Amy
Masters a fui la fureur du Texas et s'est installée dans l'Oregon où
elle se croit en sécurité... jusqu'au jour où elle se retrouve
face à Blanco Lopez, son amour de jeunesse devenu un redoutable
combattant comanche. Il la croyait morte, et maintenant qu'il la sait
en vie il exige qu'elle honore le serment qui les lie selon la
coutume indienne : qu'elle le veuille ou non, elle sera sa femme. Amy
le repousse avec horreur. Comment pourrait elle épouser ce criminel
qui la regarde comme un prédateur regarde sa proie? Mais Blanco est
toujours aussi séduisant, et Amy a beau s'en défendre, son charme
continue à la faire vibrer de passion...
Catherine
Anderson (née en 1948) est un écrivain américain de romans d'amour
historiques et de romans d'amour contemporains. Elle est l'auteur
d'une série de best-sellers classés sur la liste du New York Times.
Catherine
Anderson se souvient qu'enfant, elle entendait sa mère taper des
histoires sur une vieille machine à écrire puis elle l'écoutait
les lire à haute voix. Inspirée par cet exemple, Anderson commence
à écrire des histoires dès son plus jeune âge1. Cependant,
pressentant qu'une carrière d'écrivain serait hors de portée, elle
décide d'entamer des études de comptabilité à l'université en
vue d'aider son mari, Sid, à tenir les livres de compte de sa
société2. Après avoir réalisé que les chiffres ne la rendaient
pas heureuse, et avec la bénédiction de son mari, Anderson
abandonne l'université pour poursuivre une carrière d'écrivain.
Les
quatre premiers romans de Catherine Anderson sont des romans d'amour
sériels, publiés dans la collection Harlequin Intrigue romantic
suspense. Ses romans plus étoffés alternent entre les sous-genres
roman d'amour contemporain et roman d'amour historique2. La majorité
de ses personnages souffrent d'un handicap, qu'il soit physique ou
mental, et montrent aux lecteurs comment ces handicaps peuvent être
surmontés. Les animaux sont également un thème récurrent dans ses
histoires, avec plusieurs romans se déroulant dans ou à proximité
d'un ranch1. Le magazine Romantic Times décrit ses romans comme
étant « émouvants, réconfortants, ... célébrant les idéaux de
l'amour parfait dans un monde imparfait. Ses personnages sont
complexes. » (« moving, heartwarming,...celebrat[ing] the ideals of
perfect love in an imperfect world. Her characters are complex. »)3.
Ses
derniers romans, comme Sun Kissed et Morning Light se sont classés
dans le top 5 de la célèbre liste des Best-sellers du New York
Times2. Elle est sélectionnée neuf fois par les Romantic Times
Reviewer's Choice Awards et son roman Cherish obtient le Romantic
Times award de l'année 1998. Elle reçoit également une récompense
aux Career Achievement Awards4.
Catherine
Anderson, qui est en partie Shoshone, et son mari, Sid, vivent sur
160 km2 en Oregon. Ils ont deux fils.
-
Pourquoi l'amour ne suffit pas? souffla-t-elle. Pourquoi faut-il le
salir ?
uUn
spasme tordit le ventre de Blanco, si brutale qu'il faillit recracher
son café. Il déglutit avec peine .
- L'amour n'est pas sale, Amy. Quand on aime la bonne personne, c'est merveilleux.
Il
s'empara d'une carte.
-
A comme amour. Je t'aime plus que je ne pourrai jamais l'exprimer
avec des mots. Alors je vais te l'expliquer autrement, avec des
baisers, des caresses. Avec mes bras autour de toi. Tu me laisseras
te dire mon amour à ma manière, juste une fois ?
-
Ce n'est pas un À, c'est un V, observa t'elle.
-
Toi alors, soupira t'il avec un petit rire. Tu es incroyable.
-
Je te retourne le compliment.
-
Regarde-moi, Amy.
Il
ne fallait pas obéir, elle était trop vulnérable, et lui trop
dangereux, pourtant la prière qu'elle entendait dans sa voix eut
raison de sa résistance. Elle s'en repentit aussitôt. Dès que son
regard se posa sur lui, un flot d'émotions redoutables la submergea.
-
Je t'ai promis d'essayer de changer, parce que je suis maintenant
dans le monde des Blancs et que je veux...
Il
s'interrompit, plongea son regard de jais dans le sien.
- Je veux vivre. Et tu es ma dernière chance.
-
Je t'ai dit un jour que tu avais le cœur comanche, tu te souviens ?
Elle
hocha la tête. Il effleura sa tempe de ses lèvres.
-
Tu as toujours ce courage-là, Amy. Plus que jamais.
-
Non. Je l'ai perdu, rétorqua t'elle avec tristesse.
Il
cueillit de ses lèvres une larme sur sa joue.
-
Tu penses qu'on est courageux si on ne connaît pas la peur ? Non, ma
douce. Le vrai courage, c'est de faire un pas quand on est terrifié.