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mercredi 15 octobre 2014

Ce si joli trouble de Cora Carmack





 Bliss a décidé de se débarrasser de sa virginité mais rien ne se passe comme prévu et quand les sentiments s’en mêlent, l’affaire se complique !








 
Bliss a décidé de se débarrasser de sa virginité mais rien ne se passe comme prévu et quand les sentiments s’en mêlent, l’affaire se complique ! À la veille de son dernier semestre à l’Universtité, Bliss Edward, toujours vierge, a décidé de passer à l’acte. La chance semble être de son côté puisque, dans un bar, elle fait la connaissance du très séduisant Garrick. Entre eux, le courant passe aussitôt. Sensible et attentionné, Garrick semble être le candidat idéal pour une première fois. Mais au dernier moment, alors que le plus dur est fait, Bliss est prise de panique et s’enfuit. L’histoire aurait pu rester sans suite, et l’humiliation vite oubliée, si le lendemain, Bliss n’était retombé sur Garrick, qui n’est autre que son nouveau prof de théâtre… Manifestement, Bliss devra attendre un peu avant sa première fois…



Une jolie comédie romantique
Les points forts

C'est frais...ça se déguste comme une glace en été...avec gourmandise. C'est simple, sans prise de tête.

Les points faibles

Il manque un peu de piquant pour relevé le tout et en faire une lecture notable. Les scènes entre les deux héros sont très soft. Le livre est clairement destiné à un public jeune.

Une lecture sympathique mais un peu tiède !





— Attends que je comprenne… Tu n’avais pas de chat ? Tu t’en es donc procuré un uniquement pour ne pas me dire que tu es vierge ?
J’ai pincé les lèvres et opiné. Son expression hésitait entre la stupeur et l’amusement. Il était sidéré.
— Tu as dit que tu aimais mes élucubrations, lui ai-je rappelé.
— C’est le cas. Je t’aime. Seulement… Tu veux savoir ? Je suis soulagé.

— Tu es soulagé que je sois vierge ?
— Oui, parce que je sentais que tu me cachais quelque chose. Je croyais que c’était à cause de ça que tu ne voulais pas de moi et comme je n’arrivais pas à comprendre ce que c’était, je suis devenu fou à me poser la question.
— Fou ? Je t’ai entendu dire au téléphone que je n’étais qu’un incident de parcours. Tu disais vouloir partir à cause de moi. Et j’étais terrorisée à l’idée de te faire effectivement partir, si je manifestais le moindre signe vers toi.
— De quoi tu parles ? Je n’ai jamais eu l’intention de partir !
— Je t’ai entendu, c’était le jour où je suis venue dans ton bureau pour m’excuser. Tu étais au téléphone avec quelqu’un de Philadelphie, tu as dit que c’était fini, que ça n’avait été qu’un incident de parcours…
Il m’a posé un doigt sur les lèvres.
— Cette fois, je t’arrête, Bliss. Notre relation n’a rien de simple, mais tu n’as jamais été un incident de parcours. Et je ne serais jamais parti, même si je m’étais fait renvoyer. J’étais trop amoureux de toi.
J’ai résisté à l’envie de corriger son passé. Il était encore amoureux de moi. Il m’aimait. Et c’était tellement incroyable que j’avais envie de me le faire tatouer sur la peau.
— Je parlais de quelque chose qui s’est passé avant, à Philadelphie, une des raisons de mon départ.
Je me suis souvenue du jour où je lui avais demandé pourquoi il était venu au Texas. Il avait changé de sujet en m’embrassant. Si j’avais insisté, au lieu de me laisser distraire, les choses se seraient passées autrement.
Il s’est écarté et a repris, en me regardant à peine :
— J’avais une amie, là-bas, Jenna. Nous nous étions connus en première année de fac et nous étions aussi proches que toi et Cade. Le jour où nous sommes sortis ensemble, je savais que c’était une très mauvaise idée. Je l’aimais beaucoup, mais en tant qu’amie, rien de plus. Quand j’ai rompu… ça a été le désastre. Nous jouions dans la même pièce. Nous travaillions dans les mêmes théâtres et, comme toi et Cade pendant les premières répétitions de Phèdre, nous ruinions tout ce que nous faisions ensemble. Résultat : j’ai eu du mal à trouver descachets, et, comme la plupart de nos amis avaient pris le parti de Jen, je suis vite devenu le pestiféré. Alors, quand Eric m’a contacté, j’ai sauté sur l’occasion et j’ai pris le premier avion. J’ai fui, lâchement, et perdu beaucoup d’amis. C’est de Jen que je parlais au téléphone. Et c’est à cause de cette histoire que j’ai été si dur avec Cade et toi. L’idée que tu sortes avec lui, que tu commettes la même erreur que moi me terrifiait. Je suis désolé. Je m’en suis très mal sorti. Si je t’avais répondu quand tu m’as posé la question, tu aurais sans doute compris…
C’était mon tour de l’interrompre, et j’ai mis, dans mon baiser, toute la certitude dont je me sentais capable.
— Je comprends maintenant, c’est tout ce qui compte.
— Je t’aime, m’a-t-il répondu.
Une affirmation dont je n’étais pas prête de me lasser.
— Je t’aime aussi.
— Tu peux répéter ? m’a-t-il demandé. Pour que je sois sûr que ce n’est pas la fièvre qui me donne des illusions.
Je l’ai encore embrassé et répété :
— Je t’aime, Garrick.
Et cette fois, ce n’était pas la peur qui me terrifiait, mais son absence totale.