre.
Quoi
qu’il en soit, tout ceci n’avait rien à voir avec moi. Je
n’étais ni à vendre, ni à offrir.
Il
s’est incliné légèrement, ses longs cheveux noirs sont retombés
en cascade sur ses épaules. J’ai senti son souffle sur ma joue
et... Oh, bon sang, il sentait le pain d’épices !
— Je
te veux, a-t-il répété, en envoyant autour de nous une onde
libidineuse à transformer en flaque n’importe quelle femme digne
de ce nom.
N’importe
quelle femme, mais pas moi. Pour une raison que j’ignore
complètement, dès lors que je suis confrontée à un vampire - ça
m’est arrivé quelques fois - j’arrive à contrer son pouvoir
d’hypnose. Je les vois venir à des kilomètres. C’est ma tante
Margaret qui s’est rendu compte la première de mes « capacités
». Depuis, j’ai l’impression d’appartenir à la caste des gens
pas comme tout le monde. Je n’aime pas trop l’idée, mais des
soirs comme celui-ci, je suis quand même bien contente de faire la
différence. Or, je dois bien avouer que devant lui, je me sentais un
peu molle du genou, il me faisait plus d’effet que le commun de ses
congénères.
J’ai
reculé d’un pas, en regardant le vampire droit dans les yeux, sans
ciller. J’avais bien l’intention de lui balancer brutalement à
la figure qu’il perdait son temps et que je ne tomberais pas dans
son piège minable. Mais j’ai ravalé ma répartie au dernier
moment. Quelque chose clochait. J’ai rapidement senti qu’il ne
fallait pas trop que je traîne dans les parages et surtout, qu’il
valait mieux que je ne l’énerve pas. Ce spécimen avait l’air
hyper-méga-puissant, bien plus que Margaret.
J’étais
encore en train de chercher le meilleur moyen de m'échapper, quand
Monsieur-le-vampire s’est subitement écarté pour m’ouvrir la
porte.
_
Et je t’aurai..., s’est-il cru obligé de préciser au moment où
je passais devant lui.
Je
n’ai pas demandé mon reste. J’ai filé.