« La
mémoire, ce monstre de cruauté,
ennemie de la consolation »
Le
résumé:
New York, 1943.
Tatiana débarque de sa Russie natale, brisée par la guerre qui lui
a arraché Alexandre, le père de son fils et l'homme de sa vie. Sans
le petit Anthony, Tatiana n'aurait sans doute pas survécu à
l'annonce de la mort d'Alexandre. Pour leur enfant, elle décide de
se battre et d'entreprendre ce voyage vers une liberté sans bonheur.
Et puis, dans le secret de son cœur subsiste le fol espoir qu'un
jour, quelque part, elle retrouvera Alexandre. Alors quand elle
apprend qu'il est toujours en vie, croupissant dans un camp
soviétique, la jeune femme n'a plus qu'un but : sauver son amour.
Même si, pour y parvenir, il faut
laisser Anthony à New York et retourner se jeter dans la gueule du loup...
laisser Anthony à New York et retourner se jeter dans la gueule du loup...
L'extrait :
" Elle avait
alors poussé un cri et il avait reconnu sa voix. Et même si elle
avait une chevelure différente, sa voix était unique, aucun doute
n'était possible. Il essaya de distinguer son visage, il voulut
s'asseoir, s'écarter de ses murs, ses fers l'arrêtèrent. Elle fit
un pas en avant. Mon Dieu qu'elle ressemblait à Tatiana! Il secoua
la tête, persuadé qu'il délirait encore, poursuivi par sa vision
d'elle en maillot de bains à pois dans les bois, avec ses yeux
adorables qui le pourchassaient nuit et jour. Il leva les bras en
supplication : Mon Dieu, faites que ce ne soit pas une vision! Ne
m'affligez pas davantage!
Il secoua la tête, cligna des yeux, une fois, deux fois. Mon imagination me joue encore des tours, il suffit que je cligne des yeux et elle disparaîtra. Mais il eut beau fermer les yeux, elle était toujours devant lui, les yeux brillants, les lèvres éclatantes.
Le visage creusé par les épreuves, Alexandre et Tatiana se dévisagèrent sans rien dire avec dans leurs yeux les minutes, les heures, les mois, les années, l'océan et les continents qui les avaient séparés. "
Il secoua la tête, cligna des yeux, une fois, deux fois. Mon imagination me joue encore des tours, il suffit que je cligne des yeux et elle disparaîtra. Mais il eut beau fermer les yeux, elle était toujours devant lui, les yeux brillants, les lèvres éclatantes.
Le visage creusé par les épreuves, Alexandre et Tatiana se dévisagèrent sans rien dire avec dans leurs yeux les minutes, les heures, les mois, les années, l'océan et les continents qui les avaient séparés. "
L'extrait :
Alexandre
ne savait plus où finissaient ses cauchemars et où commençait la
réalité.