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mercredi 22 octobre 2014

Les Héritiers des Highlands Tome 1 : Le Ravisseur de Paula Quinn



 1685. Davina est le secret le mieux gardé de la couronne. Fille de Jacques II, elle a grandi au couvent saint Christopher pour y recevoir clandestinement une éducation catholique. Lorsque son père meurt, c'est elle qui doit lui succéder...







1685. Davina est le secret le mieux gardé de la couronne. Fille de Jacques II, elle a grandi au couvent saint Christopher pour y recevoir clandestinement une éducation catholique. Lorsque son père meurt, c'est elle qui doit lui succéder. Mais Davina est trahie, son identité révélée, et sa place convoitée par des candidats au trône prêts à tout pour la supprimer. Heureusement, Robert MacGregor, futur chef de clan, va braver le péril avec elle et l'escorter jusqu'en Écosse. Pendant leur périlleuse chevauchée, ces deux-là vont avoir le bon goût de tomber amoureux. 

 
Je ne vais pas m'éterniser car je n'ai pas lu le livre entièrement. J'expliquerai seulement pourquoi.

Le livre en lui-même n'est pas mauvais mais pour moi il s'agit de romance historique comme on en écrivait il y a 15 ans. Vous me direz qu'il y a de très bons classiques encore plus vieux. Oui mais celui-ci n'en fait pas parti. J'ai toujours du mal à juger négativement le travail d'une auteure. Je dirai simplement que je m'attendais pas à quelques choses d'aussi «vieillotes » surtout dans une collection très jeune.En un mot : Ennuyant.




— J’ai rêvé de toi, susurra-t-elle en effleurant le visage de son mari. Tu portais notre enfant dans les bras.

— Ah oui ? bredouilla Robert en partageant sa vision. Te ressemblait-elle ?

Davina écarquilla les yeux.

— Comment sais-tu que c’était une fille ?

— C’est une fille que je voudrais. Une fille aussi jolie et courageuse que sa mère.

Pour toute réponse, Davina se pendit à son cou et l’embrassa avec reconnaissance. Mais l’estomac de la jeune femme, qui ne l’entendait pas de cette oreille, recommença à gargouiller, et les deux époux rirent aux éclats.

Enfin, Robert se redressa en entraînant Davina à sa suite.

— J’ai apporté des victuailles. Approche-toi, je vais te donner la becquée.

Il étendit ses longues jambes sous le corps de sa belle, qui se retrouva ainsi assise à califourchon sur lui, les jambes autour de la taille du guerrier. Ce dernier trempa un morceau de pain d’avoine dans un peu de miel et le lui présenta. Elle mordit dans cette friandise en fermant les yeux puis soupira de bonheur.

— Tu me fais le même effet que le miel, confia-t-il d’une voix gutturale qui trahissait son désir de lui faire l’amour.


Ensuite, il lui donna des quartiers de pomme, mais il dut s’obliger à détourner le regard lorsque Davina lui lécha les doigts. Ayant également chapardé quelques baies, il les plaça une à une entre ses lèvres avant de les lui offrir, scellant chaque fois leur consommation par un baiser. Soudain, un peu de miel coula sur le menton de la jeune femme qui s’esclaffa de sa propre maladresse, et son rire enchanta son époux, qui s’empressa de lécher le précieux nectar. L’excitation de Robert était à présent à son comble, et Davina en ressentait la pression sous ses hanches. Bientôt, la nourriture cessa d’être un prétexte à leur sensualité, et cédant à un autre genre d’appétit ils s’arrachèrent leurs vêtements.

Le Highlander fit directement asseoir sa princesse sur son sexe en érection. Davina l’accueillit comme une fleur accueille l’insecte qui la visite. Elle renversa la tête en arrière et s’accrocha aux mains de son mari dans le désordre de ses cheveux. Robert glissa les doigts hors de ses boucles et l’incita doucement à se cambrer avant de faire rouler sa langue sur ses tétons, tandis que Davina gémissait à en perdre la tête.

Grâce au mouvement de balancier qu’elle avait adopté, il lui sembla accéder d’emblée au septième ciel. Robert posa ses grandes mains de guerrier sur sa croupe et l’assista dans ses à-coups tout en faisant tournoyer ses hanches, si bien qu’il parvint rapidement à son tour au seuil de la jouissance. Mais, avant de jouir, il voulait donner à son épouse tout le plaisir dont il était capable. Par conséquent, il se retint.

Pressentant l’imminence du dénouement, Davina se blottit dans le cou du Highlander, et celui-ci la serra contre lui avec une passion folle. Enfin, les muscles de la jeune femme se contractèrent, et la rose fut inondée de rosée, au point que le bourdon qui la butinait faillit se noyer de bonheur. Pris soudain d’une frénésie incontrôlable, Robert accéléra la cadence jusqu’à ce que la jeune femme se cambre et jouisse en criant son nom. Ainsi l’heureux homme fut-il de nouveau l’acteur et le témoin fasciné de l’extase amoureuse de sa femme. Mais déjà une lame de fond l’emportait à son tour dans un ravissement extatique, dont la beauté fébrile le laissa échoué aux rives de la conscience.

Allongés l’un à côté de l’autre dans la quiétude qui succède à l’amour, ils échangèrent un regard qui n’appartenait qu’à eux et qui reflétait leur pensée :

Tu es à moi comme je suis à toi.