Intense,
déchirant, sombre et sensuel :
une histoire d’amour incomparable.
une histoire d’amour incomparable.
Le
résumé :
Longs
cheveux noirs, courbes sexy, Tenley est une jeune femme magnifique.
Hayden, le tatoueur auquel elle demande un dessin complexe pour orner
son dos, est fasciné. Derrière les apparences, il devine une jeune
femme très sensible, avec des tragédies et des blessures. Hayden,
lui, est tout ce dont Tenley a toujours rêvé : un homme beau et
fort, un vrai bad boy qui éveille chez elle le désir d’explorer
leurs corps.
Prise au piège d’une vie compliquée, la jeune femme voit aussi en Hayden un moyen de s’évader et de laisser les secrets derrière elle. L’intense passion physique qu’ils vivent pourra-t-elle résister au poids du passé ?
Intense, déchirant, sombre et sensuel : une histoire d’amour incomparable.
Prise au piège d’une vie compliquée, la jeune femme voit aussi en Hayden un moyen de s’évader et de laisser les secrets derrière elle. L’intense passion physique qu’ils vivent pourra-t-elle résister au poids du passé ?
Intense, déchirant, sombre et sensuel : une histoire d’amour incomparable.
L'avis :
On
est dans un univers très connoté. Le monde des tatouages,
piercings...
Pour
ma part, je ne connaissais pas. J'ai pas été transporté par
l'aspect érotique de ce monde. C'est sans doute ce qui m'a un peu
freiné dans cette histoire.
Ce
livre surfe sur la vague New Adult qui fonctionne : deux jeunes
héros torturés dont l'un (voir ici les deux) sont confrontés à un
deuil. Je dois dire qu'après avoir Mmes Redmerski, Wilder,
Young...je commence un peu à en avoir assez de cette trame.
Mais
bon, hormis cela je dois dire que les personnages de Hayden et Tenley
sont vraiment très beaux et très riches et la fin...la fin !!!!!
J'attends
impatiemment le tome 2 dont la sortie est promise pour le mois
d'août.
L'extrait :
Je
pivotai et couinai brusquement quand il me coinça contre la voiture
en posant une main de chaque côté de mon corps. Et dire que j’avais
cru être en sécurité une fois dehors. Il me bloqua avec ses
hanches et je sentis son érection à travers le tissu soyeux de ma
robe et l’épaisseur de mon manteau de laine. C’était peut-être
pour ça que nous n’allions jamais nulle part : nous étions
incapables d’arrêter de nous toucher.
— J’ai
bien envie de te baiser sur le capot de ma voiture, grogna-t-il dans
mon cou.
— Ce
n’est pas un endroit très intime, protestai-je en remuant les
hanches, une excitation nerveuse me nouant l’estomac.
— Comme
si j’en avais quelque chose à foutre.
L’une
de ses mains glissa sur ma cuisse, et Hayden m’attira plus près de
lui.
Je
n’arrivais pas à deviner s’il était sérieux. On était au
milieu de l’après-midi, et la rue était normalement calme, mais
on était quand même très visibles.
La
situation avait beau être amusante, je n’aurais pas aimé qu’on
nous accuse d’attentat à la pudeur. Quelqu’un s’éclaircit la
voix à notre droite. Hayden me libéra et tourna la tête. Mon
visage s’empourpra ; je n’osais pas quitter sa veste des
yeux.
— Bonjour,
monsieur l’agent, dit doucement Hayden.
La
voiture gazouilla. Hayden fit un pas en arrière et m’ouvrit la
portière.
— Monsieur
Stryker.
Je
levai les yeux en reconnaissant la voix de l’agent Cross. Il
m’adressa un sourire crispé.
— Tout
va bien, mademoiselle Page ?
— Bonjour,
monsieur l’agent, répondis-je, mortifiée. Oui, tout va bien.
— Appelez-moi
Collin, ma jolie.
Il
se tourna de nouveau vers Hayden.
— Le
stationnement est interdit ici.
— On
allait justement partir.
Hayden
appuya sur la base de ma nuque, comme s’il voulait que je monte
dans la voiture. Cependant, paralysée par le souvenir de leur
dernière altercation, j’étais incapable de bouger.
— C’est
une infraction passible d’une amende de soixante dollars.
La
main du policier était posée sur la crosse de son arme.
— Allez-y,
collez-m’en une si vous voulez.
Hayden
se tourna vers moi, posa les clés dans ma main, puis referma mes
doigts dessus.
— Et
si tu faisais démarrer la voiture, chaton ? Il fait froid
dehors et tu grelottes.
Incapable
de regarder l’agent Cross en face, je me laissai tomber sur le
siège passager. Hayden referma la portière sans bruit. Je me
penchai, glissai la clé dans le contact et allumai le moteur. Il se
réveilla en émettant un grognement guttural. De la musique sortit
des haut-parleurs et je me dépêchai de baisser le volume. La main
de Hayden était posée sur le capot de la voiture ; ses doigts
tambourinaient nerveusement sur le métal. Je n’entendais pas ce
que les deux disaient, mais l’agent Cross ne cessait de me jeter
des regards à travers le pare-brise. Au bout de ce qui me parut une
éternité, il détacha un morceau de papier de son carnet. Hayden le
lui arracha des mains et contourna la voiture, les lèvres serrées.
L’agent
Cross frappa sur ma vitre pour que je l’ouvre.
— Vous
valez mieux que ça, mademoiselle Page. Essayez donc de vous
respecter vous-même, fit-il d’un ton de reproche
Je
blêmis, stupéfiée par son audace. Hayden ouvrit brusquement sa
portière et se glissa derrière le volant.
Le
policier nous adressa un sourire faux.
— Passez
un bon après-midi, les enfants. Et faites attention sur la route.
Hayden
jeta le bout de papier sur le tableau de bord et tira sa ceinture en
travers de sa poitrine. Il passa une vitesse, et l’agent Cross
recula. Je me dépêchai de boucler ma ceinture et saisis la poignée
de la portière lorsqu’il accéléra au coin de la rue. Hayden fit
trois fois le tour du pâté de maisons, freina et se gara
subitement. Il se leva de son siège, puis se jeta sur moi en un clin
d’œil, les yeux enflammés de colère et de désespoir.
— À
moi.
Une
main empoigna mes cheveux et l’autre glissa sous ma robe.
— À
moi, à moi, à moi, grogna-t-il en m’embrassant férocement.
L’espace
d’un instant, je restai figée, choquée par son assaut, et puis je
fondis sous son toucher et écartai les jambes pour lui céder le
passage. Ma bouche s’entrouvrit pour accueillir sa langue. Hayden
retomba lourdement sur son siège. Il s’agrippa au volant en
respirant bruyamment.
— Putain.
Pardon. C’était déplacé.
— C’était
surtout inattendu. Est-ce que ça va ?
— Oui.
Non. J’en sais rien.
Il
enfouit ses mains dans ses cheveux et tira dessus.
— Mais
qu’est-ce qui m’arrive, putain ?
— Tu
veux qu’on rentre ? demandai-je sans tsavoir quoi dire.
Je
ne savais pas quoi faire quand il était aussi bouleversé, et la
seule autre fois où je l’avais vu dans cet état, c’était après
son altercation avec l’agent Cross. À l’évidence, tout était à
cause de cet homme. Mais ce n’était pas le moment de poser la
question à Hayden.
Il
secoua la tête.
— Non.
Je veux qu’on sorte ensemble et qu’on fasse quelque chose de
normal.
L'extrait :
J’avais
tout fait pour maintenir mes deux mondes séparés, mais ils venaient
d’entrer en collision. Les souvenirs de ma vie après l’accident
et la présence vénéneuse de Trey me coupèrent le souffle. La peur
faisait trembler mes genoux.
— Qu’est-ce
que tu fais là ? demandai-je, terrifiée à l’idée que
Hayden découvre encore une fois mes mensonges.
— Je
t’avais prévenue.
Trey
me tendit une enveloppe de papier kraft.
— Tu
me poursuis en justice ?
— C’est
une question stupide, Tenley. Je t’avais dit que je le ferais,
répondit Trey.
Cet
homme ferait tout ce qui était en son pouvoir pour détruire les
bonnes choses de ma vie, y compris mon bonheur avec Hayden.
— Ne
lui parle pas comme ça, dit brusquement Hayden.
Il
se tourna vers moi.
— C’est
qui, ce connard ?
— Tes
fréquentations sont assez déplorables, dit Trey en désignant
Hayden.
— Je
suis là. Si tu as quelque chose à dire, adresse-toi à moi.
Hayden
se campa dans une attitude défensive.
Dans
d’autres circonstances, j’aurais apprécié cet élan protecteur,
mais je ne voulais pas que Trey en apprenne autant sur notre
relation. Je me rapprochai de la porte dans l’espoir de parvenir à
m’interposer entre les deux hommes.
— Je
m’en vais. Ce n’est vraiment pas le moment, dis-je faiblement.
— Oh !
ça me paraît évident. Mais je n’ai pas l’intention de partir.
Je t’avais dit ce qui se passerait si tu ne me renvoyais pas les
documents.
Trey
changea brusquement de ton et me gratifia d’un sourire glacial. Son
esprit calculateur était en marche.
— Tu
ne te montres pas très hospitalière. J’ai conduit pendant six
heures ; tu pourrais au moins m’inviter à entrer.
Trey
s’adressa à Hayden sur un ton faussement civilisé.
— Tenley
semble avoir oublié les bonnes manières. Je suis Trey...
— Je
t’en prie, ne fais pas ça, le suppliai-je.
— Le
beau-frère de Tenley, pour ainsi dire, termina-t-il.
Mes
jambes se dérobèrent sous moi. Avec cette simple vérité, les
fondations de ma nouvelle vie s’écroulèrent en un instant.
Le
front de Hayden se plissa.
— Tu
ne m’avais pas dit que tu avais une sœur.
— Elle
n’en a pas, répondit Trey.
Dès
cet instant, je le détestai plus que quiconque, y compris moi-même.
La
couleur quitta le visage de Hayden. Il n’était plus confus, mais
épouvanté.
— J’allais
te le dire, chuchotai-je.
— Oh !
c’est pas vrai, dit Trey en éclatant de rire. Tu baises avec ce
dégénéré ? Et tu ne lui as toujours pas parlé de Connor ?
Tu as une idée de ce que tu fais ?
— Ferme
ta grande gueule, dit Hayden, les dents serrées.
Le
corps tendu par la rage, il essaya de me pousser sur le côté pour
sauter à la gorge de Trey. Je résistai en plaquant mes mains sur
son torse. J’avais tellement peur qu’il casse la figure à Trey
et finisse avec des menottes… Trey n’avait aucune chance de
gagner un combat physique contre Hayden, mais, grâce à ses
relations, il saurait très bien ruiner la vie de Hayden. Trey
se comportait toujours de manière impitoyable avec les autres et il
était presque impossible de l’énerver. Je connaissais Trey depuis
toujours ; il avait parfaitement conscience de tous mes défauts.
Et il savait mieux que personne comment me déstabiliser.
— Hayden,
ne fais pas ça. Je suis désolée. Ce n’est pas de cette façon
que je voulais que tu l’apprennes.
Hayden
recula loin de moi.
— Pourquoi
étais-tu dans cet avion ? demanda-t-il avec un calme troublant.
— Pour
un mariage, murmurai-je.
— Le
tien ?
— Oui.
Hayden
ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Quand il les
rouvrit, son regard était froid.
— Et
qu’est-ce que je suis censé faire de ça ?
— Je
t’en prie, essaie de comprendre. Tu n’aurais jamais été
d’accord pour me tatouer...
— Le
tatouage ? C’est tout ce qu’il y a entre nous ? Un
tatouage ?
Hayden
laissa exploser sa colère.
— Je
n’arrive pas à le croire ! Après tout ce qu’on a traversé
et ce qui s’est passé ce soir... C’est pour ça que tu ne m’as
jamais parlé de la mort de ton fiancé ? Parce que j’aurais
refusé de te tatouer ?
— Ce
n’est pas..., hésitai-je.
Je
ne voulais pas que Trey assiste à une conversation aussi
personnelle.
— J’avais
peur que tu me voies différemment.
J’avais
dit la même chose peu de temps auparavant, quand je lui avais parlé
de l’accident. C’était une partie de la vérité. À l’époque,
je ne voulais pas reconnaître ce que je ressentais pour Hayden, car
mon sentiment de culpabilité était trop dévorant. Je comprenais
maintenant que ce sentiment ne disparaîtrait jamais. Je m’étais
leurrée ce soir en pensant que je pourrais accepter mes sentiments
pour lui. Je me sentirais toujours ainsi. Je voudrais toujours cette
personne sans pouvoir vraiment l’avoir. Je ne serais jamais
entière.
Hayden
eut un rire jaune.
— Tu
es censée être mariée, Tenley. Et, vu la gueule de ce type...
Il
pointa Trey du doigt.
— … ton
mec était plutôt du genre collet monté. Tu te moques complètement
de ce que je peux penser de toi, Tenley.
— Je
n’ai pas le temps d’assister à cette charmante scène de ménage,
à vrai dire. Il faut que tu partes, dit Trey à Hayden en regardant
sa montre.
Hayden
tourna lentement la tête vers Trey.
— Tu
es toujours là ? Tu sais, tu commences vraiment à me casser
les couilles.
— Je
ne peux pas croire que tu aies remplacé Connor par cette créature,
dit Trey en me regardant d’un air dégoûté. Tu es contente de
salir sa mémoire ? Tu t’es dit que ce serait marrant de voir
comment vit le bas peuple, de t’encanailler un moment, c’est ça ?
Ou bien est-ce que tu te punis ? Parce que tu aimes bien
t’autodétruire, n’est-ce pas ?
— Pourquoi
tu laisses ce connard te parler comme ça ? demanda Hayden en
haussant le ton.
Je
n’arrivais pas à réfléchir. L’arrivée de Trey, les documents
légaux dans la main, Hayden découvrant l’existence de Connor,
l’idée que je ne pourrais pas le garder..., c’était trop. Je ne
méritais pas Hayden. Je ne méritais personne. La seule chose que je
méritais vraiment, c’était l’existence vide que je menais
avant. C’était égoïste et aberrant de rester avec lui alors que
je ne méritais pas ce bonheur. Je n’avais aucun avenir.
— Je
ne voulais plus avoir mal.
Les
mots se bousculèrent dans ma gorge.
— C’est
ça ? C’est tout ce que tu trouves à dire ? demanda
Hayden, atterré.
Il
fit un pas en avant. Il me touchait presque. Sa souffrance et sa
colère m’étouffaient. On aurait dit que des lames de rasoir me
lacéraient l’intérieur.
— Tu
devrais partir, chuchotai-je.
— Tenley,
regarde-moi.
Je
secouai la tête, le regard rivé au sol. Son doigt se posa sous mon
menton et je ressentis une immense tristesse, car je compris que
c’était sans doute la dernière fois qu’il me touchait. Je pris
une profonde inspiration quand Hayden me releva la tête. Il chercha
quelque chose sur mon visage, le signe que j’étais toujours là
avec lui. Mais je me fermai. Peu à peu, je retrouvai l’état
apathique dans lequel j’étais en arrivant à Chicago.
— Il
a raison, non ? Je suis ta punition.
Je
me sentais si coupable que j’étais muette, paralysée.
Son
pouce caressa le bord de ma mâchoire.
— Mais
il y a bien plus entre nous que ce tatouage.
Sa
main retomba.
Quand
il se tourna et sortit par la porte, mon monde tout entier s’effondra
une fois de plus. L’angoisse que provoqua en moi son départ me
démolit pour de bon.
L'extrait :
— Où
est-elle ?
Je
jetai un œil dans l’appartement de Tenley.
— Elle
est rentrée chez elle.
— Quoi ?
Je
passai devant Sarah pour examiner l’appartement. Mon cerveau
refusait d’analyser ses paroles. C’était ici chez elle. La porte
de la salle de bains était ouverte, la lumière, toujours allumée.
Ses chaussures avaient disparu, ainsi que son manteau.
— Elle
rentre à Arden Hills. Elle est partie avec Trey avant que je vous
appelle, répondit Sarah en tremblant. J’ai essayé de la
convaincre de rester, mais elle ne voulait pas m’écouter. Je
comprenais pas grand-chose à ce qu’elle racontait. Je savais pas
quoi faire.
— Sa
voiture est toujours derrière.
— Ils
sont partis avec celle de Trey.
— Peut-être
que je devrais essayer de les rattraper. Ils ne peuvent pas être
bien loin.
— Elle
a emporté une valise et m’a demandé de m’occuper de LC jusqu’à
son retour, dit Sarah.
Son
regard de pitié mit un peu plus mes nerfs à vif.
Incapable
d’accepter le départ de Tenley, je traversai son appartement à
grandes enjambées. Le bazar dans son salon était le même que
lorsqu’elle m’avait demandé de partir. Quand j’entrai dans la
salle de bains, je me figeai. Son armoire à pharmacie était
ouverte, et sa collection de flacons avait disparu. Dans sa chambre,
la porte du placard était ouverte aussi. Il manquait des cintres au
milieu. Les tiroirs de la commode étaient à moitié refermés, et
des tee-shirts et des shorts pendaient sur le bord.
— Elle
m’a quitté ?
J’avais
de plus en plus de mal à respirer, comme si on m’étranglait.
— Elle
a dit qu’elle devait s’occuper de certaines choses, dit
Sarah depuis le seuil.
Je
poussai la manche d’un tee-shirt dans le tiroir et le refermai dans
l’espoir de remettre un peu d’ordre dans ma tête. Et puis je
compris : Tenley était attirée par moi parce que j’étais
l’exact contraire de tous ceux qu’elle avait perdus.
— Elle
s’enfuit encore.