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mercredi 16 juillet 2014

Les Hathaway, Tome 1 : les ailes de la nuit - Lisa Kleypas






 
Quand un héritage inattendu élève sa famille au rang de l'aristocratie, Amélia découvre que s'occuper de ses jeunes frères et ses jeunes soeurs impétueux était finalement plutôt facile, lorsqu'elle se trouve confrontée aux eaux dangeureuses de la société londonienne.










Quand un héritage inattendu élève sa famille au rang de l'aristocratie, Amélia découvre que s'occuper de ses jeunes frères et ses jeunes soeurs impétueux était finalement plutôt facile, lorsqu'elle se trouve confrontée aux eaux dangeureuses de la société londonienne.
Ce qui la déconcerte encore plus c'est l'attirance qu'elle éprouve pour le sombre et beau Cam Rohan. Riche parmi les riches, Cam est fatiguédes restrictions ridicules de la société dans laquel il vit, et il il se languit de retourner à ses racines bohémienne. Quand l'exquise Amélia lui demande son aide, il consent à devenir son ami, mais souvet les intentions ne suffisent pas et le désir qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est fulgurante. Mais un homme qui méprise les tractions peut-il s'engager sur le chemin du mariage ? 
 

Il joua avec son oreille, en mordilla le lobe
__ Je reconnais qu'il n'est pas facile d'être marié à un Rom. Nous sommes possessifs. Jaloux. Nous préférons que nos femmes ne touchent jamais un autre homme. Et tu n'aurais pas non plus le droit de me refuser ton lit. Cela dit, reprit-il tout contre ses lèvres, tu n'en aura pas envie.

Lentement, il fit remonter sa bouche jusqu'à son oreille.
Je te pénétrerai, je t'emplirai, puis je te garderai immobile entre mes bras.
Je ne bougerai pas. Je ne te laisserai pas bouger, non plus. J'attendrai jusqu'à te sentir palpiter autour de moi ... J'accompagnerai le rythme profond de ton corps, cette douce pulsation ... Je continuerai jusqu'à ce que tu pleures, que tu trembles et que tu me supplies de te donner davantage. Et je te le ferai, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Prends ma bague mon ange. Prends-moi, souffla-t-il avant de s'emparer de sa bouche avec fièvre.


Une bourrasque agita les branches au-dessus de leur tête, et des feuilles tombèrent en tourbillonnant. Cam fit soudain pivoter Amélia face à l’énorme branche du hêtre. Et tandis qu’elle crispait les mains sur l’écorce grossière, il releva la masse de ses jupes, les rassembla à la hauteur de sa taille et l’empoigna aux hanches.
Lorsque l’extrémité de son sexe frôla sa fente humide, elle ne put s’empêcher de creuser les reins en une invite flagrante à venir en elle. Il utilisa alors son sexe pour la taquiner, tour à tour frottant, caressant, la pénétrant brièvement puis se retirant, jusqu’à ce que l’écorce de l’arbre devienne moite sous sa paume nue et qu’elle frémisse de la tête aux pieds. Elle n’osait émettre un son, de crainte de s’entendre crier comme l’une de ces créatures sauvages auxquelles il avait fait allusion. Un gémissement lui échappa pourtant lorsqu’il finit par s’introduire en elle d’une poussée fluide, l’emplissant d’une manière exquise.
La main glissée entre ses cuisses, Cam commença à aller et venir en rythme, ses coups de rein allant crescendo jusqu’à ce qu’Amélia se convulse et que l’extase l’emporte. Se retirant avec un gémissement, il plaqua son sexe palpitant contre ses reins et laissa jaillir sa semence.


Après avoir reposé les livres, Amelia se dirigea vers les fenêtres pour aérer la pièce.
Les rideaux de velours grisâtres étaient rapés et mangés aux mites, constata-t-elle.
Comme elle tentait de les écarter davantage, la tringle de cuivre se décrocha du plafond et s'abattit bruyamment sur le sol. Enveloppée d'un nuage de poussière, Amelia se mit à éternuer et à tousser.
Un appel lui parvint du rez-de-chaussée. Sans doute Merripen s'inquiétait-il.
- Je n'ai rien, cria-t-elle en réponse.
Après s'être essuyé le visage avec un chiffon, elle s"efforça d'ouvrir la fenêtre, mais celle-ci résista. Elle poussa sur le chambranle, de plus en plus fort, puis donna un coup violent. Avec une soudaineté qui la surprit, la fenêtre s'ouvrit. Déséquilibrée, Amelia tituba, puis se vit partir la tête la première. Elle essaya bien de se raccrocher au bord de la fenêtre, mais le bois céda. Dans un éclair de panique, elle entendit un son étouffé derrière elle.
La seconde d'après, elle sentit qu'on l'empoignait et qu'on la tirait en arrière avec une telle force que tout son corps protesta. Elle heurta durement une surface à la fois solide et souple, puis s'effondra sur le sol dans un fouillis d'étoffes et de membres dont certains ne lui appartenaient pas.
S'apercevant qu'elle était affalée sur un torse masculin solide, elle murmura, embarrassée :
- Merrip...
Mais ce ne furent pas les yeux noirs de Merripen qu'elle croisa en relevant la tête. Non, ceux-là étaient d'un ambre chaud. Un frisson de plaisir lui crispa le ventre.
- Si je dois continuer à voler ainsi à votre secours, il faudrait vraiment que nous discutions d'une récompense, déclara Cam Rohan d'un ton désinvolte.



Le coeur d'Amelia cessa de battre quand elle remarqua l'épais anneau d'or qui ornait le pouce de l'homme.
Elle se tortilla pour essayer de se retourner.
Une main puissante se posa sur son épaule pour l'aider. Une voix basse, familière, lui demanda :
- Êtes-vous blessée ? Je suis désolée. Vous étiez sur le trajet de...
Il s'interrompit quand Amelia roula sur le dos.
Échappés d'une épingle stratégiquement placée, ses cheveux lui recouvraient le visage, l'empêchant d'y voir. Il la devança comme elle levait la main pour les repousser, et le frôlement de ses doigts fit courir une onde de feu liquide dans tout son corps.
- Vous, dit-il doucement.