— Tu
ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as
engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.
Je
retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés
de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière
de la réserve.
— Dis-le,
reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne
t'embêterai plus jamais.
"La
première fois que je l'ai vue, j'ai su que cette fille était plus
sauvage que n'importe quel étalon que j'ai jamais formés. Elle
était têtue, blessé, passionnée et libre. Et je devais
l'avoir..."
Brittany Ray ne se soucie pas de sa mauvaise réputation. Ayant grandi dans une ville de plage endormie avec une mère junkie et un père fugueur, Brit a appris à la dure que les gens que vous aimez ne feront que vous laissez tomber. Cela ne sert à rien d'espérer l'amour ou le bonheur. Certains rêves ne sont pas fait pour les filles comme elle.
Hunter Covington est l'un de ces rêves.
Maginfique, charmant, Hunter est sacrément proche de la perfection — et cela le tue. Fils de la royauté Charleston, il a été emprisonné dans une cage dorée depuis le jour où il est né. Maintenant, il se libère. Il abandonne le droit afin de restaurer le vieux ranch de son grand-père, essayant d'apaiser les démons de son âme. Mais Beachwood Bay est pleine de vieux fantômes, comme la mystérieuse jeune fille qui a passé une nuit inoubliable avec lui — et s'est ensuite sauvée avant l'aube. Brit.
Tout en elle crie le danger, mais Hunter s'en fiche : il n'a jamais ressenti une connexion aussi forte. Et essayant comme elle peut, Brit ne résister au désir qu la consume — ou à la sécurité qu'elle trouve dans les bras de Hunter.
Une passion téméraire. Un lien indéniable. Effrayés par leur passé, Brit et Hunter se battent pour guérir de vieilles blessures. Mais de sombres secrets les sépareront-ils de leur nouveau départ ? Et lorsque l'amour est le plus grand risque de tous, peuvent-ils trouver le courage d'affronter l'avenir sans crai
Brittany Ray ne se soucie pas de sa mauvaise réputation. Ayant grandi dans une ville de plage endormie avec une mère junkie et un père fugueur, Brit a appris à la dure que les gens que vous aimez ne feront que vous laissez tomber. Cela ne sert à rien d'espérer l'amour ou le bonheur. Certains rêves ne sont pas fait pour les filles comme elle.
Hunter Covington est l'un de ces rêves.
Maginfique, charmant, Hunter est sacrément proche de la perfection — et cela le tue. Fils de la royauté Charleston, il a été emprisonné dans une cage dorée depuis le jour où il est né. Maintenant, il se libère. Il abandonne le droit afin de restaurer le vieux ranch de son grand-père, essayant d'apaiser les démons de son âme. Mais Beachwood Bay est pleine de vieux fantômes, comme la mystérieuse jeune fille qui a passé une nuit inoubliable avec lui — et s'est ensuite sauvée avant l'aube. Brit.
Tout en elle crie le danger, mais Hunter s'en fiche : il n'a jamais ressenti une connexion aussi forte. Et essayant comme elle peut, Brit ne résister au désir qu la consume — ou à la sécurité qu'elle trouve dans les bras de Hunter.
Une passion téméraire. Un lien indéniable. Effrayés par leur passé, Brit et Hunter se battent pour guérir de vieilles blessures. Mais de sombres secrets les sépareront-ils de leur nouveau départ ? Et lorsque l'amour est le plus grand risque de tous, peuvent-ils trouver le courage d'affronter l'avenir sans crai
L'avis :
C'est
difficile pour moi de parler de ce livre de manière impartiale. Il
faut dire que le tome 1 de cette série a été un de mes coups de
cœur de l'année en matière de New Adult. J'ai littéralement lu
d'une traite le premier opus avec délectation à chaque page. C'est
donc dur de faire mieux. Malheureusement ce deuxième tome n'a pas pu
relever ce difficile challenge.
Je
n'en parlerai pas trop sinon j'aurai tendance à le comparer au
premier et forcément en sa défaveur.
J'ai
aimé mais l'héroïne est trop dans l'introspection et au final, il
ne se passe pas grand chose hormis l'exposé de ses pensées
intérieures. Les situations m'ont paru plus artificielles que le
premier.
Bon,
j'arrête de comparer !!!!
Que
dire, sinon à celles qui n'ont pas lu le premier « Courez
l'acheter ! » et aux autres, que la suite ne tient pas les
promesses du premier mais m'a quand même donné envie de connaître
la suite des aventures avec cette fois-ci Garrett.
L'extrait :
— Hé,
chérie, la voix de Hunter me rappelle à l'ordre. Qu'est-ce que
j'ai-dit. Ouvre les yeux. Regarde.
Je
m'exécute, relève la tête, le cœur battant. Et ce que je vois me
coupe le souffle. Hunter, parfaitement maître de lui entre mes
cuisses, les yeux brûlant de désir. Je regarde, fascinée, et il se
penche et de nouveau se met à me lécher, doucement,
scrupuleusement.
Par
pitié.
C'est
d'un érotisme insoutenable, le mouvement exquis de sa langue sur mon
clitoris, ses yeux toujours rivés aux miens. Il s'arrête, reprend
son souffle, puis se remet à me lécher, plus fort cette fois.
Des
vagues successives de plaisir me submergent, je laisse échapper un
gémissement.
— Tu
as le goût d'une cerise bien mûre, chuchote-t-il, en me mordillant
la cuisse. Sucrée, tellement sucrée.
Je
frémis sous lui, déjà je sens mon sang en ébullition dans mes
veines, le désir comme une tornade, qui s'élève et s'élève
encore. Je me cambre, cherche à me presser contre sa bouche, et lui,
il sourit, et d'une main me maintient allongée pendant qu'il me
lèche et que sa langue virevolte sur moi, et que le désir me fait
perdre la tête.
— Je
t'en prie ! je m'entends crier, comme de loin. Je le supplie, mon
corps n'en peut plus de le vouloir. De vouloir plus, lui. Maintenant.
En
guise de réponse, Hunter relève la tête, et il m'observe avec ce
regard fabuleusement sexy, taquin, puis il glisse deux doigts en moi.
Je
laisse échapper un cri, me cambre, subjuguée par cette pression de
ses doigts en moi, et nous continuons à nous regarder. Je sens la
vague qui s'élève en moi, d'une douceur à pleurer, puis Hunter
bouge ses doigts à l'intérieur de moi, tandis que son pouce va et
vient sur mon clito. Je suis emportée, balayée par le courant, et
finis par m'échouer haletante et en état second sur le siège.
Quand
je rouvre les yeux, Hunter me regarde encore. Je rougis.
— Pourquoi
fais-tu ça, je chuchote, gênée. Me regarder comme ça.
Il
incline la tête doucement.
— Parce
que tu es belle, il répond, tout en défaisant sa ceinture. Parce
que rien ne me fait plus bander que de te regarder jouir.
J'ai
le cœur qui cogne quand il me prend dans ses bras et pivote, si bien
qu'il se retrouve assis sur le siège, et moi à cheval sur ses
genoux, tête sur son épaule pour éviter de me cogner au plafond de
la limousine. Je tire sur son pantalon, son boxer, pendant qu'il fait
courir ses mains sur mes épaules nues. Je vibre contre lui, le corps
ultrasensible suite à mon orgasme. Son sexe est dur entre mes
doigts, brûlant et prêt. Je le caresse tout au bout et Hunter
laisse échapper un grognement.
Nos
yeux alors se croisent, pour un regard électrique.
Je
me place au-dessus de lui, puis m'abaisse lentement, sans jamais le
quitter des yeux, alors que son sexe glisse en moi, centimètre par
centimètre.
Hunter.
Je
gémis alors que je le prends en moi, jusqu'à la garde. Il est si
large en moi, il me distend, me remplit, jusqu'à ce qu'il n'y ait
plus rien en ce monde que ce noir plaisir dans ses yeux qui
m'hypnotise, et cette friction entre nous, suffisamment ardente pour
anéantir l'univers en un gigantesque brasier.
Je
me cabre sur lui, et je vais et je viens doucement autour de lui, et
de nouveau dans mes veines je sens le feu qui coule, la pression
délicieuse de son corps sur mon sexe. Hunter plonge en moi et je
gémis, nous trouvons notre rythme, et puis je ralentis, mais oh,
c'est plus fort que moi, je suis emportée par cet élan perpétuel,
noyée dans la beauté aveuglante de son regard, et l'étreinte
silencieuse de nos corps qui parle plus fort que n'importe quel mot.
Le
plaisir palpite dans chaque atome de mon corps alors que je vais de
plus en plus vite sur lui, et me rapproche du précipice. Je plante
mes ongles dans ses épaules, froisse sa chemise entre mes doigts à
chaque coup de rein qu'il donne. Les yeux de Hunter sont noirs
maintenant, il souffle, se tend sur le siège. Je me relève un peu
sur mes genoux, puis de nouveau viens sur lui et Hunter crie, attrape
mes hanches et plonge au plus profond de moi encore et encore,
jusqu'au dernier assaut d'une douceur fatale.
Oui.
De nouveau, je me hisse sur mes genoux et me relaisse tomber sur lui,
qui va et vient, de plus en plus excité, et à chaque fois tout mon
corps se fragmente et incendie mon âme et je rebondis toujours plus
près, jusqu'à ce que dans un ultime rugissement, Hunter décolle du
siège et plaque son bassin contre mon clitoris. Je le sens partout.
Chaque nerf, chaque cellule de mon corps implose de plaisir. Je crie,
me serre contre lui, me noie dans les profondeurs de son corps, et le
sens basculer sous moi, puis nous tombons, tombons l'un dans l'autre,
sans qu'il n'y ait ni commencement ni fin, juste les abysses sans
fond de l'amour reflété dans nos yeux et les battements frénétiques
de son cœur et du mien, qui ne font qu'un.
L'extrait :
— Tu
es bouché ou quoi ? je l'agresse. Je t'ai dit au moins cent fois de
me laisser tranquille...
— Faux,
m'interrompt Hunter, et il s'approche. Soudain, il n'est plus qu'à
quelques centimètres de moi, si près que je sens la chaleur
irradiée par son corps. Si près que l'intensité de son regard ne
fait aucun doute.
— Tu
ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as
engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.
Je
retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés
de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière
de la réserve.
— Dis-le,
reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne
t'embêterai plus jamais.
J'ouvre
la bouche. J'ai les mots sur le bout de la langue, si simples, mais
rien ne sort. Un simple mensonge, c'est tout ce qu'il faudrait pour
me débarrasser de lui à jamais. Sauf que ce serait un mensonge. Et
ça, je ne peux pas le faire, pas à lui. Pas alors que Hunter est la
seule vérité que j'aie jamais connue.
Je
laisse échapper un long soupir et garde bouche close, vaincue.
Puis
c'est le silence.
Une
seconde passe, puis la victoire éclate, triomphante, dans les yeux
de Hunter.
— Brit,
murmure-t-il. Je retiens mon souffle, attendant qu'il bouge, mais au
lieu d'un geste brusque, il me touche avec douceur, effleure mon
visage en une lente, tendre caresse.
Je
tremble. Du bout des doigts, il suit la ligne de mon visage, comme
s'il cherchait à en mémoriser le contour, et en me regardant de si
près que je me sens plus nue que tout à l'heure, quand j'étais à
moitié dévêtue.
— C'est
trop. J'essaye de détourner la tête, mais il me retient gentiment
par le bout du menton et maintient mon visage en place, si bien que
je n'ai pas d'autre choix que de croiser les siens, et je me perds
dans le bleu intense de son regard.
Il voit
tout au fond de moi.
Impossible
de lutter, je ne trouve rien à dire, ni mot d'esprit ni réflexion
désobligeante. Je ne peux pas rompre le contact. Ses yeux exigent
tout de moi, et je ne peux que me rendre. Je me sens nue,
complètement à nue, comme si toutes mes peurs, tous mes rêves et
tous mes doutes étaient étalés là, devant lui. Ce qu'il y a de
pire en moi, mes plus sombres secrets. Pourtant, il ne détourne pas
le regard.
Le
temps s'étire, on n'entend que sa respiration, lente et régulière,
et les battements de mon cœur qui tape de plus en plus fort à mes
oreilles, alors que ses doigts poursuivent leur insoutenable et douce
pérégrination. Mon sang bout dans mes veines, à son seul contact.
Chaque geste, chaque souffle de sensation sur ma peau déclenche en
moi un nouveau frisson, une ondulation fragile et tendre, que je
n'avais jamais ressentie jusqu'ici. Je suis perdue dans ce moment,
autour de nous tout s'estompe, jusqu'à ce que mon univers ne soit
plus que la sensation de ses doigts sur ma joue, et le bleu infini de
ses yeux, et la chaleur de son souffle aérien alors que lentement,
lentement, il approche son visage du mien, pour en finir enfin avec
ces quelques centimètres insupportables qui nous séparent.
Ses
lèvres se posent sur les miennes.
Hunter.
C'est
le baiser que depuis trois longues années j'attends de pouvoir à
nouveau goûter. Mais il ne ressemble à rien de ce que j'avais
imaginé. Sucré et doux, chaud et lent. Mes yeux se ferment de
béatitude, tandis que sa bouche danse doucement sur la mienne. Il me
touche à peine, mais le tressaillement de plaisir qui me traverse
suffit à arrêter mon cœur, et je flageole sur mes jambes. Hunter
glisse un bras autour de ma taille, m'enlace, et je chavire, perdue
dans les ténèbres. Je coule, vaincue par le doux tourment de ses
lèvres et le contact de son corps, si solide et si fort contre le
mien.
Hunter
me serre un peu plus contre lui et glisse sa langue dans ma bouche,
sa langue qui gentiment m'explore, s'enroule à la mienne et me
goûte. J'entends comme un sanglot s'élever du fond de ma gorge,
murmure de désir qui semble venir du plus loin de moi. Ma tête
tourne, tout mon corps est pris d'un doux vertige, et à chaque
nouveau geste, c'est une spirale de sensations qui s'accélère, se
resserre, tout au fond de moi, et augmente encore le désir. J'ai
envie de lui.
Je
me presse contre son corps, subjuguée par les assauts implacables de
sa langue sur la mienne, mais ce n'est pas suffisant. Cela ne sera
jamais assez.
Je
veux plus.
Je
m'accroche à son cou, l'attire contre moi, impatiente de sentir la
puissance de ses épaules carrées sous mes mains et la saveur épicée
de son baiser, plus profondément, plus fort...
Hunter
fait un pas en arrière. Pardon ?
Je
sens un courant d'air glacial, là où était son corps. Je rouvre
les yeux brutalement, cherche à recouvrer mon souffle, désemparée
de le voir là debout devant moi, à quelques centimètres. De
nouveau, il m'observe avec ce regard impénétrable, alors je tends
les mains, mais il s'en empare, et m'empêche d'approcher.
— Dîner,
lundi soir, dit Hunter.
Et
je suis sidérée de le voir si calme. Ce baiser m'a retournée, et
lui c'est tout juste s'il a un cheveu de travers.
— Je
t'appellerai, ajoute-t-il.
Il tourne
mes mains vers le ciel et dépose un baiser léger à l'intérieur de
chacune d'elle, assorti d'un sourire espiègle et riche de promesses.
Et l'instant d'après il est parti, me laissant seule, en état
d'extase, chancelante Contre les étagères.
Mais
à quoi joue-t-il ?