Coup
de tonnerre à la cour d'Angleterre ! On vient d'apprendre que
Matthew Hawkmore, frère du comte de Langley, n'est qu'un vulgaire
bâtard. Le scandale fait de lui un paria maudit que nul ne saurait
fréquenter... excepté Patience, sa belle-sœur...
Le
résumé:
Coup de tonnerre à
la cour d'Angleterre ! On vient d'apprendre que Matthew Hawkmore,
frère du comte de Langley, n'est qu'un vulgaire bâtard. Le scandale
fait de lui un paria maudit que nul ne saurait fréquenter... excepté
Patience, sa belle-soeur, qui se sent tout de suite fascinée par cet
homme dominateur et assoiffé de revanche. La belle rousse n'aspire
pas au mariage ; elle n'aime que la musique. Pourtant, une autre
passion va bientôt l'embraser, éveiller en elle des instincts
qu'elle ignorait, au cours d'un incroyable voyage initiatique vers le
plaisir, la soumission et l'amour...
L'extrait :
Et Patience ne
serait pas une exception. Il ne la laisserait pas lui échapper. Elle
représentait l'espoir, concentrait à elle seule l'essence de ses
désirs.
Comme Rosalind était différente, songea-t-il en reprenant le billet rose et en l'ouvrant.
"Matt, chéri, je sais que tu dois être en colère contre moi...
Oui.
"Alors peut-être cela te fera-t-il plaisir d'apprendre que je souffre.
Oui.
"Mais je veux que tu saches que je ne cesse de penser à toi tandis que les prétendants de mon père défilent les uns après les autres. Aucun n'est aussi séduisant ou hardi que toi.
Mais aussi aveugle que je ne l'étais, ils le sont forcément.
"Chéri, si tu regrettes notre rupture autant que moi...
Je remercie chaque jour le Seigneur de notre rupture
"...fais le moi savoir en m'écrivant un mot.
Quand il gèlera en enfer.
"...ce n'est pas parce qu'un mariage entre nous est devenu impossible que nous ne pouvons nous revoir. Bien à toi. R"
Il relut cette dernière phrase. Si la vérité sur l'identité de son vrai père n'avait été révélée, il l'aurait épousée. Puis, un jour elle aurait fort bien pu envoyer un billet semblable à un autre homme à son insu. Peut-être même à l'un des laquais ou des sous-majordomes de sa propre maison.
Comme Rosalind était différente, songea-t-il en reprenant le billet rose et en l'ouvrant.
"Matt, chéri, je sais que tu dois être en colère contre moi...
Oui.
"Alors peut-être cela te fera-t-il plaisir d'apprendre que je souffre.
Oui.
"Mais je veux que tu saches que je ne cesse de penser à toi tandis que les prétendants de mon père défilent les uns après les autres. Aucun n'est aussi séduisant ou hardi que toi.
Mais aussi aveugle que je ne l'étais, ils le sont forcément.
"Chéri, si tu regrettes notre rupture autant que moi...
Je remercie chaque jour le Seigneur de notre rupture
"...fais le moi savoir en m'écrivant un mot.
Quand il gèlera en enfer.
"...ce n'est pas parce qu'un mariage entre nous est devenu impossible que nous ne pouvons nous revoir. Bien à toi. R"
Il relut cette dernière phrase. Si la vérité sur l'identité de son vrai père n'avait été révélée, il l'aurait épousée. Puis, un jour elle aurait fort bien pu envoyer un billet semblable à un autre homme à son insu. Peut-être même à l'un des laquais ou des sous-majordomes de sa propre maison.