— Tu
es en train de creuser ta tombe, crétin.
— Allons,
poupée, murmura-t-il en écartant les doigts pour couvrir le plus de
chair possible. J'ignore tout du métier de concubin... Laisse-moi un
peu d'espace pour manœuvrer.
Le
résumé :
Dans la citadelle des ténèbres, Strider, seigneur farouche et fier, mène un double combat. Contre le démon de la guerre, d’abord, qui le hante et le condamne à gagner tous les défis. Contre Kaia, ensuite, une jeune harpie sublime et indomptable, qui cherche à le séduire et à laquelle il refuse de céder. Car Kaia, autrefois, a eu pour amant Paris, son meilleur ami, et passer après lui serait le pire des déshonneur — et un échec que « Guerre », son démon, lui ferait payer très cher. Mais un jour Kaia reçoit une étrange invitation. Ses sœurs — qui l’ont bannie de leur clan à l’âge de quatorze ans pour avoir libéré un esclave — la convient aux Jeux des harpies. Intrigué, Strider décide d’accompagner Kaia. Mais à peine est-il entré dans l’arène que la vérité s’impose à lui : les Jeux ne sont qu’un piège tendu à la belle harpie par ses rivales. Un piège mortel dont lui seul peut la sauver…
Dans la citadelle des ténèbres, Strider, seigneur farouche et fier, mène un double combat. Contre le démon de la guerre, d’abord, qui le hante et le condamne à gagner tous les défis. Contre Kaia, ensuite, une jeune harpie sublime et indomptable, qui cherche à le séduire et à laquelle il refuse de céder. Car Kaia, autrefois, a eu pour amant Paris, son meilleur ami, et passer après lui serait le pire des déshonneur — et un échec que « Guerre », son démon, lui ferait payer très cher. Mais un jour Kaia reçoit une étrange invitation. Ses sœurs — qui l’ont bannie de leur clan à l’âge de quatorze ans pour avoir libéré un esclave — la convient aux Jeux des harpies. Intrigué, Strider décide d’accompagner Kaia. Mais à peine est-il entré dans l’arène que la vérité s’impose à lui : les Jeux ne sont qu’un piège tendu à la belle harpie par ses rivales. Un piège mortel dont lui seul peut la sauver…
L'avis :
Là
je pense qu'on arrive au moment où une très bonne série
s'essouffle et je pense que Gena Showalter a vraiment raté ce livre.
La
romance n'a pas tenu ses promesses et j'avais que je me suis ennuyée
ce qui est un comble pour ce type de littérature.
La
relation de Kaia et des autres harpies est juste pas crédible.
Toutes les séries unies (instinct de famille...) contre les autres
harpies et contre leur mère.
Pourquoi ?
Pour
une erreur commise par une ado, il y a plusieurs milliers d'années ?
Ouais !!! J'ai vu des scénarios plus crédible.
La
romance entre Kaia et Srider est cousue de fil blanc et les
personnages pas crédibles dans leur sentiment.
Bon,
en gros ce n'est pas du grand Showalter et je pense qu'au final elle
n'était pas très inspirée. Je lirai quand m^me prochainement le
prochain tome qui a pour héros Paris en espérant que niveau soit à
la hausse.
Je
mets un court extrait entre les 2 héros pour que vous ayez un apreçu
des dialogues entre eux.
Bonne
dégustation !
L'extrait :
— Tu
es en train de creuser ta tombe, crétin.
— Allons,
poupée, murmura-t-il en écartant les doigts pour couvrir le plus de
chair possible. J'ignore tout du métier de concubin... Laisse-moi un
peu d'espace pour manœuvrer.
Bien
sûr, c'était comique qu'il lui demande de l'espace psychologique
tout en l'empêchant de bouger. Mais il n'était qu'un homme... et
c'était de bonne guerre. Kaia parut comprendre subitement le sens de
ses mots, et en arrêta même de respirer.
Elle
semblait terriblement vulnérable, tout à coup.
—
Reconnais-tu
que tu m'appartiens ? demanda-t-elle timidement.
Etait-ce
ce qu'il venait de faire ?
— Oui,
admit-il. Ces quatre prochaines semaines, je serai le meilleur
concubin que tu aies jamais eu le plaisir de rencontrer. Je ne peux
rien te promettre après ça... Je n'ai jamais essayé la version «
pour toujours ». Il faudra en reparler à ce moment-là, voir
comment on sent les choses...
Une
crainte le frappa subitement. Et si elle n'arrivait
pas à lui pardonner le vol de la Baguette ? Alors ils n'auraient pas
à voir comment ils sentaient les choses, parce qu'elle ne voudrait
plus entendre parler de lui.
Un
sentiment d'urgence s'empara de lui. Il devait la pousser à
l'accepter comme concubin, clairement et dès maintenant. Alors il
lui serait plus difficile de le chasser de sa vie s'il commettait une
faute grave...
Bien
sûr, il n'était pas certain de vouloir s'attarder. Comme il venait
de le lui dire, il n'avait jamais essayé la version « pour toujours
». Il n'avait même jamais tenu plus de quelques mois. Sauf que ne
plus avoir envie de Kaia lui semblait inconcevable. Par
conséquent, il devait obtenir un engagement de sa part...
—
Laisse-moi
une chance, s'il te plaît..., la supplia-t-il. Victoire
? intervint
Guerre.
Retourne
dans ton coin !
Son
démon avait senti l'urgence, mais il ne devait surtout pas brusquer
Kaia. Ses épaules s'affaissèrent, mais elle ne se détourna pas de
lui, furieuse et déçue, comme il le craignait.
— Ça
ne suffit pas, murmura-t-elle en posant ses mains sur son torse. Je
le regrette, mais...
— Je
ne peux rien t'offrir de plus pour le moment, la coupa-t-il en
prenant son visage entre ses mains pour la forcer à le regarder.
Mais je sais que l'idée que tu couches avec quelqu'un d'autre m'est
intolérable et que je ne désire que toi.
Elle
recommença à se mordiller la lèvre et il faillit se
pencher pour l'aider... mais non. Pas avant d'avoir obtenu ce qu'il
voulait.
—
Qu'est-ce
qui t'a fait changer d'avis ? Ça ne peut pas être mes talents de
combattante, puisque j'ai pris une raclée à la première épreuve...
Strider
sentit son estomac se contracter tandis qu'une image lui revenait à
la mémoire : Kaia inerte, couverte de sang, les membres brisés et
le visage tuméfié... Plus jamais ! se jura-t-il. Désormais, il la
protégerait.
Victoire
?
Cette
fois, il ne rabroua pas son démon. C'était un domaine dans lequel
il était prêt à relever n'importe quel défi.
Mais
Kaia ne lui laissa pas le temps de répondre.
— J'ai
fait exprès de perdre un défi pour toi, ajouta-t-elle en baissant
les yeux. Tu te souviens ? La nuit où nous avons affronté les
chasseurs... Je t'avais lancé le défi d'en tuer plus que moi, et je
t'ai livré mes trophées.
Une
émotion inconnue lui serra le cœur.
— Je
m'en souviens, poupée... Et je ne t'ai jamais remerciée.
Excuse-moi...
— Que
tu me remercies ou non, je ne le ferai plus jamais, répondit-elle
avec autant de douceur que de fermeté.
— Tant
mieux.
Elle
avait autant d'orgueil que lui et détestait l'échec, même si elle
n'en souffrait pas physiquement.
Par
les dieux ! Son propre clan l'avait surnommée Kaia la Décevante. A
cause de cela, elle ressentait en permanence le besoin de prouver sa
valeur. Strider comprit subitement que c'était pour cela qu'elle
l'avait défié, pour lui montrer qu'elle méritait son attention.
Une autre idée le frappa : en perdant volontairement, elle lui avait
prouvé à quel point elle tenait à lui.
Mais
elle n'avait rien à lui prouver...
Et
comment l'avait-il remerciée ? En la repoussant d'innombrables fois.
Strider fut brusquement accablé par la honte. C'était fini... Tant
qu'ils resteraient ensemble, il la traiterait avec le respect et la
tendresse qu'elle méritait.
— Tant
mieux ? Mais tu vas beaucoup souffrir si je passe mon temps à te
battre...
Strider
se délecta de la caresse de son souffle chaud sur son visage.
— Tu
m'embrasseras pour me consoler, non ? Les griffes de Kaia s'étirèrent
malgré elle et traversèrent son T-shirt pour se planter dans sa
peau.
— Je...
Je ne sais pas quoi dire...
—
Promets-moi
de ne pas me lancer de défi que je n'ai aucune chance de gagner.
Elle
y réfléchit pendant quelques secondes.
— Je
vais essayer, mais je ne peux rien te promettre. Il arrive que tu
fasses ressortir mes pires côtés.
Ses
meilleurs côtés, elle voulait dire, songea-t-il avec fierté.
Inutile de déguiser la vérité...
— Nous
trouverons une solution.
— Très
bien, nous trouverons...
Elle
plissa les yeux et ses ongles s'enfoncèrent davantage dans son
torse.
— Voilà
que je rencontre M. Charmant... Tu n'es pas en train de me beurrer
comme une tartine pour m'empêcher de faire du mal à Haidee, au
moins ?
Qu'elle
était méfiante... Mais c'était dans sa nature, et ils se
ressemblaient beaucoup sur ce point.
—
Tu
peux lui faire du mal si ça t'amuse, mais ça va beaucoup contrarier
Amun, qui va s'en prendre à moi.
— Très
bien, concéda-t-elle en soupirant. Je vais laisser Haidee tranquille
parce que j'aime bien Amun.
— Merci,
grogna-t-il.
Ainsi,
elle aimait bien Amun ? Kaia rétracta les griffes de l'une de ses
mains pour la passer dans ses cheveux.
— Alors,
qu'est-ce qui te plaît chez moi ? Tu n'as pas répondu. Sens-toi
libre d'entrer dans les détails et de faire de la poésie...
Elle
voulait qu'il paye ce qu'il lui demandait, alors qu'elle avait déjà
décidé de le lui accorder. Il allait obtenir tous les privilèges
d'un concubin, même s'il ne pouvait pas faire de promesses pour
l'avenir... Elle n'avait encore rien dit, mais ce n'était pas
nécessaire. Il le sentait. Kaia était dans ses bras et lui
demandait de la charmer...
C'était
bien son genre... On ne s'ennuyait pas un instant avec elle. Plus
important encore : elle avait l'art de faire plaisir à Guerre. Elle
lui lançait des petits défis de temps à autre, pour le nourrir de
victoires qu'il n'avait pas besoin de conquérir de haute lutte.
Victoire.
Et
voilà... Elle lui offrait encore un triomphe facile. Mais il n'était
pas question qu'il fasse dans la poésie...
— Voyons
voir, commença-t-il. J'aime ta bouche quand tu parles. J'aime ta
bouche quand tu ris. J'aime ta bouche quand tu boudes. J'aime ta
bouche quand tu hurles. J'aime...
— ...
ma bouche, l'interrompit-elle.
L'excitation
qui brillait dans ses yeux contrariait la sécheresse de son ton.
Elle se frotta contre lui exactement de la manière
dont il avait envie.
— Dis-moi
pourquoi, exigea-t-elle.