L’amour,
on le surmonte, on s’en remet, on peut vivre sans et aller de
l’avant. Le perdre et le retrouver. Cela ne peut pas m’arriver.
Je ne te survivrais pas, Eva.
Le
résumé:
Gideon Cross. Aussi
parfait et séduisant à l'extérieur que tourmenté et brisé à
l'intérieur. Il était une flamme vive et brûlante qui m'attirait
dans les plus sombres des plaisirs. Je ne pouvais rester loin de lui.
Je ne le voulais pas. Il était mon addiction... représentait chacun
de mes désirs... il était mien.
Mon passé était aussi violent que le sien et j'étais tout aussi brisée. Nous ne pouvions jamais marcher. C'était trop dur, trop douloureux... sauf quand cela était parfait. Ces moments quand le désir et l'amour désespéré représentaient la plus exquise des folies.
Nous étions liés par notre besoin. Et notre passion nous entraînerait au-delà des limites de la plus douce et vive des obsessions...
Mon passé était aussi violent que le sien et j'étais tout aussi brisée. Nous ne pouvions jamais marcher. C'était trop dur, trop douloureux... sauf quand cela était parfait. Ces moments quand le désir et l'amour désespéré représentaient la plus exquise des folies.
Nous étions liés par notre besoin. Et notre passion nous entraînerait au-delà des limites de la plus douce et vive des obsessions...
L'extrait :
Il s’empara alors
de ma main, la porta à ses lèvres avant de murmurer :
— Je t’aime.
Je me figeai, le cœur battant.
Entrelaçant ses doigts aux miens, il posa nos mains jointes sur sa cuisse. Le va-et-vient rythmé des essuie-glaces semblait faire écho aux battements de mon cœur.
J’avais une boule dans la gorge.
— Tu veux bien répéter ? articulai-je.
Il ralentit à l’approche d’un feu tricolore et me regarda. Il semblait infiniment las, comme s’il avait épuisé toutes ses réserves d’énergie – et Dieu sait qu’il en avait ! Mais son regard était brillant et chaleureux, et le pli de sa bouche tendre et plein d’espoir.
— Je t’aime, répéta-t-il. Le mot est loin d’exprimer ce que je ressens pour toi, mais je sais que tu as envie de l’entendre.
— J’en ai besoin, acquiesçai-je à voix basse.
— Du moment que tu saisis la différence.
Le feu passa au vert et il accéléra.
— L’amour, on le surmonte, on s’en remet, on peut vivre sans et aller de l’avant. Le perdre et le retrouver. Cela ne peut pas m’arriver. Je ne te survivrais pas, Eva.
Le regard qu’il me lança me coupa le souffle.
— Tu m’obsèdes, Eva. Tu es ma drogue. Tu es tout ce que j’ai toujours voulu, tout ce dont j’ai besoin, tout ce dont j’ai rêvé. Tu es tout. Je ne vis et ne respire que par toi. Pour toi.
— Je t’aime.
Je me figeai, le cœur battant.
Entrelaçant ses doigts aux miens, il posa nos mains jointes sur sa cuisse. Le va-et-vient rythmé des essuie-glaces semblait faire écho aux battements de mon cœur.
J’avais une boule dans la gorge.
— Tu veux bien répéter ? articulai-je.
Il ralentit à l’approche d’un feu tricolore et me regarda. Il semblait infiniment las, comme s’il avait épuisé toutes ses réserves d’énergie – et Dieu sait qu’il en avait ! Mais son regard était brillant et chaleureux, et le pli de sa bouche tendre et plein d’espoir.
— Je t’aime, répéta-t-il. Le mot est loin d’exprimer ce que je ressens pour toi, mais je sais que tu as envie de l’entendre.
— J’en ai besoin, acquiesçai-je à voix basse.
— Du moment que tu saisis la différence.
Le feu passa au vert et il accéléra.
— L’amour, on le surmonte, on s’en remet, on peut vivre sans et aller de l’avant. Le perdre et le retrouver. Cela ne peut pas m’arriver. Je ne te survivrais pas, Eva.
Le regard qu’il me lança me coupa le souffle.
— Tu m’obsèdes, Eva. Tu es ma drogue. Tu es tout ce que j’ai toujours voulu, tout ce dont j’ai besoin, tout ce dont j’ai rêvé. Tu es tout. Je ne vis et ne respire que par toi. Pour toi.