Adrian Mitchell est un ange puissant, leader d'une unité d'élite de Seraphim. Sa tâche est de punir les anges déchus qui sont devenus vampires....
Adrian
Mitchell est un ange puissant, leader d'une unité d'élite de
Seraphim. Sa tâche est de punir les anges déchus
qui sont devenus vampires, et de commander une meute agitée de
lycans qui sont sous contrat. Mais Adrian a souffert aussi pour
s'être impliqué avec des mortels - et perdre la femme qu'il aime
encore. Aujourd'hui, près de deux cent ans plus tard, il a retrouvé
son Ombre - son âme habitant un nouveau corps, sans aucun souvenir
de lui. Mais cette fois, il ne la laissera pas partir...
Sylvia
Day se lance dans la romance paranormale.
Les
points forts
L'histoire.
Je l'ai trouvé assez captivante. Un univers qui m'a attiré. Les
anges sont un peu au sommet de la hiérarchie des êtres surnaturels
et ils sont un peu les gardiens de ce monde.
Les
personnages. Beaucoup
de personnages ! On sent que l'auteure se lance dans une
série... D'ailleurs les personnages secondaires (Elijah et Vashti)
sont sans surprises les héros du second tome. Les autres sont tous
décrits comme « magnifiques, beau, un corps de rêve,
etc... ». On sent que ce sont des premiers rôles potentiels.
Les
points faibles
Sylvia
Day intègre le genre de la romance paranormale en appliquant les
codes
à la lettre.
Adrian et Lindsay sont un beau couple mais par certains aspects, ils
ont un côté de déjà vu. Je pensais beaucoup à Nalini Singh et à
sa série Chasseuse de vampires. Il y a beaucoup de situations et de
personnages qui se ressemblent (sans être identiques).
Ce
livre m'a fait passé un bon moment sans pour autant être un coup de
cœur mais je lirais le deuxième tome, Désir sauvage dont la sortie
est prévue le 15 février 2015.
à
découvrir ?
Il
recula,
juste assez pour l’examiner. D’une main tremblante, il écarta
quelques mèches échappées sur son beau visage. Ses lèvres blêmes
étaient légèrement entrouvertes, révélant la pointe d’une
minuscule canine. Le cœur d’Adrian se serra un peu plus.
— Neshama,
ne me quitte pas.
Il
lui plongea un doigt dans la bouche et la canine acérée déchira sa
chair. Enfonçant plus loin son index sanguinolent, il le lui frotta
contre la langue.
—
Bois,
susurra-t-il. Bois ou tu mourras. Et tu me tueras avec toi.
Il
attendit ce qui lui sembla une éternité. Comme elle ne bougeait
pas, il retira son doigt et recommença avec un autre, puis il
enfonça de nouveau ses deux doigts dans les profondeurs glacées de
sa bouche.
Les
lèvres de Lindsay frémirent.
—
Oui, neshama
sheli.
Bois. Reviens-moi.
Un
long gémissement lui échappa, quasi inaudible. Et elle avala
péniblement.
—
Bois-moi,
l’encouragea-t-il. Prends ce dont tu as besoin.
Les
mains de Lindsay montaient et descendaient le long
de son sexe, inlassablement, la poigne ferme et le rythme régulier.
Des respirations saccadées soulevaient le torse d’Adrian, se
mêlant à celles, rapides et chaudes, dont elle lui caressait le
thorax. Elle avait les tétons durs et pointés contre lui, et ses
hanches se balançaient en petits cercles vifs et pleins de désir.
Les yeux humides, il colla les lèvres à son front.
—
Tu
es de plus en plus gros, murmura-t-elle. Et dur.
Il
regardait la main qui pompait inlassablement sur son membre, à une
vitesse surnaturelle. Tout à fait ce dont il avait besoin. Après
deux siècles de désir refoulé, il lui fallait se libérer.
Maintenant. Ensuite il pourrait la séduire comme il se doit. Il
l’attirerait dans son lit, l’envelopperait de ses bras et ferait
comme si rien ni personne d’autre n’existait au monde qu’eux
deux. Sans conséquences, sans duperie, sans séparation inévitable
et éternelle.
—
Oui,
haleta-t-il contre son front humide de sueur. J’y suis presque…
Le
plaisir s’enroula autour de son échine et se déversa comme de
l’acier en fusion à la base de son sexe. Tentatrice, Lindsay
l’encourageait d’une voix rauque de désir.
—
Montre-moi.
Jouis pour moi, Adrian. Jouis fort.
—
Continue
à me caresser, ne t’arrête pas.
—
Je
ne vais pas m’arrêter. J’en suis incapable. Je veux te voir.
Son
corps tout entier fut secoué par le jet brûlant.
— Lindsay.
Elle
émit un gémissement affamé alors qu’il frissonnait de son
orgasme explosif, continuant à le pomper inlassablement, avec le
dévouement d’une femme qui ne souhaitait rien d’autre que de lui
donner du plaisir.
Je
t’aime. Les mots grimpèrent depuis le tréfonds de son
âme, menaçant de lui échapper.
Incapable
de contenir le flot des sentiments qui l’assaillaient, il étouffa
la vérité dans la douceur de sa bouche.
Lindsay
flageola sur ses jambes dès l’instant où Adrian scella sa bouche
à la sienne.
Il
la fit pivoter dans ses bras et lui prit le visage entre ses mains.
Si férocement excité qu’il ait été dans l’attente de
l’orgasme, il était à présent d’une tendresse à faire fondre.
Ses lèvres étaient légères sur les siennes, sa langue un lien de
velours. Elle lui prit les poignets, si profondément pénétrée de
son odeur et de son goût qu’elle recula sans s’en rendre
compte jusqu’à heurter le mur.
—
Merci,
chuchota-t-il, avant de replonger la langue dans sa bouche.
Elle
laissa échapper un petit gémissement. Il balançait la tête
lentement, d’un côté et de l’autre, ses lèvres glissant contre
les siennes. Il plongea soudain les doigts dans ses cheveux et lui
caressa la nuque. Un plaisir torride la traversa, s’infiltra dans
son corps avide tout en apaisant son désir. Comme engourdie par les
assauts étonnamment délicats de sa bouche, elle agrippa ses hanches
et l’attira contre elle.
—
Tu
n’entres pas dans ma tête, OK ?
—
Ce
n’est pas dans ta tête que j’ai envie d’entrer, en ce moment.
L'extrait :
— Détache-moi.
—
Pas
question que tu m’échappes à nouveau.
Sa
voix était basse et parfaitement calme, mais d’une fermeté aussi
tangible que le string qui lui maintenait les poignets.
Elle
tira de nouveau. La dentelle se déchira et, immédiatement, quelque
chose de plus solide la plaqua à la porte. Quand les mains d’Adrian
s’insinuèrent sous son tee-shirt pour envelopper ses seins
dénudés, elle comprit ce qui la retenait prisonnière cette
fois-ci : son soutien-gorge. Un frisson la parcourut. La seule
fois où on l’avait retenue contre son gré, c’était le jour de
l’assassinat de sa mère.
—
Défais-moi
ces liens, Adrian.
Il
pinça entre ses lèvres la peau fragile du côté de son cou. Et du
bout des doigts, il serra les pointes érectiles de ses tétons.
—
Non…
Malgré
elle, son corps se tendait sous ses mains, elle sentait ses seins
hypersensibles gonfler et s’alourdir.
—
Tu
es bouleversé. Il f… il faut qu’on parle. Oui, allons discuter.
—
Pas
maintenant.
Il
l’agrippa par les hanches, et elle se rendit compte qu’elle était
désormais complètement nue. Et quand une cuisse virile se
fraya un chemin entre les siennes, elle comprit qu’Adrian l’était
aussi.
Son
souffle court emplissait le silence de la pièce. Son cœur battait
la chamade, sous l’effet d’un puissant mélange de peur et de
désir interdit. Si n’importe qui d’autre l’avait privée de sa
liberté de mouvement, elle serait devenue folle. Mais il s’agissait
d’Adrian, et le contact de ses mains sur sa peau repoussait la
terreur qu’elle aurait pu éprouver.
—
Tu
ferais bien d’y réfléchir à deux fois, haleta-t-elle, tentant
vainement de se soustraire à ses mains brûlantes. Tu n’as pas
vraiment envie que tout ça se passe. Car tu sais ce qui t’arrivera,
si tu cèdes à la tentation.
Pour
toute réponse, il glissa son membre en érection entre les lèvres
humides de son sexe. Lindsay s’immobilisa. Il était chaud, il
était dur, délicieusement long et épais.
—
Tu
as vraiment l’impression que je n’en ai pas envie ?
ronronna-t-il.
Elle
s’arc-bouta quand, du bout des lèvres, il poursuivit sur ses
tétons le manège de ses doigts. Le portemanteau protesta, mais tint
bon. Adrian n’était pas équipé de ces portes creuses qui
auraient donné à Lindsay une chance de lui échapper. Le bois
massif était largement assez solide pour supporter son poids et
celui de son assaillant.
Et
alors qu’Adrian lui titillait les mamelons, son incorrigible bouche
léchant et suçant tour à tour, elle sentait toutes ses bonnes
résolutions l’abandonner.
—
J’ai
peur, mentit-elle, dans un dernier espoir de le dissuader.
— Je
sais. Et ça te met en feu, dit-il en insérant un doigt entre les
replis de son sexe, humides de désir. Toi qui es toujours si
courageuse, tu me fais suffisamment confiance pour avoir peur.
Le
gémissement qu’elle lâcha résonna dans la pièce. Lindsay fut
soudain frappée par une douloureuse évidence : de l’autre
côté de la porte contre laquelle Adrian la plaquait, s’étendait
un couloir où déambulaient sans doute une dizaine d’anges qui la
détestaient et la redoutaient pour l’unique raison qu’en
séduisant leur chef, elle en faisait un homme. Avec toutes les
faiblesses, la soif de luxure et l’aspiration au confort qui
allaient avec la condition de mortel.
—
Arrête
ça.
—
Je
ne peux pas, souffla-t-il en l’embrassant encore. Je ne veux pas.
Le
baiser chaud, humide et dévorant qu’il lui donna était celui d’un
homme qui avait outrepassé ses propres limites pendant leurs
quelques jours de séparation.
—
Bon
Dieu, Adrian !
Elle
ondula sous sa poigne alors qu’entre ses lèvres il capturait
l’autre téton, lui infligeant la même délicieuse torture qu’à
son semblable.
—
Pourquoi
m’empêches-tu de te sauver ?
Avec
un petit bruit de succion, il relâcha le mamelon, puis releva la
tête pour frotter la tempe contre la sienne.
—
Il
n’y a rien à sauver. Tout est déjà en train de s’écrouler
La
sincère émotion, la douleur qu’elle entendait dans ses paroles
lui brisa le cœur. Elle aurait voulu l’attirer contre elle, le
serrer fort, apaiser son tourment. Mais, incapable de bouger, elle
n’avait que sa voix pour le réconforter.
—
Raconte-moi
ce qui s’est passé.
Il
se laissa glisser le long de son corps, caressant d’abord sa gorge
du bout des lèvres, puis son nombril avec la langue. Lorsque son
souffle tiède lui effleura l’intérieur des cuisses, Lindsay se
mordit la lèvre pour ne pas crier. Malgré la détresse que
provoquait cette immobilisation involontaire dans le noir, malgré
l’inquiétude que suscitait l’humeur désabusée d’Adrian, elle
était profondément excitée. La situation devenait intenable. Car
elle ne pouvait pas non plus oublier où ils se trouvaient, ni que
beaucoup de personnes – des anges – les entendaient
peut-être.
—
Ne
fais pas ça, tu vas le regretter.
—
Ce
que je regrette, c’est de ne pas l’avoir déjà fait.
Du
pouce, il écarta ses chairs moites, tout en titillant son clitoris
de la pointe de la langue. Dès que le sexe de Lindsay répondit à
ses caresses par une série de palpitations affamées, Adrian lâcha
une sorte de feulement.
—
J’aurais
dû terminer ce que nous avions commencé à Las Vegas. J’aurais dû
oublier cette fichue porte et te prendre, te prendre encore, jusqu’à
ce que jamais plus tu ne songes à me quitter.
Sa
voix rauque en disait long sur l’angoisse qui le dévorait, et
Lindsay en eut le cœur serré. Elle aurait voulu enfoncer les doigts
dans ses cheveux et le serrer plus fort contre elle. L’apaiser par
de longues caresses dans le dos. Lui donner la liberté de déposer
son fardeau en toute sécurité, loin de ceux pour qui il devait se
montrer fort à chaque instant. Sauf qu’en faisant cela, elle
l’obligerait à affronter ce qui le rongeait, alors que tout ce
dont il avait besoin, en cet instant, c’était de s’oublier au
fond de son corps.
Un
oubli qu’elle se refusait à lui offrir. En tout cas, pas au prix
qu’il faudrait le payer ensuite.
Adrian
la saisit par l’arrière du genou et lui souleva la cuisse pour la
faire passer par-dessus son épaule, l’ouvrant ainsi complètement
aux assauts de sa langue. En arquant le dos, Lindsay heurta la porte
de la tête. Le bruit sourd du choc résonna à travers la pièce. Et
sans doute aussi dans le couloir. Pourtant, soit qu’il n’ait rien
entendu, soit qu’il s’en fichât, Adrian garda la bouche enfouie
entre les replis brûlants de son sexe, dont il explorait les
profondeurs d’une langue goulue. Il dévorait ses chairs tendres
avec une faim de rapace, comme s’il voulait l’avaler tout
entière. La consumer. Marquer son corps de son baiser torride et si
intime. Elle tremblait, haletait, tendue de la tête jusqu’à la
pointe des orteils, si crispée qu’elle en avait des crampes. Elle
se raccrocha à cet élancement, à cette douleur qui l’aidait à
combattre la montée irrépressible de l’orgasme qu’Adrian était
déterminé à lui imposer.
Le
soudain grognement qu’il poussa, si éperdu, si désolé, lui fit
monter les larmes aux yeux.
—
Il
n’est pas encore trop… tard, parvint-elle à murmurer entre deux
halètements.
Elle
sentit ses propres larmes chaudes couler sur ses seins. Le cœur
brisé, elle comprit qu’il était trop tard. Tous les deux étaient
déjà allés trop loin pour pouvoir faire marche arrière. Ils
avaient franchi le point de non-retour au moment même où elle avait
tué ce dragon devant lui. Elle aurait pu s’épargner une mise à
mort, juste cette fois-là, mais elle ne l’avait pas fait. Au lieu
de quoi, elle avait révélé son secret le plus enfoui quelques
heures à peine après avoir rencontré Adrian, comme si elle avait
éprouvé le besoin de lui montrer qui elle était vraiment.
Et
pourtant, elle continuait à combattre l’inévitable, parce qu’il
comptait pour elle. Beaucoup. Tellement que l’idée même qu’il
puisse souffrir la rendait folle.
—
Tu
peux encore tout arrêter, Adrian. Avant que ça n’aille trop loin.
Il
émit un grondement profond, semblable au tonnerre, à la fois
agressif et déterminé, et s’acharna sur son clitoris, ses coups
de langue redoublant de force et de vitesse. Ce nouveau rythme,
incroyable, déclencha sur-le-champ un orgasme explosif. Le corps
trempé de sueur, Lindsay fut secouée de spasmes, dévastée par un
plaisir brûlant contre lequel elle ne pouvait rien.
Tournant
la tête, Adrian s’essuya la bouche dans l’intérieur de sa
cuisse. Puis il se libéra de l’étreinte de sa jambe et se remit
debout.
—
Qu’est-ce
que tu entends par « trop tard » et « trop loin » ?
demanda-t-il d’une voix dangereusement douce. J’ai déjà été
en toi. Avec mes doigts. Ma langue. Mon sexe.
Elle
ferma les yeux de toutes ses forces et laissa mollement retomber la
tête sur sa poitrine, tentant sans succès de réguler sa
respiration, de retrouver un semblant de contrôle sur son corps.
Même protégée par la pénombre, elle se sentait nue et vulnérable,
brûlée à vif par le tournoiement d’émotions qui émanait
d’Adrian.
—
Techniquement,
oui, parvint-elle à dire entre deux profondes inspirations. Mais tu
t’es arrêté. Tu as réussi à te retenir une fois, tu peux le
refaire.
—
Techniquement,
tu dis ?
Il
lui prit les fesses dans ses paumes et les serra sans ménagement.
Après quoi, il plongea les dents dans le renflement de ses seins,
tout contre son cœur, assez fort pour lui faire mal. La maîtrise
dont il avait fait preuve jusque-là avait disparu. Il était
impitoyable, prédateur, obsédé par son besoin de la dominer, à
l’extérieur comme à l’intérieur.
—
Aucun
de nous deux n’a joui, donc ça ne compte pas, c’est ça ?
Il
la souleva et lui enroula les jambes autour de ses hanches. Un
battement de cœur plus tard, il enfonçait en elle son érection
brutale, dure. Dans un frisson, elle arqua le dos pour mieux
l’accueillir, et il en profita pour plonger un peu plus loin. Tout
au fond.
Clouée
à la porte, elle gémit. Exquise agonie. Malgré la demi-douzaine de
nuits passées à rêver de ce moment, elle avait besoin de temps
pour s’ajuster à sa taille.
—
S’il
te plaît, geignit-elle, sans savoir de quoi exactement elle le
suppliait.
Qu’il
arrête ? Qu’il commence ? Que jamais il n’abandonne,
même si elle l’en implorait ? Elle ne pouvait pas dire
« oui », pas en sachant ce qu’il risquait. Pourtant, il
lui était tout autant impossible de réprimer son désir égoïste,
ce désir qui refusait de voir Adrian écouter sa supplique. Il n’y
avait pas d’autre endroit au monde où elle aurait souhaité être
en cet instant précis, mais ce n’était pas à elle que
bénéficierait son refus, c’était à lui. Oui, refuser était
encore ce qu’elle pouvait faire de mieux pour lui.
Les
ailes d’Adrian s’agitèrent, créant une légère brise alors
qu’elles se déployaient. Mieux que toute autre manifestation, ce
baiser de l’air trahissait les émotions qu’il cherchait
désespérément à cacher.
—
Non,
gémit-elle, dans un ultime mais inutile effort pour le sauver.
Il
porta une main à ses cheveux et l’obligea à relever la tête afin
de lui reprendre la bouche. Il écrasa ses lèvres sous les siennes,
inspirant à pleinspoumons chacun des soupirs qu’elle poussait.
Roulant des hanches, il plongea plus loin en elle, se frottant juste
ce qu’il fallait contre son pubis pour stimuler son clitoris encore
gonflé et sensible. Le corps de Lindsay se crispa, son sexe avide
avalant chaque assaut du membre pulsant d’Adrian.
Elle
le vit retenir son souffle, et ses iris devinrent si brillants
qu’elle pouvait discerner le blanc de ses yeux et l’épaisseur de
ses cils dans l’obscurité.
—
On
en a fini avec les détails, souffla-t-il contre sa bouche.
Il
jouit si fort qu’elle ressentit son orgasme comme un ultime coup de
boutoir, profond, puissant. Le jet violent qui gicla de son sexe…
un flot de liquide en fusion qui provoqua une coulée de sueur entre
ses seins…
Son
propre orgasme la prit par surprise.