Novembre
1836 :
Amanda
Briars va atteindre
sa
trentième année.
Un
cap décisif !
Le
résumé:
Novembre 1836 :
Amanda Briars va atteindre sa trentième année. Un cap décisif ! Si
elle a depuis longtemps renoncé à trouver l'amour, elle est bien
décidée à ne pas mourir vierge. L'accueil enthousiaste que le
public a réservé aux cinq romans qu'elle a publiés lui a valu une
certaine notoriété. Amanda est pragmatique et n'a de comptes à
rendre à personne. Le plus simple est donc de s'offrir pour son
anniversaire les services d'un gigolo... L'homme qui sonne à sa
porte ce soir-là semble légèrement décontenancé par son
attitude. Mais il faudrait être fou pour refuser une telle
invitation. Entre les bras de Jack, la jeune femme découvre un désir
insoupçonné. Il est à la fois merveilleusement beau et d'une
virilité irrésistible. Toutefois, sur le point d'accomplir son
rêve, il se dérobe. Quelque temps plus tard, au cours d'une soirée,
Amanda, éperdue de confusion, reconnaît Jack Devlin, le célèbre
éditeur...
L'extrait :
je refuse que ce
passage soit retiré du manuscrit, précisa-t-elle.
Jack n'avait jamais su résister à un défi. Et celui-ci était trop tentant. De toute façon, ils avaient bien travaillé ce matin. Maintenant c'était le moment de s'amuser un peu.
- Si vous ne me rendez pas cette page, Amanda, je vous embrasse.
Amanda en resta un instant bouche bée. (…)
- Monsieur Devlin, vous livrez-vous à ces jeux ridicules avec vos autres auteurs ?
- Non, mademoiselle Briars, répondit-il presque avec solennité. Vous êtes la seule destinataire de mes attentions romantiques.
(…) Amanda hésita, puis prit sa décision. Elle froissa la page dans sa main et en fit une boule qu'elle jeta au feu. Il ne fallut pas une seconde pour qu'elle fût réduite en cendres.
- Voilà , le passage a disparu, dit-elle. Vous avez obtenu ce que vous vouliez. Je suppose que vous êtes satisfait ? (…)
- Il est rare que je regrette d'avoir obtenu ce que je voulais, dit Jack, le visage fermé. Mais cela en est un exemple.
Jack n'avait jamais su résister à un défi. Et celui-ci était trop tentant. De toute façon, ils avaient bien travaillé ce matin. Maintenant c'était le moment de s'amuser un peu.
- Si vous ne me rendez pas cette page, Amanda, je vous embrasse.
Amanda en resta un instant bouche bée. (…)
- Monsieur Devlin, vous livrez-vous à ces jeux ridicules avec vos autres auteurs ?
- Non, mademoiselle Briars, répondit-il presque avec solennité. Vous êtes la seule destinataire de mes attentions romantiques.
(…) Amanda hésita, puis prit sa décision. Elle froissa la page dans sa main et en fit une boule qu'elle jeta au feu. Il ne fallut pas une seconde pour qu'elle fût réduite en cendres.
- Voilà , le passage a disparu, dit-elle. Vous avez obtenu ce que vous vouliez. Je suppose que vous êtes satisfait ? (…)
- Il est rare que je regrette d'avoir obtenu ce que je voulais, dit Jack, le visage fermé. Mais cela en est un exemple.
L'extrait :
Une
chose était sûre : il était bel homme. Grand, bien bâti, large
d'épaules, le teint hâlé, rasé de frais et des cheveux très
noirs coupés court.
Il avait un nez parfait, des lèvres sensuelles et surtout des yeux d'un bleu extraordinaire. Amanda ne se souvenait pas d'avoir jamais vu un tel bleu, sauf peut-être chez son droguiste, quand il préparait à son intention des mélanges d'indigo et de sulfate de cuivre pour obtenir une encre d'un bleu si profond qu'il s'approchait du violet. Mais les yeux de l'inconnu n'avaient pas cette pureté, comme s'ils avaient trop longtemps regardé les mauvais côtés de la vie.
Il avait un nez parfait, des lèvres sensuelles et surtout des yeux d'un bleu extraordinaire. Amanda ne se souvenait pas d'avoir jamais vu un tel bleu, sauf peut-être chez son droguiste, quand il préparait à son intention des mélanges d'indigo et de sulfate de cuivre pour obtenir une encre d'un bleu si profond qu'il s'approchait du violet. Mais les yeux de l'inconnu n'avaient pas cette pureté, comme s'ils avaient trop longtemps regardé les mauvais côtés de la vie.