Sans
même s'en rendre compte, il se retrouva devant la petite chambre où
dormait Sophia. A deux reprises, il leva la main pour frapper, sans
parvenir à se décider. Il aurait mieux fait d'aller se coucher et
d'attendre d'avoir fait toute la lumière sur la mort de John pour
revenir vers elle. mais les scrupules et la conscience avaient peu de
poids face à son désir désespéré. Dévorant. Obsédant. Déchiré
entre le devoir et a tyrannie des sens, il demeurait là, devant sa
porte, les poings serrés, le corps en ébullition.
Le
résumé:
Lady Sophia Sydney
aurait inventé n'importe quoi pour approcher le juge Ross Cannon.
Certes, l'homme est séduisant, mais ce n'est pas la bagatelle qui la
tente. Ce qu'elle veut, c'est ruiner sa réputation, en faire la
risée de Londres, bref : se venger ! Habile et obstinée, Sophia
parvient à se faire engager comme gouvernante et pénètre ainsi
dans l'intimité de son ennemi. Ross, veuf depuis plusieurs années,
est troublé par la présence de cette mystérieuse et ravissante
jeune femme dans sa maison. Les courbes voluptueuses de son corps, la
caresse de ses mains lorsqu'elles l'effleurent réveillent en lui un
désir qu'il croyait définitivement éteint. Il sait qu'il joue avec
le feu, mais il ne peut déjà plus reculer...
L'extrait :
-Tous? répéta
Ross, ennuiyé.
-Oui. Tu as envoyé Flagstad à la banque d'angleterre, Ruthven sur un cambrioleur et Guess est...
-Et Ernest? le coupa Ross.
-Parti livrer la dernière édition du Hue and cry chez l'imprimeur.
Ross reporta son attention sur Sophia.
-Attendez le retour d'Ernest.
-La matinée sera déjà bien avancée et le meilleures marchandises seront paties! s'indigna-t-elle. Il est déjà presque trop tard' d'ailleurs.
-C'est bien dommage, déclaraRoss sans l'ombre d'un regret. Parce que vous n'irez pas seule, point final.
Sophia se pencha sur le bureau et, pour la première fois depuis deux jours, elle le regarda droit dans les yeux. Il éprouva un vif plaisir à voir le défi luire dans ses pruneles assombries par la colère.
-Sir Ross, quand je vous ai rencontrée pour la première fois, je me suis demandée si vous aviez un quelconque défaut. Je sais à présent que vous en avez.
-Ah? fit-il en levant un sourcil.Et quels sont-ils?
-Vous êtes arrogant et tétu comme une mule.
Morgan laissa échapper un rire.
-Il vous a fallu un mois entier pour vous en rendre compte, mademoiselle Sydney? jeta-t-il plaisamment.
-Je ne suis pas arrogant, se défendit Ross. J'essaie seulement de voir où se trouve l'intêret de chacun.
Sophia le considéra attentivement, le visage empreint d'un vif amusement. Ross attendait le suite, fasciné. Tout à coup, son regard s'éclaira, comme si elle venait d'entrevoir la parade.
-Très bien, sir Ross, je n'irai pas au marché seule, mais avec la seule escorte possible, semble-t-il, c'est-à-dire, vous. Rendez-vousdevant l'entée dans dix minutes.
Sidéré, Ross en resta coi. Il s'était fait manipuler, conclut-il avec agacement. Et fort adroitement. D'un autre coté, il y avait bien longtemp que cela ne lui était pas arrivé et, pour une raison qui lui échappait, il trouvait cela plutôt divertissent.
Une fois la porte fermée, Morgan se tourna vers Ross et l'examina d'un air très pensif.
-Pourquoi me fixes-tu comme ça?
-Je ne t'avais jamias vu te chamailler avec quelqu'un.
-Je ne me chamaillais pas, je discutais.
-Mon oeil! Non seulement tu te chamaillais, mais en plus il y avait du flirt dans l'air.
-Oui. Tu as envoyé Flagstad à la banque d'angleterre, Ruthven sur un cambrioleur et Guess est...
-Et Ernest? le coupa Ross.
-Parti livrer la dernière édition du Hue and cry chez l'imprimeur.
Ross reporta son attention sur Sophia.
-Attendez le retour d'Ernest.
-La matinée sera déjà bien avancée et le meilleures marchandises seront paties! s'indigna-t-elle. Il est déjà presque trop tard' d'ailleurs.
-C'est bien dommage, déclaraRoss sans l'ombre d'un regret. Parce que vous n'irez pas seule, point final.
Sophia se pencha sur le bureau et, pour la première fois depuis deux jours, elle le regarda droit dans les yeux. Il éprouva un vif plaisir à voir le défi luire dans ses pruneles assombries par la colère.
-Sir Ross, quand je vous ai rencontrée pour la première fois, je me suis demandée si vous aviez un quelconque défaut. Je sais à présent que vous en avez.
-Ah? fit-il en levant un sourcil.Et quels sont-ils?
-Vous êtes arrogant et tétu comme une mule.
Morgan laissa échapper un rire.
-Il vous a fallu un mois entier pour vous en rendre compte, mademoiselle Sydney? jeta-t-il plaisamment.
-Je ne suis pas arrogant, se défendit Ross. J'essaie seulement de voir où se trouve l'intêret de chacun.
Sophia le considéra attentivement, le visage empreint d'un vif amusement. Ross attendait le suite, fasciné. Tout à coup, son regard s'éclaira, comme si elle venait d'entrevoir la parade.
-Très bien, sir Ross, je n'irai pas au marché seule, mais avec la seule escorte possible, semble-t-il, c'est-à-dire, vous. Rendez-vousdevant l'entée dans dix minutes.
Sidéré, Ross en resta coi. Il s'était fait manipuler, conclut-il avec agacement. Et fort adroitement. D'un autre coté, il y avait bien longtemp que cela ne lui était pas arrivé et, pour une raison qui lui échappait, il trouvait cela plutôt divertissent.
Une fois la porte fermée, Morgan se tourna vers Ross et l'examina d'un air très pensif.
-Pourquoi me fixes-tu comme ça?
-Je ne t'avais jamias vu te chamailler avec quelqu'un.
-Je ne me chamaillais pas, je discutais.
-Mon oeil! Non seulement tu te chamaillais, mais en plus il y avait du flirt dans l'air.
L'extrait :
— J'ai
songé à une réflexion de Morgan... Il estime que les policiers et
les malfrats sont les deux faces d'une même pièce.
— Et tu crois que Morgan serait prêt à me faire confiance ?
— Pas au début. Tu devras gagner sa confiance jour après jour.
Gentry ricana.
— Devenir policier, moi ! Plutôt mourir.
— C'est en effet ce qui t'arrivera si tu refuses.
— Et tu crois que Morgan serait prêt à me faire confiance ?
— Pas au début. Tu devras gagner sa confiance jour après jour.
Gentry ricana.
— Devenir policier, moi ! Plutôt mourir.
— C'est en effet ce qui t'arrivera si tu refuses.