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jeudi 17 juillet 2014

Les Frères Malory, Tome 5 : Une femme convoitée - Johanna Lindsey

 


Audrey a décidé d’être vendue aux enchères
pour sauver sa famille de la ruine.


 












Le résumé:
Audrey a décidé d’être vendue aux enchères pour sauver sa famille de la ruine. Vint-cinq mille livres, c’est une somme:. Mais aux mains de qui est-elle tombée ? Acheter une femme n’est pas dans les habitudes de Derek Malory. Pourtant, il lui a semblé criminel d’abandonner cette malheureuse à ce pervers d’Ahsford, son ennemi.




L'extrait :
Derek se rendit compte, un peu tard, que sa remarque était désobligeante. Pourtant, Audrey le regarda droit dans les yeux, sans se sentir le moins du monde insultée.
- Moi-même je trouvais ce coloris criard. C'est l'un des modèles choisis par Mme Westerbury d'après vos recommandations.
Derek en rougit de confusion. Il avait confié à la couturière qu'Audrey était sa maîtresse et Mme Westerbury en avait sans doute déduit qu'il souhaitait voir porter à la jeune femme des toilettes extravagantes, en rapport avec sa condition.
- Le décolleté est aussi trop osé, ajouta Audrey en boutonnant son manteau. (Comme Derek voulait vérifier, elle secoua la tête.) Non, je ne vous le montrerai pas.
- Osé ? répéta-t-il.
- Oui.
Elle soupira en le voyant déboutonner son manteau. Derek put constater qu'elle disait vrai. Finalement, cette robe ne serait pas forcément la première chose que remarqueraient les gens - les hommes, en tout cas.
Il referma son manteau et entraîna Audrey vers la voiture. Elle s'attendait à un commentaire qui ne vint pas. Cependant, Derek avait décidé de modifier son programme : il commencerait par un détour chez la couturière.
Arrivé devant la boutique, il laissa Audrey dans la voiture, le temps de dire un mot à Mme Westerbury.
- J'ai ordonné quelques modifications pour vos prochaines robes, expliqua-t-il ensuite.
Ils se dirigeaient chez son notaire, qui réclamait sa signature pour un document, quand Derek ordonna subitement au cocher d'arrêter les chevaux. La voiture n'était pas encore immobilisée qu'il avait déjà sauté à terre. Par la vitre, Audrey le vit rattraper un couple de passants entre deux âges.
Frances s'était arrêtée à l'appel de Derek. Son compagnon continua de marcher, comme s'il ne voulait pas être vu avec elle.
- J'ignorais que vous étiez en ville, Frances, dit Derek en la saluant.
- J'avais... euh... certaines affaires à régler. J'ai profité du mariage d'Amy pour prolonger mon séjour.
Derek haussa les sourcils.
- Pourtant, je ne vous ai pas vue à la maison ?
- Peut-être n'y es-tu pas assez souvent ?
Il sourit.
- C'est vrai. Ces derniers temps je me suis souvent absenté. Pourtant, Roberts n'aurait pas manqué de me prévenir de votre présence.
- En fait, je loge à l'hôtel, avoua Frances.
- Pourquoi ?
- Je ne souhaitais pas habiter avec Jason.
Derek hocha la tête.
- Mon père nous a annoncé votre divorce, ce matin.
Son regard s'éclaira soudain.
- C'est donc qu'il accepte ?
- Vous ne le saviez pas ?
- Non. Il n'a pas jugé utile de m'en avertir. (Elle soupira.) Pour être franche, je ne l'ai pas revu depuis le jour où nous en avons parlé. Comme il sait où me joindre, je suppose qu'il ne va pas tarder à me prévenir.