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lundi 14 juillet 2014

Cinquante nuances plus sombres - E.L. James




Anasatasia Steele. Je t'aime. Je veux t'aimer, te chérir, te protéger pour le restant de mes jours. Sois mienne. Pour toujours. Partage ta vie avec moi. Épouse-moi.









Le résumé:
Intimidée par les goûts singuliers érotiques et les sombres secrets du beau et tourmenté Christian Grey, jeune entrepreneur, Anastasia Steele a rompu avec lui pour commencer une nouvelles carrière dans une maison d’édition de Seattle.
Mais son désir pour Christian domine encore toutes ses pensées, et quand il lui propose un nouvel arrangement, Anastasia ne peut pas résister. Ils ravivent leur brûlante et sulfureuse relation, et Anastasia en apprend plus sur le passé angoissant de ce meneur brisé et exigeant aux cinquante facettes.
Alors que Christian se bat contre ses propres démons, Anastasia doit affronter la colère et la jalousie des femmes qui l’ont précédée, et prendre la décision la plus importante de sa vie.



L'extrait :
— Qu’y a-t-il ? souffle-t-il.
Je secoue la tête.
— Je ne suis pas pour toi.
— Quoi ? fait-il, les yeux agrandis par l’inquiétude. Pourquoi dis-tu cela ? Comment peux-tu penser une telle chose ?
— Je ne peux être ce dont tu as besoin.
— Tu es tout ce dont j’ai besoin.
— Le simple fait de te voir avec elle…
Mais je ne parviens pas à finir ma phrase.
— Pourquoi tu me fais ça ? Ça n’a rien à voir avec toi, Ana. C’est elle.
Il inspire brusquement en passant encore une fois la main dans ses cheveux.
— Elle est très malade.
— Mais je l’ai senti… ce que vous aviez en commun.
— Quoi ? Non.
Il tend la main vers moi et je recule instinctivement. Il laisse retomber sa main en clignant des yeux. Il semble être en pleine crise de panique.
— Tu fuis ? chuchote-t-il, les yeux agrandis par la peur.
Je me tais et m’efforce de rassembler mes pensées éparpillées.
— Tu ne peux pas, m’implore-t-il.
— Christian… je… je…
Je lutte pour me ressaisir. Qu’est-ce que j’essaie de lui dire ? J’ai besoin de temps. De temps pour réfléchir à tout ça. Donne-moi du temps.
— Non. Non !
— Je…
Il jette des regards fous autour de lui. En quête d’inspiration ? Il espère une intervention divine ? Je n’en sais rien.
— Tu ne peux pas partir. Ana, je t’aime !
— Je t’aime aussi, Christian, c’est juste que…
— Non… non ! répète-t-il, désespéré, en portant les deux mains à sa tête.
— Christian…
— Non, souffle-t-il, les pupilles dilatées par la panique.
Et soudain il se laisse tomber à genoux devant moi, la tête baissée, les mains étalées sur ses cuisses. Il inspire profondément et ne bouge plus.
Quoi ?
— Christian, que fais-tu ?
Il garde les yeux baissés, il ne me regarde pas.
— Christian, qu’est-ce que tu fais ? dis-je d’une voix suraiguë.
Il ne bronche pas.
— Christian, regarde-moi !
C’est à mon tour de paniquer.
Il relève la tête sans hésiter et, avec un air totalement passif, me contemple de son regard froid et gris – il est presque serein… Il attend.
Bordel de merde… Christian. Le soumis.