— Seraient-ce
des excuses, milord ?
— Supposons que ça en soit, les accepteriez-vous ?
— Je n’ai pas besoin de vous avoir à mes pieds.
— Non, certainement, mais peut-être que moi, j’aimerais adopter cette position. À moins que vous ne préfériez vous agenouiller devant moi ?
— Supposons que ça en soit, les accepteriez-vous ?
— Je n’ai pas besoin de vous avoir à mes pieds.
— Non, certainement, mais peut-être que moi, j’aimerais adopter cette position. À moins que vous ne préfériez vous agenouiller devant moi ?
Le
résumé:
Au cœur du sordide
quartier de Saint-Giles, Tempérance se bat pour la survie de son
orphelinat. Les caisses sont vides et ses petits protégés menacés
d'expulsion. C'est alors que l'énigmatique lord Caire lui propose un
échange de bons procédés. Il est sur la piste d'un tueur. Si elle
accepte d'être son guide dans les bas-fonds de la ville, il
l'introduira dans la haute société où gravitent de riches
donateurs. La jeune femme va ainsi passer de la misère la plus noire
aux riches salons londoniens, en compagnie de cet homme dévoré par
d'indicibles secrets, qui, au fil des jours, éveille en elle une
passion interdite...
L'extrait :
— Ton cynisme
m’étonnera toujours.
Un serveur déposa une tasse de café fumant devant Lazare, qui le remercia, lui donna un penny, et but une gorgée du breuvage. Quand il reposa sa tasse, il s’aperçut que Saint-John l’examinait comme s’il était un insecte placé sous un verre grossissant.
— J’ai des marques de vérole sur le visage ? s’enquit-il.
— Ça finira par t’arriver un jour à force de coucher avec des catins.
— J’ai des besoins…
— Tu as des pulsions, le coupa Saint-John. Et tu ne fais rien pour les dominer.
— Pourquoi les dominerais-je ? Le loup serait-il plus heureux s’il renonçait à sa proie ? C’est dans sa nature de chasser, comme il est dans ma nature de coucher avec des femmes.
— Tu sais bien qu’un loup n’a ni âme ni conscience.
— Je paie généreusement les femmes avec qui je couche. Et je ne nuis à personne.
— Sauf peut-être à toi.
Un serveur déposa une tasse de café fumant devant Lazare, qui le remercia, lui donna un penny, et but une gorgée du breuvage. Quand il reposa sa tasse, il s’aperçut que Saint-John l’examinait comme s’il était un insecte placé sous un verre grossissant.
— J’ai des marques de vérole sur le visage ? s’enquit-il.
— Ça finira par t’arriver un jour à force de coucher avec des catins.
— J’ai des besoins…
— Tu as des pulsions, le coupa Saint-John. Et tu ne fais rien pour les dominer.
— Pourquoi les dominerais-je ? Le loup serait-il plus heureux s’il renonçait à sa proie ? C’est dans sa nature de chasser, comme il est dans ma nature de coucher avec des femmes.
— Tu sais bien qu’un loup n’a ni âme ni conscience.
— Je paie généreusement les femmes avec qui je couche. Et je ne nuis à personne.
— Sauf peut-être à toi.