menu 2

gfMes dernières chroniques


vendredi 11 juillet 2014

Black OPS, tome 1 : Impitoyable - Cindy Gerard

 


Le salaud. L'ordure. 
Un ignorant à tête de lard.
Elle allait passer le restant de ses jours à le maudire. Une fois qu'elle aurait cesser de l'aimer.


 






 
Le résumé:
Seules deux choses auraient pu ramener la journaliste Jenna McMillan à Buenos Aires après son enlèvement par des terroristes qui l'ont gardée captive des mois durant : une rare interview avec un millionnaire et le souvenir d'un homme sombre et dangereux qui lui a sauvé la vie...
Les méchants, les bombes et les balles forment le quotidien de Gabriel Jones. Mais il n'oubliera jamais la belle rousse qu'il a secouru il n'y a pas longtemps de ça... et le baiser passionné qu'ils ont échangé avant qu'il ne la fasse partir.
Réunis lors d'un attentat au Congrès National Jenna et Gabe doivent faire face au désir qui existe toujours entre eux. Mais cette rencontre surprise n'est pas une coïncidence. Un ennemi impitoyable les poursuit. La question est... s'ils s'en sortent vivants, Gabe tournera-t-il de nouveau le dos à Jenna ?




L'extrait :
" Gabe remua, et émit un autre grognement en essayant de se redresser.
- Jenna. (Par manque d'énergie, il se laissa retomber, face contre terre.) Où est Jenna ? parvient-il à articuler.
- je suis là, dit-elle rapidement, stupéfaite de constater qu'il puisse s'inquiéter pour elle, qu'il se sente concerné par ce qui lui arrivé. Je vais bien.
Il redressa la tête.
Il croisa son regard. La fixa. Jura.
- Espèce de garce. C'était bien toi. Que fais-tu là ?
La rage contenue dans sa voix lui fit l'effet d'une gifle. Elle dut rassembler tout son courage pour encaisser le coup.
- En ce moment ? se reprit-elle, en souriant doucement. Je regrette de ne pas t'avoir laissé saigner plus longtemps. Et je vais dénouer ton garrot, tant que j'y suis.
Un silence tendu s'étira jusqu'à ce que Johnny sourie de toutes ses dents.
- Ah, c'est pas croyable, éclata-t-il de rire. Tu entends ça, Sam ? Comme au bon vieux temps.
- Va te faire voir, Reed, grommela Gabe avant de s'évanouir une nouvelle fois"

L'extrait :
Jamais elle n'avait éprouvé cela pour aucun homme. Elle ne savait pas comment définir la tempête de sentiments qu'il soulevait en elle. Il la rendait folle, triste, frustrée. Et perdue. Il la secouait entièrement. Jamais un homme ne l'avait perturbée à ce point.
Mais ce qui la terrifiait intimement, c'était de penser à lui à ce point. Tout le temps. Dans toutes les situations. Elle voulait être dans son lit. Elle voulait être dans sa tête. Elle... voulait. Il lui donnait envie de vouloir. De vouloir éperdument.
De son côté, il ne voulait rien d'autre que la voir partir. Il voulait rester seul.
Les larmes lui montèrent aux yeux à l'idée de tout ce qu'il ne donnerait pas. De tout ce qu'il ne pouvait donner.
[...]
Elle se contenta de se maudire et de se débattre avec la peur de tomber amoureuse d'un homme qui renfermait plus de secrets qu'un prêtre dans un confessionnal.

L'extrait :
Mais quand même, se dit-il tandis que le soleil argentin le brûlait sans répit, c’était le genre de moment qui le poussait à s’interroger sur ses choix.
Gabe observa le bâtiment à l’italienne situé au bout de l’Avenida de Mayo, dans lequel le sénat argentin et la chambre des députés étaient actuellement en session.
La trentaine de mètres de constructions qui séparaient Gabe de la Plaza de los Dos Congresos était bondée de touristes et de protestataires. Un groupe d’une vingtaine de manifestants – dont aucun ne marchait ou ne parlait comme les terribles membres de l’Alliance argentine – s’était rassemblé en force, arborant des panneaux et des chaussures bruyantes pour exprimer leur opinion sur la proposition de collaboration qu’avait élaborée le gouvernement pour l’homme que Gabe et son équipe devaient protéger. Ce qu’ils allaient faire – si toutefois l’homme voulait bien arriver.
Eh, oui. Parfois, Gabe se posait des questions. Les plus mauvais jours, il regrettait d’avoir abandonné sa vie de militaire, ou dans la CIA, pour agir au gré des contrats. Des contrats que l’armée ou la CIA refuseraient, par choix ou par obligation, de peur d’être à l’origine d’un incident international.
Désormais, tout reposait sur l’équipe. Il ne pensait qu’à l’instant présent parce que son avenir était aussi prometteur qu’un projet chimérique, et parce qu’il n’avait aucune envie de revenir en arrière. Il avait fait trop de choses qu’il regrettait. Avait laissé trop de cadavres derrière lui. Trop de fantômes.
Angelina.
Son souvenir lui assena un coup de marteau sur la tête.