1685.
Davina est le secret le mieux gardé de la couronne. Fille de Jacques
II, elle a grandi au couvent saint Christopher pour y recevoir
clandestinement une éducation catholique. Lorsque son père meurt,
c'est elle qui doit lui succéder...
1685.
Davina est le secret le mieux gardé de la couronne. Fille de Jacques
II, elle a grandi au couvent saint Christopher pour y recevoir
clandestinement une éducation catholique. Lorsque son père meurt,
c'est elle qui doit lui succéder. Mais Davina est trahie, son
identité révélée, et sa place convoitée par des candidats au
trône prêts à tout pour la supprimer. Heureusement, Robert
MacGregor, futur chef de clan, va braver le péril avec elle et
l'escorter jusqu'en Écosse. Pendant leur périlleuse chevauchée,
ces deux-là vont avoir le bon goût de tomber amoureux.
Je
ne vais pas m'éterniser
car je n'ai pas lu le livre entièrement. J'expliquerai seulement
pourquoi.
Le
livre en lui-même n'est pas mauvais mais pour moi il s'agit de
romance historique comme on en écrivait il y a 15 ans. Vous me direz
qu'il y a de très bons classiques encore plus vieux. Oui mais
celui-ci n'en fait pas parti. J'ai toujours du mal à juger
négativement le travail d'une auteure. Je dirai simplement que je
m'attendais pas à quelques choses d'aussi «vieillotes » surtout dans une collection très jeune.En un mot : Ennuyant.
— J’ai
rêvé de toi, susurra-t-elle en effleurant le
visage de son mari. Tu portais notre enfant dans les bras.
— Ah
oui ? bredouilla Robert en partageant sa vision. Te
ressemblait-elle ?
Davina
écarquilla les yeux.
— Comment
sais-tu que c’était une fille ?
— C’est
une fille que je voudrais. Une fille aussi jolie et courageuse que sa
mère.
Pour
toute réponse, Davina se pendit à son cou et l’embrassa avec
reconnaissance. Mais l’estomac de la jeune femme, qui ne
l’entendait pas de cette oreille, recommença à gargouiller, et
les deux époux rirent aux éclats.
Enfin,
Robert se redressa en entraînant Davina à sa suite.
— J’ai
apporté des victuailles. Approche-toi, je vais te donner la becquée.
Il
étendit ses longues jambes sous le corps de sa belle, qui se
retrouva ainsi assise à califourchon sur lui, les jambes autour de
la taille du guerrier. Ce dernier trempa un morceau de pain d’avoine
dans un peu de miel et le lui présenta. Elle mordit dans cette
friandise en fermant les yeux puis soupira de bonheur.
— Tu
me fais le même effet que le miel, confia-t-il d’une voix
gutturale qui trahissait son désir de lui faire l’amour.
Ensuite,
il lui donna des quartiers de pomme, mais il dut s’obliger à
détourner le regard lorsque Davina lui lécha les doigts. Ayant
également chapardé quelques baies, il les plaça une à une entre
ses lèvres avant de les lui offrir, scellant chaque fois leur
consommation par un baiser. Soudain, un peu de miel coula sur le
menton de la jeune femme qui s’esclaffa de sa propre maladresse, et
son rire enchanta son époux, qui s’empressa de lécher le précieux
nectar. L’excitation de Robert était à présent à son comble, et
Davina en ressentait la pression sous ses hanches. Bientôt, la
nourriture cessa d’être un prétexte à leur sensualité, et
cédant à un autre genre d’appétit ils s’arrachèrent leurs
vêtements.
Le
Highlander fit directement asseoir sa princesse sur son sexe en
érection. Davina l’accueillit comme une fleur accueille l’insecte
qui la visite. Elle renversa la tête en arrière et s’accrocha aux
mains de son mari dans le désordre de ses cheveux. Robert glissa les
doigts hors de ses boucles et l’incita doucement à se cambrer
avant de faire rouler sa langue sur ses tétons, tandis que Davina
gémissait à en perdre la tête.
Grâce
au mouvement de balancier qu’elle avait adopté, il lui sembla
accéder d’emblée au septième ciel. Robert posa ses grandes mains
de guerrier sur sa croupe et l’assista dans ses à-coups tout en
faisant tournoyer ses hanches, si bien qu’il parvint rapidement à
son tour au seuil de la jouissance. Mais, avant de jouir, il voulait
donner à son épouse tout le plaisir dont il était capable. Par
conséquent, il se retint.
Pressentant
l’imminence du dénouement, Davina se blottit dans le cou du
Highlander, et celui-ci la serra contre lui avec une passion folle.
Enfin, les muscles de la jeune femme se contractèrent, et la rose
fut inondée de rosée, au point que le bourdon qui la butinait
faillit se noyer de bonheur. Pris soudain d’une frénésie
incontrôlable, Robert accéléra la cadence jusqu’à ce que la
jeune femme se cambre et jouisse en criant son nom. Ainsi l’heureux
homme fut-il de nouveau l’acteur et le témoin fasciné de l’extase
amoureuse de sa femme. Mais déjà une lame de fond l’emportait à
son tour dans un ravissement extatique, dont la beauté fébrile le
laissa échoué aux rives de la conscience.
Allongés
l’un à côté de l’autre dans la quiétude qui succède à
l’amour, ils échangèrent un regard qui n’appartenait qu’à
eux et qui reflétait leur pensée :
Tu
es à moi comme je suis à toi.