«
Je n’ai pas toujours été amoureuse
de Colton Calloway ;
j’étais d’abord éprise de son petit frère, Kyle.
Kyle fut mon premier amour.
Une nuit d’orage il a trouvé la mort.
Une partie de moi
s’est éteinte avec lui ce soir-là… »
de Colton Calloway ;
j’étais d’abord éprise de son petit frère, Kyle.
Kyle fut mon premier amour.
Une nuit d’orage il a trouvé la mort.
Une partie de moi
s’est éteinte avec lui ce soir-là… »
Résumé :
De seize à dix-huit ans, Nell vit une passion intense avec Kyle. Tous deux se connaissent depuis l’enfance et ont été meilleurs amis avant de tomber amoureux l’un de l’autre. Alors que Kyle s’apprête à demander Nell en mariage, il meurt dans un tragique accident. La jeune fille est anéantie, et il lui est impossible d’entrevoir un avenir heureux sans lui. Aux funérailles, elle retrouve Colton, le frère aîné de son défunt petit ami. Très séduisant, il ne la laisse pas indifférente.
Deux ans plus tard, les chemins de Colton et Nell se croisent de nouveau à New York. Même si la douleur est toujours là, leur désir est trop fort, ils ne peuvent plus résister à leurs pulsions…
L'avis :
J'ai
adoré !!!!!!!!!!!!
Alors
je sais, je dis souvent que j'arrête la romance New Adult avec ses
personnages qui traînent des casseroles dignes d'une grande
enseigne.
Et
c'est vrai qu'on est en plein dans un genre qui à mon avis est en
train de s'essouffler faute de renouveau mais là.............
Je
suis tout simplement tombée in love de Colton. C'est un personnage
magnifique et Jasinda Wilder a su décrire une Nell qui m'a ému aux
larmes.
Plus
qu'une histoire c'est une auteure que j'ai découvert, que je
conseille chaudement et que je vais suivre dorénavant!
Le book trailer :
Le book trailer :
L'extrait :
Elle
s’en veut toujours. J’ai toujours su qu’elle pensait que
c’était sa faute, j’espérais que le temps la guérirait mais je
peux voir, sans même lui avoir parlé, qu’elle porte toujours ce
fardeau. Il y a quelque chose de sombre chez cette fille désormais.
J’ai presque envie de ne pas m’en mêler. Elle va me faire
souffrir. Je le sais. Je le sens venir. Elle a tellement de
souffrance en elle, tellement de fêlures, de crevasses, de fragments
et d’aspérités dans son âme. Elle va me taillader si je ne fais
pas attention.
Je
ne peux pas la réparer. Ça, je le sais aussi. Je ne vais pas
essayer. J’ai couché avec trop de filles bien intentionnées qui
pensaient qu’elles pouvaient me réparer.
Je
sais aussi que je ne vais pas garder mes distances. Je vais
m’accrocher à elle et la laisser me taillader. Je suis doué pour
la douleur, doué pour saigner, tant physiquement
qu’émotionnellement.
L'extrait :
– Dis-moi
que tu n’en as pas envie.
Je
me redresse et je vois la douleur envahir aussitôt ses yeux avant
même que je n’aie eu une chance de lui expliquer. Il est sur le
point de reculer mais je saisis son biceps et le retiens. J’attrape
le bas de mon tee-shirt et l’enlève doucement. Les yeux de Colton
s’écarquillent et il se lèche les lèvres.
– J’en
ai envie, dis-je aussi fort que possible, ce qui ne dépasse pas le
murmure étouffé. J’en ai besoin.
Son
regard change d’un coup. C’est un animal.
Nous
y voilà.
– Enlève
ton string et écarte les jambes.
– On
dit « s’il te plaît ».
Je
trouve la force de jouer le jeu, moi aussi. Ma peur et ma
vulnérabilité s’évanouissent, enfin.
Il
se contente de me fixer. Je ne m’exécute pas, je reste sans
bouger. Il secoue la tête et cligne des yeux comme s’il n’arrivait
pas à y croire. Puis il attrape mon string et ce dernier tombe en
morceaux. Il ne l’a pas arraché, il n’a fait aucun effort. Il a
juste glissé deux doigts sous la ficelle au niveau de la hanche,
deux doigts sous le triangle qui recouvre mon sexe et il a tiré.
Déchiré. Parti. Je suis nue. Aussi facilement que ça.
– J’aimais
bien ce string, dis-je en protestant.
– Tu
aurais dû obéir alors.
Il
glisse ses doigts le long de mon ventre qui se contracte aussitôt
puis effleure mon pubis jusqu’à mes cuisses étroitement serrées.
– Maintenant,
écarte les jambes et n’hésite pas à crier. Personne ne peut
t’entendre.
– Qu…
oh !
Je
n’ai même pas eu le temps d’intégrer ma confusion que sa langue
est en train de faire un truc de dingue sur mon clitoris.
J’écarte
les jambes. Beaucoup. Je coince mes talons sous mes fesses et laisse
mes genoux s’écarter. Je n’ai aucune pudeur.
– Ouais,
Nell. Exactement comme ça.
Je
sens son souffle contre mon sexe.
– Putain…
sucrée comme un fruit.
Je
rougis en entendant sa phrase, mais vite je n’entends plus que les
cris qui me déchirent la gorge. Parce que mon Dieu… je
n’ai jamais rien ressenti de comparable. Jamais. Je me tords sur le
lit, me cambre, suis le rythme de sa langue qui me lèche. Et puis…
oh oui… de mieux en mieux. Il glisse un doigt en moi et le replie
et là je… je perds tout bonnement tout contrôle. Je me consume.
Je crie si fort que ça me fait mal aux oreilles, je serre les dents
et gémis à travers ma mâchoire tendue.
– Tu
me fais confiance ?
Sa
voix me surprend et je suis tellement perdue dans mes sensations que
je ne comprends pas les mots qu’il prononce.
– Qu… quoi ?
– Est-ce.
Que. Tu. Me. fais. Confiance ?
Ses
doigts sont toujours en train de m’explorer, de se plier, de
tourbillonner.
– Tes
doigts sont en moi, donc je dirais que oui.
– Il
est possible que tu aies envie de mordre un oreiller.
– Pourquoi
voud…
Je
commence ma question mais ne la finis jamais.
– Oh… putain !
Il
rit, mais c’est un rire satisfait. Il a désormais deux doigts
glissés dans la fente de mon sexe et un troisième qui… oh mon
Dieu. Je n’arrive même pas à y croire, je ne peux même pas
l’imaginer, je n’y comprends rien, mais son doigt me
pénètrelà-bas derrière. J’ai l’impression de
transgresser un tabou.
Je
mords l’oreiller. Ma vie entière n’est plus qu’un tourbillon
d’extase intense. Je ne peux tout simplement pas me contenir. C’est
comme si l’enveloppe de ma peau allait se déchirer et je ne suis
même pas encore en train de jouir. Ou peut-être le suis-je. C’est
peut-être ça qu’il y a de l’autre côté, au-delà du fameux
point, et c’est la première fois que j’y suis vraiment. Je ne
sais pas. Je n’arrive pas à me retenir. Je hurle dans l’oreiller,
je crie, je me cambre, je me cabre. Je réalise que mes doigts sont
emmêlés dans ses cheveux, je l’écrase sans raison contre moi
tout en le suppliant.
Le
supplier de quoi, je n’en sais rien.
– Colton…
Colton… je t’en supplie… oh mon Dieu, mon Dieu, ohmondieu…
Vous
voyez ? Est-ce que je lui demande de s’arrêter ? De ne
jamais, jamais s’arrêter, pas même pour respirer ? Je n’en
sais rien.
C’est
une intrusion minuscule en réalité, l’extrémité de son doigt
qui frétille dans une partie interdite de mon corps. Mais c’est
comme un tremblement de terre.
– Qu’est-ce
que… qu’est-ce que tu es en train de me faire ? je demande.
– Je
te fais jouir. En doigtant pour la première fois ton petit cul
serré.
Il
repose sa bouche sur mon sexe et avale mon petit bout enflé et je
hurle, je me cambre dans sa bouche.
– Je
te prépare.
– Prépare
pour quoi ?
Je
veux savoir. Mon Dieu que je veux savoir. Il y a plus ?
– Jouis
et je te montrerai.
– Je
croyais que j’étais en train de jouir ?
Il
glousse.
– Oh,
non.
Il
lève sa main libre et d’un coup il est partout. Il pince mon
téton, le fait rouler, il me doigte, remue sa phalange, frotte,
lèche, suce…
– Jouis.
Maintenant.
L'extrait :
Il
entame la mélodie sur sa guitare. C’est un arrangement assez
compliqué. Il est plus élaboré que ce dont je me souviens, mais je
reconnais le petit air que j’avais entendu sur le toit. Et puis il
chante. Il me regarde au fond des yeux et je réalise que c’est à
moi qu’il la chante, cette chanson, rien qu’à moi. Nous sommes
peut-être devant une foule de cent personnes, mais nous sommes seuls
au monde.
Il
semblerait que toute ma vie
Je
n’aie fait que tomber,
Échouer,
Lutter,
Gardant
à peine ma tête hors de l’eau.
Et
puis un jour,
Je
t’ai vue, toi
Debout
sous un arbre en fleur,
Tu
refusais de pleurer,
Mais
déjà j’avais vu
Le
poids de la douleur dans tes yeux,
Et
déjà j’avais voulu,
Là
sous cet arbre,
Te
la prendre tout entière.
Mais
je n’avais aucun mot pour te guérir,
Je
n’en avais aucun pour me guérir moi.
Et
maintenant que le destin a choisi
De
nous unir l’un à l’autre,
Malgré
les années entre nous,
Malgré
le poids de la douleur
Derrière
nos deux regards,
Malgré
les fantômes qui nous suivent
Comme
des âmes envoûtantes et brumeuses,
J’essaie
encore de trouver les mots pour te guérir,
Pour
prendre ton chagrin et le faire mien
Afin
que tes beaux yeux puissent sourire,
Afin
que tu sois en paix.
Et
maintenant que le destin a choisi
De
nous unir l’un à l’autre,
Je
ne peux pas résister à l’envoûtement de tes yeux,
La
tentation de ta beauté,
L’enchantement
de ta voix
Qui
murmure mon nom
Dans
le réconfort obscur de mes draps,
Je
ne peux pas te résister, bébé,
Parce
que je te succombe encore,
Je
ne peux que te succomber.
L'extrait :
Je
me réveille en douceur, comme on remonte à la surface d’un lac
après y avoir plongé. La première chose que j’entends c’est le
pou-poum… pou-poum du cœur de Colton sous mon oreille. Dieu que
j’aime ce bruit. Puis je prends conscience de son corps sous moi,
dur et doux à la fois. Je suis à moitié allongée sur lui, une
partie de mon buste sur sa poitrine et son ventre, ma jambe
par-dessus la sienne, mon pied entre les siens. C’est à cet
instant que je réalise où est ma main.
Elle
est sur son ventre. OK… elle n’est pas vraiment sur son ventre.
Elle est un peu plus bas que ça. Beaucoup plus bas. Je recouvre avec
ma main une partie de son corps qui est éveillée elle aussi,
croyez-moi. Très, très éveillée. Et énorme. Massive. Ma main
est dessus. Je la tiens.
Oh
mon Dieu. Oh merde. Oh mon Dieu.
Sa
respiration est régulière, comme un murmure qui va et vient
doucement. Il est donc toujours endormi.
Le
seul problème dans cette histoire c’est que je n’ai pas du tout
envie d’enlever ma main. J’ai envie de le toucher. Ça fait
tellement longtemps et rien que de penser à lui, à ce que ma main
est en train de toucher… je sens mes entrailles se serrer au plus
profond de moi, puis l’épanchement humide de mon désir.
Je
n’y peux rien, à vrai dire. Je glisse ma main vers le bas, puis
remonte. Il bouge légèrement, soulève ses hanches puis les
relâche. Je recommence, doucement, délicatement, honteusement. Je
regarde avec une fascination affamée ses abdos se contracter et se
tendre quand il soulève à nouveau les hanches. Il gémit, un
grognement de loup au fond de sa poitrine. Son souffle tremble, il
prend une grande inspiration.
Je
regarde vers le bas. Le rose éclatant de son extrémité apparaît
sous l’élastique de son short de sport. Je me lèche les lèvres.
Je suis tellement horrible. C’est si mal. Mais je ne m’arrête
pas. Son short est relevé jusqu’en haut de ses cuisses mais baissé
au niveau de ses hanches à force de bouger, de se tortiller. On peut
désormais voir son gland dépasser sous l’élastique.
Je
relève les yeux pour regarder son visage abîmé, relâché, beau,
innocent et endormi. Il déglutit, tourne son visage de côté, lève
son bassin légèrement comme pour accompagner mon geste. Je n’ai
aucune idée de ce que je fais, de pourquoi je le fais ni où ça va
me mener. Il dort toujours profondément, de longues respirations
régulières qu’il expire dans un léger ronflement adorable.
Son
bras m’entoure et me serre contre lui, son autre main est posée
sur son torse. Et voilà que sa main glisse le long de mon dos dans
un geste inconscient et vient atterrir toute flasque sur mes fesses.
Oh oui. J’adore ça. Je bouge un petit peu pour que sa paume et ses
doigts se calent exactement sur ma fesse gauche.
Qu’est-ce
qui me prend ? Je suis complètement folle. Il a arrêté de
m’embrasser quand j’étais bouleversée pour ne pas profiter de
moi et me voilà en train de le caresser alors qu’il dort, me
faisant obscènement frissonner toute seule en remuant mon derrière
dans sa main alors qu’il ronfle innocemment.
C’est
tellement mal. Pourtant je baisse encore son short et son membre sort
un peu plus. Je peux désormais voir son gland entier, épais et
rose, le trou minuscule sur le bout, la rainure sur le dessous. Je
ferme les yeux et me dis qu’il faut que j’arrête. Ça ne marche
pas du tout. Je touche la chair rose avec mon pouce en me mordant la
lèvre. C’est doux, on dirait du velours. Je ne peux pas m’empêcher
de caresser à nouveau son sexe et j’en salive de plaisir. Ça me
prend un temps fou de le caresser de la base jusqu’en haut.
Je
mords ma lèvre très fort, juste pour m’assurer que je ne suis pas
en train de rêver. Le spasme de douleur aiguë que je ressens me dit
que je suis bien réveillée. Réveillée et sans aucune morale
apparemment. Je n’ai touché personne de cette façon depuis Kyle.
J’ai embrassé quelques mecs pour me forcer à passer à autre
chose, pour essayer de calmer la douleur causée par le désir que
j’ai dans le ventre depuis si longtemps. Mais aucun des types que
j’ai embrassés n’a provoqué la moindre étincelle en moi. Juste
le vide, rien. Dan a insisté encore et encore et j’ai vraiment
essayé de me laisser aller. Je n’ai jamais pu.
Il
n’y a pas d’étincelle entre Colton et moi. Non, c’est bien
plus. Il suffit que je le regarde pour que le feu m’envahisse. Le
simple fait de le toucher, d’être touchée par lui, même de façon
innocente, juste sa main dans la mienne, suffit pour allumer un
brasier sans fin.
Alors
ça ? Le toucher de façon si intime, si érotique ? On
pourrait craquer une allumette sur les vagues de chaleur palpables
qui irradient de moi ; les flammes de mon désir se font plus
ardentes à chaque seconde.
Je
ne peux pas arrêter de le caresser. Il bouge désormais en rythme
avec moi, il est en train de se réveiller. Il gémit, il se tortille
sous mes caresses. Je ne peux pas m’arrêter maintenant. Je crois
qu’il n’est plus très loin.
J’appuie
de nouveau mon pouce sur son gland, je le masse en cercles et je sens
son corps se contracter sous le mien. Je regarde ses yeux, les vois
s’ouvrir et vaciller de confusion, puis trembler et cligner au
moment où il jouit. Je baisse les yeux et découvre le ruisseau
blanc qui recouvre son ventre.
– Putain,
qu’est-ce qui… ?
Sa
voix est confuse, surprise et engourdie.
Il
est réveillé, il a joui, mais il est toujours dur. Je glisse ma
main dans son short, l’attrape et le soyeux de sa fermeté me fait
me mordre la lèvre. Je croise son regard et je peux voir qu’il se
demande si tout ça est bien réel, ce qu’il doit en penser, ce
qu’il devrait dire.
– Je
suis désolée, dis-je en murmurant. Je me suis réveillée en te
caressant par accident. Et puis je n’ai pas pu m’arrêter.
– Est-ce
que je suis en train de rêver ? demande-t-il, circonspect.
Je
secoue la tête.
– Non.
Il
regarde vers le bas, la flaque sur son ventre.
– Donc
tu as juste…
J’acquiesce.
– Pendant
que je dormais ?
J’acquiesce
à nouveau et je n’ose plus le regarder dans les yeux.
– Ouais,
je ne sais pas. Je suis désolée. Je… je n’ai pas pu m’en
empêcher. Je sais que je n’aurais pas dû mais j’ai juste…
L'extrait :
Colton
me repose doucement par terre et je sens son érection quand mes
hanches glissent contre les siennes. Je le contourne et me mets à
marcher à reculons en direction de sa chambre. Ma respiration est de
plus en plus faible. Je me défais de son étreinte et ses sourcils
se froncent de confusion. Ses traits se détendent quand il me voit
continuer à reculer en dansant et attraper le bas de mon tee-shirt.
Je l’enlève d’un seul geste et le jette par terre entre nous
deux. Colton se penche pour le ramasser, tout en avançant. Sans me
lâcher des yeux, il enfouit son nez dedans pour le renifler.
Je
ris. Je m’arrête sur le seuil de sa chambre, saisis l’arrière
de ma jupe et fais glisser la fermeture Éclair. Il se fige dans le
couloir, pas assez près pour que je le touche, mon tee-shirt froissé
en boule dans un poing, son autre main à plat sur le mur. La lueur
phosphorescente qui vient de la cuisine accentue sa silhouette en V.
Je n’ai plus une goutte de salive dans la bouche à la vue de son
corps, solide, viril, délicieux.
Je
me mords la lèvre et secoue mes hanches pour faire tomber ma jupe à
mes pieds. Je ne porte plus rien d’autre que mes sous-vêtements.
J’observe son jean qui enfle aussitôt au niveau de sa braguette.
Il
a les yeux mi-clos, un regard animal et affamé.
Je
défais mon soutien-gorge, une agrafe à la fois, puis fais tomber
une bretelle de mon épaule. Le tout glisse le long de mon bras
jusqu’au sol. Colton laisse échapper un râle profond en guise
d’approbation.
Son
regard sur moi me fait chavirer. Ma peau se tend et mes tétons
durcissent. Je reste là et le laisse me regarder. Il fait un pas en
avant et j’ai envie de reculer jusqu’au lit, de m’allonger pour
lui, tellement j’ai du mal à supporter l’intensité animale de
son regard. Mais je n’en fais rien. Je reste là et relève la tête
pour le regarder jusqu’à ce qu’il soit juste en face de moi. Il
n’y a plus que quelques centimètres qui séparent nos lèvres mais
on ne s’embrasse pas. Je peux sentir la chaleur de son souffle sur
ma bouche et je la veux sur moi, mais je ne bouge pas. J’attends.
Et
puis je ne peux plus me retenir. Je lui enlève son tee-shirt et
l’imite en le reniflant. Mon Dieu, il sent incroyablement bon, une
odeur familière, rassurante et exotique. Mes doigts courent le long
de son torse et s’arrêtent sur le chemin de poils sombres de son
ventre, celui qui conduit sous son jean. Je défais le bouton, baisse
la fermeture Éclair, laisse mes doigts effleurer son sexe à travers
le coton de son boxer. Voir le tissu déformé par son érection me
fait trembler. Le tissu est humide au niveau de son gland.
Il
enlève son jean et nous sommes désormais tous les deux en
sous-vêtements. On y est presque, presque nus l’un contre l’autre.
Je
glisse mon doigt sous la ficelle de mon string rose vif pour le faire
glisser.
– Arrête.
Garde-le.
Sa
voix profonde et autoritaire suffit à me couper dans mon élan.
J’obéis
aussitôt et laisse mes mains retomber le long de mon corps. Je ne
suis pas sûre de comprendre pourquoi mais c’est tellement sexy
quand il me donne des ordres comme ça. Je sens un picotement dans
mon ventre, un frisson dans mes cuisses. Je serre mes jambes l’une
contre l’autre pour essayer de calmer la douleur que me provoque
l’excitation, mais c’est peine perdue. Il se rapproche et mes
seins caressent son torse, son érection se presse contre mon ventre.
J’enlace ses épaules, glisse mes mains le long de sa colonne et
l’attire encore plus près. Il se penche et m’embrasse, doucement
d’abord, tendrement. La délicatesse de son baiser me fait fondre,
une vraie guimauve, j’en ai le souffle coupé. Je dois agripper sa
taille pour ne pas tomber.
Mes
doigts caressent ses hanches, juste au-dessus de l’élastique de
son caleçon. Je me dresse sur la pointe des pieds pour l’embrasser
encore plus profondément et plonge mes mains dans son boxer.
J’empoigne ses fesses en béton, les pétris à pleines mains. Il
grogne dans notre baiser, une de ses paumes est posée sur le creux
de mes reins, l’autre est sur ma hanche et remonte, remonte le long
de mes côtes… jusqu’à ma poitrine. Sa main rugueuse recouvre
mon téton, tout mon corps en frissonne. Je me cambre dans sa main,
plante mes ongles dans ses fesses, explore sa bouche avec ma langue.
Je
perds l’équilibre, j’ai le vertige et plus beaucoup de souffle.
Colton s’arrête soudain.
– Accroche-toi
à l’encadrement de la porte, m’ordonne-t-il.
J’obéis
et il me sourit, un sourire de prédateur.
– Maintenant
écarte les pieds… de la largeur de tes épaules… voilà, comme
ça. Ne bouge plus. Et accroche-toi.
Je
crois savoir ce qu’il a en tête et je n’arrive plus à respirer,
mon cœur est coincé dans ma gorge.
Playlist:
Liste
des chansons figurant dans le roman :
I
and Love and You des Avett Brothers
Barton
Hollow des Civil Wars
Danny’s
Song de Kenny Loggins
Reminder des
Mumford & Sons
Bridge
Over Troubled Water de Simon & Garfunkel
Make
You Feel My Love d’Adele
Can’t
Break Her Fall de Mat Kearney
Stillborn de
Black Label Society
Come
On Get Higher de Matt Nathanson
I
Won’t Give Up de Jason Mraz
The
Girl de City & Colour
My
Funny Valentine d’Ella Fitzgerald
Dream
a Little Dream of Me d’Ella Fitzgerald et Louis Armstrong
Stormy
Blues de Billie Holiday
I
Would Be Sad des Avett Brothers
Hello,
I’m in Delaware de City and Colour
99
Problems d’Hugo (version originale de Jay-Z)
It’s
Time des Imagine Dragons
Let
It Be Me de Ray LaMontagne
Rocketship de
Guster
Don’t
Drink The Water du Dave Matthews Band
Blackbird des
Beatles