Bliss a décidé de se débarrasser de sa virginité mais rien ne se passe comme prévu et quand les sentiments s’en mêlent, l’affaire se complique !
Bliss
a décidé de se débarrasser de
sa virginité
mais rien ne se passe comme prévu et quand les sentiments s’en
mêlent, l’affaire se complique ! À la veille de son dernier
semestre à l’Universtité, Bliss Edward, toujours vierge, a décidé
de passer à l’acte. La chance semble être de son côté puisque,
dans un bar, elle fait la connaissance du très
séduisant Garrick.
Entre eux, le courant passe aussitôt. Sensible et attentionné,
Garrick semble être le candidat idéal pour une première fois. Mais
au dernier moment, alors que le plus dur est fait, Bliss est prise de
panique et s’enfuit. L’histoire aurait pu rester sans suite, et
l’humiliation vite oubliée, si le lendemain, Bliss n’était
retombé sur Garrick, qui n’est autre que son nouveau prof de
théâtre… Manifestement,
Bliss devra attendre un peu avant sa première fois…
Une
jolie comédie romantique
Les
points forts
C'est
frais...ça se déguste comme une glace en été...avec
gourmandise. C'est simple, sans prise de tête.
Les
points faibles
Il
manque un peu de piquant
pour relevé le tout et en faire une lecture notable. Les scènes
entre les deux héros sont très soft. Le livre est clairement
destiné à un public jeune.
Une
lecture sympathique mais un peu tiède !
— Attends
que je comprenne… Tu n’avais pas de chat ?
Tu t’en es donc procuré un uniquement pour ne pas me dire que tu
es vierge ?
J’ai
pincé les lèvres et opiné. Son expression hésitait entre la
stupeur et l’amusement. Il était sidéré.
— Tu
as dit que tu aimais mes élucubrations, lui ai-je rappelé.
— C’est
le cas. Je t’aime. Seulement… Tu veux savoir ? Je suis
soulagé.
— Tu
es soulagé que
je sois vierge ?
— Oui,
parce que je sentais que tu me cachais quelque chose. Je croyais que
c’était à cause de ça que tu ne voulais pas de moi et comme je
n’arrivais pas à comprendre ce que c’était, je suis devenu fou
à me poser la question.
— Fou ?
Je t’ai entendu dire au téléphone que je n’étais qu’un
incident de parcours. Tu disais vouloir partir à cause de moi. Et
j’étais terrorisée à l’idée de te faire effectivement partir,
si je manifestais le moindre signe vers toi.
— Je
t’ai entendu, c’était le jour où je suis venue dans ton bureau
pour m’excuser. Tu étais au téléphone avec quelqu’un de
Philadelphie, tu as dit que c’était fini, que ça n’avait été
qu’un incident de parcours…
Il
m’a posé un doigt sur les lèvres.
— Cette
fois, je t’arrête, Bliss. Notre relation n’a rien de simple,
mais tu n’as jamais été un incident de parcours. Et je ne serais
jamais parti, même si je m’étais fait renvoyer. J’étais trop
amoureux de toi.
J’ai
résisté à l’envie de corriger son passé. Il était encore
amoureux de moi. Il m’aimait. Et c’était tellement incroyable
que j’avais envie de me le faire tatouer sur la peau.
— Je
parlais de quelque chose qui s’est passé avant, à Philadelphie,
une des raisons de mon départ.
Je
me suis souvenue du jour où je lui avais demandé pourquoi il était
venu au Texas. Il avait changé de sujet en m’embrassant. Si
j’avais insisté, au lieu de me laisser distraire, les choses se
seraient passées autrement.
Il
s’est écarté et a repris, en me regardant à peine :
— J’avais
une amie, là-bas, Jenna. Nous nous étions connus en première année
de fac et nous étions aussi proches que toi et Cade. Le jour où
nous sommes sortis ensemble, je savais que c’était une très
mauvaise idée. Je l’aimais beaucoup, mais en tant qu’amie, rien
de plus. Quand j’ai rompu… ça a été le désastre. Nous jouions
dans la même pièce. Nous travaillions dans les mêmes théâtres
et, comme toi et Cade pendant les premières répétitions de Phèdre,
nous ruinions tout ce que nous faisions ensemble. Résultat :
j’ai eu du mal à trouver descachets, et, comme la plupart de nos
amis avaient pris le parti de Jen, je suis vite devenu le pestiféré.
Alors, quand Eric m’a contacté, j’ai sauté sur l’occasion et
j’ai pris le premier avion. J’ai fui, lâchement, et perdu
beaucoup d’amis. C’est de Jen que je parlais au téléphone. Et
c’est à cause de cette histoire que j’ai été si dur avec Cade
et toi. L’idée que tu sortes avec lui, que tu commettes la même
erreur que moi me terrifiait. Je suis désolé. Je m’en suis très
mal sorti. Si je t’avais répondu quand tu m’as posé la
question, tu aurais sans doute compris…
C’était
mon tour de l’interrompre, et j’ai mis, dans mon baiser, toute la
certitude dont je me sentais capable.
— Je
comprends maintenant, c’est tout ce qui compte.
— Je
t’aime, m’a-t-il répondu.
Une
affirmation dont je n’étais pas prête de me lasser.
— Je
t’aime aussi.
— Tu
peux répéter ? m’a-t-il demandé. Pour que je sois sûr que
ce n’est pas la fièvre qui me donne des illusions.
Je
l’ai encore embrassé et répété :
— Je
t’aime, Garrick.
Et
cette fois, ce n’était pas la peur qui me terrifiait, mais son
absence totale.